Courbet's landscapes : the origins of modern paintinglivresAnnée : 2022Auteur : Paul GalvezEditeur : YALE UNIVERSITY PRESS IAL UNIVERSITI PRDescription : A groundbreaking insight into Gustave Courbet and his bold experiments in landscape painting
Between 1862 and 1866 Gustave Courbet embarked on a series of sensuous landscape paintings that would later inspire the likes of Monet, Pissarro, and Cezanne. This series has long been neglected in favor of Courbet's paintings of rural French life. Courbet's Landscapes: The Origins of Modern Painting explores these astonishing paintings, staking a claim for their importance to Courbet's work and later developments in French modernism.
Ranging from the grottoes of Courbet's native Franche-Comte to the beaches of Normandy, Paul Galvez follows the artist on his travels as he uses a palette-knife to transform the Romantic landscape of voyage into a direct, visceral confrontation with the material world. The Courbet he discovers is not the celebrated history painter of provincial life, but a committed landscapist whose view of nature aligns him with contemporary developments in geology, history, linguistics, and literature. Gustave CourbetlivresAnnée : 2014Auteur : Gustave CourbetEditeur : FAGE FAJDescription : Saturne et le Sphinx : Proudhon, Courbet et l'art justicierlivresAnnée : 2002Auteur : Chakè MatossianEditeur : DROZDescription : L'art peut-il se soustraire à la question de la tyrannie ' La servitude volontaire résulte d'effets d'hypnose, elle procède d'un assoupissement de la vigilance du spectateur, entretenu par la croyance en l'image. Il incombe dès lors au philosophe d'en démonter le piège, de départir le plaisir de la représentation du leurre qu'elle produit. En posant le regard sur l'oeuvre de Gustave Courbet, Pierre-Joseph Proudhon, l'anti-tyran, investit cette problématique, qui, d'emblée, est nécessairement celle du rapport au réel.Qu'est-ce qu'une ligne ' Peinture et écriture révèlent, dans leur entrelacement, dans la relation spéculaire de leur tracé, que l'enjeu de l'acte créateur est la liberté, question de vie et de mort. En ce sens, s'il a une destination sociale, l'art ressortit au politique et à la médecine. Ainsi semble-t-il indispensable de repérer l'imaginaire médical et de le définir en tant que moteur de la pensée esthétique de Proudhon.L'examen de la dépendance de l'art au public et à l'espace public peut-il échapper au discours oraculaire ' Comment décider de l'écart entre destin et destination ' Reprenant ce questionnement à la suite de Kant, Proudhon trouve dans le symbole qu'il appelle " plus ou moins mythique " la seule figure possible d'un avenir qui, dans sa plénitude, se dérobera inévitablement. A l'instar de Saturne, Proudhon tranche. En tranchant, il trace. En traçant, il tranche. Le tombeau de Gustave Courbet ou L'enchantement du réellivresAnnée : 2005Auteur : Michel-Claude JalardEditeur : ED DU ROCHER ROCHDescription : Le tombeau est un hommage. Mais il induit également un inventaire, une exploration. Ce qui se donne ici à explorer, c'est le dialogue qu'un peintre, dans et par sa peinture, instaure avec son sentiment du monde, sa situation historique, ses aspirations et son propre personnage. Cet ouvrage n'est donc ni une analyse esthétique, ni l'étude d'un moment d'histoire, ni une biographie, ni une investigation psychologique, mais un libre parcours qui participe un peu de tout cela. Sans oublier, précisément, que tout cela s'ordonne à partir de l'œuvre, point de départ et point d'arrivée, et ne prend son sens que par elle. Courbet à neuf ! : actes du colloque international organisé par le Musée d'Orsay et le Centre allemand d'histoire