Colosses : Lutteurs, culturistes et costauds dans les artslivresAnnée : 2024Auteur : Musee courbetEditeur : SNOECK SNOEKDescription : En 1853, le peintre Gustave Courbet (1819-1877), souhaitant bouleverser les codes artistiques de son temps, présente au Salon sa vision renouvelée du corps féminin avec ses célèbres Baigneuses (Montpellier, musée Fabre), et du corps masculin avec Les Lutteurs, conservés aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Budapest (Hongrie). Le scandale suscité par ces femmes aux formes prétendument disgracieuses et vulgaires a quelque peu éclipsé l’audace de son pendant masculin. Dans cette œuvre où se trouvent confrontés l’idéal antique et la lutte contemporaine, alors en vogue avec l’émergence de la société de loisir, Courbet faisait entrer pour la première fois au Salon ces athlètes dont la notoriété ne cessait de croître. Dans un contexte de médiatisation et de spectacularisation du corps sportif, mais aussi de développement de la culture physique, qui contribue au renouveau physique et moral des sociétés modernes, Les Lutteurs de Courbet témoignent d'une considération nouvelle portée à ces hommes forts, passant progressivement du phénomène de foire au statut de canon physique et artistique. Cette exposition entend révéler une part méconnue de la culture visuelle du tournant du XXe siècle pour mieux éclairer les œuvres qui ont emprunté les muscles des athlètes pour frapper l'observateur ! Jean Ricardon : le sens profond du blanclivresAnnée : 2022Auteur : Benjamin FoudralEditeur : EDITIONS DU SEKOYA EDISION SEKOIADescription : Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition "Jean Ricardon le sens profond du blanc" présentée au musée Gustave Courbet du 17 décembre 2022 au 26 mars 2023. Artiste peintre et professeur à l’école des Beaux-Arts de Besançon entre 1954 et 1989, Jean Ricardon a navigué toute sa carrière, selon le souhait de Malevitch sur « la blanche mer libre », élisant le blanc comme la « couleur-mère ou totale » de son œuvre.
Cet « homme à la discipline sévère et nerveuse » (Seuphor) a poursuivi une quête de « sobriété totale » de la peinture. Sa production singulière confine à l’abstraction, tout en restant liée au domaine de l’art figuratif.
Ayant mené une carrière silencieuse et prolifique, Ricardon a tracé sa propre voie dans le paysage artistique français bouillonnant du XXe siècle. Ceux de la terre : la figure du paysan de Courbet à Van GoghlivresAnnée : 2022Auteur : Benjamin FoudralEditeur : MUSEE DEPARTEMENTAL GUSTAVE COURBET MUS DEPARTEMANTAL GUSTAV KOURBDescription : Du portrait brutal et cru d'un monde paysan en proie aux passions les plus violentes, dressé par l'écrivain Émile Zola (1840-1902) dans La Terre (1887), à la vision lyrique et héroïque des « gens de la terre » du recueil de nouvelles Ceux de la glèbe (1889) du Belge Camille Lemonnier (1844-1913), les campagnes contemporaines sont l'objet dans la seconde moitié du XIXe siècle de projections idéologiques les plus diverses, qu'elles soient nostalgiques, conservatrices, socialistes, progressistes ou purement esthétiques.
Avec l'émergence du réalisme et de ses deux figures principales, Gustave Courbet (1819-1877) et Jean-François Millet (1814-1875), peintres aux origines rurales, la thématique paysanne dans le champ des beaux-arts se renouvelle et devient un véritable phénomène à l'échelle européenne, transcendant bientôt les mouvements. Réalistes, naturalistes, symbolistes, modernes ou anti-modernes, tous se mettent en quête de la mise en image du paysan, nouvelle figure centrale de la société contemporaine.
Au travers de plus de 80 œuvres, l'exposition Ceux de la Terre vise à appréhender l'émergence de ce phénomène culturel, tout en approchant l'intention et le regard propre de chaque artiste derrière l'élaboration du monde rural comme sujet pictural.
