CourbetlivresAnnée : 2007Auteur : Manuel JoverEditeur : TERRAIL TERAILDescription : Courbet s'impose d'un coup, au Salon de 1850-1851, avec des œuvres qui rompent brutalement avec la tradition. Elles montrent des ouvriers misérables condamnés à un travail de forçats (Les Casseurs de pierres), des gens ordinaires de la province profonde réunis pour un événement grave et banal (Un Enterrement à Ornans). A ces sujets, alors considérés comme indignes de la grande peinture, il confère le sérieux, la gravité et l'ampleur de la peinture d'histoire. Et il fait preuve d'une puissance picturale qui renoue avec les grands maîtres réalistes du XVIIe siècle. C'est une révolution artistique, inséparable des révolutions sociales (1848 puis la Commune en 1871) et des courants subversifs, socialistes et libertaires, qui traversent le siècle. Le personnage est complexe : à la fois sincère, généreux, vaniteux, provocateur, habile en affaires. Et son œuvre ne l'est pas moins, qui présente de multiples facettes : grands tableaux " manifestes ", œuvres satiriques, nus d'un érotisme provoquant, portraits, natures mortes, fleurs, scènes de chasse... Au milieu du siècle, Courbet est celui qui opère la rupture décisive avec le système et les normes académiques, ouvrant ainsi la voie aux peintres de la génération impressionniste, qui le considéreront comme un père Nos peintres du sièclelivresAnnée : 1908Auteur : Jules BretonEditeur : SOCIETE D EDITION ARTISTIQUE SOSIET EDISION ARTISTIKDescription : Courbet cité p.72, p.124 - p.134, p.153, p.199, p;200, p.202, p.203 L'art français n° 5 : 1819-1905 : V : Le XIXe sièclelivresAnnée : 2006Auteur : Sébastien AllardEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Longtemps méprisé, le «stupide XIXe siècle» (1819-1905) est devenu l'âge d'or de l'art français, dans toute sa diversité, avec Ingres et Delacroix, Manet et Puvis de Chavannes, Gustave Eiffel et Charles Garnier. Tout y concourt, la volonté politique comme les innovations techniques, la puissance, parfois paralysante, des institutions, la vigueur des initiatives privées. L'art français devient universellement exemplaire, répandant à l'étranger les trouvailles de l'impressionnisme, le modèle haussmannien ou les audaces de l'Art nouveau mais recevant en retour, par les artistes qu'il a attirés sur son sol, de nombreuses influences. Ainsi il apparaît foisonnant, alignant une cohorte de grands maîtres, seuls face à leur création, ou tournés vers l'idée d'un art total et rêvant, avec Baudelaire et Valéry, au «mélange écumant des arts».