de l'art à Paris les 6 et 7 décembre 2007livresAnnée : 2010Auteur : Musée d'OrsayEditeur : ED DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME SIANS OMDescription : Courbet à neuf ! Le titre choisi pour le colloque organisé en décembre 2007 par le musée d’Orsay et le Centre allemand d’histoire de l’art ne manque pas d’ambition. Dans son interjection, il semble faire écho à l’attitude bravache dont Gustave Courbet lui-même fit preuve, tout au long de sa vie et de sa carrière de peintre, avec une constance qui le distingue. Cet intitulé s’inscrit aussi au regard d’une histoire de l’art du XIXe siècle aujourd’hui, semble-t-il, pleinement connue et reconnue. Y a-t-il encore au début du XXIe siècle du neuf à dire sur Gustave Courbet, artiste majeur, dont les œuvres sont bien présentes dans les collections publiques françaises et internationales, suffisamment montrées pour être souvent commentées, familières assez pour paraître banales et parfaitement connues. La conception de ce colloque a été animée par le désir de montrer combien, près de 140 ans après sa mort, l’étude et l’analyse de la création de Courbet offrent de variété et de richesse. Entre des lectures nouvelles de l’œuvre, ouvrant le champ de la connaissance sur l’artiste et les analyses replaçant Courbet et son œuvre dans l’histoire, en rappelant ses luttes et ses engagements, les contributions mettent en valeur l’importance des recherches entreprises et l’évolution des points de vue depuis trente ans. Gustave Courbet : 1819-1877livresAnnée : 1977Auteur : Hélène ToussaintEditeur : EDITIONS DES MUSEES NATIONAUX EDISION DE MUS NASIONODescription : Exposition au Grand Palais du 30 septembre 1977 au 2 janvier 1978 Courbet ou La peinture à l'oeillivresAnnée : 2014Auteur : Jean-Luc MarionEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, "lapeinture à l'oeil". Expression à entendre au double sens d'une peinture gratuite (ne dépendant ni des commandes de l'Etat ni des prix du Salon), et surtout d'une peinture qui ne fait pas "à l'idée" de ce qu'elle aurait déjà prévu - mais qui "voit" dans l'acte même de peindre. D'où une rupture avec le primat du dessin (Ingres), avec l'exotisme (Delacroix), le spectaculaire (Géricault), avec la maîtrise du regard du peintre, cela pour libérer la peine des hommes et l'élégance des choses. [...] Comme Cézanne, qui se revendiquait de lui, Courbet élève les choses à leur dignité dernière : non des objets construits et produits, mais des phénomènes surgissant et se donnant d'eux-mêmes à voir. Courbet et OrnanslivresAnnée : 1989Auteur : Jean-Jacques FernierEditeur : HERSCHER ERCHDescription : Le Courbet sans courbettes, selon l'épitaphe qu'avait imaginé son ami Max Buchon, le refusé des Salons et le propagandiste provocateur du "réalisme", a souvent fait oublier le peintre profondément attaché à sa région. Toute sa vie, Courbet reste franc-comtois. Chaque année, il séjourne de longs mois à Ornans dans le Doubs où il retrouve les motifs qui ont nourri l'essentiel de son œuvre :"Pour peindre un pays, il faut le connaître Moi, je connais mon pays, je le peins. Ces sous-bois, c'est chez nous ; cette rivière, c'est la Loue ; allez-y voir et vous verrez mon tableau." Cet enracinement de l'œuvre de Courbet, que d'aucuns ont simplement étiqueté "réalisme", nous en avons restitué toute la richesse. Gustave Courbet et la Franche-Comté : exposition, Besançon, Musée des beaux-arts et d'archéologie, 23 septembre-31 décembre 2000livresAnnée : 2000Auteur : Musée des beaux-arts et d'archéologie BesançonEditeur : SOMOGY SOMOJIDescription : Cet ouvrage répond à l'aspiration de Gustave Courbet : "Etre à même de traduire les mœurs, les