Courbet : la vie à tout prixlivresAnnée : 2019Auteur : Valérie BajouEditeur : COHEN COHEN KOANDescription : Gustave Courbet : l'un des peintres les plus importants, les plus novateurs les plus originaux du XIXe siècle. Un vrai créateur, inclassable, ni impressionniste, ni naturaliste mais romantique, buveur, dévoreur de femmes, de nourriture, de vie, bourgeois faux pauvre mais vrai révolté, accusé d'avoir ordonné la demolition de la colonne Vendôme, exilé politique en Suisse où il décédera en 1877 dans la commune de La Tour-de Peilz' Après des décennies de silence sur Courbet, l'entrée au musée d'Orsay d'un tableau de petites dimensions a déclenché une avalanche de biographies et d'études. Cette monographie de référence, abondament illustrée, fait le tour complet du personnage en incluant les dernières découvertes (correspondance) ainsi que les œuvres récemment restaurées (L'Atelier par exemple). Elle paraîtra à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste. L'Animal dans la peinture comtoise : exposition du 17 mai au 8 septembre 2013, Musée de PontarlierlivresAnnée : Auteur : Musée de PontarlierEditeur : Description : Le musée de Pontarlier propose un dossier pédagogique à l'occasion de l'exposition sur l'art animalier en Franche-Comté. Soixante œuvres de trente-deux artistes différents sont mises en scène selon un parcours thématique de cinq sections : le rapport de l’artiste à l’animal ; morts ou vifs: la chasse puis la nature morte ; la force du cheval et le pastoralisme des vaches. Delacroix s'invite chez courbetlivresAnnée : 2023Auteur : Musée départemental Gustave CourbetEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Delacroix s’invite chez Courbet est une exposition inédite, fruit d’une collaboration exceptionnelle entre le musée national Eugène-Delacroix et le musée départemental Gustave Courbet. À travers une soixantaine d’oeuvres, le parcours invite à traverser la carrière d’Eugène Delacroix (1798-1863), de l’intimité de son atelier jusqu’à sa postérité, dévoilant ainsi un « Delacroix privé » parfois loin de l’image qu’il a voulu construire.
L’exposition présentée du 28 octobre 2023 au 5 février 2024 est aussi l’occasion d’un dialogue inédit, permettant de questionner la relation méconnue entre le « vieux lion du romantisme » et le « rude ouvrier » du réalisme, ces deux artistes majeurs du XIXe siècle.
Cette relation souvent définie par un dédain respectif, dû à l’incompréhension de l’un et à la nature catégorique et entière de l’autre, s’avère plus complexe qu’en apparence. Gustave CourbetlivresAnnée : Auteur : Georges RiatEditeur : PARKSTONE INTERNATIONAL PARKSTON INTERNASIONALDescription : Gustave Courbet (Ornans, 1819 ' La Tour de Peilz, Suisse, 1877) Ornans, sa ville natale, se situe près la ravissante vallée du Doubs, et c'est là que jeune garçon, et plus tard en tant qu'homme, il acquit l'amour du paysage. Il était par nature révolutionnaire, un homme né pour s'opposer à l'ordre existant et affirmer son indépendance ; il possédait la rage et la brutalité qui font le poids d'un révolutionnaire en art comme en politique. Et son esprit de révolte se manifesta dans ces deux directions. Il s'installa à Paris pour étudier l'art. Toutefois, il ne se fixa pas à l'atelier d'un maître influent en particulier. Dans sa province natale déjà, il n'avait pas cherché à se former à la peinture, et préférait maintenant étudier les chefsd'oeuvre exposés au Louvre. Au début, ses oeuvres n'étaient pas assez caractéristiques pour susciter une quelconque opposition, et elles furent admises au Salon. Puis il produisit L'Enterrement à Ornans, qui fut violemment pris d'assaut par les ritiques : «Une mascarade de funérailles, six mètres de long, dans lesquels il y a plus motif à rire qu'à pleurer ». En réalité, la véritable offense des tableaux de Courbet était de représenter la chair et le sang vivants ; des hommes et des femmes tels qu'ils sont vraiment, et faisant vraiment ce qu'ils sont occupés à faire ' non pas des hommes et des femmes dépourvus de personnalité et idéalisés, peints dans des positions destinées à décorer la toile. Il se défendit en disant qu'il peignait les choses telles qu'elles sont, et professa que la vérité vraie devait être le but de l'artiste. C'est ainsi que lors de l'Exposition universelle de 1855, il retira ses tableaux du site officiel et les exposa dans une cabane en bois, juste à côté de l'entrée, arborant l'intitulé en majuscules : «Courbet ' Réaliste ». Comme tout révolutionnaire, c'était un extrémiste. Il ignorait délibérément le fait que chaque artiste possède sa propre vision et sa propre expérience de la vérité de la nature ; et il choisit d'affirmer que l'art n'était qu'un moyen de représenter objectivement la nature, dénué d'intentions, et non une affaire de choix ou d'arrangement. Dans son mépris pour la beauté, il choisit souvent des sujets que l'on peut sans mal qualifier de laids. Il possédait néanmoins un sens de la beauté doublé d'une aptitude aux profondes émotions, qui transparaît tout particulièrement dans ses marines. Il se révéla être un peintre puissant, au geste ample et libre, utilisant des couleurs sombres en couche épaisse, et dessinant ses contours avec une fermeté qui rendait toutes ses représentations très réelles et mouvementées.