Boite image
Parcourir le fonds
Boite image
Couverture de Esthétique et origines de la peinture moderne n° 2 Le réalisme de Courbet

Esthétique et origines de la peinture moderne n° 2 Le réalisme de Courbet

Michael Fried

Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, …

Merci de patientier...

Exemplaires

Merci de patientier

Description

Voir tous les tomes d'Esthétique et origines de la peinture moderne
Titre(s)
Le réalisme de Courbet
Avant-propos
I. Les premiers autoportraits
II. Le peintre dans la peinture : Une après-dînée à Ornans et Les Casseurs de pierre
III. La structure du regard dans Un enterrement à Ornans
IV. Allégories réelles, allégories du réalisme : Les Cribleuses de blé, L'Atelier du peintre et La Curée, avec une digression sur l'Hallali du cerf
V. La "féminité" de Courbet, ou De quelques peintures de femmes avec paysages
VI. Pour conclure : de Courbet en particulier, du Réalisme en général
Esthétique et origines de la peinture moderne
Auteur(s)
Michael Fried (Auteur)Michel Gautier (Traducteur)
Collation
416 p.-[56] p. de pl. en noir et en coul. ; 23 cm
Collection(s)
NRF essais.
Année
1993
Sujet(s)
Courbet, Gustave (1819-1877)Réalisme (mouvement artistique) : FranceCourbet, Gustave (1819-1877) -- Le Chêne de FlageyCourbet, Gustave (1819-1877) -- Un Enterrement à OrnansCourbet, Gustave (1819-1877) : Les Cribleuses de bléCourbet, Gustave (1819-1877) -- L'Atelier du PeintreCourbet, Gustave (1819-1877) -- La CuréeCourbet, Gustave (1819-1877) -- L'Hallali du cerf
Indice
Réalisme et naturalisme : peinture
Genre
Gustave CourbetFranche-Comté - Généralités
Identifiant
2-07-073051-4
Langue(s)
français
Notes
Notes bibliogr. Index
Résumé
Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse stigmatisée par Diderot, faisait-elle comme s'il n'y avait personne pour la regarder ? Or, très vite, au XIXe siècle, les conventions adoptées par la peinture française pour répondre au défi de l'antithéâtralité s'abîmèrent, de David à Millet, en simples procédés : personnages vus de dos, êtres absorbés dans des tâches répétitives et épuisantes au point qu'ils n'ont plus conscience de leur abrutissement ni de la présence d'un spectateur, tout cela finit par être dénoncé, à la suite de Baudelaire notamment, comme des facilités sans plus d'effet autre que celui, paradoxal, de vouloir attirer l'attention du spectateur sur la portée morale de ce qui prétendait se dérober à sa vue. C'est à cette crise de l'antithéâtralité que Gustave Gourbet va répondre en recourant à une conception entièrement nouvelle, poussée jusqu'à ses limites les plus extrêmes : l'absorbement du peintre dans ses tableaux mêmes. Courbet affirme son entreprise d'artiste dans chacune de ses peintures selon les procédés les plus divers : personnages dont les mains métaphorisent celles, en activité, du peintre tenant palette et brosse ou pinceaux, scènes de chasse où bêtes et chasseurs témoignent d'efforts physiques qui sont ceux du peintre se tenant devant un tableau de grande dimension, cours d'eau qui viennent s'écouler sur le devant de la peinture au point même où se tient le peintre... Le réalisme de Courbet n'est aucunement la reproduction à l'identique de la réalité du monde comme si le peintre n'existait plus - selon le fameux contresens de Baudelaire, répété par la tradition académique -, mais l'invention proprement imaginative d'une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur, jusqu'à l'y faire disparaître totalement, physiquement, en sorte qu'il n'existe pas. Projet fou, assurément voué à l'échec, mais qui restitue à Courbet sa place véritable, prépondérante pour ses contemporains, et dont Michael Fried rappelle l'inventivité insoupçonnée, particulièrement dans sa thématique du corps et du regard, nouvelle et moderne.
Prix
220 F
Editeur(s)
Gallimard
Merci de patientier...

Auteur principal : Michael Fried

Merci de patientier