idées, un aspect de mon époque selon mon appréciation, être non seulement un peintre mais encore un homme ,en un mot faire de l'art vivant, tel est mon but." (1855). Les œuvres d'art, les documents historiques, les objets ethnographiques définissent le monde que Courbet a peint : sa famille, les amis qu'il rencontre en Franche-Comté et à Paris, les comtois qu'il fréquente à Paris. Ils expliquent le rôle de l'artiste dans la vie artistique, politique et sociale entre 1840 et 1880. L'évocation de l'exposition universelle de Besançon, organisée en 1860 dans l'actuel musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, dans laquelle Courbet a présenté quatorze tableaux, permet de dresser le portrait d'une société franc-comtoise "qui se donne à voir". Aujourd'hui, quarante œuvres de Courbet, provenant des collections françaises et étrangères, illustrent comment le peintre traduit son amour pour sa terre natale, comment il la sublime dans une vision non régionaliste mais universelle. Végétal : L'école de la beautélivresAnnée : 2022Auteur : Coccia/Zhong/AdnanEditeur : JBE BOOKS JB BOUKDescription : Publié à l'occasion de l'exposition Végétal, L'école de la beauté, présentée par Chaumet aux Beaux-Arts de Paris en juin 2022, propose une déambulation intime à travers les siècles, entre botanique, joaillerie et chefs-d'oeuvre artistiques. Le botaniste Marc Jeanson offre un parcours dans l'art avec un regard. Estelle Zhong Mengual, Filipa Ramos, Emanuele Coccia : des voix puissantes pour penser l'art et la nature. Avec des oeuvres des artistes Anselm Kiefer, Emile Gallé, Berthe Morisot, Brassaï, Christian Dior, Claude.. CourbetlivresAnnée : 2008Auteur : Ségolène Le MenEditeur : ABBEVILLE PRESS ABEVIL PRDescription : Esthétique et origines de la peinture moderne n° 2
Le réalisme de CourbetlivresAnnée : 1993Auteur : Michael FriedEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse stigmatisée par Diderot, faisait-elle comme s'il n'y avait personne pour la regarder ?
Or, très vite, au XIXe siècle, les conventions adoptées par la peinture française pour répondre au défi de l'antithéâtralité s'abîmèrent, de David à Millet, en simples procédés : personnages vus de dos, êtres absorbés dans des tâches répétitives et épuisantes au point qu'ils n'ont plus conscience de leur abrutissement ni de la présence d'un spectateur, tout cela finit par être dénoncé, à la suite de Baudelaire notamment, comme des facilités sans plus d'effet autre que celui, paradoxal, de vouloir attirer l'attention du spectateur sur la portée morale de ce qui prétendait se dérober à sa vue.
C'est à cette crise de l'antithéâtralité que Gustave Gourbet va répondre en recourant à une conception entièrement nouvelle, poussée jusqu'à ses limites les plus extrêmes : l'absorbement du peintre dans ses tableaux mêmes. Courbet affirme son entreprise d'artiste dans chacune de ses peintures selon les procédés les plus divers : personnages dont les mains métaphorisent celles, en activité, du peintre tenant palette et brosse ou pinceaux, scènes de chasse où bêtes et chasseurs témoignent d'efforts physiques qui sont ceux du peintre se tenant devant un tableau de grande dimension, cours d'eau qui viennent s'écouler sur le devant de la peinture au point même où se tient le peintre...
Le réalisme de Courbet n'est aucunement la reproduction à l'identique de la réalité du monde comme si le peintre n'existait plus - selon le fameux contresens de Baudelaire, répété par la tradition académique -, mais l'invention proprement imaginative d'une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur, jusqu'à l'y faire disparaître totalement, physiquement, en sorte qu'il n'existe pas.
