Le Moniteur #6311 : Marion Moriceau, scaphandrière déterminéePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jérémy BellangerEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Vingt ans pour l'un, dix pour l'autre. Le contrat de partenariat public-privé (PPP) et la société d'économie mixte à opération unique (Semop) viennent de fêter leur anniversaire. Deux outils imaginés pour tirer le meilleur parti des compétences et moyens respectifs des acteurs publics et privés. Pourtant, alors qu'ils sont censés faciliter le financement et l'exploitation d'équipements et d'infrastructures, leur bilan est pour le moins mitigé.
Forme de société qui appelle au compromis, la Semop peine à s'imposer.
Le PPP, rebaptisé marché de partenariat, a même quasiment disparu. En cause, son potentiel impact à long terme sur le budget, en particulier des collectivités, et une place accordée aux entreprises jugée trop importante.
Trouver le bon calibrage pour mener à bien un projet ciblé, en associant un partenaire privé tout en permettant aux pouvoirs publics de garder la main, tel est justement l'objectif de la Semop. Or, cette forme de société qui appelle au compromis peine, elle aussi, à s'imposer (lire « Décryptage », p. 8). A ce jour, la France n'en compte qu'une cinquantaine. Un nombre trop faible aux yeux des défenseurs de cette structure née de « la nécessité de récupérer certaines longues DSP, dans lesquelles l'acteur public avait un peu disparu », comme le rappelle Jean-Léonce Dupont, l'auteur de la loi qui l'a instituée en France.
Le manque de compétences au sein de certains territoires pour s'inscrire dans ce format exigeant offre une première explication à ce faible engouement. Le risque financier en livre une autre. Car pour disposer d'un pouvoir de contrôle, la collectivité doit détenir 34 % de l'actionnariat, ce qui l'expose à des pertes potentielles.
La vigilance doit donc rester de mise, sans pour autant décourager les volontés d'unir les forces de deux mondes aux intérêts parfois divergents, mais profondément interdépendants. A l'heure d'investir massivement dans la transition écologique, privé et public sont plus que jamais appelés à resserrer leurs liens afin de mieux travailler de concert. Amiens : La cathédrale peinteLivresAnnée : 2000Auteur : Anne EggerEditeur : PERRIN PERINDescription : Edifiée au XIIIe siècle sans que le chantier n'ait eu à souffrir d'interruption, la cathédrale d'Amiens s'impose par la très grande cohérence de son architecture, qui la fait considérer par beaucoup comme une œuvre maîtresse du génie médiéval. Une vaste campagne de restauration a récemment permis de redécouvrir l'incroyable et incomparable polychromie des trois portails de sa façade et la splendeur de sa statuaire. La poursuite des travaux rendait donc particulièrement nécessaire la publication d'un ouvrage sur la cathédrale d'Amiens, qui prenne en compte la réflexion qu'elle inspire aujourd'hui et tente de restituer l'exceptionnelle richesse du message historique qu'elle continue à léguer au monde. Architecture now !LivresAnnée : 2002Auteur : Philip JodidioEditeur : TASCHEN TACHANDescription : Présente le meilleur de l'architecture contemporaine dans le monde entier. Propose de façon synthétique le portrait et les réalisations des architectes. Chaque présentation est accompagnée de photographies. Contient notamment, le portrait de J. Nouvel, créateur de l'Institut du monde arabe, ou celui de D. Chipperfield, concepteur de la reconstruction de Neues Museum à Berlin. Architectures de fer du XIXe sièclebrochureAnnée : 1998Auteur : Georges DelobbeEditeur : PUBLICATIONS DE L ECOLE MODERNE FRANCAISE PUBLIKASION EKOL MODERN FRANSAISDescription : Le métal commence à être utilisé dans l’architecture et le génie civil dès la fin du XVIIIème siècle. En même temps que progresse la Révolution industrielle, qui permet la production et la commercialisation du fer et de la fonte, le métal est de plus en plus massivement utilisé : l’architecture, dans ses formes et sa pratique, en est profondément transformée.
