Couverture de La Maison écologique #149 : Appartements rénovés
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Exemplaires

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Description

Titre(s)
La Maison écologique #149
Appartements rénovés
DOSSIER Rénover son appartement
Reportages : Rénovation par étapes pour la maison de ville ; Deux expériences d’extension pour sa maison ; La Guyane renoue avec ses matériaux locaux. Enquêtes : Les bons plans pour la plomberie ; Le chauffage bois ne va pas disparaître. Alternatives : De la grume locale aux meubles. Cahier pratique : Un enduit chaux-plâtre et chènevotte de chanvre sur plaques de liège
Auteur(s)
Virginie Jourdan (651)
Collation
1 vol. (82 p.) ; illustrations et couverture en couleurs ; 25 cm
Année
2025
Sujet(s)
Rénovation d'appartementMatériaux biosourcésAutoconstruction
Genre
Architecture
Langue(s)
français
Résumé
Cet été, les bennes dédiées à la collecte des vêtements ont débordé, interrogeant les rouages de la mise en œuvre du principe pollueur-payeur. Aux abords des caissons de métal, les sacs transparents regorgeaient de paires de baskets, crop-tops, mocassins et sacs à main jugés démodés ou élimés. Car cet été, pendant plusieurs semaines, il n’y a eu ni collecte ni tri sélectif pour des tonnes de textile et chaussures rejetées par nos foyers surconsommateurs. Une marée noire textile due aux 3,50 milliards de pièces mises sur le marché français en 2024 par les distributeurs français ? En partie. La faute à un déséquilibre de la notion de pollueur-payeur ? Aussi. Car si les points d’apport volontaire étaient submergés, c’est que pour les acteurs de la collecte et du tri, la coupe aussi était pleine. Ainsi, Le Relais a dénoncé une redevance -payée par les metteurs sur le marché- pour chaque pièce textile neuve mise en vente en France(1) trop basse et un prix versé pour chaque tonne collectée et triée(2) médiocre. Depuis 15 ans, c'est l’éco-organisme Refashion qui gère ce flux financier en redistribuant la redevance versée par les metteurs sur le marché acceptant « d’assumer leur responsabilité environnementale » aux acteurs de la collecte et de la valorisation des déchets textiles – via une seconde vie ou le recyclage. Mais aujourd’hui, la machine s’enraye. Trois leviers majeurs sont en roue libre : la quantité de vêtements transitant par nos étagères, la piètre qualité des fibres tissées et le triomphe du « tout jetable » véhiculant à tort la croyance que le peu cher ne coûte rien, niant tout coût humain, social et environnemental invisible à l’achat. Cet été, en échangeant avec Pierre Duponchel, ancien président du Relais France, pour prendre des nouvelles du Métisse, ce fameux isolant fabriqué à partir de vêtements en coton collectés puis triés, effilochés et façonnés dans le Nord, trois enseignements ont émergé. Primo : le Métisse ne manque pas à ce jour de « matière première ». Secundo : à défaut de restaurer des quotas d’importation, imposons aux fabricants d’allonger la vie de nos vêtements en leur rendant leur qualité. Tertio : si recycler a parfois sens et utilité, le réemploi (récup, magasins de seconde main) reste le geste le plus écologique. Faisons de même chez nous : customisons et réemployons. 1. 4 c€ par pièce textile (habillement, linge de maison, chaussures) mise sur le marché. 2. Passés de 156 € à 223 € pour 2025 cet été, contre 287 € demandés par Le Relais.
Prix
6.95 EUR
Editeur(s)
Scop La maison écologique
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Médias

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Auteur principal : Virginie Jourdan

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