Projet fou, assurément voué à l'échec, mais qui restitue à Courbet sa place véritable, prépondérante pour ses contemporains, et dont Michael Fried rappelle l'inventivité insoupçonnée, particulièrement dans sa thématique du corps et du regard, nouvelle et moderne. Masters of Art
CourbetlivresAnnée : 1993Auteur : Sarah FaunceEditeur : HARRY N ABRAMS ARI ABRAMDescription : La modernité en architecture dans le sillage de gustave courbet..livresAnnée : 2015Auteur : Cléo ChâteletEditeur : UNIV EUROPEENNE EROPANDescription : Nos sociétés sont riches d'un patrimoine architectural dense et varié. Il est le reflet des petites histoires qui ont façonné notre monde. Mais ce patrimoine vieillit et se pose alors le problème, outre de sa restauration et de sa conservation, celui plus radical de sa réhabilitation, voire de sa transformation avec changement de destination. Nos modes de vie ont évolué et le cadre bâti doit s'adapter. La réflexion développée ici porte en amont d'un projet de réhabilitation de la maison paternelle du peintre Gustave Courbet (1819-1877), située en Franche-Comté, dans un village rural, Flagey, non loin d'Ornans. La collectivité publique a pour objectif d'y réaliser un espace polyvalent utile à l'ensemble de sa population. Mais la qualité première de l'édifice est l'empreinte qu'y a laissé le grand peintre. Mon regard d'architecte ne peut dès lors s'arrêter au simple problème d'une réhabilitation quelconque. L'apport du peintre franc-comtois est incontestable dans l'art moderne. Il est moins évident de le rapprocher de l'architecture moderne, et pourtant de nombreuses similitudes apparaissent. C'est à partir de ces analogies que pourra alors s'élaborer le projet architectural. Courbet - Hodler : une rencontrelivresAnnée : 2019Auteur : Diana BlomeEditeur : EDITIONS NOTARI EDISIONDescription : Après avoir célébré en Suisse le centenaire de la disparition de Ferdinand Hodler (1853-1918), l'année 2019 est marquée par les commémorations du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet (1819-1877), qui, suite à son engagement politique pendant la Commune à Paris, se voit contraint de fuir la France et de vivre ses dernières années en Suisse, où il meurt en 1877. Lorsque Courbet s'exile en Suisse en 1873, Ferdinand Hodler, alors âgé de vingt ans, demeure depuis peu à Genève. Ayant évolué dans les mêmes cercles artistiques, les deux peintres auraient pu éventuellement se rencontrer à l'Exposition nationale suisse de Lausanne de 1876, à laquelle tous deux participent. L'exposition Courbet-Hodler est un projet commun du Musée Gustave Courbet et des Archives Jura Brüschweiler, qui, dans le cadre de leur mission, ont pour objectif de mettre en valeur l'oeuvre de Ferdinand Hodler en Suisse comme à l'étranger, par le biais d'expositions et de publications. La collaboration avec le Musée Gustave Courbet offre ainsi une opportunité unique de présenter les tableaux du peintre suisse au public français. Cet ouvrage est en même temps le catalogue l'exposition et le vol. IV de la collection "Hodleriana", consacrée au peintre suisse et dirigée par Niklaus Manuel Güdel. L'exposition "Courbet'Hodler, une rencontre", est un projet commun du Musée Gustave Courbet et des Archives Jura Brüschweiler, qui, dans le cadre de leur mission, ont pour objectif de mettre en valeur la vie et l''uvre de Ferdinand Hodler en Suisse comme à l'étranger. Cette exposition, réalisée en partenariat avec le Musée Gustave Courbet à Ornans (France) à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet Cette collaboration offre ainsi une opportunité unique de présenter les tableaux du peintre suisse au public français. L'âge d'or. Paradis, utopies et rêves de bonheur, de Brueghel à Signac : exposition, Ornans, Musée Gustave Courbet, 24 juin-1er octobre 2023 : Paradis, utopies et rêves de bonheur, de Brueghel à SignaclivresAnnée : 2023Auteur : Benjamin FoudralEditeur : MUSEE DEPARTEMENTAL GUSTAVE COURBET MUS DEPARTEMANTAL GUSTAV KOURBDescription : Tiré des récits antiques d’Hésiode et d’Ovide, le mythe de l’âge d’or est omniprésent dans l’imaginaire collectif occidental. Interprété successivement comme un paradis à jamais perdu ou comme un modèle pour une société à venir, représentation bucolique ou à portée politique, il est aussi un thème de délectation pour le spectateur, offrant la représentation d’une multitude de corps se prélassant dans un paysage paradisiaque.
