Peintres et sculpteurs contemporainslivresAnnée : 1873Auteur : Jules ClaretieEditeur : CHARPENTIER CHARPANTIDescription : Courbet évoqué dans le chapitre " Deux heures au Salon de 1865" p.107-108 - notamment pour ses deux envois du Salon de 1865 : "Entrée de la vallée du Puits-Noir (Doubs) ; effet de crépuscule" et " Portrait de Pierre-Joseph Proudhon en 1853" L'Année Artistique 1878livresAnnée : 1879Auteur : Victor ChampierEditeur : PARIS PARIDescription : p11. extrait d'une lettre de Sainte-Beuve : "...Courbet a l'idée de faire des vastes gares de chemins de fer, des églises nouvelles pour la peinture, de couvrir ces grandes parois de mille sujets d'une parfaite convenance, les vues même anticipées des grands sites qu'on va parcourir, les portraits des grands hommes dont le nom se rattache aux cités du parcours; des sujets pittoresques, moraux, industriels, métallurgiques."
p.295-296. L'hôtel Drouot - Vente Courbet - 29 novembre 1877
p.486-496. Nécrologie - Courbet Jongkind, 1819-1891 : exposition, La Haye, Gemeentemuseum, 11 octobre 2003-17 janvier 2004, Cologne, Wallraf-Richartz-Museum, Fondation Corboud, 6 février-8 mai 2004, Paris, Musée d'Orsay, 1er juin-5 septembre 2004livresAnnée : 2004Auteur : Musée d'OrsayEditeur : MUSEE D ORSAY MUS ORSAIDescription : Jongkind (1819-1891) aimait à représenter canaux et moulins de sa patrie, la Hollande, dans des scènes d'hiver où évoluent dies patineurs, ainsi que les ports. En France, son pays d'adoption, il trouva son inspiration le long des quais de Seine, dans les rues de Paris et sur la côte normande. Le peintre, qui manifesta un merveilleux talent d'aquarelliste, de dessinateur, et de graveur, acheva son existence près de Grenoble, à La Côte Saint-André. Si les Néerlandais sont sensibles à la tradition du paysage hollandais à laquelle se rattache Jongkind, les Français ont retenu très tôt ce dernier comme un des leurs. Jongkind en vint à être considéré comme appartenant à leur lignée, selon une filiation reconnue par Signac : " Il faut donc placer ce rénovateur du paysage moderne entre Corot et Monet, en tête de ces autres précurseurs de l'Impressionnisme : Boudin, Cals et Lépine. Et, comme il le souhaitait, comme il l'indiquait en se proclamant, dans les livrets du Salon, élève d'Isabey [...], il doit être classé parmi les maîtres de l'Ecole française. " Laurent Pécheux, 1729-1821 : un peintre français dans l'Italie des LumièreslivresAnnée : 2012Auteur : Sylvain LaveissièreEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Artiste complet, Laurent Pécheux appartient pleinement à l'histoire de la peinture internationale dont Rome est alors le foyer le plus actif, au moment où s'opère la grande mutation qui mènera au néoclassicisme. Né à Lyon en 1729, il meurt à Turin en 1821, ayant passé 64 ans, soit toute sa carrière de peintre, en Italie. Arrivé à Rome en 1753, il se tourne très vite vers les deux figures majeures de la peinture romaine en ce milieu du Settecento, Pompeo Batoni et Anton Raphaël Mengs, et travaille pour les plus grands amateurs : le bailli de Breteuil, Randon de Boisset, les abbés de Véri et de Livry.
Sa réputation lui vaut d'être appelé à Parme, en 1765, pour y portraiturer l'infante Marie-Louise, future reine d'Espagne, et de conquérir à Rome une position éminente, de l'élection à l'Académie de Saint-Luc en 1762 aux commandes prestigieuses de plafonds pour des églises (Sainte-Catherine-de-Sienne) et des palais romains (palais Borghèse, palais Barberini, villa Borghèse). En 1777, il accepte la proposition du roi de Piémont-Sardaigne, Victor-Amédée III, de devenir son Premier Peintre et directeur de l'Académie de Turin, une école tombée en léthargie à laquelle "ne manquaient que deux choses : des élèves et un professeur".
A Turin, où il passera 44 ans, il apporte un style nouveau, en rupture avec l'héritage baroque. Le catalogue révèle la diversité des talents de Laurent Pécheux dans les genres les plus variés, au fil de 65 peintures et 46 dessins en grande partie inédits. RealismlivresAnnée : 1990Auteur : Linda NochlinEditeur : PENGUIN BOOKS PENGIN BOUKDescription : Besançon : l'esprit du tempslivresAnnée : 2012Auteur : Daniel AntonyEditeur : LES ED DU SEKOYA LE SEKOIADescription : Cet ouvrage est une invitation à prendre le temps de flâner dans les rues et de découvrir l'unité d'un bâti préservé par l'un des plus importants secteurs sauvegardés de France, d'apercevoir par l'entrebâillement d'une porte cochère un Jardin d'arrière-cour ou bien ces magnifiques escaliers intérieurs caractéristiques des constructions des XVIIe et XVIIIe siècles ; de visiter aussi les monuments : la cathédrale Saint-Jean et son horloge astronomique, la Citadelle inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, le palais Granvelle devenu musée du Temps, et tant d'autres trésors amoureusement mis en valeur.
Pour autant ce n'est pas une ville musée ; avec discernement l'art contemporain s'inscrit par petites touches dans le centre ancien ou de façon plus affirmée à la périphérie. La visite doit intégrer aussi les zones d'activités comme la technopole TEMIS, microtechnique et micromédicale. A Besançon, où trois horloges atomiques contribuent à donner l'heure universelle, le temps n'est pas figé : il rythme la vie d'une cité fière de son passé et optimiste, qui prépare l'avenir par de grands travaux d'urbanisme et s'inscrit dans des structures de coopération pour accroître sa visibilité au niveau européen et international. Souvenirs des autreslivresAnnée : 1917Auteur : Pedro Rioux de MaillouEditeur : EDITIONS G CRES ET CIE EDISION KR SIDescription : Eugène Boudin, L'atelier de la lumière : exposition, Le Havre, MuMa, Musée d'art moderne André Malraux, 16 avril-26 septembre 2016livresAnnée : 2016Auteur : Annette HaudiquetEditeur : EDITIONS DE LA REUNION DES MUSEES NATIONAUX GRAND PALAIS EDISION RENION MUS NASIONO GRAN PALAIDescription : "J'ai déjà envie d'être devant la mer et de m'escrimer du pinceau : c'est étonnant comme j'ai progressé d'un certain côté et comme j'ai soif de lumière !".
Lorsque Eugène Boudin (1824-1898) écrits ses mots, il a soixante-quatre ans et la reconnaissance est - enfin - au rendez-vous. Mais il n'est pas peintre à s'enfermer dans un savoir-faire. De ses premières années, en bordure de l'estuaire de la Seine, jusqu'à ses ultimes voyages dans le Midi, à Venise ou en Bretagne, il interroge la nature sans relâche et remet en question son métier, afin de mieux transcrire les effusions de la lumière.
A l'occasion du festival Normandie Impressionniste, l'exceptionnel ensembles d'études réalisées par Boudin et conservées au MuMa - musée d'art moderne André Malraux au Havre - est mis pour la première fois en correspondance avec une sélection d''uvres venues de vingt-huit musées français et étrangers, et de collections particulières. Ainsi les 197 'uvres présentées nous permettent de comprendre l'alchimie parfois complexe par laquelle le peintre réévalue les processus traditionnels et comment, l'un des premiers, il donne à l'esquisse cette valeur définitive que les impressionnistes reprendront à leur compte. Alfred Bellet du Poisat : du romantisme à l'impressionismelivresAnnée : 2014Auteur : Jacques BeauffetEditeur : FAGE FAJDescription : Formé à l'école de la peinture spiritualiste lyonnaise auprès d'Auguste et Hippolyte Flandrin, Bellet du Poisat (1823-1883) découvre à Paris la manière enlevée et le goût pour la couleur de Delacroix, qui restera longtemps un modèle pour lui. Artiste boulimique dans ses jeunes années, capable de se confronter à tous les genres (peinture d'histoire ou de genre, peinture religieuse, sujets d'inspiration littéraire), Bellet du Poisat va, à partir de 1870, opter pour la peinture de paysage et il sera perçu par la critique comme l'un des représentants de la nouvelle école de la lumière et de la couleur. Brossés avec vigueur et rapidité, les nombreux paysages qu'il peint en Hollande, à Genève, en Normandie ou dans le Midi se distinguent toutefois par leur fermeté de l'évolution des impressionnistes vers une manière menue et fragmentée. Bien que présent dans la plupart des manifestations dédiées à la peinture lyonnaise, Bellet du Poisat n'avait jamais bénéficié d'une exposition monographique comme celle organisée par le Musée de Bourgoin-Jallieu, sa ville natale. De même, la présente publication est la première à rendre compte de la diversité et de la complexité de son oeuvre, point d'articulation entre le romantisme et le moment impressionniste. Mary Cassatt : une impressionniste américaine à ParislivresAnnée : 2018Auteur : Nancy Mowll MathewsEditeur : FONDS MERCATOR FON MERKATORDescription : Mary Cassatt (1844-1926) est la seule peintre américaine à avoir exposé avec le groupe des impressionnistes français à Paris, et, bien qu'elle ait vécu soixante ans en France, elle était considérée de son vivant comme la plus grande artiste américaine. Cet ouvrage accompagnera la première grande rétrospective de son œuvre depuis plus de cent ans. Elle rassemblera 60 œuvres majeures, dont des huiles, pastels, dessins et gravures, qui, accompagnés de divers supports documentaires, raconteront son histoire, celle d'une Américaine à Paris. Les prêts proviendront de collections américaines et européennes, dont de nombreuses œuvres conservées en France, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Suisse et en Yougoslavie. Rarement exposées, elles seront réunies ici pour la première fois. De nombreux prêts proviendront également de collections privées et de grands musées américains. L'exposition illustrera ainsi l'intérêt dont Mary Cassatt a toujours fait preuve pour les personnages plongés dans leurs pensées, qu'ils soient seuls, en famille ou dans un contexte social. Elle est particulièrement connue pour son approche moderne du sujet traditionnel de la mère et l'enfant, qui lui a valu une reconnaissance internationale. Le public reconnaîtra de nombreuses facettes familières de l'impressionnisme et du postimpressionnisme français et découvrira aussi de nouveaux éléments qui relèvent de son identité farouchement américaine. En tant qu'Américaine et que femme, elle a su se frayer un chemin dans le monde masculin de l'art français, et réconcilier ces deux univers. Gustave CourbetlivresAnnée : 1949Auteur : Marie Luise KaschnitzEditeur : WOLDERMAR KLEIN OLDERMAR KLINDescription : L'art les artistes : CourbetlivresAnnée : 1927Auteur : Gustave KahnEditeur : REVUE D ART DE FRANCE ET DE L ETRANGER REVU AR FRANS ETRANJDescription : L'exemple de CourbetlivresAnnée : 1952Auteur : Louis AragonEditeur : EDITIONS CERCLE D ART EDISION SERKL ARDescription : CourbetlivresAnnée : 1934Auteur : Charles LégerEditeur : BRAUN BRONDescription : Gustave-Adolphe Mossa, Niciencis pinxit : exposition, Nice, Musée des beaux-arts Jules Chéret, 29 janvier-15 mai 2022livresAnnée : 2022Auteur : Johanne LindskogEditeur : EDITIONS GILLETTA EDISION JILETADescription : Gustave-Adolphe Mossa est principalement connu pour son œuvre symboliste, qui offre aux regards des œuvres aussi précieuses qu’inquiétantes, faisant de lui l’ultime représentant de ce mouvement artistique majeur. Mais les nombreux autres domaines dans lesquels il s’est investi avec tout autant de passion restaient à ce jour largement ignorés.
En digne continuateur du travail de son père, l’artiste et conservateur Alexis Mossa (1844 ?-1926), il s’engage pour faire connaître et vivre le patrimoine régional. Faisant œuvre d’historien, il emmène son père sur les sentiers menant aux chapelles de l’arrière-pays niçois pour en dessiner les fresques ; en archéologues, ils défendent la création d’un musée des antiques sur la colline de Cimiez ; en linguiste et auteur régionaliste, il compose de nombreuses pièces de théâtre en nissart ; par de fabuleuses maquettes de chars de carnaval, il fait vivre le spectacle niçois pendant des décennies. Également ethnologue, il étudie les traditions et costumes locaux et les ressuscite dans le groupe de danse folklorique de Nice La Belle, qu’il crée avec Francis Gag en 1955 et dont les répétitions se déroulent parfois au musée des Beaux-Arts.
Ce musée, dont il fut le conservateur de 1926 à 1971, se devait, cinquante ans après son décès, de lui rendre un hommage appuyé. Au prisme de la « nissardité » aux multiples facettes de Gustave-Adolphe Mossa, le parcours de l’exposition révèle sous un jour nouveau ce créateur aux nombreux talents, à la confluence des mouvements artistiques internationaux et de la culture régionale, à laquelle il reste attaché toute sa vie. Courbet's landscapes : the origins of modern paintinglivresAnnée : 2022Auteur : Paul GalvezEditeur : YALE UNIVERSITY PRESS IAL UNIVERSITI PRDescription : A groundbreaking insight into Gustave Courbet and his bold experiments in landscape painting
Between 1862 and 1866 Gustave Courbet embarked on a series of sensuous landscape paintings that would later inspire the likes of Monet, Pissarro, and Cezanne. This series has long been neglected in favor of Courbet's paintings of rural French life. Courbet's Landscapes: The Origins of Modern Painting explores these astonishing paintings, staking a claim for their importance to Courbet's work and later developments in French modernism.