Exposition au musée Courbet, Ornans du 27 juin au 16 octobre 2022. Charles Belle : natures vives, Musée Courbet et Atelier Courbet d'OrnanslivresAnnée : 2022Auteur : Editeur : SNOECK SNOEKDescription : près la résidence créative de Yan Pei-Ming en 2019, le Pôle Courbet a choisi l’enfant du pays, Charles Belle, afin d’investir l’atelier de Gustave Courbet à Ornans, nouvellement restauré. Au cœur de ce lieu unique, imprégné des traces du passé, l’exposition Charles Belle, natures vives établit un compagnonnage sensible avec l’art du maître d’Ornans et son espace de travail. Au travers de son œuvre, dessins et peintures monumentales, Charles Belle retranscrit la nature par une matière vive et vibrante, expressive par le geste, sensuelle. L’artiste rencontre ici Courbet dans une même exaltation lyrique de la peinture. Traçant un pont entre l’Atelier et le musée, deux sites du pôle muséal, Charles Belle se trouve également invité à figurer dans l’exposition Ceux de la Terre. La figure du paysan, de Courbet à Van Gogh au musée Courbet. Un atelier à soi : exposition, Ornans, Musée Gustave Courbet, du 18 décembre 2021 au 28 mars 2022livresAnnée : 2021Auteur : Benjamin FoudralEditeur : LES EDITIONS DU SEKOYA LE EDISION SEKOIADescription : Dans un siècle où l'artiste acquiert une nouvelle place dans la société, l'atelier devient un lieu d'échange, de transmission ou encore une vitrine publicitaire. Gustave Courbet, en plus de son atelier parisien, situé rue Hautefeuille, se fait construire un « atelier dans la campagne » établi dans « [s]on pays » à Ornans. Lieu de sa maturité et à l'image de sa pratique artistique, l'atelier d'Ornans s'affirme comme un atelier moderne : un atelier à soi. Quand l'Amérique découvrait Gustave Courbet et l'impressionnismelivresAnnée : 2021Auteur : Frédérique Thomas-MaurinEditeur : LIENART LINARDescription : Si plusieurs ouvrages ont déjà traité de l'importance de l'impressionnisme français pour la peinture, les rapports entre ces peintres venus des États-Unis pour étudier l'art français et leur rôle dans la découverte de Courbet par les collectionneurs et mécènes américains n'y était pas clairement évoqué. Il restait à l'expliquer. C'est précisément le but de ce livre. À l'origine de cette aventure américaine, il y eut le marchand d'art parisien, Paul Durand Ruel. Au début des années 1870, il décida, avec le soutien de la peintre, originaire de Philadelphie, Mary Cassatt, de « ... révolutionner ce pays de milliardaires » et d'y faire entrer, entre autres, les plus belles oeuvres impressionnistes et les meilleures toiles de Courbet, dont beaucoup font, aujourd'hui encore, la gloire des grands musées américains et de prestigieuses collections privées. Flavie Durand-Ruel, historienne de l'art, descendante de l'illustre galeriste, et Mary Morton, conservatrice à la National Gallery de Washington, spécialiste de Mary Cassatt, nous rappellent le rôle essentiel de ces deux découvreurs de la jeune peinture française. Il fallait évoquer les connivences du peintre James Abott McNeill Whisler avec Courbet et les impressionnistes. Whisler fit son apprentissage au plus près de Courbet et tous deux partagèrent une passion commune pour Joanna Hifferman, la belle irlandaise qui posa pour eux. Isabelle Enaud-Lechien, maître de conférences à l'Université de Lille, auteur d'une thèse de doctorat sur Whisler, nous explique ici l'émulation qui le lia à Courbet. Enfin, l'intérêt pour cette peinture moderne provoqua chez beaucoup d'artistes américains l'envie de venir étudier en France et bientôt le voyage vers Paris se fit de manière presque obligée, comme autrefois l'on faisait le Voyage d'Italie. Ils s'installèrent auprès de maîtres, Gauguin à Pont-Aven ou Monet à Giverny. Puis ils rentrèrent chez eux et transmirent à leur tour ce