D’abord employée pour des raisons techniques, l’architecture métallique est utilisée pour les halles, les gares, les ponts, les passages couverts, les grands pavillons des Expositions Universelles et tous bâtiments de transit. La première qualité du fer et de ses dérivés est une bonne résistance au feu. Ainsi, dès 1830, à cause du risque d’incendie qu’implique l’éclairage aux chandelles puis au gaz, tous les combles des théâtres parisiens sont réalisés en fer. Encore, ce matériau est bien plus résistant que le bois ou la pierre. Il permet d’augmenter les portées, ou à portée égale d’alléger, d’ouvrir les bâtiments et y installer de grandes verrières. Une colonne en fonte suffit là où il eut fallu un épais trumeau en maçonnerie. Auguste Perret : un artiste dans son tempsLivresAnnée : 2008Auteur : Claude LoupiacEditeur : CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE SANTR NASIONAL DOKUMANTASION PEDAGOJIKDescription : Avec Le Corbusier, Auguste Perret a été la figure la plus importante de l'architecture de la première moitié du XXe siècle en France ; en témoignent le nombre de ses bâtiments qui ont fait l'objet d'une mesure de protection du patrimoine et l'inscription récente sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco du centre-ville reconstruit du Havre, qui constitue l'aboutissement de sa pensée architecturale et urbanistique. Conçu comme document d'accompagnement de la nouvelle question au programme d'histoire des arts en série littéraire, ce dossier s'attache à présenter non seulement l’œuvre de Perret dans sa diversité, mais aussi l'insertion de cette personnalité publique dans la vie culturelle de son temps. Suivant un développement chronologique divisé en quatre périodes, l'auteur analyse les sources et les spécificités de l’œuvre et de la doctrine architecturale élaborées par Perret, en s'appuyant sur les réalisations les plus représentatives. Il met également en valeur les réseaux de relations tissés par Perret, qui ont favorisé à la fois son accès à la commande et son insertion dans les cénacles qui ont alimenté les débats esthétiques de l'époque. Les cahiers de la recherche architecturale n° 38
BanlieuesLivresAnnée : 1996Auteur : Xavier MalvertiEditeur : PARENTHESES PARANTESDescription : Les banlieues représentent de nos jours l'essentiel du territoire urbanisé. Prémices d'une ville moderne ou terme d'un chantier ma conduit ? Quelques pistes de réflexion pour un objet qui échappe encore à l'entendement. Histoire des jardins : de la Renaissance à nos joursLivresAnnée : 2002Auteur : Monique MosserEditeur : FLAMMARION FLAMARIONDescription : L'art des jardins est l'une des créations humaines les plus éphémères, tributaire de l'érosion du temps et des aléas des changements de propriété. L'idée de jardin - site naturel transformé par l'intervention de l'homme à des fins d'ordre esthétique - naît et va de pair avec la conviction que la beauté naturelle est perfectible. Unique par la somme de connaissances qu'il réunit, cet ouvrage retrace, depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, l'histoire de l'architecture des jardins en Europe et aux Etats-Unis. Telle une véritable encyclopédie, cette somme de plus de cinq cents pages présente chronologiquement l'état des recherches les plus récentes menées dans ce domaine, rédigées par les soixante-cinq meilleurs spécialistes mondiaux. Les soixante-seize textes dont l'ouvrage se compose sont répartis en cinq parties analysant les aspects théoriques et techniques propres aux différentes périodes, qu'éclairent en fin de chapitre des notices consacrées aux jardins les plus caractéristiques des différents pays. Les grandes périodes ainsi définies sont le jardin à la Renaissance, le jardin baroque et le parc classique, les jardins du siècle des Lumières, le jardin éclectique et l'âge d'or des parcs urbains du XIXe siècle aux premières décennies du XXe siècle, et enfin le parc contemporain, ses aménagements conçus pour les loisirs et sa vocation artistique. Plus de six cents illustrations retracent point par point cette histoire, grâce à une riche documentation, provenant de musées, d'archives publiques et de collections privées, qui fait alterner les miniatures, les peintures, les dessins d'architectures, les schémas, et les plans des plus importants parcs et jardins dont une cinquantaine redessinés spécialement pour cet ouvrage. L'hôtel de RochechouartLivresAnnée : 2011Auteur : Fabien OppermannEditeur : SCEREN CRDP POITOU CHARENTES SERAN