Ranging from the grottoes of Courbet's native Franche-Comte to the beaches of Normandy, Paul Galvez follows the artist on his travels as he uses a palette-knife to transform the Romantic landscape of voyage into a direct, visceral confrontation with the material world. The Courbet he discovers is not the celebrated history painter of provincial life, but a committed landscapist whose view of nature aligns him with contemporary developments in geology, history, linguistics, and literature. Gustave CourbetlivresAnnée : 1951Auteur : Gerstle MackEditeur : ALFRED A KNOPF ALFRDescription : Gustave CourbetlivresAnnée : 2014Auteur : Gustave CourbetEditeur : FAGE FAJDescription : Correspondance de CourbetlivresAnnée : 1996Auteur : Gustave CourbetEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Figure admirée ou détestée, toujours controversée, Gustave Courbet est l'un des peintres majeurs de la seconde moitié du XIXe siècle. Son œuvre se développe à partir de la querelle du «réalisme» pour devenir une perpétuelle source de scandales et de malentendus : Courbet s'est affirmé comme un artiste qui interpelle la société de son temps - voilà ce que sa Correspondance révèle aujourd'hui, à travers cinquante ans d'échanges épistolaires qui conduisent de l'adolescence franc-comtoise aux jours tragiques de la Commune et de l'exil. Qu'il écrive à sa famille, à ses amis écrivains ou journalistes, aux hommes politiques du second Empire et de la IIIe République, Courbet impose sa personnalité complexe, ses coups de colère et son humour corrosif. La voix qui se fait entendre au long de ces quelque 600 lettres est celle d'un écorché-vif, qui n'hésite pas à parler de la douleur de la création et de l'âpreté des questions d'argent, si bien que l'on pénètre dans un monde fascinant, plein de contradictions, où se confondent les plus hautes exigences artistiques et un sens de la provocation véritablement nouveau. De défi en défi, les lettres de Courbet sont le complément indispensable de ses tableaux. Cet ouvrage, enrichi d'une substantielle introduction et de nombreuses annexes, constitue par son ampleur une somme irremplaçable et largement inédite, un passionnant document de référence pour aborder et comprendre la vie artistique, culturelle et politique du XIXe siècle. CourbetlivresAnnée : 1994Auteur : André FermigierEditeur : A SKIRADescription : Vassili Polenov : chevalier de la beautélivresAnnée : 2013Auteur : Tatiana Mojenok NininEditeur : ED POINT DE VUES POIN VUDescription : Les jeunes Russes apprennent à aimer leur pays, leur histoire, leur nature non seulement avec les poésies de Pouchkine et les romans de Dostoïevski ou Tolstoï, mais aussi avec les toiles de Repine et de Polenov. Polenov pour les Russes, c'est comme Delacroix ou Millet pour les Français. Peintre du XIXe siècle célèbre en Russie, Vassili Polenov puise en France une source d'inspiration considérable. Imprégné de culture occidentale, il parcourt l'Europe avec Ilia Repine, et il est particulièrement enchanté par Paris et la Normandie, en pleine période impressionniste. Son 'uvre se diversifie : peinture historique, de genre, de paysage, marine, portrait... Ses amis le surnomment «'le Français'», un véritable compliment. Méconnu en France, cet «'Européen russe'» nous est aujourd'hui présenté grâce à l'association Vassili Polenov dont l'aspiration est de le faire connaître hors des frontières. Avec Tatiana Mojenok-Ninin, nous découvrons en profondeur la vie et l''oeuvre de ce grand peintre, pour qui l'art devait être à la fois exigeant et accessible au plus grand nombre, et célébrer la beauté du monde. Les athlètes de la république : gymnastique, sport et idéologie républicainelivresAnnée : 1998Auteur : Pierre ArnaudEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Entre 1870 et 1914, on voit naître partout en France des milliers de sociétés et de clubs sportifs, touchant à peu près toutes les disciplines des sports et des jeux traditionnels. Pourtant, l'historien doit s'interroger sur la notion même de sport telle qu'elle était vécue collectivement aussi bien qu'individuellement à la jointure des deux siècles. Car le mouvement sportif est le miroir d'une société et son évolution sur toute cette période cruciale reste étroitement liée à l'Histoire de la République naissante. Charles L'Eplattenier : les pastelslivresAnnée : 2022Auteur : Marine EnglertEditeur : EDITIONS NOTARI EDISIONDescription : L'attachement de Charles L'Eplattenier (1874-1946) aux bassins profonds et aux pentes rocheuses du Doubs se lisait déjà dans sa peinture. Des pastels de L'Eplattenier se dégage toutefois un sentiment d'éclat et de vivacité que seule cette technique délicate peut procurer. Variant les points de vue audacieux, traduisant les moments du jour et le passage des saisons, revenant sans cesse au bord de cette rivière devenue intime, le peintre saisit le caractère d'un lieu dans son unité comme dans sa diversité, de l'écume volatile des remous du Saut du Doubs, au calme inaltérable de ses méandres traversant le Jura. Pendant la Première Guerre mondiale, L'Eplattenier privilégie la technique du pastel ; il réalise de nombreux portraits de soldats mobilisés à ses côtés ' ils serviront de modèles pour les fresques du château de Colombier ', mais surtout, il continue l'exploration de son territoire. Dans la grande exposition de 130 paysages du Doubs, présentée à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel en 1915, les pastels occupent une place importante et s'avèrent prisés des amateurs. Cet ouvrage invite à la redécouverte de ce pan méconnu de l''uvre du peintre en même temps qu'il propose une balade au fil de l'eau. CourbetlivresAnnée : 2002Auteur : Michèle HaddadEditeur : J P GISSEROT JISERODescription : La vie et l'œuvre de Gustave Courbet s'articulent autour d'une forte notion, l'engagement. Engagement dans l'art et dans son combat contre l'Académie et contre l'Etat napoléonien. C'est la vérité que traque le réalisme de Courbet. Il refuse l'idéal pour montrer ce qu'il voit. Mais, s'étant choisi des adversaires de taille, il perdra son combat et mourra en exil, ruiné et malade, déchu de ses droits après la Commune.
Dans l'histoire de l'art, en revanche, il a conquis une place unique, entre passé et présent : la place de celui qui a redonné la primauté au regard de l'artiste, ouvrant le chemin à Manet, aux impressionnistes, et aux peintres du XXe siècle. Gauguin : l'alchimistelivresAnnée : 2017Auteur : Claire BernardiEditeur : MUSEE D ORSAY MUS ORSAIDescription : Catalogue officiel de l'exposition Gauguin l'alchimiste, Paris, Grand Palais, Galeries nationales, du 11 Octobre 2017 au 22 Janvier 2018. Gauguin l'alchimiste a pour ambition de mettre en lumière la virtuosité de l'artiste, qui s'empare des techniques les plus diverses (peinture, dessin, gravure, sculpture, céramique...) pour en explorer les possibles. Son travail sur la matière, fil conducteur du catalogue, est central dans sa quête obsessionnelle du primitif. Gauguin lui-même confie à un journaliste : "Je ne veux faire que de l'art simple, pour cela j'ai besoin de me retremper dans la nature vierge sans autre préoccupation que de rendre, comme le ferait un enfant, les conceptions de mon cerveau avec l'aide seulement des moyens d'art primitifs, les seuls, les bons, les vrais". Cette ambition est particulièrement visible dans les thématiques et les motifs récurrents qui jalonnent la carrière de Gauguin. Ces thématiques, ces motifs forment la colonne vertébrale de l'ouvrage qui se veut une démonstration de l'itération comme principe créateur élémentaire dans l'œuvre de Gauguin, et non pas un exercice rétrospectif. Composé de six parties, le catalogue met en évidence l'imbrication et les apports entre schémas formels et conceptuels et entre peinture, sculpture et objets d'art ; dans ces derniers, le poids de la tradition, moins pesante, permet davantage de libération et un certain lâcher-prise. L'artiste Gauguin se révèle également en Gauguin artisan de ses œuvres par son approche artistique, riche, diversifiée laissant ses principes créatifs s'épanouir en toute liberté. Le Château-Chalon : un vin, son terroir et ses hommeslivresAnnée : 2013Auteur : Jean Berthet-BondetEditeur : META JURADescription : Après des entretiens avec Pierre Overnoy, vigneron à Pupillin, Mêta Jura s'est penché sur le château-chalon, vin jaune prestigieux. Sur le "vin d'or" de Pasteur, comme sur le savagnin ou le clavelin, couraient encore bien des légendes... et beaucoup de questions attendaient des réponses. CourbetlivresAnnée : 1918Auteur : Théodore DuretEditeur : BERNHEIM JEUNE BERNEIM JANDescription : Vie des formeslivresAnnée : 2004Auteur : Henri FocillonEditeur : PUFDescription : "L'oeuvre d'art est une tentative vers l'unique, elle s'affirme comme un tout, un absolu et, en même temps, elle appartient à un système de relations complexes ... Elle est matière et elle est esprit, elle est forme et elle est contenu ... Elle est créatrice du monde et installe dans l'histoire un ordre qui ne se réduit à rien d'autre." Cet ouvrage est devenu un classique que tout étudiant en histoire de l'art se doit d'avoir lu. Il témoigne non seulement de la grande érudition de son auteur mais aussi de la perception et de la compréhension des oeuvres d'art, formes construisant l'espace ; la matière et l'esprit d'un univers imaginaire dont les artistes sont les géomètres. Des intendants du Roi aux préfets de la République : l'Hôtel de la Préfecture de Franche-ComtélivresAnnée : 2008Auteur : Jack VarletEditeur : LES ED DU SEKOYA LE SEKOIADescription : Comment a été gouvernée la Franche-Comté depuis sa conquête en 1676 par Louis XIV jusqu'à nos jours ? Des intendants du Roi Soleil aux Préfets de la République, au coeur de cette histoire de plus de trois siècles. l'Hôtel Lacoré, ce chef-d'oeuvre de l'architecture du XVIIIe siècle, aujourd'hui l'une des plus belles préfectures de France, a vu pater les plus grands personnages et a été le témoin des événements qui ont marqué à jamais la mémoire de la Franche-Comté. Roger Comte, un prince en espadrilleslivresAnnée : 2013Auteur : Annie MarandinEditeur : LES ED DU SEKOYA LE SEKOIADescription : Il peignait dans la rue, faisait du porte à porte pour vendre ses toiles alimentaires et parallèlement s'attachait à sa peinture de chevalet, celle qui faisait œuvre. Il a vécu passionnément, entre doute et passion, entre misère et opulence d'un jour, laissant derrière lui un sillon d'or sous son passage, un musée, original, étonnant de naïveté et d'authenticité. "Toute ma vie j'aurai été un être qui pouvait marcher dépenaillé mais la tête dans les étoiles ... et autour de moi sont venues d'autres personnes, de plus en plus nombreuses, et je leur faisais percevoir le côté merveilleux de l'existence." Roger Comte, artiste peintre (1913-2006), que le poète Jean Cocteau appellera un prince en espadrilles. En 1987, Annie Marandin rencontre Roger Comte, alors âgé de 74 ans. Elle décide d'écrire un livre sur la vie de cet artiste peintre, homme étonnant. Ce premier ouvrage sur Roger Comte paraît pour le centenaire de sa naissance. De l'Allemagne : une collection de livres d'artistes à BelfortlivresAnnée : 2019Auteur : Marc VerdureEditeur : LES EDITIONS DU SEKOYA LE EDISION SEKOIADescription : Ce catalogue d'exposition valorise l'initiative de la Ville de Belfort en faveur du livre et de la création artistique. L'exposition à Belfort en marque le couronnement. Parmi les deux cent livres pauvres créés par des artistes et poètes Les « livres pauvres » sont des créations manuscrites, originales et hors commerce.Ils poursuivent aujourd'hui leur aventure sur la voie royale fixée dès 2002 avec une nouvelle collection : « De l'Allemagne ».européens sur le thème « De l'Allemagne », ce catalogue en reproduit 90, tous issus du fonds bibliophile de la bibliothèque. Correspondance du siège de Paris et de la Commune : 1870-1871livresAnnée : 2014Auteur : Édouard ManetEditeur : L ECHOPPE ECHOPDescription : "Comme toutes ces sanglantes farces sont favorables aux arts ! Il nous reste au moins une consolation dans notre malheur : c'est de ne pas être des hommes politiques, et de ne pas désirer d'être nommé députés" Les Réalismes : 1919-1939, dessin, sculpture, architecture, graphisme, objets industriels, littérature, photographielivresAnnée : 1980Auteur : Musée national d'art moderneEditeur : CENTRE GEORGES POMPIDOU SANTR JORJ PONPIDOUDescription : Cette grande exposition où se confrontent les tendances du réalisme : courants, mouvements privilégiés, impasses aussi, ce n'est pas la petite église du Réalisme dont Champfleury parlait qui aurait pu la contenir. Mais à vrai dire, ce qui l’intéressait déjà, c'est que nous avons essayé d'explorer, de mieux montrer, la complexité de la réalité dans l'art. François & Sophie Rude : un couple d'artiste au XIXe siècle, citoyens de la LibertélivresAnnée : 2012Auteur : Sophie BarthélémyEditeur : SOMOGY SOMOJIDescription : Auteur universellement connu du "Départ des Volontaires", l'un des grands reliefs de l'Arc de Triomphe à Paris, François Rude compte aussi parmi les principaux tenants de la sculpture romantique au même titre que David d'Angers, James Pradier, Antoine Etex ou encore Augustin Préault. Par son style qui sut toujours allier la tradition classique à un naturalisme et un lyrisme puissant, Rude apporta un nouveau souffle à la sculpture décorative et historique dont Carpeaux et Rodin ont saisi toute la modernité. François Rude naît à Dijon en 1784. Il apprend à dessiner et à modeler d'après l'antique et le modèle vivant. En 1812, il remporte le Grand Prix de Rome de sculpture, mais en raison des événements politiques, il doit renoncer à son départ en Italie. Elève de David à Bruxelles en 1815, Sophie Rude délaissa rapidement les sujets classiques, puis la peinture d'inspiration historique pour se consacrer presque exclusivement au genre du portrait. Elle sut en exploiter à la fois le caractère d'apparat et d'intimité même si la famille et les amis bourguignons du couple demeurent ses modèles favoris. C'est également à Dijon que naît Sophie Fremiet en 1797, dans un milieu cultivé, ouvert aux arts. En raison de ses sentiments bonapartistes, au retour des Bourbon, François Rude rejoint son protecteur dijonnais exilé Louis Fremiet, en accompagnant la famille de ce dernier à Bruxelles. Il obtient là-bas d'importantes commandes de sculptures décoratives. Sophie Fremiet devient à Bruxelles l'élève de Jacques-Louis David, également exilé. Elle commence à exposer au Salon de Bruxelles en 1818. C'est à Bruxelles, en 1821, que Sophie épouse François. En 1828, le couple regagne la France et s'installe à Paris. En présentant son "Jeune pêcheur napolitain" au Salon de 1831, Rude rompt avec l'académisme pour se tourner vers le naturalisme : c'est le succès. Le décor de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, auquel travaille Rude de 1832 à 1836, lui permet d'affirmer de façon monumentale ses nouvelles conceptions plastiques, en même temps que son exaltation patriotique. Rude trouve dans le genre historique l'expression la plus parfaite de son génie. Il s'inscrit dans ce mouvement de la célébration de l'histoire nationale qui apparaît au XIXe siècle et le développe avec un style et un lyrisme très personnels. Sophie Rude partage également ce goût pour l'histoire, mais elle restera toute sa vie peintre de portraits, domaine dans lequel elle excelle. Le sculpteur meurt à Paris en 1855. Il est inhumé au Cimetière Montparnasse, où son épouse Sophie le rejoindra en 1867. The Woman in White : Joanna Hiffernan and James Mcneill WhistlerlivresAnnée : 2020Auteur : Margaret F. MacDonaldEditeur : YALE UNIVERSITY PRESS IAL UNIVERSITI PRDescription : In 1860 James McNeill Whistler (1834-1903) and Joanna Hiffernan (1839-1886) met and began a significant professional and personal relationship. Hiffernan posed as a model for many of Whistler's works, including his controversial Symphony in White paintings, a trilogy that fascinated and challenged viewers with its complex associations with sex and morality, class and fashion, academic and realist art, Victorian popular fiction, aestheticism and spiritualism. This luxuriously illustrated volume provides the first comprehensive account of Hiffernan's partnership with Whistler throughout the 1860s and 1870s-a period when Whistler was forging a reputation as one of the most innovative and influential artists of his generation. A series of essays discusses how Hiffernan and Whistler overturned artistic conventions and sheds light on their interactions with contemporaries, including Gustave Courbet, for whom she also modeled. Packed with new insights into the creation, marketing, and cultural context of Whistler's iconic works, this study also traces their resonance for his fellow artists, including Dante Gabriel Rossetti, Edgar Degas, John Singer Sargent, and Gustav Klimt. Le groupe des Batignolles : Les impressionnistes avant l'impressionnismelivresAnnée : 2014Auteur : Claude JeancolasEditeur : FVW EDDescription : L'appelation Groupe des Batignolles est née en 1870 par l'exposition d'un tableau de Fantin-Latour. "Un Atelier aux Batignolles" représente Manet portraiturant le critique Astruc, entouré de quelques amis dont Monet, Bazille, Zola, Renoir ... Pour être plus complet le peintre aurait pu ajouter Cézanne, Pissarro, Nadar, Degas, Duranty, Sisley, Morisot et une vingtaine d'autres, collectionneurs, artistes ou journalistes. Tous se retrouvaient régulièrement au café Guerbois dans le quartier neuf des Batignolles où presque tous avaient pris des ateliers ou des logements. Ils étaient jeunes, vingt-cinq ans en moyenne, d'autant plus intransigeants qu'ils n'étaient pas sûrs d'eux-mêmes, chacun cherchant sa voie. Les seules certitudes, qui les unissaient, étaient la nécessité de rejeter l'art officiel et l'urgence d'inventer un art nouveau. Sur les moyens ils étaient presque toujours en désaccord. D'où l'intérêt des conversations au Guerbois qui tournaient souvent en pugilats : le plein air, la gravure, la photographie, la division des couleurs, le travail de l'ombre, la peinture d'histoire, les voies d'exposition, le japonisme ... Malgré les divergences l'esprit était avivé par ces rencontres, l'enthousiasme regonflé, le courage réveillé, la mission clarifiée, dirait Monet. Ce groupe a réussi durant quelques années, de 1860 à 1874, à engendrer une fraternité, vraie société d'entraide et foyer exceptionnel de créativité et d'affection CourbetlivresAnnée : 1929Auteur : Charles LégerEditeur : EDITIONS G CRES ET CIE EDISION KR SIDescription : Max Ernst : retrospektivelivresAnnée : 2013Auteur : Werner SpiesEditeur : HATJE CANTZ ATJ KANTZDescription : "Max Ernst (1891-1976) is one of the most versatile artists of the modern era. Starting out as a Dadaist in Cologne, he soon became one of the pioneers of Surrealism in Paris. In his persistent discovery of new figures, forms, and techniques, Ernst continued to reorient himself throughout his life, creating a unique body of work whose development was influenced by his eventful life and changing domiciles in Europe and America. The ingenuity in his treatment of the sources of his paintings and inspiration, the different stages of his work, and the changing themes are stunning. The publication shows the wealth of the artist's oeuvre in an exemplary selection of around 170 paintings, drawings, collages, and sculptures, making it possible to experience his approach, which involved drawing on the past, the current political events of the day, and a prophetic, visionary view of the future."--Publisher's website Emile-Antoine Bourdelle, 1861-1929 : oeuvres graphiqueslivresAnnée : 2001Auteur : Florence Viguier-DutheilEditeur : MUSEE INGRES MUS INGRDescription : Antoine Bourdelle, né Émile Antoine Bordelles le 30 octobre 1861 à Montauban1 et mort le 1er octobre 19292 au Vésinet, est un sculpteur français. Résonance : les acquisitions du fonds régional d'art contemporain Normandie Rouen 2013-2017livresAnnée : 2018Auteur : Véronique SoubenEditeur : SNOECK SNOEKDescription : L'exposition "Résonance" met en exergue l'ambiguïté des rapports entre art et sciences qui, ces dernières années, revient en filigrane dans la collection.0Le corps est à nouveau questionné mais cette fois-ci à travers le masque et les problématiques du corps /objet et du double. Le parcours se poursuit avec la thématique de l?espace architecturé, de son détournement par les artistes, à la mise en avant de l?atelier compris autant comme un espace utopique que comme un laboratoire. La suite de l'exposition est entièrement consacrée à la nature, de la question de sa représentation, à sa cartographie dans des démarches quasi scientifiques proches de l'archéologie, de l'ethnologie, voire de la sociologie Yan Pei-Ming : histoires de peinture, peintures d'histoire & autres faits diverslivresAnnée : 2013Auteur : Bernard MarcadéEditeur : LES EDITIONS DE L HERNE LE EDISION ERNDescription : Aborder la peinture de Yan Pei-Ming c'est nécessairement tenir compte des duplicités géographiques et esthétiques qui la traversent. Mais c'est aussi mettre en lumière le commerce que cet oeuvre entretient avec les images de l'Histoire et avec l'histoire des images. Un jour parfait : Beinaschi et Rubens invitent Yan Pei-MinglivresAnnée : 2012Auteur : Blandine ChavanneEditeur : FAGE FAJDescription : Né à Shanghai en 1960, Yan Pei-Ming arrive à Dijon en 1980 où il intègre l'école des beaux-arts. Rendu célèbre par ses portraits de Mao traités en grisaille sur de grands formats, l'artiste pratique une peinture très gestuelle, traduisant avec fougue les traits de ses modèles. Pensionnaire à la Villa Médicis en 1993, il va alors réaliser une oeuvre monumentale, s'inspirant d'un conte chinois, Les 108 brigands, en portraiturant toutes les personnes qui forment son entourage à Rome et ceux qui viennent lui rendre visite. C'est ainsi qu'il mêle avec talent l'histoire et l'actualité. Pour l'exposition nantaise, Ming va enfin réaliser un vieux projet. En effet, si sa culture d'origine ne l'a pas familiarisé avec la culture chrétienne, il l'a, depuis son arrivée en France, très souvent croisée. Aussi, attendait-il un lieu approprié pour réaliser de grands autoportraits dans une pose de méditation. La Chapelle de l'Oratoire est le lieu qui peut accueillir de telles peintures. En les mettant en regard avec les deux chefs-d'uvre de Beinaschi et Rubens, Ming poursuit son travail d'analyse du patrimoine occidental qu'il a initié au musée du Louvre en prenant pour sujet La Joconde, et en imaginant et développant le paysage dans lequel Léonard de Vinci a placé son modèle. André Fougeron, 1913-1998 : à l'exemple de CourbetlivresAnnée : 2005Auteur : Bernard CeyssonEditeur : SOMOGY SOMOJIDescription : André fougeron est l'un des grands peintres réalistes français du XXe siècle. Militant communiste, résistant, il est à la libération, l'un des plus prometteurs de ces jeunes peintres dont l'art inscrit la tradition française dans la modernité. Sa peinture, comme celle de Pignon ou de Gischia, se démarque pourtant de la peinture non-figurative et se caractérise par un dessin stylisé et expressif. Prix national des arts en 1946, Fougeron présente au Salon d'automne de 1948, à contre-courant, un tableau Les Parisiennes au marché qui donne à voir les prémices d'un " nouveau réalisme ". un manifeste, " le peintre à son créneau ", précise son ambition de combattre l'art abstrait, le marché de l'art, l'art pour l'art et invite les artistes à pratiquer un art pour le peuple, au service du peuple. Tableau et manifeste font scandale. Fougeron devient alors, pour la critique bourgeoise et pour les communistes, l'incarnation du réalisme socialiste. Mais son art ne se plie pas aux dogmes de l'art stalinien. Critiqué par les historiens d'art soviétiques, il l'est aussi par Aragon. Il n'en poursuit pas moins son activité et peint des séries d'œuvres réalistes " politiques " annonçant la Figuration narrative. Aujourd'hui ses œuvres peintes entre 1948 et 1953, puis celle d'Hélion ou de Balthus, comme les plus radicalement en rupture avec l'art de Paris, avec un art français plaisant et décoratif. Son réalisme " photographique " annonce l'usage militant que font, de la vidéo et de photographie, de nombreux artistes contemporains. Philippe Cognée : exposition, Grenoble, Musée de Grenoble, 10 novembre 2012-3 février 2013, Dôle, Musée des beaux-arts, 9 mars-9 juin 2013livresAnnée : 2012Auteur : Guy TosattoEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : En collaboration avec le musée des Beaux-Arts de Dôle, le musée de Grenoble présentera à l'automne prochain une exposition rétrospective de Philippe Cognée. Apparu sur la scène artistique au milieu des années 1980, avec une peinture figurative aux accents primitivistes, Philippe Cognée a su, au début des années 1990, se remettre profondément en question et élargir son propos. En s'appuyant sur une technique picturale originale, il a développé une recherche plus complexe sur la peinture et son rapport à l'image photographique.
Soulignant l'ambiguïté du visible, il oppose à l'objectivité affirmée de la photographie le tremblé d'une matière liquéfiée, qui met en question le sujet même qu'elle est censée représenter. Peinture du doute, elle se révèle être paradoxalement un acte de foi en l'art, seul capable de restituer la plénitude contradictoire du réel. L'exposition, la plus grande jamais consacrée à l'artiste, rassemble une centaine de peintures dont le fameux ensemble Carcasses (2003), composé de trente-six tableaux.
Elle devrait permettre de saisir l'ampleur et l'ambition d'une oeuvre qui se déploie sur plus de deux décennies et fait de Philippe Cognée un des plus importants peintres français d'aujourd'hui. Pierre Buraglio, Échos de 14-18 : son enfance, sa NormandielivresAnnée : 2014Auteur : Marie BonnaféEditeur : MUSEE DE LOUVIERS MUS LOUVIERDescription : Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition " Pierre Buraglio, Echos de 14-18, Son enfance / Sa Normandie " organisée par le musée de Louviers du 24 janvier au 4 mai 2014.00Né en 1939, Pierre Buraglio, proche du mouvement Supports/Surfaces, a très tôt voulu se débarrasser des instruments traditionnels de la peinture et refusé de succomber à l'idée qu'une oeuvre serait uniquement le fruit d'un savoir-faire hérité de la seule tradition picturale.0Dans le sillage des grands mouvements artistiques qui ont vu le jour dans la première moitié du XXe siècle, il se devait de déconstruire la peinture, d'en démonter tous les rouages, pour l'aborder de façon nouvelle. Son histoire c'est aussi celle d'une génération qui a vu le jour en même temps que la Seconde guerre mondiale. Une guerre qui a laissé des traces indélébiles dans sa conscience et lui a permis d'ouvrir les yeux sur cette folie meurtrière et l'importance du jeu politique. Anna-Eva BergmanlivresAnnée : 2011Auteur : Christine LamotheEditeur : LES PRESSES DU REEL LE PRES RELDescription : Une biographie de cette artiste norvégienne, née à Stockolm en 1909, morte à Grasse en 1987. Européenne avant l'heure, elle peignit la Méditerrannée, l'Italie, l'Espagne, la France et bien sûr la Norvège, finissant par rejoindre le courant constructiviste. Elle fut mariée à Hans Hartung. Jean-Marc Cerino, Le Grain des jours : exposition, Dole, Musée des beaux-arts de Dole, 14 juin-21 sptembre 2014livresAnnée : 2014Auteur : Amélie LavinEditeur : CEYSSON SEISONDescription : Jean-Marc Cérino est peintre, irrémédiablement. Utilisant une méthode ancestrale et complexe -la peinture à la cire- il inscrit son travail dans le temps long de l'Histoire de l'art. Des portraits blancs presque fantomatiques de la série des Racontés aux peintures récentes sur verre, l'artiste joue sans cesse de procédés de voilement/dévoilement. Travaillant à arrêter notre regard et à nous faire chercher ce lieu où apparaissent les images, il s'attache à des figures marginales -prisonniers, déportés, anonymes- à des lieux marqués par l'histoire, par la guerre. À ces figures fragiles, la peinture vient redonner immanence et éternité. Francis bacon a nouveaulivresAnnée : 2006Auteur : David SylvesterEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : Interlocuteur privilégié du peintre (les entretiens de Francis Bacon avec David Sylvester sont un modèle du genre) Sylvester est un critique exigeant que le génie fascine. Il n'a qu'une passion : reconnaître et faire résonner la grandeur en art. Il met au service de cette passion tout ce dont il dispose : une grande familiarité avec l'artiste, un regard sans complaisance, une écriture précise et insistante. L'illustration du livre suit le texte au plus près, rendant limpides les analyses les plus fines. Les tableaux qu'on croyait détruits et qui ont été retrouvés après la mort de Bacon, on été pris en compte par Sylvester. Il en résulte un portrait tout en facettes et étonnamment vivant d'un artiste singulier et de son oeuvre, l'une de celles qui dominent le siècle écoulé Jacques Brown, un univers fantastique : exposition, Vannes, 1er juin-6 octobre 2013, La Cohue-Musée des beaux-arts de VanneslivresAnnée : 2013Auteur : Sabrina DubbeldEditeur : LA COHUE MUSEE DES BEAUX ARTS DE VANNES KOU MUS BO AR VANDescription : Jacques Brown est un sculpteur et peintre français autodidacte. Il commence à peindre en 1945 et à sculpter en 1949. Dès les années 50, il expose régulièrement au salon de la Jeune Sculpture au côté de son ami Etienne-Martin. Il est très vite repéré et soutenu par le critique d’art Michel Tapié et le galeriste Rodolphe Stadler. La carrière de l’artiste dépasse les frontières françaises : aux Etats-Unis, il est régulièrement présenté par la galerie Mayer et Peggy Guggenheim achète même une de ses peintures sur velours.
En 1956, il découvre le polyester qui deviendra son matériau favori. Dès lors, il va s’attacher à sculpter des personnages, animaux et créatures diverses, issus de son surprenant univers personnel, nourri par ses lectures, son intérêt pour la mythologie, les religions et son goût pour le fantastique. Ceux-ci se retrouvent également dans ses dessins, manuscrits, lithographies ainsi que dans ses linogravures.
Durant plusieurs décennies, Jacques Brown a été présenté dans les plus grandes manifestations et a été considéré par de nombreux critiques comme un des artistes les plus doués de sa génération, voire le plus avant-gardiste. Pourtant, il est à présent injustement méconnu du grand public et du monde de l’art. L’exposition organisée par le musée de Vannes permettra d’embrasser la totalité de son travail et de mettre en avant sa grande polysémie.
Cette publication ambitionne de devenir un ouvrage de référence qui posera un jalon essentiel pour l’étude de cet œuvre original. Charles Cordier, 1827-1905 : l'autre et l'ailleurslivresAnnée : 2004Auteur : Musée d'OrsayEditeur : LA MARTINIERE MARTINIERDescription : La vie et la carrière de Charles Cordier (Cambrai, 1827-Alger, 1905) sont à l'image de la singularité de sa sculpture. Après le succès, au Salon de 1848, du buste de Saïd Abdallah, de la tribu de Mayac, royaume de Darfour, il décida de se consacrer à la représentation de " l'ubiquité du beau ". Pionnier de la polychromie des marbres sous le second Empire, figure majeure de la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle qui n'avait pas encore fait l'objet d'une rétrospective, Cordier prôna, à travers son art, le respect de l'autre. Bonnard et Le Cannet : dans la lumière de la MéditerranéelivresAnnée : 2011Auteur : Véronique SerranoEditeur : HAZAN AZANDescription : Bonnard a séjourné au Cannet par intermittence de 1922 à 1947. Il loue trois villas entre 1922 et 1926 avant d'acquérir en 1926 « Le Bosquet », une maison sur les hauteurs de la ville où il se retire définitivement à partir de 1939 jusqu'à sa mort en 1947. Les paysages du Cannet et la lumière du Midi sont pour lui des sources d'inspiration inépuisables. C'est durant cette période qui dure près de 22 ans qu'il peint ses tableaux les plus inspirés, ceux dont les spécialistes s'accordent à dire qu'ils sont ses plus belles 'uvres. Le paysage environnant agit en profondeur sur Bonnard au même titre que la Sainte Victoire pour Cézanne ou Giverny pour Monet, comme des territoires prégnants. Des chefs-d''uvre aussi incontournables que L'Autoportrait en boxeur, l'Atelier au mimosa, La Terrasse ensoleillée, Nu à la baignoire ou L'Amandier en fleurs feront partie de ce premier événement. Aucune des deux guerres mondiales qu'il a connues, comme la crise économique des années trente, ne sont évoquées dans cette 'uvre magistrale qui se déroule en parallèle au temps qui passe. L''uvre inclassable de Bonnard est intemporelle et détachée du temps. Sa relecture et la création d'un musée qui lui est dédié participent à sa reconnaissance. Géricault, au coeur de la création romantique : études pour "Le radeau de La Méduse"livresAnnée : 2012Auteur : Bruno CheniqueEditeur : N CHAUDUN CHODINDescription : Le musée d'Art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand a récemment retrouvé dans ses réserves une oeuvre présumée de Théodore Géricault dont l'attribution est aujourd'hui attestée. Cette Tête d'homme se rattache certainement à l'élaboration du Radeau de la Méduse.
A partir de cette redécouverte, une exposition réunira les études préparatoires, parfois inédites, de ce chef-d'oeuvre universel.
Elle a pour ambition de mettre en lumière les ressorts du génie créateur, les lignes de force de sa démarche d'artiste :
- le rapport à l'Autre qui imprègne totalement Le Radeau de la Méduse, hymne à la fraternité des peuples et miroir des débats politiques d'alors ;
- la connaissance de l'homme, dont Géricault explore tous les aspects, y compris les plus noirs (la folie avec les monomanes, les corps en putréfaction avec les études de cadavres).
