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Haruki Murakami

 
Haruki Murakami. Source: Wikipedia

Haruki Murakami (村上 春樹, Murakami Haruki, né à Kyoto le ) est un écrivain japonais contemporain. Auteur de romans à succès, mais aussi de nouvelles et d'essais, Murakami a reçu une douzaine de prix et autres distinctions. Traduit en cinquante langues et édité à des millions d'exemplaires, il est un des auteurs japonais contemporains les plus lus au monde.

Murakami est également reconnu au Japon comme traducteur de l'anglais en japonais (des romans d'une vingtaine d'auteurs de genres divers, dont tout Raymond Carver, mais aussi de F. Scott Fitzgerald, John Irving, Ursula K. Le Guin, et J. D. Salinger), et comme journaliste-essayiste (sur les voyages en Europe, le jazz, la course de fond, mais aussi deux désastres japonais : le séisme de Kobe et l'attentat chimique de Tokyo de 1995).

Revendiquant des influences allant de Raymond Chandler à Kurt Vonnegut en passant par Richard Brautigan et Franz Kafka, Murakami est rapproché de la littérature postmoderniste. Ses récits sont appréciés pour leur forme de réalisme magique qui voit la quête picaresque se teinter de romantisme ou de surréalisme, et l'enquête policière flirter avec le fantastique ou la science-fiction ; y affleurent la poésie et l'humour, malgré la dimension mélancolique de leurs narrateurs qui évoquent obliquement des thèmes existentiels tels que la solitude, l'incommunicabilité et l'aliénation au sein de la postmodernité des sociétés capitalistes.

Biographie

Fils d'un enseignant de littérature japonaise au collège, Haruki Murakami passe son enfance avec ses livres (« j'étais un enfant unique, solitaire, inquiet. Je passais mes journées enfermé, avec mes chats et mes livres. […] j'ai tout de suite senti que la fiction était plus belle que la vie. ») et ses chats (« Je suis enfant unique et j'avais des conversations avec les chats que nous avions à la maison. »). Adulte, il opte pour les arts théâtraux et souhaite devenir scénariste de cinéma.

Après ses études à l'université Waseda, où il séjourne au dortoir Wakeijuku, il est pendant huit ans (de 1974 à 1981) responsable d'un bar de jazz, le Peter Cat, dans le quartier de Kokubunji à Tokyo (des anecdotes de ces années seront évoquées plus tard dans ses deux recueils d'essais-souvenirs Portrait en jazz, 1997 et 2001). Comme en témoigne l'animal éponyme de son bar, Murakami reste un passionné des chats, et l'on remarque la présence récurrente de cet animal dans sa littérature.

Ses expériences d'étudiant et de travail nourrissent son premier roman, le réaliste Écoute le chant du vent, publié au Japon en 1979, et pour lequel il reçoit le prix Gunzō. Depuis, Murakami préfère alterner son écriture entre l'« épreuve » des romans et la « joie » des nouvelles, les secondes étant « une sorte de laboratoire » nourrissant les premiers.

Sa renommée établie après plusieurs romans primés, sa femme et lui partent vivre à l'étranger : d'abord au sud de l'Europe (Italie et Grèce), ce qui lui inspire le recueil de voyage Uten enten (1990, « Ciels de pluie, ciels de feu ») ; puis aux États-Unis, où de 1993 à 1995 il enseigne la littérature japonaise comme professeur invité (visiting professor) dans plusieurs universités : à Princeton (où Scott Fitzgerald, que Murakami traduira, fut jadis étudiant), Harvard, et Tufts.

En 1995, il revient vivre au Japon, marqué par le séisme de Kobe et l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo de la secte Aum. Ces tragédies inspirent le double livre d'enquête Underground (1997-1998), puis le recueil de nouvelles Après le tremblement de terre (2000).