qu'ils avaient appris mais en créant un courant plus personnel aux résonances nationales dont l'impressionnisme américain devait naître. Emily C. Burns, enseignante à l'Université d'Auburn en Alabama et professeur invitée à l'Université d'Oxford comme spécialiste de cet exode artistique, en retrace pour nous l'histoire. Courbet-Picasso, Révolutions ! : exposition, Ornans, Musée Gustave Courbet, 1er juillet-18 octobre 2021livresAnnée : 2021Auteur : Benjamin FoudralEditeur : MUSEE COURBET MUS KOURBDescription : « Un jour, vint un homme qui affirma : "Je ne veux pas peindre des anges, parce que je n'en ai jamais vu." C'était Courbet. Il préférait représenter deux jeunes filles étendues sur les berges de la Seine. Il emmena ses modèles en plein air et les peignit. [...] Courbet a tourné une page et lancé la peinture vers cette nouvelle direction qu'elle suivit pendant des années. » Dans ce témoignage, Pablo Picasso attribue à Gustave Courbet la paternité de l'art moderne et du mouvement qui aurait radicalement bouleversé les codes de la représentation, de l'impressionnisme jusqu'au cubisme et ses suites. Cette place majeure interroge, tant Courbet reste une figure peu étudiée du Panthéon personnel de Picasso. Pourtant, le jeune peintre catalan découvre tôt la peinture du maître d'Ornans, dès son arrivée à Paris en octobre 1900, à l'occasion de l'Exposition centennale de l'art français. Courbet s'immisce par la suite chez Picasso doublement, à la fin des années 40, par la réinterprétation des Demoiselles des bords de la Seine, ainsi que par l'achat pour sa collection personnelle de l'étonnante Tête de chamois, bête à cornes rappelant le bestiaire picassien. Les liens entre ces deux figures révolutionnaires de l'art apparaissent étroits et féconds. Courbet et Picasso se rejoignent, en particulier dans leur rapport au passé comme source de la modernité, dans leur sensibilité à leur temps et leur engagement politique, ou encore dans leur trajectoire. Cette rencontre inédite vise, au-delà de la filiation réelle entre ces deux créateurs, indépendants d'esprit, à mettre en lumière ce compagnonnage. Gérald Mainier 1978-2019 : Au fil de la vie, un cours d'eau intranquillelivresAnnée : Auteur : Frédérique Thomas-MaurinEditeur : MUSEE COURBET MUS KOURBDescription : Infatigable arpenteur de la nature comtoise, Gérald Mainier puise son inspiration au coeur même de son territoire et pose un regard pénétrant sur la nature, à l'exemple de Gustave Courbet. Au-delà des peintres contemporains tels que Yan Pei-Ming ou Philippe Cognée qui ont constitué un fil d'Ariane pour l'artiste dans son rapport si particulier à la matière picturale, la référence au maître d'Ornans transparaît en filigrane. Au milieu des années 2000, elle constitue pour Gérald Mainier l'opportunité d'un retour aux sources de la modernité, point de départ d'une production originale sur la thématique du paysage à partir des lieux emblématiques peints par Courbet. Delacroix s'invite chez courbetlivresAnnée : 2023Auteur : Musée départemental Gustave CourbetEditeur : SILVANA EDITORIALE EDITORIALDescription : Delacroix s’invite chez Courbet est une exposition inédite, fruit d’une collaboration exceptionnelle entre le musée national Eugène-Delacroix et le musée départemental Gustave Courbet. À travers une soixantaine d’oeuvres, le parcours invite à traverser la carrière d’Eugène Delacroix (1798-1863), de l’intimité de son atelier jusqu’à sa postérité, dévoilant ainsi un « Delacroix privé » parfois loin de l’image qu’il a voulu construire.
L’exposition présentée du 28 octobre 2023 au 5 février 2024 est aussi l’occasion d’un dialogue inédit, permettant de questionner la relation méconnue entre le « vieux lion du romantisme » et le « rude ouvrier » du réalisme, ces deux artistes majeurs du XIXe siècle.
