La Gazette des communes #2708 : Gestion déléguée : Comment garantir la qualité d'accueil en crèche

Brigitte Menguy

Il y a vingt ans, le législateur adoptait la loi encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Si, à l'époque, certains commentateurs se réjouissaient de faire sortir la question religieuse de l'école de la République, …

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Titre(s)
La Gazette des communes #2708
Gestion déléguée : Comment garantir la qualité d'accueil en crèche
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Auteur(s)
Brigitte Menguy (651)
Collation
1 vol. (82 p.) ; illustrations et couverture en couleurs ; 27 cm
Année
2024
Sujet(s)
Achat public : Collectivités localesCrèches : Gestion et accueil
Genre
Aménagement
Langue(s)
français
Résumé
Il y a vingt ans, le législateur adoptait la loi encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Si, à l'époque, certains commentateurs se réjouissaient de faire sortir la question religieuse de l'école de la République, d'autres craignaient, au contraire, une transformation profonde de la notion de la laïcité. Deux décennies plus tard, force est de constater que la loi de 2004 a constitué une rupture dans l'histoire de la laïcité à la française. En généralisant l'application d'une neutralité stricte aux usagers du service public de l'école, ce texte a ouvert une brèche, assignant à la laïcité un objectif de lutte contre les séparatismes, entériné quelques années plus tard par la loi du 24 août 2021 (*). PASSER PAR LA FENÊTRE. Dans son propre bilan dévoilé le 15 mars 2024, le gouvernement a fait état d'une augmentation des atteintes au principe de laïcité depuis la rentrée 2023, marquée par l'interdiction du port de l'abaya et du qamis en septembre, et l'attentat contre le professeur Dominique Bernard suivi des sanctions liées aux incidents durant les hommages aux deux professeurs, en octobre. Si l'objectif de la loi de 2004 était de fermer les portes de l'école républicaine à la question religieuse, il est indéniable que celle-ci a réussi à passer par la fenêtre. Si l'objectif de la loi de 2004 était de fermer les portes de l'école républicaine à la question religieuse, il est indéniable que celle-ci a réussi à passer par la fenêtre. EXCLUSION. Pire, en voulant exclure le cultuel des établissements scolaires publics, le législateur de 2004 a contraint les personnels éducatifs à procéder à une chasse aux sorcières arborant des vêtements suspects. Car rien n'est pire qu'un texte qui consiste à sanctionner le caractère ostentatoire d'un vêtement religieux : certains porteurs de bandanas ou de jupes trop longues se sont ainsi vus refuser l'accès aux grilles des écoles. Au point de stigmatiser ceux qui les revêtent, de les conduire parfois à renoncer à l'éducation au sein des écoles publiques, au mieux, au profit d'un enseignement privé cultuel, au pire, pour certains, à renoncer à l'éducation. Tout ce que l'école de la République est censée combattre.
Liens internet
https://archives.lagazettedescommunes.com/media/FICHIER/2024/03/25/FICHIER_20240325_41490391.pdf
Prix
9 EUR
Editeur(s)
Éd. "Le Moniteur"
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Médias

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Auteur principal : Brigitte Menguy

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