
AMC #313 : XDGA - HUITOREL & MORAIS - BEAUDOUIN / MARTINEZ - RÉCITA - BRISSON
Gilles Davoine
Affiner le résultat de recherche avec le type de document revue Afficher tous les documents ayant la date d'édition : , commele document AMC #313 : XDGA - HUITOREL & MORAIS - BEAUDOUIN / MARTINEZ - RÉCITA - BRISSON 2023Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: ArchitectureRechercher tous les documents ayant comme Genre: Architecture
Épuiser le réel : Rien n’est plus difficile que de vouloir saisir, dans sa totalité, son exhaustivité, la réalité d’un lieu – un quartier, une ville, un paysage – et de ses habitants. La période moderne, avide d’outils « objectifs », a cru pouvoir le faire à travers des techniques …
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Description
- Titre(s)
- AMC #313XDGA - HUITOREL & MORAIS - BEAUDOUIN / MARTINEZ - RÉCITA - BRISSONLA MARCHE, UNE EXPÉRIENCE SENSIBLE POUR NOURRIR LE PROJET BUREAUX LA SALINE VÉGÉTALE DE GILLES CLÉMENT LE DESIGN POSTMODERNE L'EXCEPTION LIGÉRIENNE MELTING POT EXTENSIF ATELIER DU VÉGÉTAL TOITURES VÉGÉTALISÉES DERBIGUM SP AR ET DERBISEDUM DERBIGUM SNOWDOME KALZIP SOPRANATURE FRESH SOPREMA SARNAVERT SIKA LE PRIEURÉ VEGETALID GREENROOF ISOPAN ROOFINGREEN OPTIGRUN SOLAIRE FKD RYOSPHERE SYSTÈME POTAGER ÉCOVÉGÉTAL IGLU GREEN ROOF ALIFORM VÉGÉTORPIN VELITEX ROOF BIG KNAUF INSULATION ECCOSEDUM ECCO PRODUCTS EXPOSITIONS FRANCE ROLAND CASTRO (1940-2023) ARCHITECTURE STUDIO LANCE UNE ÉCOLE PARALLÈLE DAVID CHIPPERFIELD, PRIX PRITZKER 2023 À VENISE, MUOTO MÈNE LE BAL DÉMOLITION IMMINENTE D'UN GYMNASE DE KENZO TANGE ANISH KAPOOR S'INSTALLE À NEW YORK VAGUE DE FOLIES FÉMININES À MONTPELLIER LOGEMENTS ET RÉSIDENCE POUR PERSONNES ÂGÉES ÉPUISER LE RÉEL GROUPE SCOLAIRE RÉNOVATION-EXTENSION DE MUSÉE ESPACE MULTIACCUEIL TOURISME DURABLE QUAND LA QUALITÉ ARCHITECTURALE DEVIENT MOTEUR D'UNE ATTRACTIVITÉ RAISONNÉE SITE INDUSTRIEL TRANSFORMÉ EN RÉSERVE NATURELLE OFFICE DE TOURISME DOMAINE HÔTELIER ET AGRICOLE HALLE DE BRASSAGE DE BIÈRE ET TIERS-LIEU « Le tourisme responsable passe par des hébergements bâtis avec des techniques et des matériaux locaux » BAGDAD MÉTROPOLE MODERNE FAÇADES BOIS-VERRE ENDUITS PEINTURES ENSA EN COLÈRE FRANÇOIS A ZAMBOURG L'AIR ET LA MATIÈREDétails : STRUCTURE MODULAIRE EN LAMELLÉ-COLLÉ ET VITRAGES DE RÉCUPÉRATION / ENVELOPPE DE VERRE TENDUE SUR PORTIQUES EN MÉLÈZE / BARDAGE À CLAIRE-VOIE EN DOUGLAS ET PAROI EN POLYCARBONATE / VITRAGES VERTICAUX ET PROTECTIONS EN LATTES DE PIN ET DE BOULEAU / VÊTURE EN MÉLÈZE ENSERRANT UN DOUBLE VITRAGEExposition : NOTRE-DAME, UN CHANTIER SCIENTIFIQUEPhotographie d'architecture : LES HABITATS ALTERNATIFS D'ALEXA BRUNETPortraits : HUITOREL & MORAIS / PIERRE MARSAN / JULES BRISSON / Récita - Portrait / XGDA - Portrait
- Auteur(s)
- Gilles Davoine (651)
- Collation
- 1 vol. (122 p.) ; illustrations en couleurs ; 30 cm
- Année
- 2023
- Sujet(s)
- Architecture
- Genre
- Architecture
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Épuiser le réel : Rien n’est plus difficile que de vouloir saisir, dans sa totalité, son exhaustivité, la réalité d’un lieu – un quartier, une ville, un paysage – et de ses habitants. La période moderne, avide d’outils « objectifs », a cru pouvoir le faire à travers des techniques de cartographie, de statistique ou d’enquête en tout genre, qui sont venues s’additionner à une perception plus sensible, exprimée traditionnellement par l’écriture, le croquis, le dessin, puis la photographie et la vidéo. Il est une méthode de connaissance du territoire qui retrouve grâce aujourd’hui – notamment dans les écoles d’architecture – pour nourrir le projet et lui donner la substance du vécu : marcher et arpenter (lire p.10). « L’être en mouvement possède toujours un avantage sur l’être au repos », affirmait le sociologue Pierre Sansot (Variations paysagères, 1983). La pérégrination, l’errance, l’exploration sans relâche du terrain pour tenter d’épuiser le réel, est une pratique ancienne des philosophes et des scientifiques. Sans remonter au promeneur botaniste que fut Jean-Jacques Rousseau, le géographe Raoul Blanchard répétait à ses étudiants, dans les années 1930 : « La géographie, ça s’apprend avec les pieds. » Il s’agit de prendre les chemins de traverse, de sortir des sentiers battus, d’escalader les clôtures, comme le font depuis longtemps les architectes italiens du collectif Stalker, qui parcourent en tous sens la métropole romaine. Le critique Michel Vernes, dont les principaux textes viennent d’être rassemblés dans un ouvrage (Ecrits sur l’art et l’architecture, la ville et le paysage, 2023), avait une autre méthode, en automobile, racontée dans la préface par son ami l’historien Manuel Charpy : « Sur une carte Michelin, il avait tracé à l’aide d’une règle et d’une mine de plomb une ligne droite entre la baie de Saint-Brieuc et la galerie Vivienne à Paris. Nous nous sommes tenus au plus près de cette ligne, empruntant bretelles et ronds points, impasses et voies privées, chemins cahoteux. Traverser tout droit un territoire et c’est le divers qui surgit. » Cependant, si l’expérience sensorielle, yeux grand ouverts, engageant le corps et l’esprit, est riche d’informations, il ne faut pas perdre de vue qu’elle reste amplement subjective, conditionnée par le statut social et la culture du marcheur : le paysage peut aussi mentir
- Liens internet
- https://www.amc-archi.com/archives/amc.n313/1489
- Prix
- 29 EUR
- Editeur(s)
- Éd. "Le Moniteur"
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Médias
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