Cette relation souvent définie par un dédain respectif, dû à l’incompréhension de l’un et à la nature catégorique et entière de l’autre, s’avère plus complexe qu’en apparence. Cet obscur objet de désirs : autour de "L'origine du monde"livresAnnée : 2014Auteur : Musée Gustave CourbetEditeur : LIENART LINARDescription : Mystérieux comme le sourire de Mona Lisa, L'Origine du monde est sans doute le tableau le plus célèbre de Gustave Courbet mais aussi le plus sulfureux. Peint en 1866 pour un riche et excentrique collectionneur ottoman, il n'a cessé par son audace et sa franchise de choquer et de fasciner. Iconique, cette oeuvre unique est pourtant restée longtemps invisible, jusqu'à son entrée au musée d'Orsay en 1995. Tour à tour cachée derrière un rideau, dévoilée, disparue, vendue, dissimulée derrière un autre tableau, pillée, retrouvée, copiée, exposée, son parcours est empreint de zones d'ombre, de non-dits, d'hypothèses et de tentatives de désinformation qui n'ont fait qu'accroître sa force subversive Courbet : les dessinslivresAnnée : 2019Auteur : Niklaus Manuel GüdelEditeur : LES CAHIERS DESSINES LE KAIER DESINDescription : De Gustave Courbet (1819-1877), chef de file de l'école réaliste, réformateur incontesté de la peinture moderne, artiste prolifique et largement commenté, on ne saurait imaginer qu'il reste des zones d'ombre à éclaircir. Et pourtant, le mystère qui entoure son activité de dessinateur a été jusqu'ici peu abordé, et cela s'avère d'autant plus surprenant que certains dessins sont absolument remarquables. Cet ouvrage propose pour la première fois une étude historique d'ensemble, des carnets de croquis aux dessins les plus aboutis, en passant par des académies et des esquisses préparatoires. Mêlant inédits et 'uvres célèbres, il ouvre la voie à une réévaluation du rôle du dessin dans l''uvre de Courbet. Sous la direction de Niklaus Manuel Güdel ' Avec la collaboration de Anne-Sophie Poirot et Philippe Clerc ' Préface de Louis-Antoine Prat ' Textes de Lonnie Baverel ' Pierre Chessex Petra ten-Doesschate Chu ' Philippe Clerc ' Nicolas Ducimetière ' Dominique de Font-Réaulx ' Niklaus Manuel Güdel ' Michael Jakob ' Leïla Jarbouai ' Jean-David Jumeau-Lafond ' Robert Kopp ' Ségolène Le Men ' Dominique Lobstein ' Emmanuelle Neukomm ' Isolde Pludermacher ' Séverine Petit ' Anne-Sophie Poirot ' Pauline Santschi ' Thierry Savatier ' Nathalie Strasser Cet ouvrage paraît à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Courbet et est le résultat d'un projet franco-suisse des institutions suivantes : Société Courbet, Musée Courbet, Musée Jenisch Vevey, Musée d'Orsay. Courbet dessinateurlivresAnnée : 2019Auteur : Editeur : EDITIONS DU SEKOYA EDISION SEKOIADescription : Si la peinture de Courbet a été bien étudiée, ses dessins, sont restés quelque peu oubliés. Deux cents ans après la mort du peintre, il a semblé nécessaire de faire découvrir l'étendue de l'úuvre graphique de Courbet et de reconsidérer l'importance de la pratique du dessin dans sa carrière. Cet album lève le voile sur un pan méconnu de la pratique artistique de Gustave Courbet. Admiré pour sa peinture, respecté pour ses sculptures ; l'úuvre dessinée de l'artiste est peu considérée par les historiens de l'art alors même qu'elle apporte un éclairage original sur son travail. Autour d'un corpus d'une quarantaine de dessins inédits provenant de l'ancienne collection du peintre et graveur genevois Emile Chambon, l'ouvrage s'attache à réhabiliter la figure d'un Courbet dessinateur en donnant à voir un aperçu de son úuvre graphique. "Le retour de la conférence" : un tableau disparulivresAnnée : 2015Auteur : Musée Gustave CourbetEditeur : MUSEE GUSTAVE COURBET MUS GUSTAV KOURBDescription : Peint en 1863 en Saintonge, Le Retour de la conférence fait partie des œuvres manifestes de Gustave Courbet. Il traduit l’anticléricalisme et l’opposition qui ont animé son travail tout au long de sa carrière. Courbet indique lui-même que "ce tableau est un