Haruki Murakami est également traducteur en japonais de plusieurs écrivains anglo-saxons (parmi lesquels Scott Fitzgerald, John Irving, ou encore Raymond Carver à propos duquel il déclare, à sa mort survenue en 1987 : « Raymond Carver a été sans le moindre doute, le professeur le plus important de mon existence ainsi que mon plus grand ami en littérature »[réf. nécessaire]). Murakami est aussi un grand amateur de jazz auquel de nombreuses références sont faites dans ses romans.

Ses romans et nouvelles sont fréquemment teintés de fantastique, ancrés dans une quotidienneté qui va subtilement sortir des rails de la normalité. Ayant apprécié beaucoup de fiction européenne et anglo-saxonne dans sa jeunesse, puis vécu dans le sud de l'Europe et aux États-Unis, des influences occidentales sont perceptibles dans ses œuvres. Cela fait de lui un écrivain plus international avec des références à la culture populaire mondiale, tout en gardant un vécu japonais contemporain à ses personnages[réf. nécessaire].

Murakami a expliqué que c'est en regardant un match de baseball (sport très populaire au Japon) qu'il a eu l'idée d'écrire son premier roman, Écoute le chant du vent (1979), qui ouvre un cycle de romans indépendants baptisé par la critique « La trilogie du Rat » (du surnom du meilleur ami du narrateur) avant que Murakami n'y ajoute un quatrième et dernier livre[réf. nécessaire].

Les ouvrages de Murakami relèvent d'une forme de surréalisme qui, en se fondant sur une mélancolique banalité quotidienne, arrivent à former des récits originaux par cette idée du lien qui relie, dans la pensée du bouddhisme ou du shintoïsme, les événements et les êtres : une action provoque même de façon lointaine et indirecte une réaction immédiate, dans la réalité ou ailleurs, dans un autre monde que rend Murakami[réf. nécessaire].

Au fil de ses romans, on retrouve des personnages étonnants tels que « l'homme-mouton » (un mystique costumé), ou un avatar du colonel Sanders. L'âme humaine y est décortiquée de façon que le lecteur soit emporté pour un voyage en lui-même, mais dans un cadre parfois déroutant[réf. nécessaire].

La mélancolie des narrateurs de Murakami et leurs analyses sociales en demi-teinte rappellent parfois des auteurs nippons comme Natsume Sōseki. On y retrouve les pensées d'êtres à la recherche de leur identité et abordant l'existence avec un certain malaise[réf. nécessaire].

Murakami a aussi une passion pour la course à pied, en particulier le marathon. Il explique : « En fait, je ne suis pas quelqu'un de très physique. Et je ne fais pas non plus du sport parce que c'est sain. En réalité, c'est davantage un mécanisme métaphysique. Je veux pouvoir échapper au corps. » Il a couru un seul 100 km et a publié en 2007 un essai autobiographique sur le sujet, traduit sous le titre Autoportrait de l'auteur en coureur de fond (titre littéral : « Ce dont je parle quand je parle de courir » ou « Ce que j'entends par courir »).

Après le succès international de 1Q84 en 2009 et 2010 (2011 et 2012 en français, plus la réédition des Chroniques de l'oiseau à ressort aux éditions Belfond), son nouveau roman L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage est sorti en au Japon ( en français), où il est devenu numéro un des ventes de livres de l'année avec un million d'exemplaires vendus. En 2014, son nouveau recueil de nouvelles Onna no inai otokotachi (« Les hommes qui n'ont pas de femme » ou « Hommes sans femmes ») est sorti au Japon le à minuit.

Le à minuit, son livre Le Meurtre du Commandeur (Kishidancho Goroshi (騎士団長殺し)) sort au Japon en deux volumes intitulés Une idée apparaît et La métaphore se déplace. Ce roman est décrit par Haruki Murakami comme étant « plus long que Kafka sur le rivage, plus court que 1Q84, une histoire très étrange ».

