Le déclin du courage : discours de Harvard, juin 1978
Aleksandr IsaeviÏc SolÏzenicyn
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En bref: Dans un discours resté mémorable, le prix Nobel de littérature (1970) condamne les deux systèmes économiques ' le communisme et le capitalisme, et dénonce surtout la chute spirituelle de la civilisation. Prononcé devant les étudiants de Harvard le 8 juin 1978, Alexandre Soljenitsyne, expulsé 4 années plus tôt …
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Description
- Titre(s)
- Le déclin du couragediscours de Harvard, juin 1978
- Auteur(s)
- Aleksandr IsaeviÏc SolÏzenicyn (Auteur)Geneviève Johannet (Traducteur)José Johannet (Traducteur)Claude Durand (Préfacier)
- Collation
- 1 vol. (309 p.) ; 19 cm
- Collection(s)
- Le goût des idées
- Année
- 2014
- Sujet(s)
- Civilisation occidentaleCommunisme
- Genre
- Techniques
- Identifiant
- 2-251-20046-0
- Langue(s)
- français
- Résumé
- En bref: Dans un discours resté mémorable, le prix Nobel de littérature (1970) condamne les deux systèmes économiques ' le communisme et le capitalisme, et dénonce surtout la chute spirituelle de la civilisation. Prononcé devant les étudiants de Harvard le 8 juin 1978, Alexandre Soljenitsyne, expulsé 4 années plus tôt de l'Union Soviétique, à la suite de la publication de son livre L'Archipel du goulag où il dénonce les abus du système concentrationnaire soviétique, va prononcer un discours resté mémorable dans les murs de la prestigieuse université américaine d'Harvard, haut lieu de la formation des élites du monde entier. Dénonçant les deux régimes alors dominants, communisme et capitalisme, ce discours aux accents prophétiques n'a rien perdu de son actualité et de sa profondeur. Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne est né le 11 décembre 1918 à Kislovodsk (Russie). Mobilisé en 1941 dans les rangs de l'Armée rouge, il est arrêté à la veille de la victoire pour avoir prétendument insulté Staline dans une lettre à un ami, et purge huit ans de détention et trois de relégation. Libéré en 1956, et réhabilité, il enseigne les mathématiques et la physique dans des écoles de campagne, et surtout veut témoigner. En 1962, la parution d'Une journée d'Ivan Denissovitch, peinture véridique de l'univers du Goulag jusque-là tabou, révèle un écrivain au monde entier. Le Premier Cercle puis Le Pavillon des cancéreux assureront la gloire de Soljenitsyne. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 1970. Il l'accepte, déchaînant une tempête d'injures dans la presse soviétique, et se remet au travail, commençant à écrire l'épopée qu'il intitulera plus tard La Roue rouge, histoire romancée de la Révolution russe. En décembre 1973, paraît à Paris (en version russe) L'Archipel du Goulag, terrible condamnation de la répression exercée en Union soviétique sur des millions de citoyens et des peuples entiers. Le scandale est énorme: en février 1974, Soljenitsyne est déchu de sa citoyenneté et expulsé de son pays. Il se fixe d'abord en Suisse, puis aux Etats-Unis, dans le Vermont, où il poursuivra l'écriture de La Roue rouge. A la chute de l'URSS, sa nationalité lui est restituée et il rentre en Russie, près de Moscou, où il vivra jusqu'à sa mort, survenue le 3 août 2008.
- Prix
- 9,90 EUR
- Editeur(s)
- les Belles lettresFayard
- Fabricant(s)/Imprimeur(s)
- Impr. Laballery
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Médias
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