Splendeur du béton est le récit d'une union exceptionnelle entre un matériau, le béton armé, et l’œuvre d'un architecte, Auguste Perret. Avec une érudition tempérée par l'ironie, Collins raconte d'abord l'histoire de l'invention du béton et de son interprétation architecturale depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe …
Splendeur du béton est le récit d'une union exceptionnelle entre un matériau, le béton armé, et l’œuvre d'un architecte, Auguste Perret. Avec une érudition tempérée par l'ironie, Collins raconte d'abord l'histoire de l'invention du béton et de son interprétation architecturale depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe : histoire technique, mais aussi politique et culturelle, qui commence et se termine en France, avec des détours dans toute l'Europe et l'Amérique du Nord. La seconde partie traite de l’œuvre de Perret, dont Collins a été le collaborateur dans les années 50. Centrée sur deux œuvres essentielles, l'immeuble de la rue Franklin et le Théâtre des Champs-Élysées, appuyée ensuite sur la reconstruction du Havre, cette analyse, qui date de plus de quarante ans, restitue curieusement l'image d'un Perret moderne, ou classique si l'on veut, mais comme pouvait être classique un Mies van der Rohe. Un livre étincelant, d'une écriture rapide, à la jonction de la culture américaine et des cultures continentales : le lecteur français comprendra aisément pourquoi Collins et concrète font figure de mythe dans les pays anglo-saxons.
Peter Collins, né le à Kidderminster, Angleterre, et mort le à Bonn, Allemagne, est un pilote automobile britannique.
Biographie
Né en 1931 à Kidderminster, son père était propriétaire d'un garage automobile et d'une entreprise de transports. Il participe dès l'adolescence à des courses de 500 cm3 organisées sur les pistes désaffectées des aérodromes militaires britanniques où il côtoie Stirling Moss et un certain Bernard Ecclestone.
En 1951, il rencontre John Wyer, le patron de l'écurie Aston Martin, et le convainc de lui faire faire un essai. Le jour dit, à Silverstone, se trouvent Aston Martin, mais aussi l'équipe de Formule 2 HWM : Collins signe un contrat avec les deux.
Après avoir débuté en Formule 1 en 1952 au volant de modestes montures (HWM, Vanwall, Maserati privées), il est choisi par Moss comme coéquipier pour courir la Targa Florio 1955 sur Mercedes-Benz. Ils gagnent la course et Collins signe avec la Scuderia Ferrari.
En 1956, pour sa première saison de F1 avec l'écurie italienne, il remporte ses deux premiers Grands Prix (en Belgique puis en France) au volant de la D50, ce qui lui permet d'aborder l'ultime manche du championnat en Italie avec de réelles chances de ravir le titre mondial à son coéquipier Juan Manuel Fangio. L'abandon prématuré de Fangio renforce les chances de Collins d'être titré, même si ce dernier doit encore compter sur les hypothétiques abandons des deux pilotes qui le précèdent pour coiffer Fangio au championnat. Mais de lui-même, Collins décide de renoncer à ses dernières chances de sacre mondial en cédant sa voiture à Fangio comme le règlement d'alors l'autorisait.
Contrairement à ce qui est souvent avancé, le sacrifice de Collins n'était en rien indispensable pour assurer le titre à Ferrari puisque le troisième larron au championnat (Stirling Moss sur Maserati) était déjà mathématiquement éliminé de la course au titre. Pour expliquer son geste, Collins se bornera à expliquer que Fangio méritait plus que lui d'être titré. Physique de jeune premier hollywoodien et charme ravageur, Peter Collins achève de devenir avec ce geste chevaleresque l'une des coqueluches du monde de la Formule 1.
L'année suivante, Collins se mettra moins en évidence. Enzo Ferrari n'hésitera d'ailleurs pas à mettre publiquement les prestations en demi-teinte de son pilote sur le compte de sa romance avec l'actrice américaine Louise King qu'il a épousée en janvier. De plus en plus contesté au sein de sa propre équipe, Collins semble retrouver toute sa verve en 1958. Mais victorieux du GP de Grande-Bretagne, il trouve la mort quinze jours plus tard à l'occasion du GP d'Allemagne disputé sur le redoutable tracé du Nürburgring, à la suite d'une sortie de piste dans le virage de Pflanzgarten. Éjecté alors que sa voiture se retourne, il heurte violemment un arbre, subissant un grave traumatisme crânien. Transporté à l’hôpital, il meurt quelques heures plus tard.
Résultats complets en championnat du monde de Formule 1
Victoires en championnat du monde de Formule 1
Autres victoires en Formule 1
Palmarès en Sport
9 Heures de Goodwood (1re édition, une course au dernier tiers disputé de nuit) en 1952, avec Pat Griffith sur Aston Martin DB3 Spyder ;
Grand Prix de Grande-Bretagne en 1953 et 1954, sur Aston Martin DB3 S ;
RAC Tourist Trophy en 1953, avec Pat Griffith sur Aston Martin DB3 S ;
Targa Florio en 1955, avec Stirling Moss sur Mercedes-Benz 300 SLR ;
Tour de Sicile en 1956, avec Louis Klementaski sur Ferrari 857 (de) S ;
Supercortemaggiore en 1956, avec Mike Hawthorn sur Ferrari 500 TR ;
Grand Prix automobile du Venezuela en 1957, avec Phil Hill sur Ferrari 335 S Sport ;
1 000 kilomètres de Buenos Aires en 1958, avec Phil Hill sur Ferrari 250 TR ;
12 Heures de Sebring en 1958, avec Phil Hill sur Ferrari 250 TR ;
2e des 9 Heures de Goodwood en 1953, avec Pat Griffith sur Aston Martin DB3 S ;
2e des 24 Heures du Mans en 1955, avec Paul Frère sur Aston Martin DB3 S, et des 24 Heures du Mans en 1956, avec Stirling Moss également sur Aston Martin DB3 S ;
2e du Grand Prix de Grande-Bretagne en 1955, avec Wolfgang von Trips sur Aston Martin DB3 S ;
2e du Grand Prix de Suède en 1956 sur Ferrari 290 MM, et en 1957 avec Phil Hill sur Ferrari 335 Sport ;
2e des Mille Miglia en 1956, avec Louis Klementaski sur Ferrari 860 Monza ;
2e du Trophée du Sussex (Goodwood) en 1958, sur Ferrari Dino 206 S ;
2e des 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1957 avec Olivier Gendebien sur Ferrari 335 Sport, et en 1958 avec Mike Hawthorn sur Ferrari 250 TR ;
3e des 1 000 kilomètres de Buenos Aires en 1954 avec Pat Griffith sur Aston Martin DB3 S, et en 1957 avec de Portago et Castellotti sur Ferrari 290 MM ;
3e des 9 Heures de Goodwood en 1955, avec Tony Brooks sur Aston Martin DB3 S.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liste des accidents mortels en Formule 1
Liens externes
Ressources relatives au sport :
Driver Database
eWRC-results
Motorsport Stats
Munzinger
Racing-reference.info
(en) All Results of Peter Collins - RacingSportsCars