Le puits d'exil
Armande Gobry-Valle
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Un matin de février, Daniel Lejeune, qui se rend à son travail, se penche vers un homme au volant d'une voiture qui semble vouloir lui demander son chemin. Il sera enlevé, enfermé, interrogé, humilié, battu. Il ne saura jamais pourquoi. Le lecteur n'en saura pas plus. L'enfermement durera un an. …
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Description
- Titre(s)
- Le puits d'exil
- Auteur(s)
- Armande Gobry-Valle (Auteur)
- Collation
- 125 p. ; couv. ill. ; 21 cm
- Année
- 1995
- Sujet(s)
- LibertéAngoisseSolitude
- Genre
- Romans
- Identifiant
- 2-87858-061-3
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Un matin de février, Daniel Lejeune, qui se rend à son travail, se penche vers un homme au volant d'une voiture qui semble vouloir lui demander son chemin. Il sera enlevé, enfermé, interrogé, humilié, battu. Il ne saura jamais pourquoi. Le lecteur n'en saura pas plus. L'enfermement durera un an. Un an de monologue, un an d'angoisse, un an d'espoir, un an d'attente, de rage, de reniement et d'orgueil. Puis Daniel Lejeune sera rendu à la liberté. Sans savoir pourquoi. Et le lecteur n'en saura pas plus. Daniel Lejeune retrouvera sa famille, le clan. Mais Daniel Lejeune n'existe plus. Ils se sont habitués à vivre sans lui. Lui et sa disparition incompréhensible, lui et son incapacité à se réintroduire dans leurs habitudes et dans leurs quotidien les gênent, les troublent, les mettent mal à l'aise. Lui et sa solitude refuseront de s'adapter ou de se réadapter. Il s'enfermera. Il coupera les ponts. Puis il retournera dans sa boîte. Son seul lieu de liberté. Le roman est impitoyable. Le lecteur est en permanence renvoyé à sa solitude fondamentale, à ses faiblesses, à ses lâchetés, à ses désirs fous, à la mort inéluctable qui l'attend. Mais il est aussi beau que ce « champ de tulipes éclatantes ployant sous le vent » dont il est question dans l'extrait cité. Le poli des mots, la retenue en même temps que la violence de chaque phrase fait penser à un tableau de Van Gogh.
- Prix
- 85 F
- Editeur(s)
- V. Hamy
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Médias
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