La jeunesse de Gustave courbet : un après-concert à Ornans. Courbet et l'Union chorale
livres
Année : 2025
Auteur : Institut Gustave Courbet
Editeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIAL
Description : Ce deuxième numéro des Cahiers de l’Institut Gustave Courbet, publié à l’occasion de l’exposition « Devenir Courbet » (musée départemental Gustave Courbet, Ornans, du 14 décembre 2024 au 20 avril 2025), explore une période méconnue de la vie de Gustave Courbet : sa jeunesse et son éducation culturelle et artistique. Complément indispensable au catalogue de l’exposition, il se concentre sur les années formatrices du peintre, notamment sa scolarité à Ornans au petit séminaire et à la Pension Lemontey-Oudot, puis à Besançon au collège royal du 1er novembre 1837 au 31 mars 1838 et enfin à l’académie de la ville. Plusieurs découvertes et inédits concernant Claude-Antoine Beau, le premier professeur de dessin et peinture de l’artiste à Ornans, sont révélés pour la première fois. Ils s’inscrivent à la suite des recherches effectuées depuis la redécouverte d’un Chemin de croix du « Père Beau » à La Barèche, une église proche d’Ornans. Ce cahier propose également la correspondance transcrite, annotée et reproduite des années de jeunesse de l’artiste avant son départ à Paris en novembre 1839. Il nous renseigne sur ses amis d’enfance : Gustave Bastide, Joseph Boulet, Urbain Cuenot, les frères Marlet et les frères Promayet. Le second thème présente un aspect peu connu de Gustave Courbet : son engagement dans la chorale d’Ornans, dont il était membre d’honneur. Grâce à un document inédit provenant des collections de l’Institut Gustave Courbet, on découvre l’importance de son implication dans la scène orphéonique de sa ville natale et comment elle influença ses prises de position politiques et artistiques.

Champfleury correspondance avec Max Buchon
livres
Année : 2025
Auteur : Noel Barbe
Editeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIAL
Description : Le 14 février 1875, Champfleury (1821-1889) demande à Jules Dufay (1832-1913) de lui renvoyer des lettres pour les faire copier avant de les lui restituer. Ce sont celles que lui-même avait adressées à Max Buchon (1818-1869). Les premières sont retranscrites par l’épouse de Champfleury, Victoire Pierret, puis, après sa mort en 1876, dans l’étude de Jules Dufay (1832-1913), notaire à Salins-les-Bains, exécuteur testamentaire de Buchon et second mari de sa veuve, Félicie Diziain. L’intention affirmée est l’édition d’œuvres choisies de Buchon, dont Champfleury souhaite rédiger les parties analytique et biographique afin de faire apparaître « la vérité de deux amis ». À moins qu’il ne s’agisse de dresser son propre monument. Champfleury corrige et annote ces copies, réparant une erreur de lecture de sa propre écriture, reprenant une phrase, atténuant un jugement... Au fil des couches graphiques c’est, de fait, une nouvelle version de la correspondance envoyée à Buchon qui apparaît et est ici donnée. Depuis plusieurs années, dans le cadre de sa labellisation comme Ethnopôle, le musée Courbet s’est engagé dans la transcription et la publication de cet ensemble de près de 200 lettres, concourant ainsi à l’histoire du moment réaliste auquel ont participé, de différentes façons, Champfleury, Buchon et Courbet. Ce livre entend aussi être une contribution à une anthropologie de l’écriture.