tableau critique et comique au dernier degré" avec lequel il souhaite défier l'administration en le présentant au jury du Salon de 1863. L'œuvre aurait été refusée non seulement au Salon officiel "pour cause d'outrage à la morale religieuse" mais aussi au Salon des Refusés. Aujourd'hui disparu, elle fait l'objet, pour la première fois, d'une exposition. À l'épreuve du réel : les peintres et la photographie au XIXe sièclelivresAnnée : 2012Auteur : Musée Gustave CourbetEditeur : FAGE FAJDescription : Le 7 janvier 1839, le scientifique François Arago révèle à l'Académie des Sciences un procédé inédit, proposé par Daguerre, qui permet de fixer mécaniquement le réel. La découverte provoque de nombreuses réactions tant des scientifiques que des artistes, des critiques et du grand public, qui se passionnent pour l'invention. Les artistes en perçoivent l'utilité et acquièrent des photographies (Courbet). Ils passent commande à des photographes (Ingres, Delacroix), et plus tard, la pratiquent eux-mêmes (Friant, Muenier, Degas). Leur engouement se justifie de multiples façons parmi lesquelles on trouve la volonté de reproduire les oeuvres afin d'en conserver une trace, un souci d'économie puisque la photographie évitait aux artistes de rémunérer des modèles vivants, ou encore une véritable aide au cours de l'élaboration artistique, puisqu'elle permettait de saisir de manière objective un pan de la réalité que l'oeil ne pouvait concurrencer, de réaliser des essais de composition, etc. Au-delà d'une simple mise en parallèle entre peintres et photographes qui ont pu influencer leur création, cette publication richement illustrée met en lumière la complexité des liens entre peinture et photographie en faisant référence au contexte historique et technique de l'époque, à la critique d'art très présente, et au processus créatif propre à chaque artiste. Pergaud, l'autrelivresAnnée : 2017Auteur : Flavie AilhaudEditeur : LES EDITIONS DU SEKOYA LE EDISION SEKOIADescription : Les mondes de BeauquierlivresAnnée : 2014Auteur : Noël BarbeEditeur : LES EDITIONS DU SEKOYA LE EDISION SEKOIADescription : Les graveurs de CourbetlivresAnnée : 2011Auteur : Institut Gustave CourbetEditeur : IMPRIMERIE SIMON INPRIMERIDescription : Paysages de marche : dans les traces de Rousseau, Courbet, Cézanne et les autreslivresAnnée : 2025Auteur : Benjamin FoudralEditeur : MUSEE DEPARTEMENTAL GUSTAVE COURBET MUS DEPARTEMANTAL GUSTAV KOURBDescription : « L artiste doit voyager à pied », affirme le peintre Pierre-Henri de Valenciennes en 1799. C est même, selon lui, la condition de la peinture de paysage. C est ce lien entre paysage et marche à pied, qui se concrétise notamment au XIXe siècle par la pratique de la peinture en plein air, sur le motif, que l exposition "Paysage de marche : Dans les traces de Rousseau, Courbet, Renoir, Cézanne et les autres" présentée au Musée départemental Gustave Courbet propose de mettre au jour ici. De la marche comme exercice philosophique, propice à la connaissance et à la pensée, à l errance volontaire des artistes dans une nature sauvage, quasi-impénétrable, l exposition invite à cheminer sur les traces des peintres-marcheurs qui ont, contre l inadmissible indifférence du monde, cherché partout des traces de leur humanité. En parallèle le Pôle Courbet accueille, à l Atelier Courbet, l exposition Chambre d écho : Eva Jospin. À la suite de la restauration et rénovation de ce lieu, écrin du seul décor peint de Gustave Courbet, le Pôle Courbet a invité Eva Jospin, artiste plasticienne majeure de la scène contemporaine, à investir cet espace. Eva Jospin a envisagé cette exposition comme la création d un lieu et d une expérience de déambulation en résonnance avec Courbet et son espace de production : une chambre d écho. Paysages forestiers ou architecturaux, grottes obscures et natures rêvées, dessinés, brodés ou sculptés par le carton, se présentent comme autant de contre-mondes où l imaginaire s exprime et le regard chemine.