Bourlinguer
Blaise Cendrars
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Lorsque parut « l’Or » en 1924, on n’apprécia guère en Amérique les libertés qu’avaient prises Frédéric Sauser, dit Blaise Cendrars, avec la véritable histoire du Général Sutter. A quoi l’intéressé rétorqua : « J’ai fait œuvre d’artiste et non pas d’historien (…), une multiplication et non pas une addition, …
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Description
- Titre(s)
- Bourlinguer
- Auteur(s)
- Blaise Cendrars (Auteur)
- Collation
- 501 p. ; couv. ill. en coul. ; 18 cm
- Collection(s)
- Collection Folio
- Année
- 1974
- Sujet(s)
- Récit de voyageAutobiographie
- Genre
- Littérature classiqueRomans
- Identifiant
- 2-07-036602-2
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Lorsque parut « l’Or » en 1924, on n’apprécia guère en Amérique les libertés qu’avaient prises Frédéric Sauser, dit Blaise Cendrars, avec la véritable histoire du Général Sutter. A quoi l’intéressé rétorqua : « J’ai fait œuvre d’artiste et non pas d’historien (…), une multiplication et non pas une addition, un portrait vivant du général et non pas le déshabillage d’une momie (…) Il faut descendre, se rapprocher, faire un gros plan. Voir. Voir de près. Se pencher sur. Toucher du doigt. Découvrir l’humain. La Vérité Historique, c’est la mort ». Plus de vingt après, dans sa soixantaine, quand l’auteur entreprend la rédaction d’une tétralogie autobiographique, dont « Bourlinguer » (1948) constitue le troisième volet, il garde la même liberté. A ceux qui lui demanderont si son autobiographie est « vraie » il répondra : « Mais non, bien sûr, et cela n'a d'ailleurs aucune importance. Il faut que tu comprennes que ce qui importe c'est... la locomotive. Je veux dire avancer. Ce que tu mets dans la machine importe peu pourvu qu'elle marche et si possible que dans ton ventre cela soit un feu d'enfer. » Le feu, toujours lui… Le feu qui consuma Elena, son amour de jeunesse (suicide ?) ; le feu de la Grande Guerre, où, engagé dans la Légion Etrangère, il perdit son bras droit ; le feu enfin d’où il tira son pseudonyme : Blaise comme « la braise » et Cendrars comme dans : « Écrire, c'est brûler vif, mais c'est aussi renaître de ses cendres. » « Bourlinguer » nous entraîne dans le tourbillon de ses chers vagabondages de port en port sans souci de chronologie. Il nous touche par sa profonde humanité, son détachement souverain, son sourire narquois. On lui sait gré de nous dispenser avec maestria pareille leçon de liberté : « Vivez, ah ! Vivez donc, et qu’importe la suite ! N’ayez pas de remords. Vous n’êtes pas Juge.
- Liens internet
- Extrait
- Prix
- 8 F
- Editeur(s)
- [Gallimard]
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