
Urbanisme #428 : Energies
Julien Meyrignac
Affiner le résultat de recherche avec le type de document revue Afficher tous les documents ayant la date d'édition : , commele document Urbanisme #428 : Energies 2022Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: UrbanismeRechercher tous les documents ayant comme Genre: AménagementRechercher tous les documents ayant comme Genre: Urbanisme
Quand nous avons inscrit, en octobre 2021, la question des énergies à notre calendrier éditorial, croyez-le ou non, nous avons dû faire face à bien des étonnements et interrogations. Or, vous qui lisez ces lignes, un an plus tard, vous êtes en train de vous demander – j’en suis certain …
Merci de patientier...
Exemplaires
Merci de patientier
Description
- Titre(s)
- Urbanisme #428EnergiesOPINION Le désir d’habiter, clé de la transition écologique, par Jean HaëntjensESPÈCES URBAINES EN VOIE DE DISPARITION Les stations-service, par Marie BaléoOPINION Les aspects systémiques de la sobriété énergétique dans l’habitat, par André YchéLE NUMÉRO 428 – ÉNERGIES EN CHIFFRES ET EN LETTRES3 QUESTIONS À Michel Maya, maire de Tramayes« IL FAUT SORTIR DES ÉNERGIES FOSSILES LE PLUS VITE POSSIBLE » Entretien croisé avec Pierre Veltz, Grand Prix de l’urbanisme 2017, et François Gemenne, chercheur à l’université de LiègeRÉDUIRE LA MOBILITÉ CARBONÉE DANS LES TERRITOIRES Quelles sont les attentes en matière d’aménagement et d’urbanisme à l’horizon 2060 ? Par Francis Beaucire, Jean Colard et Pascal HornungÀ DIJON, UN MODÈLE ÉNERGÉTIQUE POUR LA VILLE DE 2050 La métropole dijonnaise lance le projet expérimental Response, qui doit conduire à l’autoconsommation, par Valérie Montanier+ ENTRETIEN AVEC JEAN-PATRICK MASSON, vice-président de Dijon MétropoleLA TERRE OÙ EST NÉ LE SOLEIL Portfolio, par Julien Lombardi« NOS RÉFLEXIONS ET NOS ACTIONS DOIVENT DEVENIR BEAUCOUP PLUS PROSPECTIVES » Entretien croisé avec Ariella Masboungi, Grand Prix de l’urbanisme 2016, et Franck Boutté, Grand Prix de l’urbanisme 2022LES ÉOLIENNES, UN ENJEU D’INTÉGRATION ET D’ACCEPTATION La Fnau et EDF ont organisé, le 13 septembre dernier, un séminaire dédié à la question de l’éolien, par Rodolphe Casso« SMART GRIDS », UN ALGORITHME AU SECOURS DE LA CRISE ÉNERGÉTIQUE Décryptage au coeur des réseaux électriques intelligents en passe de révolutionner notre gestion de l’énergie, par Maider Darricau+ ENTRETIEN AVEC FANNY LOPEZ, historienne de l’architecture et des techniquesPOUR UN « AGGIORNAMENTO » GLOBAL DES CENTRES DE DONNÉES Analyse du phénomène des concentrations de data centers et de leurs impacts spatiaux et environnementaux, par Cécile DiguetLA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE HIGH-TECH, UN BONHEUR IMPROBABLE ? Mesures et changements structurels à opérer pour atteindre la neutralité carbone, par Philippe BihouixLE MEILLEUR BÂTIMENT « ZÉRO CARBONE » EST CELUI QU’ON NE CONSTRUIT PAS Le secteur du bâtiment, un enjeu central de la transformation écologique des territoires, par Sébastien Maire« LES ÉLUS VEULENT UN RÉEL POUVOIR DE DÉCISION DANS LA PRODUCTION D’ÉNERGIE » Entretien croisé avec Arnaud Brunel, directeur général du Sipperec, et Jérôme Dubois, universitaire et maire de VolxL’INVITÉ : CÉDRIC CARLES Rencontre avec le fondateur de l’Atelier 21, un laboratoire citoyen pour faire avancer la transition énergétiqueENTRETIEN avec Geoffrey Le Guilcher, journaliste, auteur et éditeur, pour son roman La Pierre jauneVILLE DE FICTION L’énergie du désespoir, par Nicolas Minvielle et Olivier WatheletVOUS ÊTES BIEN URBAINE… PAULINE MARCHETTI architecte, fondatrice associée de Ferrier Marchetti Studio et professeure à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris
