Merci de patientier...

Exemplaires

Merci de patientier

Description

Titre(s)
Urbanisme #429
Le territoire la ville et le genre
De quoi la planification écologique territoriale sera-t-elle le nom? p.5
Espèces urbaines en voie de disparition : Les toilettes publiques p.7
Changer notre manière de penser la ville à travers la question du genre, par Sybil Cosnard
Le territoire, la ville et le genre en chiffres et en lettres p.10
Participation et intégration du genre dans la conception de l'espace public : Prendre en compte la problématique du genre et mettre en œuvre les outils
La métropole Rouen Normandie veut faire figure de modèle : Expérimenter, quitte à se tromper. La question du genre est pleinement intégrée dans les projets d'aménagement de la métropole normande
À Villiers-le-Bel, l'égalité par petites touches : Présentation du projet de rénovation urbaine La Cerisaie-Derrière-les-Murs-de-Monseigneur, quartier politique de la ville
À Vienne, le « gender planning » est entré dans les moeurs : Depuis 1990, la capitale autrichienne adopte un regard inclusif pour penser ses aménagements et logements
"La Femme" est un groupe de musique, pas une réalité sociologique : Entretien avec Lucile Biarrotte, docteure en urbanisme, autrice d'une thèse sur la légitimité à concevoir l'espace
Auteur(s)
Julien Meyrignac (651)
Collation
1 vol. (92 p.) ; illustrations en couleurs ; 30 cm
Année
2023
Sujet(s)
Urbanisme
Genre
AménagementUrbanisme
Langue(s)
français
Résumé
La question du genre – des genres – est partout. Sur les écrans dans les questions d’actualité et les débats de société, sur les murs de nos villes où fleurissent les messages des colleuses et colleurs, dans nos cadres professionnels, dans nos foyers. Et aussi, depuis de très nombreuses années, dans les publications et les colloques sur l’aménagement et l’urbanisme. Nous n’avons donc eu aucune peine à nous convaincre que mettre la thématique des genres à l’agenda de nos publications était plus qu’un bon choix éditorial : une vraie nécessité. Mais nous étions loin d’imaginer son extrême sensibilité, bien au-delà du pourtant large domaine des métiers de la ville et des territoires, dans la société en général. Lors de la préparation de ce numéro, toutes les coordonnées du territoire « genres » ont été soumises à caution en comité éditorial et conseil scientifique, au prisme parfois de l’embarras ou de maladresses. Les seules questions inaugurales – « de quoi parle-t-on ? » et « d’où parle-t-on ? » – ont tissé un camaïeu d’incompréhensions brodé de fils identitaires et générationnels. Je crois que les doutes et les hésitations que chacun de nous a pu ressentir à la construction de ce numéro, et qui nous accompagnent désormais, ne sont pas son moindre intérêt et bénéfice. En effet, ce qui a été pour certaines et certains un partage, a aussi été, pour d’autres, une forme d’éveil. Avant d’écrire ces lignes, je me suis demandé : « Qui parle ? » Comprendre : « Suis-je légitime ? » Si les interrogations relatives à la prise en compte des genres dans les politiques d’aménagement et les projets urbains ont une essence universelle – et ne sauraient en conséquence être limitées aux enjeux « féminins » –, cette essence peut- elle véritablement s’exprimer sans une forme de « discrimination positive » ? Dans quelle mesure ? Quand devient-elle contre-productive ? Le devient-elle seulement ? Bien évidemment, celles et ceux qui ont contribué à ce numéro développent des certitudes épistémologiques et/ou militantes, et nous sommes certains que leur lumière, plus douce que nous ne l’avions imaginé – marqueur de sa meilleure diffusion dans une opinion plus mature –, va éclairer vos réflexions et projets ; en tout cas, en le fabricant, nous nous sommes forgé un certain nombre de convictions. Tandis qu’à titre plus personnel, la lecture de Dysphoria mundi, de Paul B. Preciado, achevait de me persuader que nous sommes en train de vivre une transition sociétale (sociale et politique) majeure, un basculement systémique global, qui ne peut être limité au climat ou à l’économie, et qu’il appartient aux urbanistes d’accompagner dans son déploiement irréversible. Enfin, si nous n’avons jamais véritablement considéré prendre un risque éditorial, nous nous sommes parfois demandé ce qui pourrait venir nous fouetter le visage en « passant la tête au-dehors ». Mais ce faisant, nos cerveaux et nos cœurs se sont emplis d’un air nouveau, revivifiant, nécessaire.
Prix
20,00 EUR
Editeur(s)
SARL Publications d’architecture et d’urbanisme
Merci de patientier...

Médias

Merci de patientier
Merci de patientier...

Auteur principal : Julien Meyrignac

Merci de patientier