KRDP CHARANTDescription : Édifié à la veille de la Révolution française, l'hôtel de Rochechouart a traversé les siècles en témoin de l'histoire politique, institutionnelle et sociale de la France. Lieu de prestige de l'aristocratie de la fin de l'Ancien Régime, demeure d'un maréchal de Napoléon, et enfin siège du ministère chargé de l'éducation, il symbolise pleinement les évolutions structurelles de la société durant près de deux cent cinquante années. Il est par ailleurs étroitement associé à l'image et à l'idée d'éducation en France ; au-delà des princes et des ministres, il est avant tout le lieu de naissance de l'école publique. Jean Prouvé : entre architecture, design et industrieLivresAnnée : 2012Auteur : Corinne LacazeEditeur : CRDP DE LORRAINE KRDP LORAINDescription : Jean Prouvé est un créateur difficile à cerner, qui ne se laisse pas aisément classer dans une catégorie. Architecte, designer, industriel ? Si aucun de ces termes n'est exact, chacun d eux se justifie. Née sur un terreau propice, couvrant presque un siècle entier, son œuvre se place sous le signe de la diversité ; elle accompagne les innovations techniques marquantes et les bouleversements de l'histoire. Jean Prouvé applique sa méthode avec la même exigence, qu'il s agisse de réaliser le détail d un assemblage, de fabriquer un meuble ou de concevoir une construction. Ses créations refusent tout esthétisme, mais son style se reconnaît à de nombreux traits caractéristiques. Peu connu du grand public de son vivant, il suscite depuis la fin du XX e siècle un intérêt considérable, qui semble un juste hommage à son inventivité et à son côté visionnaire. S'appuyant sur de nombreux exemples, trois enseignants nancéiens questionnent cette œuvre et sa genèse, éclairant à la fois le parcours d un homme indépendant et une démarche créatrice pragmatique qui, sans s inscrire dans un courant particulier, n a de cesse d inspirer les créateurs contemporains. A Vivre HS #62 : Maisons contemporainesPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Nathalie DegardinEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Parfois, il est bon de se rappeler des évidences, à l'image de cette réflexion de Jean-Michel Wilmotte : l'architecte ne construit pas pour lui, mais pour ses clients. Il dessine, projette, met en volume ce qu'il perçoit d'eux, les besoins qu'ils expriment, il crée pour eux. Son imagination n'a pas de limites, car elle transforme les contraintes en solutions. AMC #324 : Intérieurs 2024PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Laure CarsaladeEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Le mythe de la forêt
Si l'homme est né dans la nature, la vie moderne le contraint à évoluer de boîtes en boîtes. Pour mener ses activités et se protéger des variations climatiques, il passe d'un abri à l'autre, véhicule, école ou bureau, espace culturel ou de consommation, domicile ou hôtel… Chacun de ces contenants fait l'objet de grandes attentions, tel le végétal qui s'adapte à son environnement, se plie aux conditions du lieu pour s'y installer durablement. C'est la réponse que l'on attend aujourd'hui des architectes, ces « jardiniers » du monde bâti : savoir planter racines sur le bon site. Que leur implantation soit urbaine ou rurale, les galeries d'art créent une dynamique d'échanges dont l'influence se développe en rhizome (p. 8). Si elles renaissent d'un amas de ruines, elles ouvrent des portes aussi immenses que peut l'être leur ambition d'accueillir de vastes publics. A l'intérieur, le modèle végétal prodigue encore ses bienfaits. Dans la nécessaire entreprise de purification de l'air, il neutralise des polluants invasifs ou entre dans la composition d'un matériau de finition plus sain (p. 27). Au Salon de Milan, le mobilier est avant tout rationnel ; il se présente dans le plus simple appareil, élagué de détails inutiles, sans signature ostentatoire (p. 22). Cette dernière s'efface devant l'évidence du matériau et de l'usage, offrant une lecture simple, immédiate. Symbolique mais prégnante, la forêt s'érige dans les intérieurs à la manière d'un appel inéluctable qui serait bien capable d'alimenter un nouveau mythe. Elle est parfaitement naturelle, composée de piliers de bois massifs au Japon, venant structurer une maison qui se devine à peine de l'extérieur (p. 54). Industrielle, toute de métal et démontable, elle quadrille un campus universitaire ; son tracé régulier est pris dans une enveloppe entièrement transparente (p. 38).
