
D'Architectures #315 : Logements : espaces partagés, espaces fragiles
Emmanuel Caille
Affiner le résultat de recherche avec le type de document revue Afficher tous les documents ayant la date d'édition : , commele document D'Architectures #315 : Logements : espaces partagés, espaces fragiles 2024Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: Logement : Conception et constructionRechercher tous les documents ayant comme Sujet: Agence d'architectureRechercher tous les documents ayant comme Sujet: Menuiseries intérieuresRechercher tous les documents ayant comme Sujet: Lieux partagésRechercher tous les documents ayant comme Genre: Architecture
« Vivre-ensemble », mais à quel prix ? La crise du logement est sans cesse réduite à une question quantitative : trop peu nombreux, trop chers et trop petits. Pourtant, jamais il n’y a eu autant de logements aussi grands et par habitant. C’est le rapport que chacun entretient désormais …
Merci de patientier...
Exemplaires
Merci de patientier
Description
- Titre(s)
- D'Architectures #315Logements : espaces partagés, espaces fragilesParcours » MARS architectes - En même temps Photographes » Abelardo Morell - Écrire avec la lumière Le Grand Entretien » Patrimoine émotionnel - Entretien avec Eva Prats et Ricardo Flores, Flores i Prats arquitectes Razzle Dazzle by Mehdi Zannad » Megalopolis, rêve de ville Questions pro » Vous avez aimé Chorus? Vous adorerez la facture électronique! Livres Point de vue / Expo / Hommage » Corbu, Gromort et l’Art et essai; Concours » Quatre écrins pour une relique - Concours pour la rénovation et l’extension du musée de la Tapisserie de BayeuxLe dossier du mois » Logements collectifs - Espaces partagés, espaces fragiles » La difficile mise en œuvre des espaces partagés » Une recontextualisation des espaces partagés - entretien avec Christian Moley » « La définition de ces espaces partagés n’est pas figée, ils vont nécessairement évoluer avec le temps » - entretien avec Plan Común » « Le commun ne peut pas se faire sans le sens social et sans être porté par ceux qui vont le faire vivre » - entretien avec Rabia Enckell, agence Courtoisie Urbaine » « J’essaye de faire en sorte que l’architecture construise l’idée du partage » - entretien avec Sophie Delhay » La mutualisation comme palliatif à la ville dense dans la ZAC Clichy-Batignolles à Paris (17e ) » Une salle partagée sur le toit à Nantes » Une terrasse collective meublée à Paris (14e ) » Des espaces partagés à tous les étages au Bled à Lausanne (Suisse) » Stratégie de soustraction à Sant Boi de Llobregat (Espagne)Réalisations D’A Lab - Design » Une quête d’essentiel - Guillaume Bloget à la Cité du design de Saint-Étienne Techniques » Quoi de neuf en menuiserie intérieure ? Portes, plinthes, stores, claustras, panneaux sculptés, boîtes aux lettres… » Les nouveautés techniques et poétiques de Light & Building 2024 Innovations Produits utiles
- Auteur(s)
- Emmanuel Caille (651)
- Collation
- 1 vol. (144 p.) ; illustrations et couverture en couleurs ; 30 cm
- Année
- 2024
- Sujet(s)
- Logement : Conception et constructionAgence d'architectureMenuiseries intérieuresLieux partagés
- Genre
- Architecture
- Langue(s)
- français
- Résumé
- « Vivre-ensemble », mais à quel prix ? La crise du logement est sans cesse réduite à une question quantitative : trop peu nombreux, trop chers et trop petits. Pourtant, jamais il n’y a eu autant de logements aussi grands et par habitant. C’est le rapport que chacun entretient désormais avec l’espace qu’il habite qui a changé et qui rend obsolètes les critères trop exclusivement quantitatifs. Un logement était autrefois beaucoup plus partagé : on avait plus d’enfants, différentes générations vivaient sous un même toit et on le partageait souvent avec des personnes hors du cercle familial – apprentis, confrères ou employés. On vivait surtout dehors – et pas seulement à la campagne – parfois parce qu’il y faisait plus chaud que dedans et sans doute aussi pour échapper à la promiscuité. Dans l’espace public comme chez soi, on partageait. On pourrait dire que l’on n’était pas vraiment chez soi dans sa maison et que, dehors, on se sentait un peu chez soi ! L’habitat bourgeois a depuis circonscrit l’intimité domestique, refermant le logement sur la cellule familiale, au point que le terme cellule est devenu une synecdoque : on emploie ce terme pour parler d’un appartement. Tant qu’il y a assez de place pour tous, cette évolution sociologique n’engendre pas de crise. Mais lorsque l’offre ne répond plus à la demande, faut-il faciliter la fluidité résidentielle, construire toujours davantage ? Et si l’on commençait par mutualiser certains espaces exigeant moins d’intimité – jouer, travailler, laver son linge – ou un usage exceptionnel – faire la fête, accueillir des amis. Après Godin et son familistère, Le Corbusier avait eu l’idée d’un espace privé mais partagé par tous les habitants sur le toit des Unités d’habitation. Ces lieux mutualisés sont assez répandus dans les pays scandinaves, en Suisse ou en Espagne, mais pourquoi y en a-t-il si peu en France ? La majorité d’entre eux n’auraient pas fonctionné et ont fini par être abandonnés ou privatisés. Les Français, ces champions de la clôture de jardin infranchissable, incorrigibles individualistes, seraient-ils incapables de vivre sereinement ensemble ? Pourtant, des architectes persistent à proposer des lieux partagés dans les habitations collectives qu’ils conçoivent, une tendance que les promoteurs privés reprennent maintenant dans leur argument de vente. Les aspirations et les comportements des habitants auraient-ils changé ? Est-ce uniquement par nécessité face à l’exiguïté de leurs logements ou parce que les usages de ces espaces sont mieux encadrés ? Nous avons interrogé bailleurs et architectes sur la réussite ou l’échec de leurs expériences. Leur première leçon est qu’il ne suffit pas de créer un local commun et de penser qu’il fonctionnera tout seul. Sa conception, sa planification et son mode de fonctionnement doivent faire l’objet d’une étude préalable approfondie. Et sans gestion rigoureuse par les habitants ou un tiers, faire advenir ce « vivre-ensemble » – mantra auquel tout le monde aspire sans vouloir en payer le prix – restera un rêve d’architecte.
- Liens internet
- https://www.darchitectures.com/dernier-numero-en-kiosque.html
- Prix
- 18 EUR
- Editeur(s)
- Société d'éditions architecturales (SEA)
Merci de patientier...
Médias
Merci de patientier
Merci de patientier...