Souvent choisi à partir du XIXe siècle pour la réalisation de grands décors d’inspiration classique chez Ingres, Puvis de Chavanne ou Maurice Denis, ou bien paradis bucolique éclatant chez Matisse et son Bonheur de vivre, le mythe prend des formes variées tout en demeurant identifiable à des lieux communs figuratifs précis, mis en place par les artistes dès le XVIe siècle. Il est également, depuis la Renaissance et la avènement de la pensée utopique, le support de la projection d’une société idéale comme le célèbre tableau de Signac, Au temps d’harmonie, pour la Maison de Peuple de Bruxelles, finalement exposé à la mairie de Montreuil.
Toutes ces interprétations, au fil des siècles, de Giorgio Vasari à André Derain, qui sont dévoilées dans cette exposition inédite, témoignent de la survivance et des évolutions du mythe de l’âge d’or à travers les époques. Quand l'Amérique découvrait Gustave Courbet et l'impressionnismelivresAnnée : 2021Auteur : Frédérique Thomas-MaurinEditeur : LIENART LINARDescription : Si plusieurs ouvrages ont déjà traité de l'importance de l'impressionnisme français pour la peinture, les rapports entre ces peintres venus des États-Unis pour étudier l'art français et leur rôle dans la découverte de Courbet par les collectionneurs et mécènes américains n'y était pas clairement évoqué. Il restait à l'expliquer. C'est précisément le but de ce livre. À l'origine de cette aventure américaine, il y eut le marchand d'art parisien, Paul Durand Ruel. Au début des années 1870, il décida, avec le soutien de la peintre, originaire de Philadelphie, Mary Cassatt, de « ... révolutionner ce pays de milliardaires » et d'y faire entrer, entre autres, les plus belles oeuvres impressionnistes et les meilleures toiles de Courbet, dont beaucoup font, aujourd'hui encore, la gloire des grands musées américains et de prestigieuses collections privées. Flavie Durand-Ruel, historienne de l'art, descendante de l'illustre galeriste, et Mary Morton, conservatrice à la National Gallery de Washington, spécialiste de Mary Cassatt, nous rappellent le rôle essentiel de ces deux découvreurs de la jeune peinture française. Il fallait évoquer les connivences du peintre James Abott McNeill Whisler avec Courbet et les impressionnistes. Whisler fit son apprentissage au plus près de Courbet et tous deux partagèrent une passion commune pour Joanna Hifferman, la belle irlandaise qui posa pour eux. Isabelle Enaud-Lechien, maître de conférences à l'Université de Lille, auteur d'une thèse de doctorat sur Whisler, nous explique ici l'émulation qui le lia à Courbet. Enfin, l'intérêt pour cette peinture moderne provoqua chez beaucoup d'artistes américains l'envie de venir étudier en France et bientôt le voyage vers Paris se fit de manière presque obligée, comme autrefois l'on faisait le Voyage d'Italie. Ils s'installèrent auprès de maîtres, Gauguin à Pont-Aven ou Monet à Giverny. Puis ils rentrèrent chez eux et transmirent à leur tour ce qu'ils avaient appris mais en créant un courant plus personnel aux résonances nationales dont l'impressionnisme américain devait naître. Emily C. Burns, enseignante à l'Université d'Auburn en Alabama et professeur invitée à l'Université d'Oxford comme spécialiste de cet exode artistique, en retrace pour nous l'histoire. Paysages : pérégrinationslivresAnnée : 2017Auteur : Pierre WatEditeur : HAZAN AZANDescription : Le paysage n'existe que dans l''il de celui qui le regarde. Il faut donc suivre les pas de l'homme en marche si l'on veut comprendre comment notre rapport au monde et à l'histoire se dessine : par la confrontation de l'individu et de la nature. Car le paysage, c'est la nature éprouvée : nature traversée, nature possédée, nature sublimée, nature terrifiante, nature qui échappe à qui tente de la conquérir. L'artiste qui s'adonne au genre du paysage nous offre