Plus que le catalogue de l'exposition, ce recueil d'essais abondamment illustrés propose une relecture originale de l'oeuvre de l'un des plus grands génies du romantisme. Jean-Léon Gérôme : désir d'Orient, 1824-1904livresAnnée : 2018Auteur : Olivier DeshayesEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Le grand public ignore que Gérôme est l'un des plus grands peintres orientalistes du XIXe siècle et l'un des plus célébrés de son temps. L'artiste a voyagé souvent en terre d'Islam. Il en a rapporté les images d'un Orient qu'il falsifia et réenchanta. Contextualisées, ses oeuvres imposent déjà de repenser le voyage, l'Orient et l'altérité. Participant à l'évolution des mentalités et à l'éclectisme des goûts, Gérôme est à la fois académique et moderne. Jean-Léon Gérôme, 1824-1904 : l'histoire en spectaclelivresAnnée : 2010Auteur : Laurence Des CarsEditeur : MUSEE D ORSAY MUS ORSAIDescription : Les clameurs continuent, mais je m'en... Jean-Léon Gérôme Gérôme, l'un des peintres les plus célèbres de son temps, fut, tout au long de sa carrière, l'objet de polémiques et de critiques souvent acerbes. Longtemps stigmatisé comme le tenant emblématique d'un académisme stérile, il est aujourd'hui considéré comme l'un des grands peintres du XIXe siècle. Son goût pour l'Antiquité, sa théâtralisation de la peinture d'histoire, son rapport complexe à l'Orient et à la photographie en font un exceptionnel inventeur d'images. Collectionné très tôt en Amérique, l''uvre de Gérôme s'infiltrera même dans l'imaginaire historique du Nouveau Monde et de son média de prédilection, le cinéma. Rassemblant les 'uvres majeures de Gérôme, de ses peintures d'histoires à ses sculptures polychromes, cet ouvrage retrace, au travers d'une carrière singulière, une autre idée du XIXe siècle. La presse en parle Longtemps stigmatisé en France pour son académisme, Jean-Léon Gérôme est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands créateurs d'images du XIXe siècle. Un de ceux, aussi, qui ont su réinventer la peinture d'histoire en se débarassant des codes classiques et en imposant un certain réalisme. Le musée d'Orsay, à Paris, lui consacre une superbe exposition L'Histoire, novembre 2010 Le musée d'Orsay se penche sur le cas Jean-Léon Gérôme. Un peintre ultra-académique, antithèse des impressionnistes et dont le mauvais goût cache une modernité paradoxale Le Figaro, octobre 2010 Napoléon face aux pyramides, combats de gladiateurs... la peinture à grand spectacle de Jean-Léon Gérôme nous en met plein les yeux. Arts magazine, novembre 2010 L'exposition L'exposition se tiendra au musée d'Orsay du 19 octobre 2010 au 23 janvier 2011 Jules Bastien-Lepage (1848-1884) : exposition, Paris, Musée d'Orsay, 6 mars-13 mai 2007livresAnnée : 2007Auteur : Serge LemoineEditeur : N CHAUDUN CHODINDescription : Mort à trente-six ans au sommet de sa gloire, cet ancien élève de Cabanel, a marqué la peinture naturaliste d'une empreinte indélébile.
Reçu premier en octobre 1868 au concours d'entrée à l'Ecole des beaux-arts, il devient, à partir de 1874, quand il obtient une médaille de troisième classe, un des piliers du Salon. Ses portraits et tableaux de figures, impatiemment attendus par la critique, sont régulièrement commentés. Ils lui valent diverses récompenses et plusieurs d'entre eux seront achetés par l'Etat.
Bastien-Lepage doit ce succès à un oeuvre personnel, reflet d'un remarquable esprit de synthèse puisque si l'on y sent l'influence de sa formation, on y trouve aussi de multiples références aux mouvements les plus novateurs. Dès les années 1870, Bastien-Lepage a surtout réconcilié le réalisme paysan et la grande tradition, non sans éclairer sa palette et dynamiser ses cadrages à la manière du jeune impressionnisme.
Cette rétrospective est l'occasion de réunir un ensemble exemplaire de ses créations et d'expliquer aujourd'hui le rôle fondamental que ses contemporains lui avaient déjà reconnu. "Nymphéas" : l'abstraction américaine et le dernier MonetlivresAnnée : 2018Auteur : Établissement public des musées d'Orsay et de l'OrangerieEditeur : REUNION DES MUSEES NATIONAUX GRAND PALAIS RENION DE MUS NASIONO GRAN PALAIDescription : Catalogue de l'exposition présentée au musée de l'Orangerie, Paris, du 13 avril au 20 août 2018. En 1955, Alfred Barr fait entrer au Museum of Modern Art de New York un grand panneau des Nymphéas (W1992) de Monet, alors que ces grandes "décorations" demeurées dans l'atelier de Giverny commencent à attirer l?intérêt des collectionneurs et musées. Monet est alors présenté comme "une passerelle entre le naturalisme du début de l'impressionnisme et l'école contemporaine d?abstraction la plus poussée" de New York, ses Nymphéas mis en perspective avec les tableaux de Pollock, tels que Autumn Rhythm (number 30), 1950. La réception du dernier Monet s?opère alors en résonnance avec l?entrée au musée de l?expressionnisme abstrait américain. Au même moment est forgée la notion d?"impressionnisme abstrait".0C?est sur ce moment précis de la rencontre entre la redécouverte des grandes décorations du maître de Giverny et la consécration de l'École abstraite new-yorkaise que l?exposition du musée de l'Orangerie s'arrêtera, à travers une sélection de quelques œuvres tardives de Monet et une vingtaine de grandes toiles d'artistes américains tels que Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman, Clyfford Still, Helen Frankenthaler, Morris Louis, Philip Guston, Joan Mitchell, Mark Tobey, Sam Francis, Jean-Paul Riopelle et Ellsworth Kelly. Courbet Mon frère : Chronique (1850-1870) de JuliettelivresAnnée : 1997Auteur : Michaud-Nérard FernandEditeur : HISTOIROMANCIE ISTOIROMANSIDescription : Au sommet de sa carrière, pendant le second Empire, COURBET a partagé sa vie entre Ornans et Paris. Il a peint, à 25 ans, le portrait très séduisant de sa sœur JULIETTE, âgée de 13 ans, en donnant déjà toute la mesure de son génie. Il est intéressant pour les Francs-comtois de considérer cette période et le développement du génie de Courbet, avec le regard de Juliette, gardienne de son œuvre. G.CourbetlivresAnnée : 1977Auteur : Bruno FoucartEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Chagall : Musée national Marc Chagall, NicelivresAnnée : 2011Auteur : Elisabeth Pacoud-RèmeEditeur : ARTLYS ARTLIDescription : Albert Dagnaux (1861-1933) s'impose comme un élève de la nature, dont l'approche picturale se situe dans la continuité de Corot. Cet ouvrage, première monographie à lui être consacrée, présente la profusion de son oeuvre : époustouflants paysages de Normandie, de Bretagne ou de Creuse, mais surtout des bords de Seine et de Mantes-la-Jolie d'où il tirera une inépuisable inspiration, ainsi que de nombreux portraits et nus, qui déjà à l'époque, avaient fait couler beaucoup d'encre. Balthus : Dessins et aquarelleslivresAnnée : 1971Auteur : BalthusEditeur : Description : Catalogue de l'exposition Balthus à la Galerie Claude Bernard en octobre 1971. Louis Bouquet : le peintre, le poète et le héroslivresAnnée : 2010Auteur : Philippe DufieuxEditeur : LIENART LINARDescription : Louis bouquet Le peintre, le poète et le héros Philippe Dufieux 20 x 24 cm ' 192 pages 160 illustrations Broché avec grands rabats ISBN : 978-2-35906-042-3 38 ' À lui seul, le décor consacré à l'Afrique noire du salon Paul Reynaud du musée des Colonies suffirait à la gloire de Louis Bouquet (1885-1952). Mais si les grands décors de l'artiste ' musée des Colonies et église du Saint-Esprit à Paris, hôtel de ville de Puteaux et Grande Poste de Lyon'' forment la partie la plus visible de son 'uvre et firent sa célébrité, le reste de sa production picturale reste en réalité ntièrement à découvrir. Il est vrai que Bouquet ne connut jamais de succès de galerie, bien que de nombreuses manifestations individuelles ou collectives aient jalonné sa carrière. Philippe Dufieux nous invite à suivre l'artiste depuis ses premières 'uvres symbolistes et nabies, élaborées sous l'égide de Marcel Lenoir et de Maurice Denis, en passant par la maturation d'un art original et synthétique, jusqu'à son épanouissement sur les vastes surfaces murales offertes par l'architecture au début des années 1930. Peintre, dessinateur, portraitiste, graveur, illustrateur... Symboliste, nabi, cubiste, expressionniste, classique enfin... Son 'uvre rassemble en lui toutes ces écoles en les dépassant souverainement. Gustave Courbet et la photographielivresAnnée : 2012Auteur : Joël PetitjeanEditeur : FAGE FAJDescription : La photographie s'est immiscée dans tous les aspects de la vie de Gustave Courbet, comme dans celle de la plupart de ses contemporains artistes : dans sa vie privée - les fréquents envois à sa famille de ses portraits photographiques et des reproductions de ses oeuvres, à ses amis et à ses nombreuses relations sentimentales ; le très significatif envoi d'un stéréoscope et de soixante photographies à ses soeurs -, dans sa vie publique - rare-ment, jusqu'ici, un artiste n'avait été à ce point livré au public et à l'opinion par l'intermédiaire, entre autre, de la photographie -, et dans sa vie artistique - les usages, avérés dans quelques cas significatifs, ou très souvent supposés, de photographies comme sources d'inspiration pour ses tableaux. Courbet fut, comme Delacroix, un des artistes importants ayant eu avec la photographie un rapport fort et original. Certes, si, à cette époque, se faire photographier, entre-tenir des relations avec des photographes, fussent-ils renommés, ou utiliser des photographies pour réaliser des tableaux n'étaient pas des attitudes nouvelles, la réitération, durant toute une vie d'artiste, de ces pratiques - soumises elles-mêmes à de multiples variations - et le discours parfois explicite tenu sur la photographie par l'un des principaux maîtres du réalisme pictural méritaient, à l'évidence, d'être étudiés. Les nombreux faits, parfois inédits, mentionnés dans le présent essai, sont autant de " petites " histoires vécues par Courbet avec la photographie. Si ces faits, importants ou anodins, ne permettent pas de tirer de nouvelles et importantes conclusions du point de vue de l'histoire du médium photographique, ils en illustrent admirable-ment des aspects déjà connus, et leur étude constitue, du point de vue de la connaissance de Courbet et de son oeuvre, un véritable sujet. 4 978 2 84975 272 2 Gustave Courbet et ses compagnons de route, Alfred Bruyas et Charles Baudelaire : essai d'analyse relationnellelivresAnnée : 2013Auteur : Charles TilquinEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Ce livre présente pour la première fois, sous la forme d'applications concrètes à Gustave Courbet et Charles Baudelaire, une nouvelle méthode d'étude psychologique objective de la personnalité, de la façon dont elle s'acquiert et par la suite fonctionne : l'analyse relationnelle. D'où une biographie d'un nouveau type, non plus narrative, événementielle et anecdotique, mais analytique, psychologique ou relationnelle, qui s'efforce de rendre intelligible la singularité de chacun. France-Allemagne(s), 1870-1871 : la guerre, la Commune, les mémoireslivresAnnée : 2017Auteur : Mathilde BenoistelEditeur : GALLIMARD MUSEE DE L ARMEE GALIMAR MUS ARMDescription : Catalogue de l'exposition de printemps du musée de l'Armée, cet ouvrage présente la guerre de 1870-1871 comme moment fondateur dans la relation franco-allemande, autour de laquelle se noue, à l'époque, l'avenir de l'Europe. Elle met un terme à un équilibre fondé sur la prépondérance de la diplomatie, les grandes puissances étant collectivement responsables de la paix. Ce conflit oppose un pays qui construit son unité depuis des siècles et l'a consolidée au gré de la succession des régimes politiques, à un autre, composé d'états plus jeunes, qui ne s'est pas encore véritablement constitué. En France, malgré la chute de l'Empire et la proclamation de la République, les tensions sociales préexistantes et l'élan de patriotisme soulevé par la défaite conduisent à la Commune de Paris et à l'éclatement d'une guerre civile. En Allemagne, la victoire est le fondement de l'unité du pays, que symbolise la proclamation de l'Empire dans la galerie des Glaces à Versailles en 1871. De part et d'autre, la diversité et la multiplicité des mémoires de la guerre, françaises et allemandes, officielles ou personnelles, permettent de saisir l'impact durable du conflit sur les sociétés. Ces événements, valorisés par un double regard français et allemand, s'inscrivent dans une perspective chronologique plus longue (1815-1919) qui en révèle les racines comme la portée, permettant d'en saisir les enjeux sociaux, économiques, militaires, culturels, géopolitiques, technologiques et idéologiques. Liberté, partout et toujourslivresAnnée : 2009Auteur : Pierre-Joseph ProudhonEditeur : LES BELLES LETTRES LE BEL LETRDescription : Un Proudhon certes foncièrement anarchiste, fédéraliste, anti-étatiste pour tout dire, mais parfois plus proche d'être un libéral anticapitaliste et antibourgeois qu'un socialiste et dont le combat constant pour l'émancipation de la classe ouvrière va de pair avec une rude opposition au communisme. Voici le Proudhon (1809-1865) que ce volume dévoile en bousculant nombre d'idées convenues a son sujet: entre autres, que la propriété est loin d'être forcement un vol .Ces textes sélectionnés, ordonnes et présentés par Vincent Valentin, maitre de conférences a l'université Paris-I, soulignent le caractère complexe, souvent paradoxal et évolutif, d'une œuvre foisonnante a laquelle le lecteur contemporain n'a plus directement accès depuis longtemps. Et dont la conception vive de la liberté individuelle qui l'irrigue donne toujours a penser. Agir avec ProudhonlivresAnnée : 2005Auteur : Jacques LangloisEditeur : CHRONIQUE SOCIALE KRONIK SOSIALDescription : Qui est Proudhon ? Que contient son œuvre ? Est-elle encore d'actualité, peut-on en tirer des enseignements aujourd'hui ? Ce penseur engagé nous a légué nombre d'idées-forces : les forces et la raison collectives, le fédéralisme socio-économique, le droit social, la justice, la réalité et l'immanence de la société, le pluralisme, la mutualité, l'importance du conflit, le primat de la société civile, la liberté, l'antithéisme, etc. Comment se repérer dans cette pensée et comment l'utiliser actuellement, voilà l'objet de cet ouvrage. Aujourd'hui, les personnes soucieuses de mieux comprendre les rapports sociaux, désireuses de plus de justice et de respect du " droit des gens ", engagées dans les mouvements sociaux ou tout simplement de bonne volonté peuvent tirer profit de la lecture de Proudhon. Ce livre présente donc l'homme Proudhon et sa pensée. Il actualise cette dernière dans les débats contemporains. Cet essai sera précieux à tous ceux qui cherchent une troisième voie entre un socialisme collectiviste disqualifié et un hyperlibéralisme réduisant la société et les rapports internationaux au calcul utilitaire et à la marchandise. Le lecteur y trouvera une méthode de travail et une attitude pour faire face aux défis de notre époque. Du principe de l'art et de sa destination socialelivresAnnée : 2002Auteur : Pierre-Joseph ProudhonEditeur : LES PRESSES DU REEL LE PRES RELDescription : Du principe de l'art et de sa destination sociale a été publié quelques mois après la mort de Proudhon en 1865. Il était quasiment achevé. Courbet, son ami d'Ornans, lui demande un jour une préface pour un catalogue : ce fut finalement un livre, un bonne dizaine d'années plus tard, un livre fondamental sur les questions de l'art, de l'esthétique et du réel, de l'inscription de l'art dans la société. Ce n'est pas le manifeste du Réalisme, encore moins du