Regards sur l'œuvre

Thèmes

L'étrange

Les écrits de Murakami sont volontiers rattachés au réalisme magique, voire au fantastique ou à la science-fiction, mettant en scène l'entrée de l'étrange ou de l'irrationnel dans une vie sans relief (bien que sans perturber outre mesure le protagoniste). Deux points culminants de cette vision sont ses romans La Fin des temps (1985, où l'action alterne entre un Tokyo cyberpunk et une cité kafkaïenne) et 1Q84 (2009-2010, où l'action passe de la réalité de l'année 1984 au monde parallèle de l'année « 1Q84 » où brillent deux lunes).

Et bien que l'autre moitié de ses romans (ainsi que de nombreuses nouvelles) soit de nature réaliste, ils comportent eux aussi cette part d'insolite murakamien ; comme l'expliquait l'auteur en 1997 : « J'écris des histoires étranges. Je ne sais pas pourquoi j'aime autant l'étrangeté. Moi-même, je suis une personne très réaliste. Je ne crois pas du tout au New Age, ni à la réincarnation, aux rêves, aux tarots, aux horoscopes. […] Je suis très réaliste. Mais quand j'écris, j'écris de l'étrange. » Et encore en 2006 : « Maintenant que j'y pense, cela dit, tout ce que j'écris s'avère être, peu ou prou, une histoire bizarre. »

Le détachement

L'attitude prévalente chez les protagonistes de Murakami est un certain détachement, une indolence faite moins de passivité ou de résignation que de désenchantement ou de désillusion : une sorte de fatalisme zen. Même l'irruption d'éléments paranormaux est prise avec flegme (une réaction typique des protagonistes étant d'ailleurs l'interjection « Allons bon » en forme de constat). Les personnages sont également détachés familialement (les parents sont distants ou absents), socialement (ils sont étudiants ou exercent une profession libérale — publicitaire, journaliste, informaticien…), et culturellement (ils se réfèrent surtout à la culture populaire non japonaise, boivent du whisky plutôt que du saké, etc.). Ces absences sont renforcées par le fait que dans les premiers romans et nouvelles, les personnages n'ont pas de nom (la plupart sont désignés par surnom ou périphrase) ; de même, peu de lieux sont indiqués (ou encore par périphrase, comme « notre ville natale »), ou sont génériques (comme Tokyo ou le quartier de Shibuya). Tout cela s'accompagne de diverses formes de décentrement, solitude, aliénation des personnages, mais sans nihilisme, et ce flottement prend au pied de la lettre l'expression « le monde flottant » de l'ukiyo.

La musique

Les œuvres musicales ont une très grande place dans l'œuvre de Murakami. L'auteur était lui-même un passionné de jazz et tenait un club dans Tokyo, dont il parle dans Underground et dans Autoportrait de l'auteur en coureur de fond. Dans ce dernier ouvrage, il évoque également sa collection de disques et son goût pour le rock. Dans 1Q84, l'entrée dans la réalité déformée se fait au son de la Sinfonietta de Leoš Janáček, qui revient tout au long du roman. Dans L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, la pièce « Le mal du pays » de l'œuvre pour piano Années de pèlerinage de Franz Liszt fait l'objet d'un chapitre.

La lecture

Une grande partie des personnages de Murakami, sans pour autant être des lecteurs acharnés, alimentent leurs réflexions d'œuvres qu'ils ont lues ou sont en train de lire, ce qui permet une mise en abyme de la construction romanesque. Ainsi, dans la nouvelle Sommeil, l'héroïne lit Anna Karénine de Léon Tolstoï pendant ses insomnies. Dans 1Q84, Aomamé réfléchit sur Tchekhov et le rôle de l'objet, puis lit À la recherche du temps perdu de Marcel Proust à partir de Livre 2, ce qui l'amène à réfléchir sur le temps. Dans Les Amants du Spoutnik, Sumire est passionnée par Kerouac et le narrateur lit Conrad dans l'avion.

