frrukzuzkg

Bibliothèque Alliance Française d'Almaty

Couverture de L'évolution du plurilinguisme : d'une Suisse quadrilingue à une Suisse multilingue

L'évolution du plurilinguisme : d'une Suisse quadrilingue à une Suisse multilingue

Urs Dürmüller

La situation sociolinguistique en Suisse est marquée par le plurilinguisme qui est, d’une part, un fait démographique de par la présence de quatre communautés linguistiques traditionnelles ainsi que d’un nombre important de locuteurs de langues de migration et, d’autre part, un fait politique de par les bases légales de la …

Merci de patientier...

Exemplaires

Merci de patientier

Description

Titre(s)
L'évolution du plurilinguisme : d'une Suisse quadrilingue à une Suisse multilingue
Auteur(s)
Urs Dürmüller (Auteur)
Collation
101 p. ; Broche
Année
1997
Sujet(s)
SuisseLinguistique
Genre
FLE : Production écriteLangues
Identifiant
3-908102-51-0
Langue(s)
français
Résumé
La situation sociolinguistique en Suisse est marquée par le plurilinguisme qui est, d’une part, un fait démographique de par la présence de quatre communautés linguistiques traditionnelles ainsi que d’un nombre important de locuteurs de langues de migration et, d’autre part, un fait politique de par les bases légales de la reconnaissance de quatre langues au niveau national et de la reconnaissance du bi- ou trilinguisme dans certaines régions ou localités. 2En ce qui concerne les observations démographiques de la distribution des langues dans la population, nous pouvions considérer jusqu’en 2000 les recensements traditionnels qui collectionnaient les données de l’entière population résidente permanente, en incluant des questions portant sur les langues. Jusqu’en 1990, il s’agissait d’une seule question concernant la langue définie comme « langue maternelle ». Lors du recensement de 1990 a été prise la décision de modifier la question en substituant « langue maternelle » par « langue principale » [1] [1] La question actuelle est la suivante : « Quelle est votre…. L’innovation la plus importante introduite en 1990 (à côté de la volonté de substituer le concept très ambigu de la langue maternelle par le concept potentiellement moins ambigu de la langue principale [2] [2] Dans le cas de la « langue maternelle », il était difficile de…) était l’introduction de plusieurs questions concernant les langues « d’usage ». Par ces questions on visait (et on vise toujours) à une collecte de déclarations sur les comportements de la population dans les domaines d’usage de la famille ainsi que du travail ou du lieu d’apprentissage [3] [3] La deuxième question est la suivante : « Quelle/s langue/s…. Deux autres aspects innovateurs de cette question consistent en la possibilité de donner des réponses multiples (et d’indiquer ainsi des comportements plurilingues dans les deux domaines observés) et d’indiquer également l’usage des dialectes alémaniques ou italiens ainsi que des patois des régions francophones. Les relevés menés après 2000 ont élargi la possibilité des réponses multiples aussi à la question concernant la langue principale. En même temps, les enquêtes sont passées de la méthode d’un véritable recensement (destiné à la population entière) à celle d’une enquête par échantillonnage (dont les frais devraient être inférieurs mais qui comporte une perte de données). L’enquête par échantillonnage permet, en outre, de proposer une enquête chaque année au lieu de tous les dix ans comme auparavant. Les résultats des enquêtes annuelles peuvent être accumulés afin d’obtenir des données plus significatives sous forme de « relevé structurel ». Un autre type d’enquêtes est désigné comme « enquêtes thématiques », réalisées selon des fréquences variables. Actuellement, l’analyse des relevés structurels 2010-2012 de Pandolfi, Casoni et Bruno (2016) [4] [4] Pour l’analyse des relevés précédents, nous renvoyons à Lüdi et… offre une base pour la description des développements démolinguistiques en Suisse. 3Pour une première observation basée sur les recensements, nous proposons de considérer les données générales concernant la langue principale. Comme nous le voyons dans le tableau 1, la langue la plus présente est l’allemand, suivi des deux autres langues officielles, du français et de l’italien. Le romanche, par contre, est déclaré par 36 000 personnes environ et, en chiffres absolus, il est donc moins présent que des langues non nationales comme l’anglais (qui constitue l’une des langues principales de 4,5% de la population. Il faut souligner qu’il est possible d’indiquer plusieurs langues en répondant à cette question et que le total dépasse par conséquent 100%).
Editeur(s)
Pro Helvetia
Merci de patientier...

Médias

Merci de patientier
Merci de patientier...

Auteur principal : Urs Dürmüller

Merci de patientier