On peut aussi élire domicile au cœur d'une jungle. Il en est ainsi d'un hôtel au Mexique, où une forte trame de béton s'est immiscée à la verticale dans une flore luxuriante (p. 102). Ces ondes végétales dessinent une heureuse arborescence. En matière de construction, la sélection naturelle pourrait bien être, là aussi, critère de survie. D'architectures #318 : Dossier : Un autre confort thermique est-il possible ?PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Emmanuel CailleEditeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURALDescription : Pour que le froid soit plus chaud
L’appréciation de la température dans laquelle baigne notre corps est intimement corrélée à l’idée que l’on se fait du bien-être. Et ce, au point que nous pouvons difficilement imaginer que cette sensation ne soit pas consubstantielle à notre nature. Elle est pourtant le fruit d’une construction culturelle et sociale, comme le rappelle l’historien Olivier Jandot dans Les Délices du feu1. Les 20 °C qui en hiver nous paraissent être le minimum décent du confort étaient autrefois considérés comme désagréables, voire dangereux par les médecins. Jandot évoque ainsi l’expérience de l’architecte François Cointeraux (1740-1830), le célèbre théoricien du pisé lyonnais qui, ayant porté la température de la chambre de ses enfants à 20 °C, les trouva fort incommodés. Des températures de 12 à 15 °C étaient alors considérées comme agréables dans les pièces à vivre, tandis que dans les autres une température de 8 °C était considérée comme normale. Notre appétence pour la chaleur est aussi liée à une croyance ancestrale – que les découvertes de Pasteur n’ont pas encore réussi à ébranler au XXIe siècle –, selon laquelle « on attrape froid ». Or, de même que l’on n’attrape pas le Covid-19 ou la grippe avec le froid, l’origine du rhume est uniquement due à un virus et jamais à un « coup de froid ».
La sensation de chaud ou froid est due à des facteurs bien plus complexes que la température de l’air, comme tente de le montrer avec constance l’architecte Philippe Rahm à travers ses expériences d’architecture par le confort thermique. L’injonction d’une répartition homogène de la température, de la maison au bureau, ne repose que sur une idée normative du confort, qui n’est nullement étayée par des études physiologiques ou anthropologiques. On se dit alors que, dans l’immense chantier de la lutte contre le réchauffement climatique, la première action concrète, une des plus économiques à mettre en œuvre dans nos contrées où la moyenne extérieure annuelle est d’environ 12 °C, serait de questionner notre phobie du froid ou, plus précisément, notre peur du « pas assez chaud ». Mais pour échapper à l’accusation de promouvoir une « écologie punitive », il faudra impérativement montrer que cette adaptation n’est pas une régression de notre cher confort, qu’elle ne relève pas d’un culte de l’ascétisme ou de la frugalité mais qu’elle est plutôt une quête d’adéquation plus harmonieuse avec notre environnement. Mieux connaître les mécanismes qui régissent nos sensations thermiques, découvrir leur complexité, c’est aussi mieux maîtriser notre rapport à notre environnement et reprendre la main sur les diktats consuméristes que nous ont sournoisement imposés certaines industries depuis plus d’un siècle.
Vous aurez compris que notre dossier estival est consacré au confort thermique. Nous l’avons abordé moins dans ses dimensions performancielles que dans sa complexité anthropologique et psychologique, avec l’envie de découvrir une architecture au plus près de nos sensations. Nous sommes allés voir des architectes qui, au sein de collectifs comme SlowHeat ou Zerm, expérimentent de nouvelles relations entre le corps et l’espace et nous préparent un hiver vif et joyeux.
Emmanuel Caille
1. Olivier Jandot, Les Délices du feu, L’homme, le chaud et le froid à l’époque moderne, Champ Vallon, 2017. Exé #57 : Etablissements d'enseignementPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jordi PatillonEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Il est beaucoup question de cœur dans ce numéro 57 d'exé : d'une faille centrale qui structure un parcours muséal à un vide nucléal qui articule tout un programme, d'un atrium médian qui distribue des circulations et favorise la rencontre à des cours d'écoles qui concentrent effervescence estudiantine... La Maison écologique #142 : Habitons ensemblePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Virginie JourdanEditeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIKDescription : Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien », la phrase résume si bien l’esprit du contenu de ce magazine pré-estival que le dicton aura, pour démarrer cet édito, volé la vedette à mon inspiration ! Nous voici donc au seuil d’un nouvel été, Terriens et Terriennes désormais presque habitués à connaître pics de température, épisodes de canicule et de sécheresse. Habitués ? Vraiment ? Si nos esprits les anticipent parce qu’ils ont constaté leur récurrence nouvelle, nos usages et nos logis les ont-ils intégrés ?
En appartement comme en maison, le soleil si consolateur et formidable fournisseur d’énergie (chaleur, bonne humeur et vitamine D !) se transforme en véritable combattant de la fraîcheur dès lors que les ouvertures, vitrées ou restées béantes, lui laissent la voie libre. Bien vivre avec, même au cœur de la belle saison, est pourtant à portée de main. Et c’est bien ce que ce numéro illustre !
