Gustave CourbetlivresAnnée : 1951Auteur : Gerstle MackEditeur : ALFRED A KNOPF ALFRDescription : Courbet : artiste et promoteur de son oeuvrelivresAnnée : 1998Auteur : Jörg ZutterEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Cet ouvrage publié sous la direction de Jörg Zutter et de Petra ten-Doesschate Chu analyse pour la première fois les relations de Gustave Courbet avec ses collectionneurs, ses critiques et ses mécènes, et leur influence sur l'œuvre peint postérieur à 1855. Les lettres de Courbet à ses amis et à ses marchands, mais aussi à ses adversaires en art et en politique, se révèlent riches en renseignements qui éclairent d'un jour nouveau une production picturale d'une rare complexité. La correspondance de l'artiste documente son œuvre de pionnier, qui annonce l'impressionnisme. Mais elle permet aussi de comprendre la part active qu'il prit à la commercialisation de sa peinture et la nature de ses relations avec les galeristes et les organisateurs d'expositions-ventes. Courbet est un des premiers artistes à avoir su tourner à son profit le fonctionnement du marché de l'art moderne, à avoir saisi le rôle joué par la presse dans la promotion de l'art. Pour organiser sa publicité et faire monter sa cote, il alterne à dessein la présentation d'œuvres réalisées pour choquer et de tableaux plus accessibles. Après le refus au Salon de 1863 du Retour de la conférence, véritable brûlot anticlérical, il écrit : "J'avais fait le tableau pour qu'il soit refusé. J'ai réussi. C'est comme cela qu'il me rapportera de l'argent." Après 1855, l'orientation artistique du peintre se définit dans la recherche d'un équilibre entre le goût officiel du second Empire et celui, souvent plus audacieux, d'une clientèle privée de grands bourgeois. Ce point de vue permet une analyse inédite de la période de maturité de Courbet qui s'étend des années 1860 où, après avoir été identifié à ses débuts aux grandes œuvres de critique sociale, l'artiste aborde la production de scènes de chasse, de paysages, de nus, de portraits et de natures mortes qui exprime un nouveau rapport entre homme, nature et société, jusqu'en 1873, année de l'exil en Suisse, à la Tour-de-Peilz au bord du lac Léman, où naît un œuvre tardif encore trop mal connu. CourbetlivresAnnée : 2007Auteur : Manuel JoverEditeur : TERRAIL TERAILDescription : Courbet s'impose d'un coup, au Salon de 1850-1851, avec des œuvres qui rompent brutalement avec la tradition. Elles montrent des ouvriers misérables condamnés à un travail de forçats (Les Casseurs de pierres), des gens ordinaires de la province profonde réunis pour un événement grave et banal (Un Enterrement à Ornans). A ces sujets, alors considérés comme indignes de la grande peinture, il confère le sérieux, la gravité et l'ampleur de la peinture d'histoire. Et il fait preuve d'une puissance picturale qui renoue avec les grands maîtres réalistes du XVIIe siècle. C'est une révolution artistique, inséparable des révolutions sociales (1848 puis la Commune en 1871) et des courants subversifs, socialistes et libertaires, qui traversent le siècle. Le personnage est complexe : à la fois sincère, généreux, vaniteux, provocateur, habile en affaires. Et son œuvre ne l'est pas moins, qui présente de multiples facettes : grands tableaux " manifestes ", œuvres satiriques, nus d'un érotisme provoquant, portraits, natures mortes, fleurs, scènes de chasse... Au milieu du siècle, Courbet est celui qui opère la rupture décisive avec le système et les normes académiques, ouvrant ainsi la voie aux peintres de la génération impressionniste, qui le considéreront comme un père