L'orientation sexuelle

Plusieurs personnages questionnent l'orientation sexuelle : Aomamé dans 1Q84 qui se définit clairement comme hétérosexuelle (son amour pour Tengo, qu'elle n'a pas revu depuis l'école primaire, est le fil rouge des trois tomes) tout en se souvenant, à un moment crucial de l'intrigue (lorsqu'elle descend l'escalier mystérieux sur l'autoroute, escalier qui la fait passer de 1984 à 1Q84 ; premier tome, pages 59 à 62), d'une aventure avec une autre jeune fille, ou Sumire, la jeune héroïne du roman Les Amants du Spoutnik, qui tombe amoureuse d'une femme plus âgée qu'elle, Miu.

Réception

Le Monde qualifie sa langue de limpide et suggestive, qui met l'amitié au cœur de ses romans et qui, derrière sa fausse simplicité, présente une architecture narrative complexe.

Liste des œuvres

Murakami divise son œuvre en six catégories : les romans longs ; les romans courts ; les nouvelles ; les traductions ; les essais ; les enquêtes (les ouvrages non traduits sont indiqués avec un titre littéral entre crochets. Les titres originaux sont romanisés en méthode Hepburn et donnés sous la forme « romaji (kanji) » ; ceux en anglais transcrit dans le texte sont donnés sous la forme « anglais / romaji (katakana) »).

Romans

En français, les ouvrages de Murakami ont d'abord été traduits aux Éditions du Seuil (de 1990 à 2001), puis chez Belfond (depuis 2002). Les ouvrages primés sont indiqués en colonne « P » par un astérisque (qui renvoie en section Distinctions).

Nouvelles

Les nouvelles de Haruki Murakami ont paru au Japon en quatre vagues :

  1. à partir de 1980, elles sont publiées dans diverses revues et magazines ;
  2. à partir de 1983, elles sont également rassemblées, parfois remaniées ou retitrées, au fil de divers recueils ;
  3. à partir de 1990-1991, elles sont reprises dans les intégrales de ses Œuvres complètes, quinze volumes couvrant 1979-2000 actuellement en 2014 ;
  4. à partir de 1993, elles sont en partie reprises dans deux compilations internationales, dont les titres et sommaires ont généralement été repris en français.

Recueils en français

Les compilations et recueils traduits contiennent environ la moitié de ce qui existe au Japon :

  • L'éléphant s'évapore (1998, Seuil ; 2008, Belfond) – 17 nouvelles (1980-1991)
  • Après le tremblement de terre (2002, 10/18) – 6 nouvelles (1999-2000)
  • Saules aveugles, femme endormie (V.O.) – 24 nouvelles (1980-2005)
    • (V.F.) Tony Takitani (2006, Belfond) – 1 nouvelle (1990)
    • (V.F.) Saules aveugles, femme endormie (2008, Belfond) – 23 nouvelles (1980-2005), traduction Hélène Morita; repris en poche 10/18.
  • Les Attaques de la boulangerie (2012, Belfond) - 2 nouvelles (une inédite et une nouvelle tirée de L'Éléphant s'évapore)
  • L'Étrange bibliothèque (2015, Belfond, ill. Kat Menschik) - 1 nouvelle
  • Des hommes sans femmes (2017, Belfond) - 7 nouvelles datées de 2014
  • Première personne du singulier (2022, Belfond) - 8 nouvelles

Les titres suivants ne sont pas des inédits mais des tirages limités de certaines nouvelles :

  • Sommeil (2010, Belfond, ill. Kat Menschik) – 1 nouvelle tirée de L'Éléphant s'évapore
  • Birthday girl (2017, Belfond, ill. Kat Menschik) - 1 nouvelle tirée de Saules aveugles, femme endormie (Le jour de ses vingt ans)

Recueils originaux

Les principaux recueils (en omettant les recompilations sans inédits) au Japon :

