La muse républicaine : artistes et pouvoir 1870-1900livresAnnée : 2010Auteur : Editeur : SNOECK SNOEKDescription : Contrairement à ce qui a été dit, le rôle des images a été extrêmement fort au début de la IIIe République et a marqué, jusqu'à nos jours, notre façon de se représenter la démocratie. Les artistes, certains officiels, d'autres francs-tireurs, certains audacieux, d'autres plus conventionnels, ont suivi le passage douloureux de la défaite à la fête républicaine, de l'honneur des vaincus à leur fierté retrouvée. L'exposition La nuise républicaine, Artistes et pouvoir 1870-1900 propose d'éclairer la naissance par l'image de la IIIe République à la lumière des artistes célèbres et méconnus du dernier quart du XIXe siècle (Frédéric-Auguste Bartholdi, Léon Bonnat, Jean-Baptiste Carpeaux, Eugène Carrière, Aimé-Jules Dalou, Gustave Doré, Gustave Moreau, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin). Sont réunis dans ce catalogue des essais sur l'Art, l'Histoire, la littérature ou la commande publique The presence of the past in French art, 1870-1905 : modernity and continuitylivresAnnée : 2021Auteur : Richard ThomsonEditeur : YALE UNIVERSITY PRESS IAL UNIVERSITI PRDescription : The study of late nineteenth- and early twentieth-century French art tends to focus on a search for the modern. Richard Thomson presents an innovative approach to a popular period of art history, instead investigating how art in early Third Republic France adapted styles from the past. The classical is the predominant theme, punctuated by other stylistic currents, notably the Rubensian and the Botticellian. It asks, how did these styles-all three derived from foreign art-come to be adapted into French visual culture' How did the Republic customise classicism to its ideological ends' How was classicism manipulated by progressive painters for radical and reactionary readings' The Presence of the Past in French Art 1870-1905 considers artists of very different character and type-from Degas to Henner, Cezanne to Besnard, Roty to Seurat, Dalou to Maillol-as well as a variety of media, including painting, sculpture, medals and celebrity photographs, to open up new vistas of interpretation in this fascinating field La peinture française en Allemagne : 1815-1870livresAnnée : 2010Auteur : France NerlichEditeur : ED DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME SIANS OMDescription : L'art français était-il visible en Allemagne au XIXe siècle ? C'est à ce chantier inédit (les historiens d'art ayant négligé de s'intéresser au début du XIXe siècle) que l'auteur s'est attaquée, reconstituant à partir de sources et d'archives allemandes et françaises les conditions précises de circulation et de visibilité des oeuvres françaises dans les territoires germaniques afin de mettre en lumière le rôle qu'elles ont pu y jouer dans l'histoire des collections, des musées, du marché de l'art, de la critique et de l'histoire de l'art.
L'auteur fait apparaître un « autre XIXe siècle » que celui généralement présenté dans les manuels, en évoquant le rôle crucial joué par certains artistes. C'est en prenant au sérieux l'intérêt manifesté à leur égard par certains auteurs, mais aussi en soulignant le rôle des marchands d'art dans leur diffusion et les stratégies expérimentées par les artistes, que l'auteur nous montre que cette histoire - oubliée - participe elle aussi de la naissance de la modernité. L'art social en France, de la Révolution à la Grande guerrelivresAnnée : 2014Auteur : Neil McWilliamEditeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE RENNES INSTITUT NATIONAL D HISTOIRE DE L ART PRES UNIVERSITAIR RAN INSTITU NASIONAL ISTOIR ARDescription : Les vingt-trois essais rassemblés dans cet ouvrage examinent les discours sur l'« art social », leurs origines idéologiques, leurs tensions, ainsi que l'histoire de la notion et le rôle qu'elle a pu jouer dans les pratiques artistiques. Le désir d'intégrer les arts à une transformation radicale des rapports sociaux et économiques inspire les théoriciens politiques, les philosophes et les artistes (en fait, ceux-là bien plus que ceux-ci) depuis l'époque des jacobins jusqu'à celle des anarchistes. Une telle conception devient plus complexe sous la Troisième République où de nouvelles voix, souvent attachées au maintien des hiérarchies existantes, plaident pour une nouvelle version de l'« art social » plus à même de prendre place dans la politique artistique de l'État. Éminemment polysémique et mouvante, l'idée d'art social pose la question de la fonction de l'art dans une société post-révolutionnaire, industrielle et marchande, et interroge l'autonomie et l'originalité supposées de l'art. Elle a pesé d'un poids déterminant dans l'abolition des hiérarchies, l'extension du concept d'art et le développement de l'éducation populaire, dans des domaines aussi divers que la fête publique, le logement social et les arts du décor, dont le rôle parfois attribué aujourd'hui au designer porte l'héritage. Sans prétendre épuiser la question, ni céder à une vision téléologique de son évolution, les contributions au présent ouvrage permettent de replacer l'idée d'art social dans la longue durée et d'en découvrir les acteurs. La peinture de genre en France, après 1850livresAnnée : 2012Auteur : Michaël VotteroEditeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE RENNES PRES UNIVERSITAIR RANDescription : I)Approche et contexte artistique de la peinture de genre du Second Empire
- Mise en place et développement d'une catégorie pictural aux contours incertains
- Les visages du peintre de genre, formation et mise en place d'un métier
- Le Salon (1852-1878), laboratoire de la peinture de genre
II) Peinture d'histoire anecdotique ou scène de genre historique
- Le goût du passé dans la peinture de genre
- Autour des néogrecs, une nouvelle approche de l'Antiquité
- Pourpoints et feutres à panaches, la scène de genre Renaissance ou le triomphe du bric-à-brac
- La scène de genre Pompadour
III) Les peintres voyageurs
- La scène de genre italienne
- La scène de genre espagnole
- La scène de genre orientaliste
IV) Images de la société contemporaine, la scène de genre en quête de vie moderne
- La province dans la scène de genre
- Entre pastorales et misérabilisme paysan, la scène de genre rurale au Salon
- Réalisme ou réalismes : le vrai, le beau, le laid
- La question du costume contemporain
- Mise en scène des valeurs bourgeoises : la famille, la religion, la patrie
V) La peinture de genre, un tournant commercial des arts ?
