Gustave Courbet : l'école de la naturelivresAnnée : 2021Auteur : Carine JolyEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : En présentant un ensemble d'oeuvres d'importance de Gustave Courbet (principalement issues des collections de l'Institut Gustave et du Musée Courbet d'Ornans) et d'autres artistes du XIXe - collaborateurs ou amis de Courbet - ayant abordé pleinement la nature et le paysage au coeur de leurs démarches, ce livre traite la thématique du paysage de manière transversale. Entre autre, sera révélée l'implication du sanclaudien George Besson (1882-1971), qui oeuvra pour l'acquisition de la maison natale de Courbt hébergeant plus tard le musée, puis celle de Guy Bardone (1927-2015) donateur de la collection constitutive du musée de l'abbaye qui sera ensuite secrétaire général de l'Institut Courbet pendant près de quinze ans. A noter, le « Pays Courbet, pays d'artste » sera l'invité prestigieux de cet automne dans le Haut-Jura. Gustave Courbet : de la source à l'océanlivresAnnée : 2022Auteur : Carine JolyEditeur : EDITIONS CAHIERS DU TEMPS EDISION KAIER TANDescription : Gustave Courbet, le maître de la peinture réaliste, le peintre des emblématiques L'Atelier du peintre ou L'Origine du monde, est aussi un peintre de paysage. La nature n'est pas pour lui un décor, elle est bien un sujet à part entière, fondement et principe même de son engagement artistique. L'eau en tant qu'élément y tient une place essentielle. Il la représente toute sa vie, sous toutes ses formes. Lors de séjours sur la côte normande, à partir de 1865, avec ses amis Claude Monet, Eugène Boudin... Gustave Courbet peint ce qu'il dénomme des « paysages de mer ». Catalogue publié à l'occasion de l'exposition "Gustave Courbet, de la source à l'océan" organisée par la ville de Trouville-sur-Mer en partenariat avec l'Institut Gustave Courbet, d'Ornans, présentée au musée Villa Montebello, du 2 juillet au 31 décembre 2022. Commissaires : Karl Laurent, directeur du musée de la Villa Montebello, Carine Joly, conservateur de l'Institut Gustave Courbet. Courbet-Picasso, Révolutions ! : exposition, Ornans, Musée Gustave Courbet, 1er juillet-18 octobre 2021livresAnnée : 2021Auteur : Benjamin FoudralEditeur : MUSEE COURBET MUS KOURBDescription : « Un jour, vint un homme qui affirma : "Je ne veux pas peindre des anges, parce que je n'en ai jamais vu." C'était Courbet. Il préférait représenter deux jeunes filles étendues sur les berges de la Seine. Il emmena ses modèles en plein air et les peignit. [...] Courbet a tourné une page et lancé la peinture vers cette nouvelle direction qu'elle suivit pendant des années. » Dans ce témoignage, Pablo Picasso attribue à Gustave Courbet la paternité de l'art moderne et du mouvement qui aurait radicalement bouleversé les codes de la représentation, de l'impressionnisme jusqu'au cubisme et ses suites. Cette place majeure interroge, tant Courbet reste une figure peu étudiée du Panthéon personnel de Picasso. Pourtant, le jeune peintre catalan découvre tôt la peinture du maître d'Ornans, dès son arrivée à Paris en octobre 1900, à l'occasion de l'Exposition centennale de l'art français. Courbet s'immisce par la suite chez Picasso doublement, à la fin des années 40, par la réinterprétation des Demoiselles des bords de la Seine, ainsi que par l'achat pour sa collection personnelle de l'étonnante Tête de chamois, bête à cornes rappelant le bestiaire picassien. Les liens entre ces deux figures révolutionnaires de l'art apparaissent étroits et féconds. Courbet et Picasso se rejoignent, en particulier dans leur rapport au passé comme source de la modernité, dans leur sensibilité à leur temps et leur engagement politique, ou encore dans leur trajectoire. Cette rencontre inédite vise, au-delà de la filiation réelle entre ces deux créateurs, indépendants d'esprit, à mettre en lumière ce compagnonnage. "Le retour de la conférence" : un tableau disparulivresAnnée : 2015Auteur : Musée Gustave CourbetEditeur : MUSEE GUSTAVE COURBET MUS GUSTAV KOURBDescription : Peint en 1863 en Saintonge, Le Retour de la conférence fait partie des œuvres manifestes de Gustave Courbet. Il traduit l’anticléricalisme et l’opposition qui ont animé son travail tout au long de sa carrière. Courbet indique lui-même que "ce tableau est un tableau critique et comique au dernier degré" avec lequel il souhaite défier l'administration en le présentant au jury du Salon de 1863. L'œuvre aurait été refusée non seulement au Salon officiel "pour cause d'outrage à la morale religieuse" mais aussi au Salon des Refusés. Aujourd'hui disparu, elle fait l'objet, pour la première fois, d'une exposition. Les graveurs de