Proudhon et l'art : pour CourbetlivresAnnée : 2001Auteur : Dominique BerthetEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Cet auteur est complexe, ce qui renforce son intérêt. Ses positions vis-à-vis de l'art comportent certaines ambiguïtés comme celle qui fait de lui, à la fois un défenseur d'un art qualifié de moderne, d'idées avant-gardistes et parallèlement, un moraliste prônant un art rationnel , éducateur, au service de la collectivité. Cette étude analyse les positions du philosophe vis-à-vis de l'art, des artistes, des critiques d'art, du public de même que ses relations avec Gustave Courbet. L'enfance de l'art ou L'agnomie de l'art moderne : note sur le réalisme de CourbetlivresAnnée : 2001Auteur : Serge BismuthEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Refusé au Salon en 1855, l' oeuvre de Courbet suscite pourtant l'admiration de ses contemporains dont le plus éminent est sans nul doute Delacroix. Il souligne pourtant son amphibologie c'est à dire le double sens interne à ses tableaux. Considéré par le public comme le plus obstiné des réalistes Courbet mit en fête le langage des arts plastiques à un moment où l'idéal formel des Davidiens réglait la tradition académique. Esthétique et origines de la peinture moderne n° 2
Le réalisme de CourbetlivresAnnée : 1993Auteur : Michael FriedEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse stigmatisée par Diderot, faisait-elle comme s'il n'y avait personne pour la regarder ?
Or, très vite, au XIXe siècle, les conventions adoptées par la peinture française pour répondre au défi de l'antithéâtralité s'abîmèrent, de David à Millet, en simples procédés : personnages vus de dos, êtres absorbés dans des tâches répétitives et épuisantes au point qu'ils n'ont plus conscience de leur abrutissement ni de la présence d'un spectateur, tout cela finit par être dénoncé, à la suite de Baudelaire notamment, comme des facilités sans plus d'effet autre que celui, paradoxal, de vouloir attirer l'attention du spectateur sur la portée morale de ce qui prétendait se dérober à sa vue.
C'est à cette crise de l'antithéâtralité que Gustave Gourbet va répondre en recourant à une conception entièrement nouvelle, poussée jusqu'à ses limites les plus extrêmes : l'absorbement du peintre dans ses tableaux mêmes. Courbet affirme son entreprise d'artiste dans chacune de ses peintures selon les procédés les plus divers : personnages dont les mains métaphorisent celles, en activité, du peintre tenant palette et brosse ou pinceaux, scènes de chasse où bêtes et chasseurs témoignent d'efforts physiques qui sont ceux du peintre se tenant devant un tableau de grande dimension, cours d'eau qui viennent s'écouler sur le devant de la peinture au point même où se tient le peintre...
Le réalisme de Courbet n'est aucunement la reproduction à l'identique de la réalité du monde comme si le peintre n'existait plus - selon le fameux contresens de Baudelaire, répété par la tradition académique -, mais l'invention proprement imaginative d'une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur, jusqu'à l'y faire disparaître totalement, physiquement, en sorte qu'il n'existe pas.
Projet fou, assurément voué à l'échec, mais qui restitue à Courbet sa place véritable, prépondérante pour ses contemporains, et dont Michael Fried rappelle l'inventivité insoupçonnée, particulièrement dans sa thématique du corps et du regard, nouvelle et moderne. Exigences de réalisme dans la peinture française entre 1830 et 1870livresAnnée : 1983Auteur : Musée des Beaux-Arts de ChartresEditeur : Description : Etude de l'utilisation de la notion de réalisme entre la Révolution de 1830 et la Commune. Essais de Patrick Le Nouëne (Représentations du peuple dans les tableaux d'histoire exposés aux salons entre 1831 et 1848; Réception des oeuvres des artistes de l'école réaliste antérieure à 1848; Première réception des tableaux exposés au Salon de 1850-51 et regroupés par les historiens de l'art sous l'étiquette "réaliste"); Albert Boime (Le réalisme officiel du Second-Empire); Sylvie Douce de La Salle (Les représentations de paysans, 1852-1870). CourbetlivresAnnée : 1952Auteur : Marcel ZaharEditeur : PIERRE CAILLER PIER KAILDescription : Le RéalismelivresAnnée : 1857Auteur : ChampfleuryEditeur : MICHEL LEVY FRERES LEVI FRERDescription : Artistes et amateurslivresAnnée : 1900Auteur : Georges LafenestreEditeur : SOCIETE D EDITION ARTISTIQUE SOSIET EDISION ARTISTIKDescription : L'art français n° 5 : 1819-1905 : V : Le XIXe sièclelivresAnnée : 2006Auteur : Sébastien AllardEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Longtemps méprisé, le «stupide XIXe siècle» (1819-1905) est devenu l'âge d'or de l'art français, dans toute sa diversité, avec Ingres et Delacroix, Manet et Puvis de Chavannes, Gustave Eiffel et Charles Garnier. Tout y concourt, la volonté politique comme les innovations techniques, la puissance, parfois paralysante, des institutions, la vigueur des initiatives privées. L'art français devient universellement exemplaire, répandant à l'étranger les trouvailles de l'impressionnisme, le modèle haussmannien ou les audaces de l'Art nouveau mais recevant en retour, par les artistes qu'il a attirés sur son sol, de nombreuses influences. Ainsi il apparaît foisonnant, alignant une cohorte de grands maîtres, seuls face à leur création, ou tournés vers l'idée d'un art total et rêvant, avec Baudelaire et Valéry, au «mélange écumant des arts». Faire l'histoire de l'art en France, 1890-1950 : pratiques, écritures, enjeuxlivresAnnée : 2023Auteur : Neil McWilliamEditeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE STRASBOURG PRES UNIVERSITAIR STRASBOURDescription : L'histoire de l'art produite en France pendant la première partie du XXe siècle est assez peu présente dans les ouvrages classiques étudiant l'évolution de la discipline. Au-delà de quelques figures pionnières et d'úuvres fondatrices, comme celles d'Émile Mâle ou d'Henri Focillon, la production historiographique des années 1890-1950 n'est pas réputée avoir entraîné de mutations décisives, ni dans la méthodologie de l'histoire de l'art, ni même dans la définition de son objet. Cette période est pourtant marquée par un foisonnement intellectuel sans précédent, qui a inspiré une large gamme de publications savantes, d'ouvrages de vulgarisation et d'expositions. En explorant à la fois les modalités concrètes de cette production, le parcours de ses acteurs, les concepts fondamentaux de la discipline et la diversité de ses publics, cet ouvrage révèle l'image d'une histoire de l'art ouverte, expérimentale et, en un mot, moderne (4e de couverture)