bien plus qu'une simple représentation de morceaux de nature. Il se fait archéologue, scrutant comme dans un livre le sol où affleure la mémoire de l'histoire humaine, sous forme de traces. Ecrire l'histoire du paysage à l'époque contemporaine c'est aussi faire le constat d'une relève : celle qui voit, à partir du début du XIXe siècle, la peinture de paysage se substituer progressivement à la peinture d'histoire afin de porter le grand récit de l'humanité dans ses tentatives de connaître et de façonner le monde. Un genre s'épuise, un autre s'épanouit afin d'explorer d'autres formes de représentation, et d'interrogations. Lorsque le sculpteur français David d'Angers, contemplant La Mer de Glace dans l'atelier de Caspar David Friedrich, à Dresde, dit que le peintre est l'inventeur d'un genre nouveau, « la tragédie du paysage », c'est cela qu'il désigne. Cette manière, qui va traverser toute la période contemporaine, de faire du paysage le lieu de l'enfouissement et de l'émergence de l'histoire. Parce que l'histoire devient un présent qui saute à la gorge ' révolutions, guerres, massacres, génocides ', les artistes se tournent de façon privilégiée vers le paysage comme une forme capable d'accueillir l'innommable en son sein et d'exprimer ce qui aveugle, terrifie, ou fascine. Peintres, dessinateurs, photographes, de Goya à Sophie Ristelhueber, d'Otto Dix à Zoran Music et Anselm Kiefer, vont s'affronter au paysage comme à ce lieu où peut se manifester l'inquiétude de l'homme face à l'histoire. Mais aussi son désir, ses croyances, et sa liberté. Ce sont les étapes de cette aventure de l'homme au monde que nous suivons dans cet ouvrage : paysages de ruines, paysages en guerre, paysages où l'on foule une histoire oscillant entre affleurement et invisibilité, paysages qui nous confrontent à l'indifférence du monde, sont quelques-uns des thèmes qui racontent les pérégrinations inquiètes de l'homme contemporain marchant dans le monde à la recherche de sa propre trace. C'est enfin une méditation personnelle sur la nécessité qu'éprouvent tant d'artistes, aujourd'hui, d'avoir recours au paysage pour affronter ce que le XXÊ siècle nous a légué de plus terrible : l'anéantissement sans traces. Le paysage s'impose comme l'une des formes majeures, pudique et émouvante, de l'histoire contemporaine. Gustave CourbetlivresAnnée : 2007Auteur : Jean-Luc SteinmetzEditeur : ED VIRGILE VIRJILDescription : Le réalisme : "puisque réalisme il y a"livresAnnée : 2024Auteur : Bertrand TillierEditeur : CITADELLES MAZENOD SITADEL MAZENODescription : Loin de se limiter à la description du réel, les artistes réalistes ont eu a cœur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres ' Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... ' le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du XIXe siècle qu'apparaissent, marquées notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent à représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets « ordinaires » (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux États-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du XIXe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Éditions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du XIXe siècle (Citadelles et Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Re el, 2018) et Dérégler l'art moderne, De la caricature au caricatural (Hazan, 2021). Courbet : 1819-1877livresAnnée : 1995Auteur : Jean-Luc ChalumeauEditeur : CERCLE D ART SERKL ARDescription : Gustave CourbetlivresAnnée : Auteur : Georges RiatEditeur : PARKSTONE INTERNATIONAL PARKSTON INTERNASIONALDescription : Gustave Courbet (Ornans, 1819 ' La Tour de Peilz, Suisse, 1877) Ornans, sa ville natale, se situe près la ravissante vallée du Doubs, et c'est là que jeune garçon, et plus tard en tant qu'homme, il acquit l'amour