CourbetlivresAnnée : 2011Auteur : Institut Gustave CourbetEditeur : IMPRIMERIE SIMON INPRIMERIDescription : Devenir CourbetlivresAnnée : 2024Auteur : Benjamin FoudralEditeur : SNOECK SNOEKDescription : Bien avant l'affirmation de son esthétique réaliste, qui était le jeune Gustave Courbet à 20 ans ? Malgré les nombreuses biographies sur l'artiste, l'enfance, la jeunesse et la formation du jeune peintre sont restées peu étudiées ou ont été instrumentalisées, participant au récit du peintre-paysan ou à la description d'un tempérament déjà indépendant et réfractaire à toutes conventions. Ce discours construisait une vision parcellaire, voire erronée des premières années du peintre jusqu'à ses succès parisiens. C'est pourquoi il semblait important d'apporter un éclairage nouveau sur cette période décisive. Le musée départemental Gustave Courbet consacre ainsi du 14 décembre 2024 au 20 avril 2025 une exposition inédite intitulée Devenir Courbet, en partenariat avec l'Institut Gustave Courbet. Depuis son passage au petit Séminaire d'Ornans jusqu'à son premier tableau accepté au Salon en 1844, en passant par ses années bisontines et parisiennes, l'ambition de l'exposition est d'offrir l'opportunité d'entrer dans l'intimité d'un peintre en devenir, à travers de rares documents d'archives ou des prêts emblématiques de plus de quatre-vingt œuvres et documents d'archives précieux, dont une réunion exceptionnelle de six autoportraits de jeunesse. Gustave Courbet : Chronique d'une réhabilitation : 1 : Le retour au payslivresAnnée : 2022Auteur : Carine JolyEditeur : INSTITUT GUSTAVE COURBET INSTITU GUSTAV KOURBDescription : Le peintre Gustave Courbet, maître de l’art réaliste décède en exil en Suisse à La Tour‑de‑Peilz le 31 décembre 1877. Sa dépouille ne reviendra à Ornans, sa ville natale, qu’en 1919 dans un quasi-anonymat. Certains de ses tableaux trop « crus » et son anticléricalisme, sa participation aux événements de la Commune et sa responsabilité prétendue dans la chute de la colonne Vendôme sont encore présents dans les esprits : Gustave Courbet est rangé au purgatoire des artistes.
À Ornans cependant, des initiatives sont prises pour revaloriser son œuvre, mais il faudra attendre 1971 pour qu’un musée lui soit dédié dans sa ville natale, une étape décisive dans la réhabilitation du peintre, franchie grâce aux actions menées par l’Association des Amis de Courbet – devenue aujourd’hui l’Institut Gustave Courbet.
Ce « retour de Courbet au pays : de La Tour-de-Peilz à Ornans », nous avons souhaité l’éclairer par de nombreux documents inédits dans ce premier volume de la collection « Gustave Courbet, chronique d’une réhabilitation ».
D’autres volumes suivront et permettront d’élargir le propos dans le temps et dans l’espace pour reconsidérer l’œuvre de l’artiste et son accueil, tant en France qu’à l’étranger. La jeunesse de Gustave courbet : un après-concert à Ornans. Courbet et l'Union choralelivresAnnée : 2025Auteur : Institut Gustave CourbetEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Ce deuxième numéro des Cahiers de l’Institut Gustave Courbet, publié à l’occasion de l’exposition « Devenir Courbet » (musée départemental Gustave Courbet, Ornans, du 14 décembre 2024 au 20 avril 2025), explore une période méconnue de la vie de Gustave Courbet : sa jeunesse et son éducation culturelle et artistique. Complément indispensable au catalogue de l’exposition, il se concentre sur les années formatrices du peintre, notamment sa scolarité à Ornans au petit séminaire et à la Pension Lemontey-Oudot, puis à Besançon au collège royal du 1er novembre 1837 au 31 mars 1838 et enfin à l’académie de la ville.
Plusieurs découvertes et inédits concernant Claude-Antoine Beau, le premier professeur de dessin et peinture de l’artiste à Ornans, sont révélés pour la première fois. Ils s’inscrivent à la suite des recherches effectuées depuis la redécouverte d’un Chemin de croix du « Père Beau » à La Barèche, une église proche d’Ornans. Ce cahier propose également la correspondance transcrite, annotée et reproduite des années de jeunesse de l’artiste avant son départ à Paris en novembre 1839. Il nous renseigne sur ses amis d’enfance : Gustave Bastide, Joseph Boulet, Urbain Cuenot, les frères Marlet et les frères Promayet.
Le second thème présente un aspect peu connu de Gustave Courbet : son engagement dans la chorale d’Ornans, dont il était membre d’honneur. Grâce à un document inédit provenant des collections de l’Institut Gustave Courbet, on découvre l’importance de son implication dans la scène orphéonique de sa ville natale et comment elle influença ses prises de position politiques et artistiques.