- Un phénomène international : la scène de genre étrangère aux expositions parisiennes
- La peinture de genre et le marché de l'art français : du Salon aux vitrines des marchands
- La peinture de genre française dans les collections américaines de la seconde moitié du XIXème siècle Bacchanales modernes ! : le nu, l'ivresse et la danse dans l'art français du XIXe sièclelivresAnnée : 2016Auteur : Sandra Buratti-HasanEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Au XIXe siècle, l'imaginaire de Bacchus, du vin, de l'extase et de la danse exaltée fournit à l'art une foisonnante source d'inspiration. En France, la recrudescence surprenante du thème de la bacchanale révèle notamment les ambitions d'une société en rapide métamorphose, d'un monde tourné vers la célébration des plaisirs terrestres et des joies matérielles. Investis par cette vague d'ivresse créatrice, les artistes se laissent pleinement emporter par l'imaginaire fascinant du dieu antique et de ses suivants, faunes, nymphes, satyres ou bacchantes.
Ce sont alors les nombreuses résurgences de la bacchanale dans la peinture, la sculpture, mais aussi la littérature, la musique, la danse et le cinéma — de l'époque romantique jusqu'au début du XXe siècle — que cet ouvrage souhaite explorer, afin de révéler les multiples enjeux de cet éclatant retour vers l'univers de Bacchus. L'Antiquité, dont l'étude et le souvenir nourrissent l'imagination des poètes et des artistes, de Leconte de Lisle à Gustave Moreau, est le point de départ, la référence toujours évoquée, mais, au XIXe siècle, les sujets bachiques s'affranchissent rapidement de l'héritage du passé pour autoriser l'expression de formes et de sujets de plus en plus audacieux et troublants.
C'est alors la figure de la bacchante, tour à tour prêtresse mystérieuse, femme fatale ou nymphe sensuelle, qui permet plus particulièrement la mise en scène du corps féminin dans tous ses états : érotisé, hystérique ou libéré, ainsi que le dévoilent les oeuvres de Pradier, de Corot, de Rodin ou de Bourdelle. Enfin, c'est dans la frénésie de la danse, scandaleuse comme celle que Carpeaux sculpte sur la façade de l'Opéra Garnier, contagieuse comme celle chantée par Offenbach, ou libératoire comme dans les chorégraphies d'Isadora Duncan, que s'accomplit l'assimilation du motif antique à de nouvelles préoccupations esthétiques, sociales et culturelles.