  • 1983 : Chūgoku-yuki no surō bōto [Un cargo pour la Chine] – 7 nouvelles, dont 5 traduites (3 dans L'éléphant, 2 dans Saules)
  • 1983 : Kangarū biyori [Le Bon Jour pour les kangourous] – 18 nouvelles, dont 7 traduites (2 dans L'éléphant, 5 dans Saules)
  • 1984 : Hotaru, Naya o yaku, sonota no tanpen [La Luciole, les Granges brûlées, et autres récits] – 7 nouvelles, dont 3 traduites (2 dans L'éléphant, 1 dans Saules) et 1 ultérieurement réécrite et traduite
  • 1985 : Kaiten mokuba no deddo hīto [Course acharnée sur carrousel] – 8 nouvelles, dont 4 traduites (1 dans L'éléphant, 3 dans Saules)
  • 1986 : Pan'ya saishūgeki [La Seconde Attaque de boulangerie] – 6 nouvelles, dont 5 traduites (dans L'éléphant)
  • 1990 : TV pīpuru [TV People] – 6 nouvelles, dont 4 traduites (2 dans L'éléphant, 2 dans Saules)
  • 1991 : Zen sakuhin 1979-1989, 8 : Tanpenshū III [Œuvres complètes 1979-1989, vol. 8 : Nouvelles III] – compilation avec 1 nouvelle inédite, traduite (dans Saules)
  • 1996 : Rekishinton no yūrei [Les Fantômes de Lexington] – 7 nouvelles, dont 6 traduites (2 dans L'éléphant, 4 dans Saules)
  • 2000 : Kami no kodomotachi wa mina odoru [Tous les enfants de Dieu savent danser] – 6 nouvelles (1999-2000), traduites (dans Après le tremblement de terre)
  • 2002 : Bāsudei sutōrīzu [Birthday stories : Histoires d'anniversaires] – anthologie avec 1 nouvelle inédite, traduite (dans Saules)
  • 2005 : Tōkyō kitanshū [Les Mystères de Tōkyō] – 5 nouvelles (2005), traduites (dans Saules)
  • 2014 : Onna no inai otokotachi [Les hommes qui n'ont pas de femme],, – 6 nouvelles (2013-2014), traduites (dans Des hommes sans femmes)

Avec en marge :

  • 1983 : Zōkōjō no happī endo [Happy end pour la manufacture d'éléphants] – 10 essais plus 4 textes expérimentaux ou micronouvelles, non traduits
  • 1995 : Yoru no kumozaru [Les Singes-araignées de la nuit] (2 vol.) – 36 (15 et 21) micronouvelles publicitaires ou pour enfants, non traduites

Il y a donc dans les recueils ci-dessus 72 nouvelles différentes (dont 47 traduites en français), plus en marge 40 micronouvelles (dont aucune traduite), sans exhaustivité (il manque une douzaine de nouvelles en magazines non reprises en recueils ou intégrales), et en ne comptant qu'une seule fois les nouvelles réécrites ou découpées.

Chronologie des nouvelles

Les nouvelles non traduites ne sont pas listées. La colonne « Dans » indique les initiales du recueil où la nouvelle est reprise en français : ATT (Après le tremblement de terre), ESE (L'éléphant s'évapore), SAFE (Saules aveugles, femme endormie), TT (Tony Takitani).

Autres publications

Courte sélection parmi plus de quarante ouvrages. On regroupe ici deux des catégories de l'auteur :

  • les essais : réflexions littéraires, musico-autobiographiques (Portrait en jazz) ou musicales (Sans sens, pas de swing), sportivo-autobiographiques (Autoportrait de l'auteur en coureur de fond), mais aussi artistiques, gastronomiques (essais sur le whisky ou la cuisine) ; livres d'entretiens ou de dialogues (Rien ne sert de courir avec Ryū Murakami), etc. ;
  • les enquêtes : comptes-rendus de voyages (Ciels de pluie, ciels de feu, Une marche jusqu'à Kobé) ou documents biographiques (Underground).