Naturalisme, mais un ouvrage critique qui montre les intuitions et les expériences esthétiques de Proudhon, en même temps qu'un bilan des questionnements de l'époque sur la peinture et la société. Proudhon, à juste titre, situe l'art dans son contexte social et politique. Là encore, il rejette tout autant le formalisme académique que le réalisme illustratif. La vision complexe de l'écrivain méconnu Proudhon devrait nous faire réfléchir, au-delà des clichés contemporains, sur la fonction anthropologique de l'art dans une société en crise et en mutation, hors du champ idéaliste comme du champ matérialiste. L'art (le musée, les expositions) peut être le lieu même du développement d'une conscience critique, réfractaire à tous les moules idéologiques : il peut devenir un outil et une expérience de transformation dans une société vraiment plurielle. Telle est la leçon de Proudhon. Proudhon : héraut et philosophe du peuplelivresAnnée : 2004Auteur : Chantal GaillardEditeur : PUBL DE LA SOCIETE P J PROUDHON SOSIET PROUDONDescription : Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) a connu de son vivant une grande célébrité, mais sa pensée est aujourd'hui méconnue et ses ouvrages semblent difficiles d'accès à beaucoup de nos contemporains. Ce livre cherche à y remédier en donnant des points de repère essentiels pour s'orienter dans cette pensée complexe qui a pour originalité de prendre sa source dans le peuple, et de vouloir lui donner les instruments de sa libération. L'objectif final de cet exposé de la doctrine proudhonienne est d'inciter à entrer plus avant dans cette œuvre touffue, mais source de réflexion pour notre temps, comme elle le fut pour le sien. Proudhon et l'art : pour CourbetlivresAnnée : 2001Auteur : Dominique BerthetEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Cet auteur est complexe, ce qui renforce son intérêt. Ses positions vis-à-vis de l'art comportent certaines ambiguïtés comme celle qui fait de lui, à la fois un défenseur d'un art qualifié de moderne, d'idées avant-gardistes et parallèlement, un moraliste prônant un art rationnel , éducateur, au service de la collectivité. Cette étude analyse les positions du philosophe vis-à-vis de l'art, des artistes, des critiques d'art, du public de même que ses relations avec Gustave Courbet. Gustave Courbet, au-delà de la pastorale : ou La tentation de Saint GustavelivresAnnée : 1999Auteur : André Le VotEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Consacré à la mutation des formes dans l’œuvre de Gustave Courbet, ce livre aboutit à l'idée que le mur vide de l'Atelier peut se déchiffrer comme une annonciation de la peinture à venir. Dans une critique radicale de la représentation tabulaire, le peintre vit un moment de suprême liberté déjà pressenti par Balzac dans son Chef-d' œuvre inconnu, du même ordre que les Nymphéas de Monet qui, refusant commencement ou fin, s'incurvent en un ovale toujours recommencé. Courbet scandale : mythes de la rupture et modernitélivresAnnée : 2003Auteur : Dominique MassonnaudEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : L'étude d'un objet particulier : le tableau-événement que constitue La Baigneuse de Courbet en 1853, fait apparaître la densité des enjeux souvent résorbés sous le terme de scandale. Le souci d'archive et la perspective d'analyse au plus près du tableau, font apparaître une part du conditionnement de notre pensée critique et artistique, depuis le XIXe siècle. Sortir de cette primauté du lisible sur le visible, nous impose alors de perdre notre position de maîtrise. Quitte à n'y rien voir, comme on l'a reproché aux commentateurs de Courbet en 1853, il s'agit donc de prendre un risque : risquer ainsi une méthode, qu'on pourrait appeler une métanalyse . L'enfance de l'art ou L'agnomie de l'art moderne : note sur le réalisme de CourbetlivresAnnée : 2001Auteur : Serge BismuthEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Refusé au Salon en 1855, l' oeuvre de Courbet suscite pourtant l'admiration de ses contemporains dont le plus éminent est sans nul doute Delacroix. Il souligne pourtant son amphibologie c'est à dire le double sens interne à ses tableaux. Considéré par le public comme le plus obstiné des réalistes Courbet mit en fête le langage des arts plastiques à un moment où l'idéal formel des Davidiens réglait la tradition académique. Saturne et le Sphinx : Proudhon, Courbet et l'art justicierlivresAnnée : 2002Auteur : Chakè MatossianEditeur : DROZDescription : L'art peut-il se soustraire à la question de la tyrannie ' La servitude volontaire résulte d'effets d'hypnose, elle procède d'un assoupissement de la vigilance du spectateur, entretenu par la croyance en l'image. Il incombe dès lors au philosophe d'en démonter le piège, de départir le plaisir de la représentation du leurre qu'elle produit. En posant le regard sur l'oeuvre de Gustave Courbet, Pierre-Joseph Proudhon, l'anti-tyran, investit cette problématique, qui, d'emblée, est nécessairement celle du rapport au réel.Qu'est-ce qu'une ligne ' Peinture et écriture révèlent, dans leur entrelacement, dans la relation spéculaire de leur tracé, que l'enjeu de l'acte créateur est la liberté, question de vie et de mort. En ce sens, s'il a une destination sociale, l'art ressortit au politique et à la médecine. Ainsi semble-t-il indispensable de repérer l'imaginaire médical et de le définir en tant que moteur de la pensée esthétique de Proudhon.L'examen de la dépendance de l'art au public et à l'espace public peut-il échapper au discours oraculaire ' Comment décider de l'écart entre destin et destination ' Reprenant ce questionnement à la suite de Kant, Proudhon trouve dans le symbole qu'il appelle " plus ou moins mythique " la seule figure possible d'un avenir qui, dans sa plénitude, se dérobera inévitablement. A l'instar de Saturne, Proudhon tranche. En tranchant, il trace. En traçant, il tranche. Giverny impressionniste : une colonie d'artistes, 1885-1915livresAnnée : 2007Auteur : Katherine Mary BourguignonEditeur : MUSEE D ART AMERICAIN TERRA FOUNDATION FOR AMERICAN ART MUS AR AMERIKIN TERA FOUNDASION AMERIKANDescription : Dans tous les esprits, le nom de Giverny se confond avec celui de Claude Monet, son hôte le plus illustre. Pourtant, Giverny est aussi le berceau d'une florissante colonie d'artistes, dont les membres entretiennent des relations complexes avec le maître français de l'impressionnisme. Entre 1885 et 1915, le village normand est une destination à la mode qui attire plus de trois cent cinquante artistes venus du monde entier. Américains en grande majorité, ils sont aussi français, australiens, autrichiens, britanniques, canadiens, finlandais, norvégiens, polonais, suédois ou tchèques. Grâce à une riche sélection d'œuvres, de documents inédits et de photographies d'époque, Giverny impressionniste : une colonie d'artistes, 1885-1915 retrace l'histoire passionnante d'un village devenu en quelques années un haut lieu international de l'impressionnisme. Le tombeau de Gustave Courbet ou L'enchantement du réellivresAnnée : 2005Auteur : Michel-Claude JalardEditeur : ED DU ROCHER ROCHDescription : Le tombeau est un hommage. Mais il induit également un inventaire, une exploration. Ce qui se donne ici à explorer, c'est le dialogue qu'un peintre, dans et par sa peinture, instaure avec son sentiment du monde, sa situation historique, ses aspirations et son propre personnage. Cet ouvrage n'est donc ni une analyse esthétique, ni l'étude d'un moment d'histoire, ni une biographie, ni une investigation psychologique, mais un libre parcours qui participe un peu de tout cela. Sans oublier, précisément, que tout cela s'ordonne à partir de l'œuvre, point de départ et point d'arrivée, et ne prend son sens que par elle. Huysmans-Moreau : Féeriques visionslivresAnnée : 2007Auteur : Musée Gustave MoreauEditeur : MUSEE GUSTAVE MOREAU MUS GUSTAV MORODescription : Voir l’œuvre de Gustave Moreau (1826-1898) à travers le regard et les écrits de J.-K. Huysmans (1848-1907) tel est le but de cette exposition. Huysmans manifeste un intérêt fasciné pour Moreau et ses "féeriques visions". Les deux hommes se sont rencontrés une seule fois, le 6 juin 1885 par l'intermédiaire de Jean Lorrain. Orangerie, 1934, les peintres de la réalité : catalogue de l'exposition, Paris, Musée de l'Orangerie, 22 novembre 2006-5 mars 2007livresAnnée : 2006Auteur : Pierre GeorgelEditeur : REUNION DES MUSEES NATIONAUX RENION DE MUS NASIONODescription : Ce livre et l'exposition qui l'accompagne font revivre la fameuse exposition de 1934 au musée de l'Orangerie, Les Peintres de la réalité en France au XVIIe siècle, qui renouvela de fond en comble l'image de la peinture française. Ses organisateurs, Paul Jamot et Charles Sterling, entendaient révéler l'ampleur et la profondeur des " tendances réalistes " qui, derrière la pompeuse façade du " grand siècle ", poussèrent les peintres de ce temps à " regarder la réalité avec une attention respectueuse " et à en tirer " des images simples et émouvantes " [Jacques Thuillier].
Ils voulaient aussi remettre en question les concepts traditionnels de réalisme et de classicisme en faisant voisiner le " réalisme " épuré de La Tour, des Le Nain, de Champaigne, des sobres natures mortes de Baugin ou de Louise Moillon, voire de " baroques " comme Valentin, et le " classicisme " nourri d'expérience sensible de Poussin ou de Claude Gellée. La démonstration venait à point dans le double mouvement de " retour à l'ordre " et de " retour au réel " de l'entre-deux-guerres, d'où de multiples consonances entre l'exposition et l'art contemporain : Derain et Stoskopff, Magritte et La Tour se répondent en miroir...
En même temps, l'exposition offrait à la France désemparée des années trente - au lendemain des émeutes du 6 février 1934 dont l'Orangerie avait été la toile de fond - l'image idéale d'une France stable et digne, enracinée dans ses valeurs. Autour du catalogue original de 1934, reproduit en fac-similé et soigneusement mis à jour par Pierre Georgel, celui-ci retrace la genèse et analyse le propos d'une exposition dont l'intense retentissement a fait un événement de l'histoire de l'art, des idées et des sensibilités. L'ère du capital : 1848-1875livresAnnée : 2010Auteur : Eric John HobsbawmEditeur : A FAYARD PLURIEL FAIARDescription : Retrace l'évolution de la vie européenne entre 1848 et 1875, sous l'effet de la double révolution que constituèrent la Révolution française et la révolution industrielle. Une étude économique, politique et intellectuelle de cette période. La CommunelivresAnnée : 2015Auteur : Louise MichelEditeur : LA DECOUVERTE DEKOUVERTDescription : En 1898, Louise Michel achève la rédaction de son histoire de la Commune : " Écrire ce livre, annonce-t-elle au lecteur, c'est revivre les jours terribles où la liberté nous frôlant de son aile s'envola de l'abattoir ; c'est rouvrir la fosse sanglante où, sous le dôme tragique de l'incendie, s'endormit la Commune belle pour ses noces avec la mort, les noces rouges du martyre. Dans cette grandeur terrible, pour son courage à l'heure suprême lui seront pardonnés les scrupules, les hésitations de son honnêteté profonde. " Quelque vingt-cinq années après les événements, cette figure de la Commune de Paris n'a pas perdu de sa fougue. Dans ce récit passionné, elle raconte, jour par jour, les épisodes de ce drame qui lui valurent d'être emprisonnée puis déportée pendant près de dix ans en Nouvelle-Calédonie. La richesse et la précision de ses informations font de ce texte un document exceptionnel sur la Commune et ses acteurs. De plus, ses qualités stylistiques et la force de son écriture élèvent ce témoignage émouvant au rang des grands classiques de notre littérature politique. Cette nouvelle édition, entièrement revue, est augmentée de nombreux éclaircissements critiques, d'un index et d'un dossier photographique. Le Bain turc d'IngreslivresAnnée : 1971Auteur : Hélène ToussaintEditeur : MUSEE DU LOUVRE MUS LOUVRDescription : Jean-Jacques Henner : face à l'impressionnisme, le dernier des romantiqueslivresAnnée : 2007Auteur : Musée de la vie romantiqueEditeur : PARIS MUSEES PARI MUSDescription : Fils de cultivateurs alsaciens, Jean-Jacques Henner (1829-1905) a gravi tous les échelons qu'une carrière académique pouvait offrir à cet artiste singulier. Prix de Rome en 1858, il rapporte de son séjour à la villa Médicis de copies d'œuvres des maîtres et de lumineux petits paysages dans la ligné de Corot. Fidèle à ses racines, il peint, après la défaite de 1870, L'Alsace. Elle attend, toile emblématique de la perte de sa province natale. Dès les années 1870 Henner est applaudi au Salon, cumulant commandes de portraits et achats de l'Etat. A côté des nymphes rousses et des scènes idylliques qui consacrent célébrité, il brosse de puissants tableaux religieux. Sa facture renouvelle l'art du modelé, entre ombres et lumières. Contemporain des impressionnistes, Henner a su imposer avec éclat un autre chromatisme moderne. L'exposition, la première à Paris depuis un siècle, regroupe plus d'une centaine d'œuvres. Elle est organisée à partir des importantes collections du Musée national Jean-Jacques Henner, complétées du legs Jules Henner au Petit Palais et d'œuvres provenant du musée d'Orsay, des musées de Mulhouse Colmar et Amiens, ainsi que de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts et de la maison de Victor Hugo à Paris. Ingres, ombres permanentes : belles feuilles du Musée Ingres de MontaubanlivresAnnée : 2008Auteur : Catherine LéprontEditeur : LE PASSAGE PASAJDescription : " Les dessins d'Ingres sont aussi pour nous, aujourd'hui, les traces qu'il nous aura laissées du cheminement de ses pensées, de ses errances. " Ainsi, les études pour Le Martyre de saint Symphorien apparaissent-elles comme autant d'étapes d'un travail en cours, dont Catherine Lépront décrit le lent processus d'élaboration. Des premières compositions d'ensemble au tableau fini, en passant par les nombreux dessins exécutés, dans le détail, pour chaque personnage, tout cela témoigne du formidable grouillement d'idées, du flux d'images et d'intuitions, souvent contradictoires, dont Ingres était la proie, tel qu'il œuvrait dans son atelier, seul, sans directives ni limites, devant un choix infini de possibilités. Mais aucun tableau n'est dissociable de l'œuvre dans laquelle il s'inscrit, et les études pour Le Martyre rappellent sans cesse des dessins antérieurs et ultérieurs, et révèlent ainsi, parallèlement, les obsessions thématiques, la récurrence des options esthétiques, le style - cette permanence qui constitue l'essentielle originalité de l'œuvre. Celle-ci, enfin, s'inscrit à son tour dans une histoire que, singulièrement dans cet essai, Catherine Lépront prend à rebours du temps, en lisant les dessins depuis les perspectives qu'Ingres aura ouvertes, sans le savoir, par son trait virtuose, libre, et hardi, à Picasso, Matisse, Puvis de Chavannes et, même, par certains aspects, à Modigliani ou Klimt. L'aigle et le houblon : histoire d'une famille de brasseurs en Franche-ComtélivresAnnée : 2012Auteur : Henri LeiserEditeur : ED DU BELVEDERE BELVEDERDescription : La découverte de la brasserie Chopard et de son évolution dans le val de Morteau met aussi en relief l’implication de cette famille dans le monde des arts et des responsabilités politiques. L’amitié de Gustave Courbet ou de Ferdinand Bac s’accompagne aussi de la responsabilité locale d’une société de musique et d’une chorale. C’est en plus une participation de ses membres à la vie politique du val comme conseillers municipaux, maires et conseillers généraux, toujours dans la mouvance républicaine, laïque