Courbet et l'italie : Prolégomènes pour l'histoire d'une réception critique, visuelle et politique
Giuseppe Di Natale
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« Véronèse ! voilà un homme doué de tous les talents, un peintre sans faiblesse et sans exagération, un homme fort et d’aplomb […] ; le Titien et Léonard de Vinci sont des filous. Si l’un de ceux-là revenait au monde et passait par mon atelier, je tirerais le couteau …
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Description
- Titre(s)
- Courbet et l'italieProlégomènes pour l'histoire d'une réception critique, visuelle et politiqueAvant-proposI. Repenser les sources : un éclairage sur Gustave Courbet et la peinture italienneII. Les regards des peintres macchiaioli, de Michel Cammarano et d'Emanuele Navarro della MiragliaChapitre Ier. La réception critique de Courbet en Italie (1910-1938)1.1 La Mostra individuale di Gustave Courbet, Venise, 19101.2 Le regard du jeune Roberto Longhi1.3 Les années du régime fasciste. Courbet aux Biennales de Venise de 1934 et 1938Chapitre II. Courbet dans l'Italie de l'après-guerre (1946-1970)2.1 Le contexte2.2 La rétrospective de 1954 : les débuts d'un projet2.3 La rétrospective Courbet à la Biennale de Venise de 1954 : le débat2.4 Giulio Carlo Argan et Carlo Ludovico Ragghianti : deux regards différents en 19542.5 Le Courbet de Francesco Arcangeli2.6 Sur la rétrospective de la Villa Médicis 1969-19702.6.1 Le débat2.6.2 Les Braconniers dans la neige, de 1867Chapitre III Les artistes italiens face à Courbet. Des générations différentes, un nouveau regard3.1 Un dessin d'Umberto Boccioni. Quelques réflexions sur Carlo Carrà3.2 Giorgio De Chirico. Les artistes des années 19203.3 La vision de Roberto Longhi, entre Caravage et Courbet3.4 Quelques exemples de peinture de paysage dans les années 1930. Un quiproquo de Giorgio Morandi3.5 Le groupe Corrente3.6 Réalisme contre art abstrait : querelles autour d'une idéologie. L'exemple de Renato Guttuso et celui de Renato Birolli3.7 Deux lectures : Francesco Arcangeli de "L'ultimo naturalismo" et ses résonances sur les artistes de la plaine du Pô ; le Courbet pré-informel de Giovanni TestoriConclusionsAnnexes documentairesBibliographie sélectiveIndex analythique
- Auteur(s)
- Giuseppe Di Natale (Auteur)
- Collation
- 223 p. ; illustrations en couleurs ; 24 cm
- Année
- 2024
- Sujet(s)
- Courbet, Gustave (1819-1877)Art -- ItalieCourbet, Gustave (1819-1877) -- Le Réveil de Saint-JérômeCourbet, Gustave (1819-1877) -- Pirate qui fut prisonnier du Dey d'Alger
- Indice
- Réalisme et naturalisme : peinture
- Genre
- Gustave CourbetFranche-Comté - Généralités
- Identifiant
- 88-366-5635-8
- Langue(s)
- français
- Résumé
- « Véronèse ! voilà un homme doué de tous les talents, un peintre sans faiblesse et sans exagération, un homme fort et d’aplomb […] ; le Titien et Léonard de Vinci sont des filous. Si l’un de ceux-là revenait au monde et passait par mon atelier, je tirerais le couteau ! […] Quant à M. Raphaël, il a fait sans doute quelques portraits intéressants, mais je ne trouve dans ses tableaux aucune pensée. C’est pour cela sans doute que nos prétendus idéalistes l’adorent. L’idéal ! Oh ! Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah ! Quelle balançoire ! Oh ! Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah ! » Gustave Courbet cité par Théophile Silvestre, 1856. Toute sa carrière, Gustave Courbet a publiquement rejeté l’art italien, source d’un académisme contre lequel son art était en lutte. Plus intimement, l’artiste a manifesté un intérêt tout autre. L’autodidacte, « élève de la nature », s’est formé devant les œuvres italiennes et sa collection personnelle était entièrement tournée vers l’art italien, contredisant son seul intérêt revendiqué pour l’art flamand et espagnol. L’ambivalence de Courbet obligeait à porter un regard nouveau sur sa relation réelle à l’Italie. À travers cet ouvrage, fruit d’un important travail de recherche et d’analyse, mené entre le « Pays de Courbet » et l’Italie, Giuseppe Di Natale dévoile un sujet inédit, mais pourtant fécond. Permettant de repenser les sources italiennes des œuvres de Courbet et d’approcher sa réception par les artistes italiens au xixe siècle, cet ouvrage offre aussi une plongée dans la fortune critique importante du maître d’Ornans dans la première moitié du XXe siècle. Au rôle du jeune Roberto Longhi, qui initie le parallèle maintes fois repris entre Courbet et le Caravage, fait écho l’intérêt de Giorgio De Chirico, auteur de la première monographie italienne consacrée au maître d’Ornans. Dans un contexte historique finement retracé, marqué par les guerres et le fascisme, c’est une grande partie de l’Italie intellectuelle et artistique qui se passionne, débat et se confronte autour de l’art de Courbet.
- Prix
- 32,00 eur
- Editeur(s)
- Silvana Editoriale
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