Couverture de Urbanisme #441 : Dense dense dense

Urbanisme #441 : Dense dense dense

Julien Meyrignac

Dans l’imaginaire collectif mondial, la ville dense, compacte ou haute (ou les deux à la fois) ne représente que deux réalités principales, diamétralement opposées : la grande prospérité ou la déchéance. Jay McInerney a très bien écrit, dans son premier roman Bright Lights, Big City (1), l’attraction irrésistible des grandes …

Merci de patientier...

Exemplaires

Merci de patientier

Description

Titre(s)
Urbanisme #441
Dense dense dense
Auteur(s)
Julien Meyrignac (651)
Collation
1 vol. (98 p.) ; illustrations et couverture en couleurs ; 30 cm
Année
2025
Sujet(s)
Aménagement des espaces : densification : Mobilité spatialeZAN : Zéro Artificialisation Nette : compréhension des sols : transition écologique
Genre
AménagementUrbanisme
Langue(s)
français
Résumé
Dans l’imaginaire collectif mondial, la ville dense, compacte ou haute (ou les deux à la fois) ne représente que deux réalités principales, diamétralement opposées : la grande prospérité ou la déchéance. Jay McInerney a très bien écrit, dans son premier roman Bright Lights, Big City (1), l’attraction irrésistible des grandes villes, en l’occurrence New York, pour toutes celles et tous ceux – notamment les jeunes adultes – qui désirent prendre leur destin en main. Des villes idéalisées, fantasmées, ou plus prosaïquement envisagées comme seul lieu possible pour un changement de condition, une élévation. Des villes dont la promesse irradiante dissimule une réalité économique et sociale aliénante, qui corrompt les ambitions et les corps des plus nombreux, à coups de déceptions et d’expédients, d’alcool et de drogues. Cette représentation caractérise toujours une réalité contemporaine : au registre des grandes espérances urbaines, beaucoup d’appelés et peu élus ; reste donc le passage quasi obligé (études, emploi). Dans leur immense majorité, les travailleurs des classes populaires, moyennes et même supérieures ne parviennent pas ou plus à vivre dans les cœurs des métropoles, qu’ils quittent dès lors que leur situation familiale change ou qu’ils décident de se soustraire à des conditions de mal-logement devenues pour eux inacceptables, qu’elles s’appellent colocation, exiguïté ou exorbitance. Des trajectoires quasi immuables du fait des logiques en place de l’économie urbaine, qui conduisent, dans nos sociétés libérales, au renchérissement perpétuel de l’immobilier et du coût global de la vie dans les grandes villes. Plus c’est cher, plus elles s’élèvent ; plus elles s’élèvent, plus c’est cher. La ville haute est symptomatique de la ségrégation sociale – de New York à Dubaï en passant par Hong Kong et Singapour –, alors même que la ségrégation concerne tout autant la ville étalée – de Los Angeles au Caire, en passant par Tokyo.
Prix
20 EUR
Editeur(s)
SARL Publications d’architecture et d’urbanisme
Merci de patientier...

Médias

Merci de patientier
Merci de patientier...

Auteur principal : Julien Meyrignac

Merci de patientier