Traductions

Adaptations

Au cinéma

  • 2004 : Tony Takitani (d'après la nouvelle éponyme), long-métrage réalisé par Jun Ichikawa
  • 2008 : All God's Children Can Dance (d'après la nouvelle éponyme), long-métrage réalisé par Robert Logevall
  • 2011 : La ballade de l'impossible (d'après le roman éponyme), long-métrage réalisé par Trần Anh Hùng
  • 2018 : Burning (d'après la nouvelle Les Granges brûlées, mais aussi de la nouvelle L'Incendiaire de William Faulkner), long métrage, réalisé par le sud-coréen Lee Chang-dong
  • 2021 : Drive My Car (d'après la nouvelle éponyme), long métrage réalisé par Ryūsuke Hamaguchi
  • 2023 : Saules aveugles, femme endormie (librement adapté de certaines nouvelles du recueil Saules aveugles, femme endormie), long métrage réalisé par Pierre Földes

Au théâtre

  • Après le tremblement de terre, d'après Galette au miel et Superfrog sauve Tokyo, adaptation de Frank Galati Mise en scène et scénographie Michaël Dusautroy, Collectif Quatre Ailes ; coproduction Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, Théâtre des Quartiers d'Ivry - centre dramatique national du Val-de-Marne, 2018.

Autres adaptations

  • 2021 : Adaptation en bande-dessinée " Haruki Murakami Le septième homme et autres récits" de Deveney et PMGL

Distinctions

Prix

Prix pour des ouvrages individuels :

(Par ailleurs, la version française du roman La Course au mouton sauvage a remporté le prix Noma de traduction littéraire (en) 1991 pour le travail de Patrick De Vos.)

Récompenses

Récompenses pour l'ensemble de son œuvre :

Depuis 2006,,, la presse internationale le pressent régulièrement,,, comme possible lauréat du prix Nobel de littérature. (Bien qu'à un journaliste évoquant déjà le Nobel, Murakami répondait en 1999 : « Non, je ne veux pas de prix. Ça veut dire que vous êtes fini. »)

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Articles connexes

  • Littérature japonaise
  • Littérature postmoderne, Liste de romans postmodernes
  • Liste d'auteurs de science-fiction

Liens externes

  • (en) Site officiel

Bases de données et notices

  • Ressources relatives à la littérature :
    • The Encyclopedia of Science Fiction
    • Internet Speculative Fiction Database
    • Kritisches Lexikon zur fremdsprachigen Gegenwartsliteratur
    • NooSFere
    • The Paris Review
  • Ressources relatives à la musique :
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressources relatives au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
    • Kunstenpunt
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Ressource relative à la bande dessinée :
    • Comic Vine
  • Ressource relative à l'audiovisuel :
    • IMDb

Liens de bibliographies

Bibliographies d'éditeurs
  • Haruki Murakami chez Belfond (brochés, traductions depuis 2002)
  • Haruki Murakami chez 10/18 (poches de Belfond)
  • Haruki Murakami chez Seuil (brochés, traductions de 1990 à 2001)
  • Haruki Murakami chez Points (poches du Seuil)
  • (en) Haruki Murakami chez Random House UK (via MurakamiBooks.co.uk)
  • (en) Haruki Murakami chez Curtis Brown (en) (agence littéraire, droits occidentaux)
Autres bibliographies
  • (en) Haruki Murakami sur Exorcising Ghosts (bibliographie, adaptations, revue de presse)
  • (en) Bibliographie japonaise détaillée (2007) sur Let's MURAKAMI Haruking (mini-site du collectionneur Yoshio Osakabe)
  • « Haruki Murakami » (présentation), sur l'Internet Movie Database (scénarios des adaptations au cinéma)

