Courbet's landscapes : the origins of modern paintinglivresAnnée : 2022Auteur : Paul GalvezEditeur : YALE UNIVERSITY PRESS IAL UNIVERSITI PRDescription : A groundbreaking insight into Gustave Courbet and his bold experiments in landscape painting
Between 1862 and 1866 Gustave Courbet embarked on a series of sensuous landscape paintings that would later inspire the likes of Monet, Pissarro, and Cezanne. This series has long been neglected in favor of Courbet's paintings of rural French life. Courbet's Landscapes: The Origins of Modern Painting explores these astonishing paintings, staking a claim for their importance to Courbet's work and later developments in French modernism.
Ranging from the grottoes of Courbet's native Franche-Comte to the beaches of Normandy, Paul Galvez follows the artist on his travels as he uses a palette-knife to transform the Romantic landscape of voyage into a direct, visceral confrontation with the material world. The Courbet he discovers is not the celebrated history painter of provincial life, but a committed landscapist whose view of nature aligns him with contemporary developments in geology, history, linguistics, and literature. Saturne et le Sphinx : Proudhon, Courbet et l'art justicierlivresAnnée : 2002Auteur : Chakè MatossianEditeur : DROZDescription : L'art peut-il se soustraire à la question de la tyrannie ' La servitude volontaire résulte d'effets d'hypnose, elle procède d'un assoupissement de la vigilance du spectateur, entretenu par la croyance en l'image. Il incombe dès lors au philosophe d'en démonter le piège, de départir le plaisir de la représentation du leurre qu'elle produit. En posant le regard sur l'oeuvre de Gustave Courbet, Pierre-Joseph Proudhon, l'anti-tyran, investit cette problématique, qui, d'emblée, est nécessairement celle du rapport au réel.Qu'est-ce qu'une ligne ' Peinture et écriture révèlent, dans leur entrelacement, dans la relation spéculaire de leur tracé, que l'enjeu de l'acte créateur est la liberté, question de vie et de mort. En ce sens, s'il a une destination sociale, l'art ressortit au politique et à la médecine. Ainsi semble-t-il indispensable de repérer l'imaginaire médical et de le définir en tant que moteur de la pensée esthétique de Proudhon.L'examen de la dépendance de l'art au public et à l'espace public peut-il échapper au discours oraculaire ' Comment décider de l'écart entre destin et destination ' Reprenant ce questionnement à la suite de Kant, Proudhon trouve dans le symbole qu'il appelle " plus ou moins mythique " la seule figure possible d'un avenir qui, dans sa plénitude, se dérobera inévitablement. A l'instar de Saturne, Proudhon tranche. En tranchant, il trace. En traçant, il tranche. Le tombeau de Gustave Courbet ou L'enchantement du réellivresAnnée : 2005Auteur : Michel-Claude JalardEditeur : ED DU ROCHER ROCHDescription : Le tombeau est un hommage. Mais il induit également un inventaire, une exploration. Ce qui se donne ici à explorer, c'est le dialogue qu'un peintre, dans et par sa peinture, instaure avec son sentiment du monde, sa situation historique, ses aspirations et son propre personnage. Cet ouvrage n'est donc ni une analyse esthétique, ni l'étude d'un moment d'histoire, ni une biographie, ni une investigation psychologique, mais un libre parcours qui participe un peu de tout cela. Sans oublier, précisément, que tout cela s'ordonne à partir de l'œuvre, point de départ et point d'arrivée, et ne prend son sens que par elle. Courbet à neuf ! : actes du colloque international organisé par le Musée d'Orsay et le Centre allemand d'histoire de l'art à Paris les 6 et 7 décembre 2007livresAnnée : 2010Auteur : Musée d'OrsayEditeur : ED DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME SIANS OMDescription : Courbet à neuf ! Le titre choisi pour le colloque organisé en décembre 2007 par le musée d’Orsay et le Centre allemand d’histoire de l’art ne manque pas d’ambition. Dans son interjection, il semble faire écho à l’attitude bravache dont Gustave Courbet lui-même fit preuve, tout au long de sa vie et de sa carrière de peintre, avec une constance qui le distingue. Cet intitulé s’inscrit aussi au regard d’une histoire de l’art du XIXe siècle aujourd’hui, semble-t-il, pleinement connue et reconnue. Y a-t-il encore au début du XXIe siècle du neuf à dire sur Gustave Courbet, artiste majeur, dont les œuvres sont bien présentes dans les collections publiques françaises et internationales, suffisamment montrées pour être souvent commentées, familières assez pour paraître banales et parfaitement connues. La conception de ce colloque a été