et radicale. Les rapports de cette famille avec le développement économique, culturel et social de la région seront importants. Des professions aussi diverses que braseur, architecte de pierre, horloger, ingénieur des ponts et chaussées, sous-préfet, juge de paix ou banquier ont marqué de leurs empreintes le département du Doubs, mais aussi la capitale de l’Etat. Le vaisseau amiral de l’ensemble reste sans conteste la brasserie avec son évolution depuis sa création en 1833. Son importante progression, suite aux travaux Pasteur sur les fermentations, lui permettra d’accéder à la reconnaissance d’une excellente qualité au basculement du XIXème siècle. Nous avons donc privilégié le déroulement de la production de bière et ses problèmes de fabrication, le tout, abondamment illustré de reproductions qui apportent au texte une lecture plus facile. En annexe, quelques plans de réalisations locales d’Alphonse Chopard donneront la qualité et l’importance de son cabinet d’architecte, que se soir dans ses réalisations à Pontarlier ou dans le val de Morteau. Le nu : Tome IlivresAnnée : 1998Auteur : Kenneth ClarkEditeur : HACHETTE LITTERATURES ACHET LITERATURDescription : Loin d'une simple image du corps dévêtu, le nu est une forme d'art tributaire des croyances de la Grèce du Ve siècle. Son apparition, pour Kenneth Clark, est liée à la passion des Grecs pour les proportions parfaites et l'harmonie des nombres qui habite les premiers nus antiques. L'art grec du nu s'est emparé de l'objet le plus sensuel, le corps, pour le placer hors d'atteinte du désir et du temps et a fait du concept le plus rationnel, l'ordre mathématique, une joie pour les sens. Dans cette magistrale étude, Kenneth Clark invoque une impressionnante galerie d'artistes, des antiques aux cubistes, autour de personnages mythologiques qui ont construit nos représentations du corps humain. Et l'on découvre la postérité d'Apollon, incarnation de la sérénité de l'ordre, de Dionysos, allégorie de la folie générale et de l'inconscient collectif et de Vénus, symbole d'une femme à la beauté exceptionnelle. Histoire de l'art, histoire de notre rapport au corps, Le Nu nous initie à la compréhension du plaisir des formes. Impressionnistes de la collection Courtaud de LondreslivresAnnée : 1955Auteur : Editeur : PARIS MUSEES PARI MUSDescription : Artistes présentés : Bonnard, Boudin, Cézanne, Corot, Daumier, Degas, Forain, Gauguin, Guys, Ingres, Manet, Matisse, Modigliani, Monet, Picasso, Pissatto, Renoir, Rodin, Rousseau H., Seurat, Signac, Sisley, Toulouse-Lautrec, Utrillo, Van Gogh, Vuillard. Guide Musée des Beaux-Arts de DolelivresAnnée : 2009Auteur : Musée des beaux-arts DoleEditeur : ASSOCIATION DES AMIS DES MUSEES DU JURA ASOSIASION DE AMI MUSDescription : Les lieux de mémoirelivresAnnée : 1997Auteur : Pierre NoraEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : La disparition rapide de notre mémoire nationale appelle aujourd'hui un inventaire des lieux où elle s'est électivement incarnée et qui, par la volonté des hommes ou le travail des siècles, en sont restés comme ses plus éclatants symboles : fêtes, emblèmes, monuments et commémorations, mais aussi éloges, archives, dictionnaires et musées.Du haut lieu à sacralité institutionnelle, Reims ou le Panthéon, à l'humble manuel de nos enfances républicaines. Depuis les chroniques de Saint-Denis, au XIIIe siècle, jusqu'au Trésor de la langue française ; en passant par le Louvre, La Marseillaise et l'encyclopédie Larousse.Plus qu'une exhaustivité impossible à atteindre, comptent ici les types de sujets retenus, l'élaboration des objets, la richesse et la variété des approches et, en définitive, l'équilibre général d'un vaste ensemble auquel ont accepté de collaborer plus de cent historiens parmi les plus qualifiés. La matière de France est inépuisable.Au total, une histoire de France. Non pas au sens habituel du terme ; mais, entre mémoire et histoire, l'exploration sélective et savante de notre héritage collectif. Lyon et l'art moderne : de Bonnard à Signac, 1920-1942livresAnnée : 2012Auteur : Sylvie CarlierEditeur : MUSEE PAUL DINI MUS POLDescription : Durant la période de l'entre-deux-guerres les artistes parisiens se réunissent à Lyon constituant ainsi une des scènes artistiques les plus marquantes pour l'art moderne.Formés en 1920 par des peintres et sculpteurs, issus de l'école des beaux-arts de Lyon, le groupe Zianiar inspire pendant quatre ans la vie culturelle lyonnaise. Dès 1952 est créé le Salon du Sud-Est où se cotoient Pierre Bonnard, Paul Signac, Henri Matisse et leurs confrères lyonnais. La ville est alors animée par un nombre important de critiques d'art. Dans le même temps, les photographes Théodore Blanc et Antoine Demilly immortalisent les relations d'amitiés qui unissent les artistes et leurs critiques et collectionneurs. L'exposition met en avant le rôle du Docteur Emile Malespine, Marcel Michaud, Marius Mermillon, Georges Besson ainsi que des écrivains Joseph Jolinom, Henri Béraud et Mathieu Varille. Enfin, les Arts décoratifs et la photographie sont mis à l'honneur. L'oeil d'un collectionneur : exposition, Musée Bonnard, Le Cannet, 26 janvier - 28 avril 2013 : 1 : Redon et Denis, rêve, amour, sacrélivresAnnée : 2013Auteur : Véronique SerranoEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : L’estampe connaît à la fin du xixe siècle un renouveau grâce à l’intérêt conjoint de nombreux artistes symbolistes et nabis, marchands et éditeurs.
L’image de l’estampe ainsi revalorisée devient un outil précieux pour Odilon Redon ou Maurice Denis qui sont réunis dans cette première exposition consacrée au fonds d’estampes d’un collectionneur passionné. Rassembler autour d’une centaine d’œuvres, dont beaucoup sont rares, ces deux grands maîtres de l’estampe n’est d’ailleurs pas le fait du hasard, tant ils avaient mutuellement une profonde admiration l’un pour l’autre. Dans l’œuvre de chacun d’eux, le rêve, l’amour et le sacré sont intimement liés, transposant parfois pour Redon et souvent pour Denis des images de leur vie. L’estampe illustre parfaitement cette « communauté intime » dont parle en 1898 André Mellerio entre le peintre, le graveur et l’éditeur qui donne place à une aventure artistique sans égal.Les textes de Gilles Genty, spécialiste du symbolisme et des Nabis, viennent éclairer ce champ de l’histoire de l’art encore trop peu exploré et dont ce catalogue fournit un appareil documentaire essentiel. 759 La muse républicaine : artistes et pouvoir 1870-1900livresAnnée : 2010Auteur : Editeur : SNOECK SNOEKDescription : Contrairement à ce qui a été dit, le rôle des images a été extrêmement fort au début de la IIIe République et a marqué, jusqu'à nos jours, notre façon de se représenter la démocratie. Les artistes, certains officiels, d'autres francs-tireurs, certains audacieux, d'autres plus conventionnels, ont suivi le passage douloureux de la défaite à la fête républicaine, de l'honneur des vaincus à leur fierté retrouvée. L'exposition La nuise républicaine, Artistes et pouvoir 1870-1900 propose d'éclairer la naissance par l'image de la IIIe République à la lumière des artistes célèbres et méconnus du dernier quart du XIXe siècle (Frédéric-Auguste Bartholdi, Léon Bonnat, Jean-Baptiste Carpeaux, Eugène Carrière, Aimé-Jules Dalou, Gustave Doré, Gustave Moreau, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin). Sont réunis dans ce catalogue des essais sur l'Art, l'Histoire, la littérature ou la commande publique Peintres de la couleur en Provence : 1875-1920livresAnnée : 1995Auteur : Office régional de la culture Provence-Alpes-Côte d'AzurEditeur : REGION PROVENCE ALPES COTE D AZUR OFFICE REGIONAL DE LA CULTURE REJION PROVANS ALP KOT OFIS REJIONAL KULTURDescription : La Période comprise entre 1875 et 1920 voit en France un extraordinaire développement de la peinture de paysage. De toutes les régions célébrées par les artistes, la Provence et l'une des plus importantes : avec l'Ile de France et la Normandie, elle est le creuset où s'élaborent les nouvelles formes qui seront à l'origine de l'art moderne. Aussi bien y trouvera-t-on des œuvres d'artistes nés et ayant travaillé en Provence, la figure majeure étant évidement celle de Cézanne, à côté d’œuvres de peintres ayant séjourné plus ou moins longtemps en Provence comme Van Gogh et Gauguin à Arles, Signac à St Tropez, Braque et Derain à l'Estaque. D'une mer à l'autre : marines du Nord et du Sud entre 1850 et 1908livresAnnée : 2012Auteur : Lucienne Del'FuriaEditeur : IMAGES EN MANOEUVRES EDITIONS IMAJ AN MANEVR EDISIONDescription : Depuis le début du 19e siècle, de nombreux peintres ont installé leur chevalet sur les côtes normandes. Il est vrai que la proximité de cette station balnéaire, proche de Paris, facilite la présence d'artistes paysagistes inspirés par l'aventure romantique. Ils sont toujours plus nombreux à venir découvrir la mer, thème privilégié des mouvements picturaux qui se multiplient à partir des années 1880 ; Dieppe et sa région accueillent alors les plus grand d'entre eux.
A la même époque, il semble que l'on n'ait jamais produit autant de paysages et de marines en Provence. La luminosité du ciel, l'éclat aveuglant du soleil méditerranéen séduisent aussi bien les peintres provençaux de la première puis de la seconde école de Marseille que Félix Ziem, le précurseur, sur les traces duquel arriveront Renoir, Dufy ou Picabia.
A travers plus de 45 artistes des 19e et 20e siècles tels que Boudin, Vollon, Bureau, Ziem, Casile, Olive, Dufy ou Signac... cette exposition témoigne de la complexité des échanges entre artistes ainsi que de l'attraction de ces littoraux sur nombre d'entre eux. Le peuple de Rome : représentations et imaginaire de Napoléon à l'unité italiennelivresAnnée : 2013Auteur : Olivier BonfaitEditeur : GOURCUFF GRADENIGO GOURKUFDescription : Cette exposition, la première sur ce sujet, souhaite montrer la constitution au XIXe siècle d'un imaginaire visuel du peuple romain. Celui-ci échappe en effet aux catégories courantes de peuple durant le siècle des révolutions politiques et industrielles : il n'est ni le tiers état, ni une classe laborieuse, et pas plus la base d'un régime démocratique. Il est bien plus, un mythe, raconté par Stendhal, chanté par Berlioz. À travers Felice Giani, Léopold Robert, Carpeaux ou Eckersberg, se constitue une imagerie, entre les brigands d'une noblesse farouche, les républicains qui se voient comme les dignes héritiers de Brutus, les femmes à la beauté tragique et les habitants de la ville éternelle figurés dans le chatoiement de leurs costumes. Frédéric Bazille, 1841-1870 : la jeunesse de l'impressionnismelivresAnnée : 2016Auteur : Michel HilaireEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Présentation de l'oeuvre du peintre français (1841-1870) et de son parcours de Montpellier à Paris, où il fréquenta les cercles du premier impressionnisme, à travers le commentaire technique et historique de ses 65 peintures. Son évolution artistique en prise avec les problématiques de la peinture d'avant-garde des années 1860 est dévoilée. Escapades impressionnistes de Paris à Honfleur : musées, ateliers, maisons et paysageslivresAnnée : 2012Auteur : Thomas SchlesserEditeur : PARIGRAMME PARIGRAMDescription : La vallée de la Seine, de Paris au Havre, et la région de Fontainebleau sont les berceaux de l impressionnisme dont les peintres, sortant de leurs ateliers, ont immortalisé les ciels et les paysages. Ce guide invite à marcher sur leurs pas, en nous conduisant sur les lieux où ils ont planté leurs chevalets, dans les auberges où ils aimaient se retrouver... Mais surtout, ce sont dans les nombreux musées conservant des toiles impressionnistes ou dans les maisons d artistes ouvertes au public que nous sommes conviés. Des plus célèbres collections aux plus modestes demeures, ce voyage de charme nous entraîne à la découverte d un mouvement pictural qui n a pas fini de nous faire rêver. Le guide analyse les uvres-phares conservées dans chaque lieu et délivre un grand nombre d anecdotes sur la vie quotidienne des peintres, rendant ce parcours particulièrement vivant. Delacroix et la photographie : exposition, Paris, Musée national Eugène-Delacroix, 28 novembre 2008-2 mars 2009livresAnnée : 2008Auteur : Christophe LeribaultEditeur : MUSEE DU LOUVRE MUS LOUVRDescription : Confronté comme toute sa génération à l'irruption de la photographie, Delacroix s'est impliqué dans ce domaine sans la méfiance qui caractérisa nombre de peintres. Curieux de ses progrès techniques, il compta même parmi les membres fondateurs de la Société héliographique en 1851. Il réunit également une riche documentation photographique, d'après les fresques de Raphaël, les toiles de Rubens, ou encore les sculptures des cathédrales. Mieux, à défaut de manier lui-même l'objectif, Delacroix fit poser et photographier par Eugène Durieu en 1854 une série de modèles nus, masculins et féminins. On sait par sa correspondance et son journal qu'il emportait parfois avec lui ces photographies pour s'exercer au dessin là où il ne pouvait pas disposer de modèles vivants. L'ouvrage rassemble l'intégralité des photographies et des dessins retrouvés, ainsi qu'une galerie de ses propres portraits. En fait, Delacroix se prêta avec plus de réserve à cet exercice, dont témoignent cependant de rares daguerréotypes d'une incroyable présence et des clichés célèbres de Carjat et de Nadar. Une facétie de Fragonard : les révélations d'un dessin retrouvélivresAnnée : 2013Auteur : Carole BlumenfeldEditeur : GOURCUFF GRADENIGO GOURKUFDescription : Les Figures de fantaisie de Fragonard comptent parmi les œuvres les plus célèbres et les plus énigmatiques de l'histoire de la peinture française. La découverte d'un dessin inédit de l'artiste vient bouleverser aujourd'hui tout ce que nous, savions de ces silhouettes, peintes en "une heure de temps", et apporte la preuve indubitable qu'elles sont des portraits et non des figures imaginaires. Fragonard a en effet copié à l'encré et à la pierre noire dix-huit de ses tableaux en indiquant les noms de chacun de ses modèles : dans de nombreux cas, il s'agit de révélations ; étonnantes qui contredisent des certitudes acquises au cours des années. 0Cet ouvrage jette un éclairage nouveau sur les talents de portraitiste du peintre et lève ainsi le voile sur l'identité de chacun des personnages qui se cachent derrière Diderot, La Guimard, L'Inspiration, L'Etude ou le Jeune Artiste... Petit dictionnaire autobiographique Eugène BoudinlivresAnnée : 2014Auteur : Laurent ManoeuvreEditeur : BELINDescription : Eugène Boudin (1824-1898), peintre de la Normandie, fut un des premiers artistes à peindre dans la nature bien plus qu'en atelier. C'est un précurseur, souvent méconnu, de l'impressionnisme, qui refusa toute appartenance à une école. Laurent Manoeuvre, qui a largement contribué à donner à Eugène Boudin sa juste place dans la peinture du XIXe siècle, poursuit ici cette redécouverte par une démarche originale : un dictionnaire alphabétique qui donne la parole à l'artiste.
En effet chaque article se fonde sur des extraits de la correspondance et du journal d'Eugène Boudin. Les articles - certains très longs, d'autres brefs, selon le propos - traitent aussi bien du travail du peintre que de sa vie quotidienne, souvent difficile. Les paroles croisées de l'historien d'art et du peintre lui-même livrent un portrait inédit de l'homme qu'était Boudin. Ce dictionnaire brosse aussi un tableau de la société et de la vie artistique de l'époque ; il est riche d'informations sur le marché de l'art et les collectionneurs et nous éclaire sur la naissance de l'impressionnisme.