du paysage. Il était par nature révolutionnaire, un homme né pour s'opposer à l'ordre existant et affirmer son indépendance ; il possédait la rage et la brutalité qui font le poids d'un révolutionnaire en art comme en politique. Et son esprit de révolte se manifesta dans ces deux directions. Il s'installa à Paris pour étudier l'art. Toutefois, il ne se fixa pas à l'atelier d'un maître influent en particulier. Dans sa province natale déjà, il n'avait pas cherché à se former à la peinture, et préférait maintenant étudier les chefsd'oeuvre exposés au Louvre. Au début, ses oeuvres n'étaient pas assez caractéristiques pour susciter une quelconque opposition, et elles furent admises au Salon. Puis il produisit L'Enterrement à Ornans, qui fut violemment pris d'assaut par les ritiques : «Une mascarade de funérailles, six mètres de long, dans lesquels il y a plus motif à rire qu'à pleurer ». En réalité, la véritable offense des tableaux de Courbet était de représenter la chair et le sang vivants ; des hommes et des femmes tels qu'ils sont vraiment, et faisant vraiment ce qu'ils sont occupés à faire ' non pas des hommes et des femmes dépourvus de personnalité et idéalisés, peints dans des positions destinées à décorer la toile. Il se défendit en disant qu'il peignait les choses telles qu'elles sont, et professa que la vérité vraie devait être le but de l'artiste. C'est ainsi que lors de l'Exposition universelle de 1855, il retira ses tableaux du site officiel et les exposa dans une cabane en bois, juste à côté de l'entrée, arborant l'intitulé en majuscules : «Courbet ' Réaliste ». Comme tout révolutionnaire, c'était un extrémiste. Il ignorait délibérément le fait que chaque artiste possède sa propre vision et sa propre expérience de la vérité de la nature ; et il choisit d'affirmer que l'art n'était qu'un moyen de représenter objectivement la nature, dénué d'intentions, et non une affaire de choix ou d'arrangement. Dans son mépris pour la beauté, il choisit souvent des sujets que l'on peut sans mal qualifier de laids. Il possédait néanmoins un sens de la beauté doublé d'une aptitude aux profondes émotions, qui transparaît tout particulièrement dans ses marines. Il se révéla être un peintre puissant, au geste ample et libre, utilisant des couleurs sombres en couche épaisse, et dessinant ses contours avec une fermeté qui rendait toutes ses représentations très réelles et mouvementées. CourbetlivresAnnée : 2007Auteur : Ségolène Le MenEditeur : CITADELLES MAZENOD SITADEL MAZENODescription : Le torrent du mondelivresAnnée : 2024Auteur : Quentin GuichardEditeur : BEL PRINTODescription : Catalogue de l'exposition "Le torrent du monde" présentée à la ferme Courbet à Flagey par Quentin Guichard du 27 avril au 03 novembre 2024 - prolongation jusqu'au 12 janvier 2025. SaturationlivresAnnée : 2024Auteur : Thael BoostEditeur : EDITIONS ANNE CARRIERE EDISION AN KARIERDescription : Gustave Courbet est mort en 1877. Il est désormais un spectre. C'est Elle qui l'a rappelé sur terre, une jeune fille de quinze ans qui se revendique de sa lignée et réclame son droit à l'anticonformisme et à l'excès ' surtout, la liberté de vivre sa grande histoire d'amour avec George, un garçon magnétique aux contours flous et parfois inquiétants. Gustave, condamné à errer entre deux mondes et à la suivre pour une durée indéterminée, devient le témoin de cette passion sans issue. Il pose sur leur histoire, mais aussi sur notre société, son regard d'homme du XIXe siècle et brosse le tableau d'une utopie. Dans Saturation, on entend l'amour, sa puissance, son absence, mais aussi les paradoxes qu'il révèle en chacun de nous. À travers la figure de Gustave Courbet et ses toiles les plus célèbres, qui s'éclairent soudain d'un jour nouveau, Thael Boost fait valoir son refus des idées reçues et sa foi romantique en l'émotion.