animée par le désir de montrer combien, près de 140 ans après sa mort, l’étude et l’analyse de la création de Courbet offrent de variété et de richesse. Entre des lectures nouvelles de l’œuvre, ouvrant le champ de la connaissance sur l’artiste et les analyses replaçant Courbet et son œuvre dans l’histoire, en rappelant ses luttes et ses engagements, les contributions mettent en valeur l’importance des recherches entreprises et l’évolution des points de vue depuis trente ans. Gustave Courbet : 1819-1877livresAnnée : 1977Auteur : Hélène ToussaintEditeur : EDITIONS DES MUSEES NATIONAUX EDISION DE MUS NASIONODescription : Exposition au Grand Palais du 30 septembre 1977 au 2 janvier 1978 Courbet ou La peinture à l'oeillivresAnnée : 2014Auteur : Jean-Luc MarionEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, "lapeinture à l'oeil". Expression à entendre au double sens d'une peinture gratuite (ne dépendant ni des commandes de l'Etat ni des prix du Salon), et surtout d'une peinture qui ne fait pas "à l'idée" de ce qu'elle aurait déjà prévu - mais qui "voit" dans l'acte même de peindre. D'où une rupture avec le primat du dessin (Ingres), avec l'exotisme (Delacroix), le spectaculaire (Géricault), avec la maîtrise du regard du peintre, cela pour libérer la peine des hommes et l'élégance des choses. [...] Comme Cézanne, qui se revendiquait de lui, Courbet élève les choses à leur dignité dernière : non des objets construits et produits, mais des phénomènes surgissant et se donnant d'eux-mêmes à voir. Courbet et OrnanslivresAnnée : 1989Auteur : Jean-Jacques FernierEditeur : HERSCHER ERCHDescription : Le Courbet sans courbettes, selon l'épitaphe qu'avait imaginé son ami Max Buchon, le refusé des Salons et le propagandiste provocateur du "réalisme", a souvent fait oublier le peintre profondément attaché à sa région. Toute sa vie, Courbet reste franc-comtois. Chaque année, il séjourne de longs mois à Ornans dans le Doubs où il retrouve les motifs qui ont nourri l'essentiel de son œuvre :"Pour peindre un pays, il faut le connaître Moi, je connais mon pays, je le peins. Ces sous-bois, c'est chez nous ; cette rivière, c'est la Loue ; allez-y voir et vous verrez mon tableau." Cet enracinement de l'œuvre de Courbet, que d'aucuns ont simplement étiqueté "réalisme", nous en avons restitué toute la richesse. Gustave Courbet et la Franche-Comté : exposition, Besançon, Musée des beaux-arts et d'archéologie, 23 septembre-31 décembre 2000livresAnnée : 2000Auteur : Musée des beaux-arts et d'archéologie BesançonEditeur : SOMOGY SOMOJIDescription : Cet ouvrage répond à l'aspiration de Gustave Courbet : "Etre à même de traduire les mœurs, les idées, un aspect de mon époque selon mon appréciation, être non seulement un peintre mais encore un homme ,en un mot faire de l'art vivant, tel est mon but." (1855). Les œuvres d'art, les documents historiques, les objets ethnographiques définissent le monde que Courbet a peint : sa famille, les amis qu'il rencontre en Franche-Comté et à Paris, les comtois qu'il fréquente à Paris. Ils expliquent le rôle de l'artiste dans la vie artistique, politique et sociale entre 1840 et 1880. L'évocation de l'exposition universelle de Besançon, organisée en 1860 dans l'actuel musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, dans laquelle Courbet a présenté quatorze tableaux, permet de dresser le portrait d'une société franc-comtoise "qui se donne à voir". Aujourd'hui, quarante œuvres de Courbet, provenant des collections françaises et étrangères, illustrent comment le peintre traduit son amour pour sa terre natale, comment il la sublime dans une vision non régionaliste mais universelle. CourbetlivresAnnée : 2008Auteur : Ségolène Le MenEditeur : ABBEVILLE PRESS ABEVIL PRDescription : Esthétique et origines de la peinture moderne n° 2
Le réalisme de CourbetlivresAnnée : 1993Auteur : Michael FriedEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse stigmatisée par Diderot, faisait-elle comme s'il n'y avait personne pour la regarder ?
Or, très vite, au XIXe siècle, les conventions adoptées par la peinture française pour répondre au défi de l'antithéâtralité s'abîmèrent, de David à Millet, en simples procédés : personnages vus de dos, êtres absorbés dans des tâches répétitives et épuisantes au point qu'ils n'ont plus conscience de leur abrutissement ni de la présence d'un spectateur, tout cela finit par être dénoncé, à la suite de Baudelaire notamment, comme des facilités sans plus d'effet autre que celui, paradoxal, de vouloir attirer l'attention du spectateur sur la portée morale de ce qui prétendait se dérober à sa vue.