La bacchanale, en véritable avatar des moeurs contemporaines, vient ainsi révéler les facettes cachées d'une époque tiraillée entre norme et transgression, entre raison et imagination, là où le mythe se transforme en fantaisie moderne. Chronologie de l'art du XIXe sièclelivresAnnée : 2008Auteur : Isabelle CahnEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Jalonné de révolutions politiques et idéologiques, le XIXe siècle est aussi, dans le domaine des arts plastiques, une période foisonnante de débats, qui ont donné naissance à des courants aussi divers, en peinture, que le romantisme, le réalisme, l'impressionnisme et le symbolisme. On observe la même richesse en architecture et dans les arts décoratifs, où le siècle hésite entre nostalgie et tension vers l'avenir, où les découvertes scientifiques font triompher le progrès technique, générant ainsi des formes nouvelles. Vie politique, musique, littérature, sciences, tout le contexte culturel des grands mouvements esthétiques et des oeuvres majeures est restitué dans ce livre, qui propose un instrument utile pour retracer avec cohérence la vie artistique du XIXe siècle. The joy of life : The idyllic in french art, circa 1900livresAnnée : Auteur : Margaret WerthEditeur : CALIFORNIA UNIVERSITY PRESS KALIFORNIA UNIVERSITI PRDescription : "The Joy of Life" investigates the significance of the idyllic in French painting from the early 1890s to World War I, considering a fascinating series of pastoral, mythic, and utopian landscapes. Responding to rapid artistic and social shifts in this period, French artists shaped a dreamlike imagery of mythic community, individual fantasy, and sensual joie de vivre in the midst of mass society. This beautifully illustrated study focuses on three exemplary imaginings of idyll: Puvis de Chavannes' decoration for the Paris Hotel de Ville, L'ete, of 1891, Paul Signac's anarchist Au temps d'harmonie of 1895, and Henri Matisse's fauve Bonheur de vivre of 1905-6, each a monumental and ambitious work exhibited publicly in Paris. Werth weaves together complex analyses of these paintings and others by Manet, Gauguin, Seurat, Cezanne, and less well known artists with a consideration of their critical reception, literary parallels, and the social and cultural milieu.She moves deftly from artistic concerns with tradition and avant-gardism, decoration and social art, composition and figuration to contemporary debates over human origins and social organization, collective consciousness and individual subjectivity, the fragmentation of history and anticipations of the future. Exploring the preoccupation of the turn-of-the-century imagination with time and memory, nationalism and colonialism, and competing constructions of national, racial, and gender identity, Werth analyzes the contributions of writers as diverse as Baudelaire, Durkheim, Bergson, Kropotkin, Morris, Nietzsche, Mallarme, and Freud. Successfully integrating art history and close visual analysis with literary and social history and psychoanalytic interpretation, "The Joy of Life" is a rich interdisciplinary work that makes a remarkable contribution to our understanding of modernism one hundred years ago. L'artiste dans la cité : 1871-1918livresAnnée : 2019Auteur : Bertrand TillierEditeur : CHAMP VALLON CHAN VALONDescription : Rêver la société pour la changer en cité idéale et participer ainsi à l'avènement d'un monde nouveau. Ce fut le désir de nombreux artistes qui ne furent pas tous des figures d'avant-garde. Si cette ambition a parcouru tout le XIXe siècle et fut ravivée par chaque révolution, elle occupa une place singulière et méconnue sous la Troisième République, entre le souvenir de la Commune de Paris et l'Union Sacrée de la Grande Guerre. Construit en portrait collectif d'une génération de peintres et sculpteurs du Paris fin de siècle, ce livre examine le rôle et la fonction d'artistes tels Rodin, Luce, Pissarro, Gallé, Gerôme, Toulouse-Lautrec, Signac, Adler, Prouvé ou Guitry. Convaincus de la performativité de leurs œuvres, ils s'érigèrent en bâtisseurs d'art, et réinventeurs de l'histoire, en fondateurs d'un art social, en défenseurs de causes ou combattants de la vérité, dont les armes étaient leurs œuvres conçues comme des proclamations, des contestations ou des revendications, données à voir en République L'art français n° 5 : 1819-1905 : V : Le XIXe sièclelivresAnnée : 2006Auteur : Sébastien AllardEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : Longtemps méprisé, le «stupide XIXe siècle» (1819-1905) est devenu l'âge d'or de l'art français, dans toute sa diversité, avec Ingres et Delacroix, Manet et Puvis de Chavannes, Gustave Eiffel et Charles Garnier. Tout y concourt, la volonté politique comme les innovations techniques, la puissance, parfois paralysante, des institutions, la vigueur des initiatives privées. L'art français devient universellement exemplaire, répandant à l'étranger les trouvailles de l'impressionnisme, le modèle haussmannien ou les audaces de l'Art nouveau mais recevant en retour, par les artistes qu'il a attirés sur son sol, de nombreuses influences. Ainsi il apparaît foisonnant, alignant une cohorte de grands maîtres, seuls face à leur création, ou tournés vers l'idée d'un art total et rêvant, avec Baudelaire et Valéry, au «mélange écumant des arts». Histoire de l'histoire de l'art : cycles de conférences organisées au Musée du Louvre : Tome II : XVIIIe et XIXe siècleslivresAnnée : 1997Auteur : édouard PommierEditeur : LOUVRE LOUVRDescription : De la fin du XVIIIe siècle jusqu'à la fracture de 1914, l'histoire de l'art, participant au mouvement de fond qui traverse le XIXe siècle, s'établit en discipline scientifique, au même titre que les autres branches de l'histoire. Adoptant les méthodes mises au point pour les recherches médiévales, associant les nouvelles techniques de l'image à l'éducation du regard, s'appuyant sur un réseau toujours plus diversifié de musées, l'histoire de l'art affirme sa prétention à la respectabilité universitaire comme son ambition d'éclairer la notion de civilisation. Pourtant, ce triomphe apparent est bientôt contesté par des interrogations récurrentes. L'étude de l'art dans sa dimension temporelle relève-t-elle d'une démarche positive, ou doit-elle revendiquer, compte tenu de la spécificité de son objet, un statu distinct ' Ce second tome, faisant suite à l'Histoire de l'histoire de l'art. De l'Antiquité au XVIIIe siècle, veut poser quelques jalons sur un territoire aux frontières incertaines.