De nombreuses illustrations (peintures et photographies) alternant pleines pages et vignettes. Frédéric Bazille : réflexions sur la peinture, la médecine, le paysage et le portrait, les origines de l'Impressionnisme..livresAnnée : 1992Auteur : François-Bernard MichelEditeur : B GRASSET GRASDescription : Né dans une famille de la haute bourgeoisie protestante de Montpellier, voué par son père à la médecine, Bazille abandonna amphithéâtres et hôpitaux pour monter à Paris vivre sa passion : la peinture. En moins de dix ans, il conquiert l'amitié et le respect de ceux qui marqueront l'art de la fin du siècle : Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Cézanne, Zola... Il peint un des rares portraits connus de Verlaine, joue du piano avec Gabriel Fauré. Il approche les maîtres qu'il vénère : Delacroix, Courbet, Manet, Berlioz, Wagner. Il est de toutes les aventures novatrices. Atteint par une crise de doute et de scrupules, il s'engage dans la guerre où il est tué au combat le 28 novembre 1870, à vingt-neuf ans. Vivant, il eût sans nul doute donné une oeuvre considérable ; mais cette jeunesse brisée a laissé une trace importante dans le mouvement nommé postimpressionnisme . Paul DelarochelivresAnnée : 2012Auteur : Louis-Antoine PratEditeur : LOUVRE ED LOUVRDescription : Catalogue de l'exposition présentée au musée du Louvre du 8 mars au 21 mai 2012. En 1971, Mme Delaroche-Vernet-Henraux offrait au département des Arts graphiques du Louvre un extraordinaire ensemble de dessins de son ancêtre Paul Delaroche, plus de 700 feuilles provenant de la succession de l'artiste. Celui-ci était déjà bien représenté dans les collections du musée par des tableaux célèbres, comme Les Enfants d'Édouard ou La Jeune Martyre, oeuvres spectaculaires récemment rejointes par le Napoléon franchissant les Alpes et le Portrait du comte de Pourtalès-Gorgier. Souvent défini comme le parangon du juste milieu, tendance artistique qui s'est développée à l'époque de la monarchie de Juillet et qui regroupe des artistes aussi éloignés des emportements romantiques que des obédiences néoclassiques, académiques ou ingresques, Delaroche a exercé son talent dans de nombreux genres : grandes décorations, peintures religieuses et portraits mais il est surtout connu par ses évocations historiques. Edouard Dantan (1848-1897) : Peintre des ateliers, des figures et des rivageslivresAnnée : 2013Auteur : Dominique LobsteinEditeur : Description : Le musée des Avelines, musée d’Art et d’Histoire de Saint-Cloud, inaugure le 10 octobre une exceptionnelle rétrospective consacrée à l’œuvre du peintre Édouard Dantan (1848-1897). Le musée se devait de rendre hommage à ce peintre du XIXe siècle injustement méconnu et à la carrière trop brève.
L’exposition, organisée par le musée des Avelines, a pour ambition de mettre en perspective l’œuvre de ce peintre de formation traditionnelle mais passionné comme tant d’autres par l’observation de la vie quotidienne. Intitulée "Édouard Dantan (1848-1897), peintre des ateliers, des figures et des rivages", cette rétrospective présente un large choix d’œuvres - une soixantaine de tableaux - provenant d’institutions publiques et de collections particulières et illustrant la variété du travail de l’artiste. Peintures, pastels, aquarelles et dessins témoignent d’une œuvre réaliste. L’artiste représente d’un trait vif et perspicace son environnement proche, de la gare de Saint-Cloud aux vues du parc. Il s’intéresse au labeur « des petites gens » de Saint-Cloud, de Villerville ou des bohémiens sans jamais procéder à une critique sociale. Portraitiste attentif à capter les expressions de ses proches, dont les modèles favoris sont sa femme et ses enfants, il produit des pastels délicats propres à rendre la carnation des visages et le soyeux des étoffes. Il est aussi le peintre des horizons clairs, des océans calmes ou déchaînés de Bretagne ou du Calvados qui l’inspirent lors de ses séjours en bord de mer. Eugène Boudin par ses contemporains : Baudelaire, Monet, ZolalivresAnnée : 2013Auteur : Frédéric ChaleilEditeur : LES ED DE PARIS M CHALEIL LE PARI CHALAILDescription : De Baudelaire à Zola, en passant par d'autres écrivains contemporains d'Eugène Boudin, ce livre réunit un florilège de textes critiques, poétiques et littéraires consacrés à l'oeuvre de celui que Corot surnomma "le roi des ciels", et dont Monet disait : "Je dois tout à Boudin". À l'occasion de l'exposition rétrospective Eugène Boudin au fil de ses voyages, à Paris, qui montre à travers peintures, pastels et aquarelles toute la palette de celui qui se voua entièrement à l'étude inlassable des ciels et des rivages, des bateaux et des ondes, et qui chercha en Belgique, en Hollande, sur les côtes normandes, flamandes ou picardes, à Bordeaux, dans le Midi et à Venise, l'infinie variation de la beauté atmosphérique. Des notes de voyage, prises par Boudin lui-même lors d'un voyage en Bretagne, donnent à voir comment l'artiste se confronte au paysage et aux hommes qui l'animent. J.B Jongkind (1819-1891) : Sur la voie de l'impressionnismelivresAnnée : 2013Auteur : Musée des Beaux-Arts Saint-LôEditeur : Description : "Sa peinture était trop nouvelle et d'une note bien trop artistique pour qu'on l’appréciât, en 1862, à son prix (...) C'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon œil." Claude Monet Titien : l'étrange homme au gantlivresAnnée : 2010Auteur : Christelle BrothierEditeur : SILVANA EDDescription : Ce portrait énigmatique de Titien, plaît beaucoup aux visiteurs, et particulièrement aux plus jeunes. Il est vrai que son regard émergeant de l'ombre ne laisse pas indifférent. On voudrait bien percer le mystère de ce tableau. Les jeunes curieux devraient trouver dans ce livre quelques clefs pour répondre à leurs questions et voyager dans le monde du maître vénitien et de sa peinture. Guercino : Catalogo completo dei dipintilivresAnnée : 1991Auteur : David M. StoneEditeur : CANTINI KANTINIDescription : Giovanni Francesco Barbieri, dit Guercino ou le Guerchin, né à Cento le 8 février 1591 et mort à Bologne le 22 décembre 1666, est un peintre et dessinateur italien baroque de l'école de Ferrare, actif à Rome et Bologne. Il est l'oncle de Benedetto Gennari le Jeune, lui-même petit-fils de Benedetto Gennari dit Seniore Pieter Bruegel the Elder, Fall of the rebel angels : art, knowledge and politics on the eve of the Dutch revoltlivresAnnée : 2014Auteur : Tine MeganckEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Pieter Bruegel the Elder, Fall of the Rebel Angels is the first comprehensive book on one of the most cherished masterpieces of the Royal Museums of Fine Arts of Belgium in Brussels. It argues that with the Fall of the Rebel Angels (1562), Pieter Bruegel (d. 1569) turned a traditional devotional theme into an innovative commentary on his own time, and situates the painting within the early modern cultures of knowledge and collecting. More particularly, it suggests that many of the hybrid falling angels are carefully composed of naturalia and artificialia, as collected in art and curiosity cabinets of the time. Bruegel’s noted emulation of Hieronymus Bosch was only part of his wider interest in collecting, inspecting and imitating the artistic and natural world around him. His interests prompt an examination of the world when he painted the Fall of the Rebel Angels: locally, in the urban and courtly centers of Antwerp and Brussels on the eve of the Dutch Revolt, and globally, as the discovery of the New World irreversibly transformed the European perception of art and nature. Painted as a cautionary tale of hubris and pride, Bruegel presents the Fall of the Rebel Angels as a meditation on the dangers and potential of man’s pursuit of art, knowledge and politics, a universal theme that has lost nothing of its power today. Alechinsky, Marginalia : plume et pinceaulivresAnnée : 2016Auteur : Patrice DeparpeEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Alechinsky, artiste de notoriété internationale connu pour la liberté et la créativité dans son travail de peinture, a en fait débuté sa carriere par le biais de l'imprimerie et la gravure. C'est cette partie peut-être moins étudiée de son oeuvre que ce catalogue met en lumière : les recherches autour des livres illustrés et les correspondances qu'elles induisent. Livres "décorés" aurait dit Matisse - dont l'apport sur l'art d'Alechinsky est très important - dans lequels le dialogue avec le mot est un souci constant et se traduit en précieuses collaborations avec de nombreux écrivains (André Breton, Michel Butor, Hugo Claus, E.M. Cioran, Christian Dotremont, Eugène Ionesco, Marcel Moreau, PAB (Pierre-André Benoit), Salah Stétié, Roland Topor...). Autant d'allers-retours entre différentes abords et techniques d'un peintre, ici lecteur, dessinateur, graveur. Les confessions d'un révolutionnairelivresAnnée : 2002Auteur : Pierre-Joseph ProudhonEditeur : LES PRESSES DU REEL LE PRES RELDescription : Les confessions d'un révolutionnaire racontent les positions de Proudhon face à la révolution de 1848.
Condamné à la prison, il va écrire ce journal vif et contradictoire, qui le fera connaître d'un large public, alors qu'il vient d'avoir 36 ans. C'est " l'histoire d'un penseur entraîné malgré lui dans le somnambulisme de sa nation. " Un livre de constats et de rêves, écrit du 24 février 1848 au 8 juillet 1849. Face à l'événement, il se lance dans la politique active. Proudhon propose une transformation de la société, ni libérale, ni communiste, une nouvelle société fondée sur la coopération et l'autonomie, hors de tous les pouvoirs autoritaires.
Inventer l'organisation d'une économie solidaire avec un autre système de crédit et des banques mutuelles, fonder un crédit gratuit pour les travailleurs. Rêve-t-il ? Peut être, mais ce penseur paradoxal, encore si mal étudié, semble aujourd'hui étrangement contemporain quand tout s'écroule : le socialisme totalitaire et le capitalisme libéral fondé sur l'exploitation systématique. Proudhon va-t-il enfin réveiller les endormis et soulever les énergies critiques actives, après un siècle de gâchis et de massacres ? En tout cas, ses paroles vivaces, écrites comme des lettres aux travailleurs démunis sont prémonitoires : " Il s'agit de faire les travailleurs, tous les travailleurs, rois, d'esclaves qu'ils sont.
Or, dans toutes les utopies, présentes, passées et futures, réalisées ou non réalisées, le travailleur est esclave, toujours esclave. " Cette édition a été réalisée dans les années trente par Daniel Halévy, un ami de Charles Péguy et l'auteur d'un Nietzsche. Transferts de Courbet : actes du colloque, 8-9 septembre 2011, BesançonlivresAnnée : 2013Auteur : Pierre VandelEditeur : LES PRESSES DU REEL LE PRES RELDescription : Gustave Courbet fut un enfant de remplacement conçu au jour anniversaire de la mort de son aîné. Adolescent, il fut frappé par la mort d'une sœur cadette, puis celle de sa benjamine. Plus tard, une troisième sœur devint aliénée et internée dix-sept ans durant…
Aucune biographie n'a jamais pris la mesure de ces séismes familiaux qui sont ici minutieusement documentés et permettent de réviser les rapports de Courbet à la femme, à la mort, à la folie, à la sexualité. Des analyses inédites de toiles complètent ces découvertes, des radiographies révélant des repentirs troublants et des détails significatifs jusque-là inaperçus... À la lumière des traumatismes infantiles, d'une configuration familiale où la maladie mentale n'était pas absente, de tableaux réinterprétés comme des rêves, on pénétrera, avec ce livre, les visions intérieures d'un artiste réputé pour ses provocations et sa démesure. Grâce aux nombreuses illustrations renvoyant à des démonstrations limpides, on saisira aussi les rouages inconscients par lesquels le nom de Courbet se confond aujourd'hui avec le sexe le plus célèbre du Monde.
Une table-ronde réévalue, pour finir, l'inique condamnation qui a frappé à mort le peintre et la réhabilitation que la République doit encore à ce grand homme de l'imaginaire collectif français et européen.
Cet ouvrage est le fruit de rencontres transdisciplinaires réunissant des historiens d'art parmi les meilleurs spécialistes du peintre, des scientifiques, psychiatres, neurologue, géologue, et des psychanalystes. Leurs lectures croisées de la vie de l'artiste, de son territoire et de sa production renouvellent profondément notre compréhension de l'œuvre de Courbet. Au-delà des étoiles : le paysage mystique de Monet à KandinskylivresAnnée : 2017Auteur : Katharine Aileen LochnanEditeur : MUSEE D ORSAY MUS ORSAIDescription : Cet ouvrage aborde la part mystique du paysage symboliste notamment l'élévation vers l'infini, l'épreuve de la nuit, la quête de la lumière et les forces transcendantes de la nature à travers une sélection d'oeuvres d'artistes de la fin du XIXe siècle comme P. Gauguin, C. Monet, E. Munch et de peintres de l'école nord-américaine des années 1910-1930, comme Georgia O'Keeffe ou Emily Carr. Les grands scandales de l'histoire de l'art : cinq siècles de ruptures, de censures et de chefs-d'oeuvrelivresAnnée : 2008Auteur : Pierre RosenbergEditeur : BEAUX ARTS ED BO ARDescription : Au XIXe siècle, l'imaginaire de Bacchus, du vin, de l'extase et de la danse exaltée fournit à l'art une foisonnante source d'inspiration. En France, la recrudescence surprenante du thème de la bacchanale révèle notamment les ambitions d'une société en rapide métamorphose, d'un monde tourné vers la célébration des plaisirs terrestres et des joies matérielles. Investis par cette vague d'ivresse créatrice, les artistes se laissent pleinement emporter par l'imaginaire fascinant du dieu antique et de ses suivants, faunes, nymphes, satyres ou bacchantes.
Ce sont alors les nombreuses résurgences de la bacchanale dans la peinture, la sculpture, mais aussi la littérature, la musique, la danse et le cinéma — de l'époque romantique jusqu'au début du XXe siècle — que cet ouvrage souhaite explorer, afin de révéler les multiples enjeux de cet éclatant retour vers l'univers de Bacchus. L'Antiquité, dont l'étude et le souvenir nourrissent l'imagination des poètes et des artistes, de Leconte de Lisle à Gustave Moreau, est le point de départ, la référence toujours évoquée, mais, au XIXe siècle, les sujets bachiques s'affranchissent rapidement de l'héritage du passé pour autoriser l'expression de formes et de sujets de plus en plus audacieux et troublants.
C'est alors la figure de la bacchante, tour à tour prêtresse mystérieuse, femme fatale ou nymphe sensuelle, qui permet plus particulièrement la mise en scène du corps féminin dans tous ses états : érotisé, hystérique ou libéré, ainsi que le dévoilent les oeuvres de Pradier, de Corot, de Rodin ou de Bourdelle. Enfin, c'est dans la frénésie de la danse, scandaleuse comme celle que Carpeaux sculpte sur la façade de l'Opéra Garnier, contagieuse comme celle chantée par Offenbach, ou libératoire comme dans les chorégraphies d'Isadora Duncan, que s'accomplit l'assimilation du motif antique à de nouvelles préoccupations esthétiques, sociales et culturelles.
