
Le Moniteur #6366 : Des plombiers parisiens sous leurs citronniers corses
Fabien Renou
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Les promoteurs se cachent pour mourir. Depuis des mois, ils font le dos rond, mettent leurs projets à l'arrêt, réduisent leurs effectifs. Et, à bas bruit, des sociétés disparaissent. La mise en liquidation de Capelli, premier acteur d'envergure nationale à mordre la poussière, représente certes une secousse pour le secteur, …
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Description
- Titre(s)
- Le Moniteur #6366Des plombiers parisiens sous leurs citronniers corses
- Auteur(s)
- Fabien Renou (651)
- Collation
- 1 vol. (98 p.) ; illustrations et couverture en couleurs ; 27 cm
- Année
- 2025
- Sujet(s)
- Aménagement du territoire : FranceArchitecture et cuisineCommande publique : France
- Genre
- Aménagement
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Les promoteurs se cachent pour mourir. Depuis des mois, ils font le dos rond, mettent leurs projets à l'arrêt, réduisent leurs effectifs. Et, à bas bruit, des sociétés disparaissent. La mise en liquidation de Capelli, premier acteur d'envergure nationale à mordre la poussière, représente certes une secousse pour le secteur, mais elle ne constitue pas une surprise, encore moins un tournant. Juste la face émergée de l'iceberg. Les architectes touchent eux aussi le fond en silence. Entre une crise du logement qui s'éternise et un cycle électoral qui touche à sa fin, beaucoup d'agences se préparent à hiberner quand d'autres ferment boutique, tout simplement. Les entreprises de bâtiment, elles, résistent diversement : le gros œuvre connaît un léger embellissement après des trimestres difficiles quand les travaux d'électricité ou d'isolation voient leur situation s'aggraver. A elle seule, la construction pèse pour un quart des défaillances d'entreprises françaises (1). La bouée de sauvetage tant attendue ne viendra pas de l'Etat dans l'immédiat. Quand le bâtiment ne va pas… rien ne se passe. Cette hécatombe silencieuse ne semble guère émouvoir les hautes sphères, trop empêtrées dans le marasme de la rigueur. Soyons clairs : dans l'immédiat, la bouée de sauvetage tant attendue ne viendra pas de l'Etat. Au contraire, ses atermoiements sur la rénovation énergétique mettent des entreprises en danger. Les lenteurs d'instruction des dossiers par l'Anah ont carrément précipité la chute de sociétés qui avaient fait le choix de se spécialiser dans cette activité promise à des lendemains qui chantent. Les collectivités, elles, ont le pouvoir de réagir plus rapidement. Celles du bloc local pourront, une fois les nouveaux exécutifs en place, lancer leurs projets publics et autoriser les initiatives privées. Encore faut-il que la construction fasse, cette fois-ci, partie de leurs objectifs. Et que les efforts qui seront exigés d'eux leur laissent les coudées un peu franches. En italien, Capelli veut dire « cheveux ». Si le sursaut ne tarde pas, la coupe actuelle se limitera à quelques mèches. Et le bâtiment échappera à la coupe rase. (1) Lire notre dossier « Défaillances d'entreprises : le BTP face à la crise » sur www.lemoniteur.fr/conjoncture/ Six ans et 339 numéros plus tard, la donne a radicalement changé. Les ardents défenseurs des PPP ont retrouvé l'oreille attentive des pouvoirs publics. La récente conférence Ambition France Transports leur a ainsi fourni une tribune de choix. Comment expliquer ce retour en grâce ? Le contexte budgétaire, évidemment. Ces montages contractuels, dans lesquels l'investissement est réalisé par un acteur privé, ne peuvent que séduire une puissance publique désargentée. Mais gare aux effets de mode ! Has been hier, trendy aujourd'hui, les marchés de partenariat n'ont pourtant rien de l'accessoire, que l'on arbore avec fierté quelque temps avant de le remiser au placard… jusqu'à ce qu'il revienne au goût du jour. Ils peuvent convenir à certains projets, à certaines maîtrises d'ouvrage et dans certains contextes. Très complexes, ces outils nécessitent d'être manipulés avec précaution et de bénéficier d'une rédaction particulièrement soignée. Là se situe peut-être l'unique bonne raison de les ressortir des cartons. Plus qu'à l'air du temps dont il faut se méfier, c'est à la maturité des acteurs qu'il convient de faire confiance. Grâce aux réussites comme aux déconvenues d'hier, les acteurs publics et privés ont accumulé de l'expérience leur permettant de mieux jauger de l'opportunité d'y recourir mais aussi de mieux ficeler leur relation. C'est ce que l'on peut espérer en six ans et 339 numéros.
- Prix
- 14 EUR
- Editeur(s)
- Éd. le Moniteur
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Médias
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