
Le Moniteur #6338 : Le Grand Paris Express s'offre un puits de lumière
Fabien Renou
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Ça coûte cher, ça ne sert à rien… La chasse aux « machins » est un refrain populaire, au café du commerce comme dans le débat public. Ces derniers jours, ce sont les agences de l'Etat qui se sont trouvées dans la ligne de mire de grands élus de droite. …
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Exemplaires
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Description
- Titre(s)
- Le Moniteur #6338Le Grand Paris Express s'offre un puits de lumière
- Auteur(s)
- Fabien Renou (651)
- Collation
- 1 vol. (130 p.) ; illustrations et couverture en couleurs ; 27 cm
- Année
- 2025
- Sujet(s)
- Transport collectif : MétroAménagement du territoire : France
- Genre
- Aménagement
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Ça coûte cher, ça ne sert à rien… La chasse aux « machins » est un refrain populaire, au café du commerce comme dans le débat public. Ces derniers jours, ce sont les agences de l'Etat qui se sont trouvées dans la ligne de mire de grands élus de droite. Au cor : Gérard Larcher a lancé la charge. Au bout du fusil : l'Ademe, mais aussi l'Office français de la biodiversité. Le doigt sur la gâchette : Valérie Pécresse propose purement et simplement de supprimer l'agence de la transition écologique. Pan ! L'assaut fut violent et la polémique soudaine. Pourtant, l'attaque ne vient pas de nulle part. Un think-tank libéral, l'Ifrap, imaginait dès l'automne un dépeçage de l'Ademe. Surtout, ce coup médiatique se veut une réponse au RN, qui entend supprimer pas moins de 80 agences et opérateurs s'il accède au pouvoir. Ajoutez à cela la forte coloration écologique des organismes ciblés et vous comprenez que la stratégie est donc purement politique. Et fort peu pragmatique. S'en prendre aux milliards de l'Ademe, c'est jeter le discrédit sur des outils cruciaux pour le BTP. Car s'en prendre aux milliards de l'Ademe, c'est jeter le discrédit sur des outils cruciaux pour le secteur de la construction, comme le fonds friches, le fonds chaleur, France 2030… Autant de deniers publics dont ont besoin les collectivités dans leurs investissements et les acteurs privés dans leur transformation. Cet argent pourrait bien sûr être directement distribué par l'Etat. Mais alors, où se trouveraient les économies ? Quant aux agents, qu'ils soient récupérés par les régions, selon les vœux de Valérie Pécresse, ou recasés dans les Dreal, selon le plan de l'Ifrap, il faudra toujours les payer… De son vivant, Claude Allègre voulait « dégraisser le mammouth ». Aujourd'hui, des personnalités influentes prétendent le faire en se lançant dans une chasse au dahu. Il est de la responsabilité des élus de veiller à la bonne utilisation des derniers publics. Aucun budget n'est sacré, aucune procédure n'est intouchable. Cependant, au moment où Mayotte panse ses plaies et où Los Angeles brûle, il est incontestable que les investissements au service de la transition écologique des territoires figurent parmi les dépenses les plus utiles. En sortant le bazooka contre l'Ademe, les chasseurs risquent de transformer une simple partie de chasse en bain de sang qui éclabousserait tout le BTP.
- Prix
- 14 EUR
- Editeur(s)
- Éd. le Moniteur
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Médias
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