La bacchanale, en véritable avatar des moeurs contemporaines, vient ainsi révéler les facettes cachées d'une époque tiraillée entre norme et transgression, entre raison et imagination, là où le mythe se transforme en fantaisie moderne. Courbet à neuf ! : actes du colloque international organisé par le Musée d'Orsay et le Centre allemand d'histoire de l'art à Paris les 6 et 7 décembre 2007livresAnnée : 2010Auteur : Musée d'OrsayEditeur : ED DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME SIANS OMDescription : Courbet à neuf ! Le titre choisi pour le colloque organisé en décembre 2007 par le musée d’Orsay et le Centre allemand d’histoire de l’art ne manque pas d’ambition. Dans son interjection, il semble faire écho à l’attitude bravache dont Gustave Courbet lui-même fit preuve, tout au long de sa vie et de sa carrière de peintre, avec une constance qui le distingue. Cet intitulé s’inscrit aussi au regard d’une histoire de l’art du XIXe siècle aujourd’hui, semble-t-il, pleinement connue et reconnue. Y a-t-il encore au début du XXIe siècle du neuf à dire sur Gustave Courbet, artiste majeur, dont les œuvres sont bien présentes dans les collections publiques françaises et internationales, suffisamment montrées pour être souvent commentées, familières assez pour paraître banales et parfaitement connues. La conception de ce colloque a été animée par le désir de montrer combien, près de 140 ans après sa mort, l’étude et l’analyse de la création de Courbet offrent de variété et de richesse. Entre des lectures nouvelles de l’œuvre, ouvrant le champ de la connaissance sur l’artiste et les analyses replaçant Courbet et son œuvre dans l’histoire, en rappelant ses luttes et ses engagements, les contributions mettent en valeur l’importance des recherches entreprises et l’évolution des points de vue depuis trente ans. Cahiers de philosophielivresAnnée : 2011Auteur : Roger BruyeronEditeur : HERMANN ERMANDescription : Quelle fut la formation intellectuelle de Gustave Coubert ? Contrairement à une légende tenace en grande partie entretenue par le peintre lui-même Courbet ne fut pas un esprit fruste ou inculte. Ce dont témoignent ces Cahiers inédits, conservés dans les archives du Musée national de l'Éducation de Mont Saint-Aignan, c'est que Courbet a reçu une culture classique complète (littérature, langues anciennes, philosophie). Pendant l'année scolaire 1837-1838, l'élève Courbet a suivi le cours de Charles Bénard, jeune agrégé de philosophie, disciple de Victor Cousin. Il a pris des notes et les a complétées après le cours, comme le lui demandait son professeur. Courbet a été ainsi initié à la philosophie par la pensée éclectique qui régnait alors. Ces leçons ont permis au peintre aussi bien qu'à l'homme de comprendre les débats de son temps, voire d'y participer pleinement. La publication de ces textes, outre qu'elle enrichit notre perception du peintre, révèle ce qu'était l'enseignement de la philosophie en classe terminale au dix-neuvième siècle et montre que l'esprit du programme de 1832 n'est pas très éloigné de celui qui est encore en vigueur aujourd'hui. Courbet face à la caricature : le chahut par l'imagelivresAnnée : 2007Auteur : Thomas SchlesserEditeur : ED KIME KIMDescription : Parce qu'il était à la fois un artiste fondamental et un personnage hors norme, Gustave Courbet s'est trouvé, durant toute sa carrière, le peintre le plus caricaturé de son temps. Ses amis et ses ennemis sévissaient dans les journaux pour charger son esthétique, sa physionomie d'épais paysan et l'insolence de ses options politiques. Mais, à travers " Maître Courbet ", ils raillaient aussi le public du Second Empire. En accusant le trait du " réalisme ", de son initiateur et des contemporains qui l'observaient, des dessinateurs tels que Bertall, Cham, Daumier, Le Petit ou Nadar parvenaient à mettre à nu les ressorts cachés d'un moment charnière de l'histoire de l'art. Cet ouvrage analyse l'imagerie satirique des organes de presse et, à travers elle, la perception collective de Courbet et de son Œuvre. En examinant cette somme d'illustrations, les auteurs du présent essai emploient donc un matériau original et longtemps jugé secondaire pour comprendre des phénomènes de réception. Ce sont les constructions - entre autres - d'un Courbet paysan, charlatan, prophète, chantre du laid et de la saleté. C'est encore la violente campagne contre son rôle de communard, " déboulonneur " de la colonne Vendôme : celle-là qui, en définitive, parvint bien à casser l'homme qui signa les Casseurs de pierres. Ce livre entreprend de valoriser les singularités formelles et sémantiques d'images qui, au-delà de leur esprit, constituent des objets complexes et passionnants en matière d'esthétique et d'histoire culturelle. Jamais, depuis le volume de Charles Léger en 1920, une telle masse documentaire n'avait été rassemblée. Près de 200 caricatures, agrémentées de notes biographiques sur leurs auteurs, sont proposées au lecteur. Elles permettent de vérifier pleinement l'idée de Courbet - symbolique d'un savoir-faire médiatique tout moderne - selon laquelle son " masque appartient à tous ". "L'origine du monde" : vie du modèlelivresAnnée : 2018Auteur : Claude SchoppEditeur : PHEBUS FEBUDescription : « Celui qui trouve sans chercher est celui qui a longtemps cherché sans trouver », écrivait Bachelard.
Une réflexion qui s'applique parfaitement à cet ouvrage. Car c'est engagé dans l'annotation de la très riche correspondance échangée entre George Sand et Alexandre Dumas fils que Claude Schopp a découvert qui était le modèle du célèbre tableau, L'origine du monde de Gustave Courbet. Une révélation qu'il étaye à d'autres sources. Avant de se mettre en scène dans ses recherches, pour nous raconter ce que nous savons de cette danseuse aux beaux sourcils noirs, bientôt demi-mondaine et maîtresse d'un richard, puis femme de bien habituée des œuvres de charité. Peu à peu, à travers les extraits de lettres, d'articles ou de son testament, il donne un visage et une âme à celle dont le sexe incarne la peinture réaliste. Courbet : artiste et promoteur de son oeuvrelivresAnnée : 1998Auteur : Jörg ZutterEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Cet ouvrage publié sous la direction de Jörg Zutter et de Petra ten-Doesschate Chu analyse pour la première fois les relations de Gustave Courbet avec ses collectionneurs, ses critiques et ses mécènes, et leur influence sur l'œuvre peint postérieur à 1855. Les lettres de Courbet à ses amis et à ses marchands, mais aussi à ses adversaires en art et en politique, se révèlent riches en renseignements qui éclairent d'un jour nouveau une production picturale d'une rare complexité. La correspondance de l'artiste documente son œuvre de pionnier, qui annonce l'impressionnisme. Mais elle permet aussi de comprendre la part active qu'il prit à la commercialisation de sa peinture et la nature de ses relations avec les galeristes et les organisateurs d'expositions-ventes. Courbet est un des premiers artistes à avoir su tourner à son profit le fonctionnement du marché de l'art moderne, à avoir saisi le rôle joué par la presse dans la promotion de l'art. Pour organiser sa publicité et faire monter sa cote, il alterne à dessein la présentation d'œuvres réalisées pour choquer et de tableaux plus accessibles. Après le refus au Salon de 1863 du Retour de la conférence, véritable brûlot anticlérical, il écrit : "J'avais fait le tableau pour qu'il soit refusé. J'ai réussi. C'est comme cela qu'il me rapportera de l'argent." Après 1855, l'orientation artistique du peintre se définit dans la recherche d'un équilibre entre le goût officiel du second Empire et celui, souvent plus audacieux, d'une clientèle privée de grands bourgeois. Ce point de vue permet une analyse inédite de la période de maturité de Courbet qui s'étend des années 1860 où, après avoir été identifié à ses débuts aux grandes œuvres de critique sociale, l'artiste aborde la production de scènes de chasse, de paysages, de nus, de portraits et de natures mortes qui exprime un nouveau rapport entre homme, nature et société, jusqu'en 1873, année de l'exil en Suisse, à la Tour-de-Peilz au bord du lac Léman, où naît un œuvre tardif encore trop mal connu. Courbet et le continent noir : de l'érotisme voyeur à la question du genrelivresAnnée : 2021Auteur : Luigi De PoliEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : Gustave Courbet a bouleversé les codes établis et ouvert la voie à une peinture novatrice, tant sur le plan formel que par les thèmes abordés. La critique a répété que le peintre comtois s'investissait dans ses toiles et le peintre lui-même avait affi rmé qu'il peignait son existence dans ses oeuvres. Il revenait donc à l'observateur de retrouver ces signes cachés, tous ces petits cailloux qui allaient permettre un dévoilement du parcours intime du peintre. Notre ouvrage se met sur la piste ouverte par les lectures psychanalytiques de l'oeuvre mais il se fonde essentiellement sur l'examen détaillé des tableaux. Ce livre retrace nos tentatives de trouver les codes cachés. Nous sommes parvenus à mettre au jour une constante dans la peinture de Courbet : celle d'une vision double du réel où la dimension masculine compose avec l'apparence féminine du sujet. Ainsi la longue série des couples de femmes nues ne prendra fin qu'avec L'Origine du monde dont nous proposons une analyse nouvelle. Gustave Courbet et la Commune, le politiquelivresAnnée : 2007Auteur : Gérald DittmarEditeur : DITTMAR DITMARDescription : “Je désire que tous les titres et mots appartenant à la Révolution de 89 et 93 ne soient appliqués à cette époque. Aujourd’hui, ils n’ont plus la même signification et ne peuvent plus être employés avec la même justesse et dans les mêmes acceptions. Les titres : Salut Public, Montagnards, Girondins, Jacobins, ne peuvent être employés dans ce mouvement socialiste républicain. Ce que nous représentons, c’est le temps qui s’est passé de 93 à 71, avec le génie qui doit nous caractériser et qui doit relever de notre propre tempérament. Cela me paraît d’autant plus évident que nous ressemblons à des plagiaires, et nous rétablissons à notre détriment une terreur qui n’est pas de notre temps. Employons les termes que nous suggère notre évolution.”
Gustave Courbet,
Séance du 1er mai 1871. "L'origine du monde" : histoire d'un tableau de Gustave CourbetlivresAnnée : 2019Auteur : Thierry SavatierEditeur : BARTILLAT BARTILADescription : Fruit de plusieurs années de recherche, ce livre retrace toute l'histoire de "L'Origine du monde", des arcanes de sa création en 1866 jusqu'à son entrée au musée d'Orsay en 1995, sans oublier les plus récentes controverses qui continuent à l'entourer. Conçu à l'origine pour Khalil-Bey, collectionneur ottoman résidant à Paris, le tableau de Gustave Courbet a connu un itinéraire des plus extraordinaires que Thierry Savatier éclaire d'un jour nouveau. L'ouvrage s'appuie sur de nombreuses archives publiques et privées françaises, anglaises, hongroises et américaines, et dévoile un pan secret à ce jour : le transfert du tableau en 1945 de Hongrie vers l'Union soviétique, où après bien des drames son propriétaire le baron Hatvany parviendra à le récupérer. Au début des années 1950, "L'Origine du monde" revient en France, acquis par Jacques Lacan, avant d'être livré au public. De nombreuses personnalités des XIXe et XXe siècles ont croisé le chemin du tableau : Théophile Gautier, Sainte-Beuve, Edmond de Goncourt, Sylvia Bataille, Alain Cuny, Marguerite Duras, Claude Lévi-Strauss, Dora Maar, René Magritte... Scandale majeur de l'histoire de l'art, objet de fascination et de répulsion, cette œuvre, offerte à toutes les interprétations, marque une date de rupture dans l'aventure de la peinture occidentale, qui justifie pleinement cette « biographie » à part entière. "L'origine du monde" : histoire d'un tableau de Gustave CourbetlivresAnnée : 2009Auteur : Thierry SavatierEditeur : BARTILLAT BARTILADescription : Fruit de plusieurs années de recherche, ce livre retrace toute l'histoire de L'Origine du monde, des arcanes de sa création en 1866 jusqu'à son entrée au musée d'Orsay en 1995. Conçu à l'origine pour Khalil-Bey, collectionneur ottoman résidant à Paris, le tableau de Gustave Courbet a connu un itinéraire des plus extraordinaires que Thierry Savatier éclaire d'un jour nouveau. L'ouvrage s'appuie sur de nombreuses archives publiques et privées françaises, anglaises, hongroises et américaines, et dévoile un pan secret à ce jour : le transfert du tableau en 1945 de Hongrie vers l'Union soviétique, où après bien des drames son propriétaire le baron Hatvany parviendra à le récupérer. Au début des années 1950, L'Origine du monde revient en France, acquis par Jacques Lacan, avant d'être livré au public. De nombreuses personnalités des XIXe et XXe siècles ont croisé le chemin du tableau : Théophile Gautier, Sainte-Beuve, Edmond de Goncourt, Sylvia Bataille, Alain Cuny, Marguerite Duras, Claude Lévi-Strauss, Dora Maar, René Magritte... Scandale majeur de l'histoire de l'art, objet de fascination et de répulsion, cette 'uvre, offerte à toutes les interprétations, marque une date de rupture dans l'aventure de la peinture occidentale, qui justifie pleinement cette première « biographie » à part entière. Courbet : une révolution érotiquelivresAnnée : 2014Auteur : Thierry SavatierEditeur : BARTILLAT BARTILADescription : Au cœur d'un XIXe siècle puritain, Gustave Courbet allait déclencher une révolution érotique et plastique ; bousculant l'ordre esthétique et moral, il proposa, en lieu et place des déesses ou des muses idéalisées, la représentation de femmes nues bien réelles, naturelles jusque dans leurs imperfections physiques, chargées d'une sensualité troublante, dérangeante. Passant outre les alibis thématiques convenus, le peintre s'attacha à composer une scène érotique transgressive qui, des portraits aux peintures de genre, plaça la Femme de son temps au centre des débats. L'importance qu'il accorda notamment au saphisme, à travers un réseau d'images explicites, montre l'audace dont il savait faire preuve face à un tabou majeur de l'époque. Sans doute l'œuvre la plus célèbre de Courbet est-elle L'Origine du monde, aboutissement d'une démarche intellectuelle qui restituait au corps de la Femme ce sexe matériel dont l'art, depuis la Grèce antique, l'avait privé ; cependant, d'autres toiles concentrent une charge libidinale tout aussi puissante aux yeux de qui sait les regarder. Pourquoi le modèle nu debout près du chevalet, dans L'Atelier du peintre, possède-t-il une surprenante connotation érotique en dépit de sa pose plutôt sage? Pourquoi les Demoiselles des bords de la Seine, pourtant vêtues, sont-elles déshabillées? Quels indices le peintre avait-il dissimulé dans certains de ses tableaux, comme Le Sommeil, pour suggérer que ses héroïnes venaient de ressentir une jouissance sexuelle intense? Autant d'interrogations qui sont ici abordées, à travers la soixantaine de toiles qui compose l'œuvre érotique du peintre, dont certaines sont inédites Gustave Courbet : 1819-1877livresAnnée : 1977Auteur : Hélène ToussaintEditeur : EDITIONS DES MUSEES NATIONAUX EDISION DE MUS NASIONODescription : Exposition au Grand Palais du 30 septembre 1977 au 2 janvier 1978 Quoi de nouveau sur L'origine ?livresAnnée : 2010Auteur : Miguel EganaEditeur : LA LETTRE VOLEE LETR VOLDescription : Quoi de nouveau sur L'Origine ? L'Origine du monde est en passe de devenir, au même titre que jadis la Joconde de Léonard, une véritable icône pour l'art contemporain. La pornographie, devenue productrice inflationniste des images du sexe, constitue l'autre versant, non artistique, du stock d'images actuellement disponible. On verra donc bien souvent dans la confrontation, polémique ou non, implicite ou délibérée, de ces deux imaginaires, le lieu incertain dans lequel il conviendra de situer leur pratique. Si l'histoire du tableau de Courbet se confond avec une certaine histoire du regard masculin, histoire dans laquelle, s'il ne la clôt pas, se situe encore Marcel Duchamp, la nouveauté en ce domaine se situerait sans doute dans le renversement opéré par un certain nombre d'artistes femmes dont la démarche vise à l'appropriation, souvent charnelle, d'une représentation issue d'une mise en forme sémiotique de leur propre corps. A travers des oeuvres aussi diverses que celles de Niki de Saint-Phalle, Valie Export, Orlan, Marlene Dumas, Sarah Lucas et tant d'autres, ce qui semble visé dans cet engagement spécifique, c'est soit une mise en question polémique de tout l'agencement classique, pensé comme un dispositif de domination, soit son dépassement dans une autre mise en relation entre le masculin, le féminin, le sexe et l'art.