Liens d'entretiens et autres textes

Entretiens avec Murakami
  • Entretien à propos de Kafka sur le rivage dans L'Express
  • Entretien à propos de 1Q84 dans Le Nouvel Observateur
  • Entretien de janvier 2006 dans Libération
  • « L'ami Murakami », Télérama, (article-entretien)
  • (en) « The Outsider », Salon.com, 1997 (sur Chroniques de l'oiseau à ressort et Underground)
Autres textes de Murakami
  • (en) Murakami, « Jazz Messenger », The New York Times, 2007 (de l'influence du jazz sur son écriture)

Liens de critiques et d'analyses

Fiches et articles
  • « Haruki Murakami, portrait d'un écrivain de fond » sur Culture, université de Liège (fiche bio-bibliographique)
  • Harumi Murakami sur Le Cafard cosmique (fiche bio-bibliographique)
  • « Comment traduire Murakami Haruki ? » sur Nippon.com (article sur le marché de ses versions étrangères)
  • (en) Haruki Murakami sur Tufts Now, université Tufts (fiche bio-bibliographique)
  • (en) Haruki Murakami sur The Encyclopedia of Science Fiction (fiche bio-bibliographique)
  • (en) « Haruki Murakami – outside looking in » sur Hackwriters (fiche bio-bibliographique)
  • (en) « Chasing Haruki Murakami » sur Asahi Shimbun AJW (série d'articles)
  • (en) Haruki Murakami sur Cool Japan Illustrated (11 articles biographiques)
Critiques et chroniques
  • Haruki Murakami sur Lecture/Écriture (chroniques de 18 livres)
  • Haruki Murakami sur Plathey.net (chroniques de 7 livres)
  • Haruki Murakami sur La Littérature japonaise (fiche et chroniques de 9 livres)
  • (en) Haruki Murakami sur Complete Review (en) (fiche et critiques internationales de 11 livres)
  • (en) Haruki Murakami sur Hanami Web (fiche et chroniques de 5 livres)
Analyses et essais
  • Amaury Dehoux, « Murakami et la poétique du monde parallèle. Le roman contemporain face à la sphère virtuelle », Poétique 3/2012, no 171, p. 277-290
  • Cégep Marie-Victorin (2011), « Dossier Haruki Murakami » (mini-site du département Lettres, 30 pages) — bio-bibliographie, lexique des symboles, critiques, analyses.
  • André Durand (2009), « Haruki MURAKAMI » (format Word, 480 ko, 90 pages) sur Comptoir littéraire — biographie, chronologie et commentaires des textes (romans, nouvelles, essais), analyse globale.
  • Antonin Bechler (2004), « L'univers romanesque de MURAKAMI Haruki : du chaos à l'unité » (format PDF, 2.2 Mo, mémoire de maîtrise, 152 pages), université Marc-Bloch, département d'Études japonaises, 2004 — biographie, analyses thématiques, bibliographie.
  • Kazuhiko Yatabe (2002), « Les modernités de Murakami Haruki » (format PDF, 481 ko, compte-rendu de conférence, 43 pages), colloque de l'Université Paris Diderot, « Actualités de la littérature japonaise : temps, espace, langue »[2], (fichier via la page de l'auteur sur Populations japonaises) — analyse socio-culturelle ; nombreux extraits traduits de Walk, don't run [Rien ne sert de courir] et autres entretiens.
  • (en) Adelina Vasile (2012), « Subjectivity and Space in Haruki Murakami's Fictional World » (format PDF, 20 pages), dans Euromentor Journal (ISSN 2247-9376), vol. III, no 1, , version en anglais, Université chrétienne Dimitrie Cantemir, p. 112-131 — analyse psychologique des lieux murakamiens (dans six romans) sous leurs aspects jungiens, taoïstes, et bouddhiques.
  • Marie-Paule Sébastien, "Lire Murakami. Une esthétique de l'anamorphose" Editions L'Harmattan, collection Ouverture philosophique. Esthétique. 7/2021, (ISBN 978-2-343-23717-6).
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Source : Article Haruki Murakami de Wikipédia

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livres

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