C'est à cette crise de l'antithéâtralité que Gustave Gourbet va répondre en recourant à une conception entièrement nouvelle, poussée jusqu'à ses limites les plus extrêmes : l'absorbement du peintre dans ses tableaux mêmes. Courbet affirme son entreprise d'artiste dans chacune de ses peintures selon les procédés les plus divers : personnages dont les mains métaphorisent celles, en activité, du peintre tenant palette et brosse ou pinceaux, scènes de chasse où bêtes et chasseurs témoignent d'efforts physiques qui sont ceux du peintre se tenant devant un tableau de grande dimension, cours d'eau qui viennent s'écouler sur le devant de la peinture au point même où se tient le peintre...
Le réalisme de Courbet n'est aucunement la reproduction à l'identique de la réalité du monde comme si le peintre n'existait plus - selon le fameux contresens de Baudelaire, répété par la tradition académique -, mais l'invention proprement imaginative d'une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur, jusqu'à l'y faire disparaître totalement, physiquement, en sorte qu'il n'existe pas.
Projet fou, assurément voué à l'échec, mais qui restitue à Courbet sa place véritable, prépondérante pour ses contemporains, et dont Michael Fried rappelle l'inventivité insoupçonnée, particulièrement dans sa thématique du corps et du regard, nouvelle et moderne. Masters of Art
CourbetlivresAnnée : 1993Auteur : Sarah FaunceEditeur : HARRY N ABRAMS ARI ABRAMDescription : La modernité en architecture dans le sillage de gustave courbet..livresAnnée : 2015Auteur : Cléo ChâteletEditeur : UNIV EUROPEENNE EROPANDescription : Nos sociétés sont riches d'un patrimoine architectural dense et varié. Il est le reflet des petites histoires qui ont façonné notre monde. Mais ce patrimoine vieillit et se pose alors le problème, outre de sa restauration et de sa conservation, celui plus radical de sa réhabilitation, voire de sa transformation avec changement de destination. Nos modes de vie ont évolué et le cadre bâti doit s'adapter. La réflexion développée ici porte en amont d'un projet de réhabilitation de la maison paternelle du peintre Gustave Courbet (1819-1877), située en Franche-Comté, dans un village rural, Flagey, non loin d'Ornans. La collectivité publique a pour objectif d'y réaliser un espace polyvalent utile à l'ensemble de sa population. Mais la qualité première de l'édifice est l'empreinte qu'y a laissé le grand peintre. Mon regard d'architecte ne peut dès lors s'arrêter au simple problème d'une réhabilitation quelconque. L'apport du peintre franc-comtois est incontestable dans l'art moderne. Il est moins évident de le rapprocher de l'architecture moderne, et pourtant de nombreuses similitudes apparaissent. C'est à partir de ces analogies que pourra alors s'élaborer le projet architectural. Le réalisme : "puisque réalisme il y a"livresAnnée : 2024Auteur : Bertrand TillierEditeur : CITADELLES MAZENOD SITADEL MAZENODescription : Loin de se limiter à la description du réel, les artistes réalistes ont eu a cœur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres ' Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... ' le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du XIXe siècle qu'apparaissent, marquées notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent à représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets « ordinaires » (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux États-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du XIXe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Éditions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du XIXe siècle (Citadelles et Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Re el, 2018) et Dérégler l'art moderne, De la caricature au caricatural (Hazan, 2021). CourbetlivresAnnée : 2007Auteur : Ségolène Le MenEditeur : CITADELLES MAZENOD SITADEL MAZENODescription : SaturationlivresAnnée : 2024Auteur : Thael BoostEditeur : EDITIONS ANNE CARRIERE EDISION AN KARIERDescription : Gustave Courbet est mort en 1877. Il est désormais un spectre. C'est Elle qui l'a rappelé sur terre, une jeune fille de quinze ans qui se revendique de sa lignée et réclame son droit à l'anticonformisme et à l'excès ' surtout, la liberté de vivre sa grande histoire d'amour avec George, un garçon magnétique aux contours flous et parfois inquiétants. Gustave, condamné à errer entre deux mondes et à la suivre pour une durée indéterminée, devient le témoin de cette passion sans issue. Il pose sur leur histoire, mais aussi sur notre société, son regard d'homme du XIXe siècle et brosse le tableau d'une utopie. Dans Saturation, on entend l'amour, sa puissance, son absence, mais aussi les paradoxes qu'il révèle en chacun de nous. À travers la figure de Gustave Courbet et ses toiles les plus célèbres, qui s'éclairent soudain d'un jour nouveau, Thael Boost fait valoir son refus des idées reçues et sa foi romantique en l'émotion.