- Auteur(s)
- Julien Meyrignac (651)
- Collation
- 1 vol. (92 p.) ; Ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
- Année
- 2022
- Sujet(s)
- Urbanisme
- Genre
- AménagementUrbanisme
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Quand nous avons inscrit, en octobre 2021, la question des énergies à notre calendrier éditorial, croyez-le ou non, nous avons dû faire face à bien des étonnements et interrogations. Or, vous qui lisez ces lignes, un an plus tard, vous êtes en train de vous demander – j’en suis certain – si la revue Urbanisme n’est pas en train de surfer sur la haute vague d’une crise qui touche désormais tout le monde et semble s’ancrer résolument dans le temps long. Pourtant, cette problématique ultrasensible des énergies a déjà produit, sur la courte échelle temporelle de la bascule de l’holocène à l’anthropocène, des évènements dramatiques (de guerres en crises) que nous n’avons pas pu ne pas voir, des conséquences sur l’environnement et le cadre de vie (pollutions, maladies…) que nous n’avons pas pu ne pas sentir et ressentir, une incidence croissante (jusqu’à devenir excessive) sur nos budgets que nous n’avons pas pu ne pas toucher. Nous n’avons pas eu envie de voir, de sentir, de toucher les impacts de l’évolution de nos modes de vie sur la planète et sur nos vies elles-mêmes. Les promesses de la mondialisation en matière de confort et pouvoir d’achat, opportunément catalysées par une énergie bon marché, étaient bien trop belles pour être assombries par des cas de conscience, pour être entachées d’éthique. D’autant que les industriels de l’exploitation et de la production d’énergie, de leur côté, s’appliquaient à rendre les questions de fond – ressources, émissions, déchets ultimes, etc., – presque parfaitement invisibles au plus grand nombre. Permettant ainsi, jusqu’à une période encore très récente, à chacun de se bercer d’illusions et autres pensées magiques, et aux acteurs de l’urbanisme de faire de cette question le plus invraisemblable et regrettable impensé de leurs projets. Notez à ce stade que si réveil il y a, personne n’a manifestement retenu la leçon, tant les acteurs du digital et de la logistique appliquent aujourd’hui avec succès les mêmes recettes d’invisibilité pour déculpabiliser les masses. Alors, que s’est-il passé en un an ? Dans les discussions quotidiennes, certains évoquent la guerre en Europe, et quand on leur rappelle qu’elle a commencé en 2014 avec l’annexion de la Crimée, ils précisent : les conséquences économiques de la guerre, et tout particulièrement la rupture d’approvisionnement en gaz de l’Europe par la Russie. S’ensuit généralement un débat entre néo-experts – comprendre informés – alternant géopolitique de l’épicerie (la moutarde), complotisme soft (les mains occultes) et inquiétudes non feintes (y aura-t-il de l’essence à Noël ?). Plus sérieusement, ce qu’il s’est passé en un an, c’est qu’une grande partie de la population s’estimant jusqu’alors pas ou peu concernée a touché du doigt sa dépendance énergétique, comprenant par là même que les ressources sont limitées et sensibles. Mais surtout, en conséquence, cette population a commencé à payer le prix de ses existences dispendieuses ; et brutalement atteinte au porte-monnaie, elle se surprend aujourd’hui à prononcer plus que volontiers, avec espoir, les mots sobriété et transition. De telle sorte qu’un numéro d’Urbanisme consacré à l’énergie prend aujourd’hui forme d’évidence.
- Prix
- 20 EUR
- Editeur(s)
- SARL Publications d’architecture et d’urbanisme
Merci de patientier...
Médias
Merci de patientier
Merci de patientier...