Habitués mais pas résignés. Pascal et Tatiana, heureux autoconstructeurs de leur earthship, profitent pleinement du caractère semi-enterré de leur géonef grâce à des choix complémentaires intégrant la vitesse de circulation de l’air et l’orientation du bâtiment. Dans sa maison de ville fraîchement rénovée, Émilie a pour sa part testé l’effet de l’albédo fort. Après avoir vécu d’insupportables chaleurs lors du premier été post-rénovation, elle a fait peindre son toit en blanc. Inertie, déphasage, amortissement : certains termes techniques font partie des indispensables à maîtriser lorsque se pose la question du confort thermique. Dans notre dossier dédié au confort d’été, les impacts d’une bonne ventilation, du choix de matériaux pour ses parois viennent compléter les bons réflexes à mobiliser dans la conception du logement, mais aussi dans les usages à respecter ensuite pour ne pas laisser s’envoler les degrés. Au risque de devoir appuyer sur l’illusoire bouton de la clim’. Parmi les solutions techniques et low-tech recensées à travers ces 10 pages, aucune ne fait le détour par la climatisation électrique. Un rayonnant résultat ! Matières #22 : Dossier : La mixité des matériauxPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Raphaël MénardEditeur : CONSTRUIRACIER KONSTRUIRASIDescription : Face aux multiples défis auxquels se trouve confronté le secteur du bâtiment, il est devenu impérieux de repenser les solutions constructives, sous-tendues par des innovations architecturales et techniques. La mixité de matériaux dans la construction apparaît comme une des solutions d’avenir à développer, en prenant en compte l’hybridation structurelle et fonctionnelle. L’approche globale menée tient à une adaptabilité et évolutivité des édifices, et une recherche de sobriété et d’économies. Le travail collaboratif, entre les architectes, bureaux d’études, entreprises et industriels, doit se déployer pour qu’ils puissent créer ensemble de nouvelles manières de construire plus frugales en matières et en énergie. Le Moniteur #6308 : Franck Boutté célèbre 20 années d'ingénierie environnementalePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : La cérémonie d'ouverture des JO, le 26 juillet prochain, placera Paris au centre de l'attention mondiale. Retour de flamme olympique : l'événement sportif attise les velléités des activistes et terroristes en quête de visibilité. Or, si la survenue d'actes violents demeure une menace, la recrudescence de cyberattaques, elle, est une certitude. La France constitue, depuis des mois, la cible de hackers, souvent venus de l'Est, qui semblent préparer le terrain pour des opérations de grande ampleur. Entreprises et administrations se savent vulnérables face à des logiciels malveillants. Boucher les failles, fermer les portes : l'heure est au calfeutrage électronique.
Aucune organisation dotée d'une connexion internet ne se trouve à l'abri d'une cyberattaque
Solidement ancré dans son univers parfaitement physique de béton, de bitume et de bois, le BTP tend encore à considérer cette menace comme virtuelle. La directive européenne NIS2 ne le place d'ailleurs pas dans la liste, pourtant élargie, des « secteurs critiques » où s'impose un renforcement de la sécurité des systèmes d'information. La construction serait-elle immunisée contre les virus informatiques ? Evidemment pas. Aucune organisation dotée d'une connexion internet ne se trouve à l'abri - le groupe Bouygues, paralysé par un ransomware début 2020, en sait quelque chose.
De manière plus spécifique, les métiers du BTP ont un rôle décisif à jouer face aux assaillants. Parmi les cibles surexposées au risque cyber figurent en effet les aéroports, les réseaux ferrés, les hôpitaux, les barrages… Des infrastructures parfaitement physiques, avec leurs murs et leurs tuyaux, mais aussi leurs câbles, leurs capteurs et leurs serveurs. La sécurité des ouvrages du XXIe siècle est également informatique.
La menace se fait chaque jour plus prégnante, le danger toujours plus grand. Seuls devant leurs écrans, les geeks ont besoin de l'implication, sur le terrain, des acteurs de la conception, de la construction et de la maintenance. Le BTP sera-t-il au niveau ? Avec un nombre d'incidents attendus quasiment décuplé par rapport aux dernières olympiades, l'été apportera les premières réponses. Le Moniteur #6309 : Les solutions du BTP pour éviter l'insolationPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jérémy BellangerEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Neige, vents violents, inondations et désormais… canicule. Depuis un décret publié fin juin, les compagnons du BTP peuvent bénéficier du chômage intempéries lorsqu'un coup de chaud impose une interruption des travaux. Même soumise à certaines conditions, cette évolution du dispositif sort d'une logique d'étude au cas par cas et marque une avancée sociale notoire pour un régime né après-guerre.
Plus encore, elle témoigne d'une volonté commune du patronat et des pouvoirs publics de mieux prendre en compte la santé de celles et ceux qui œuvrent sous des températures parfois extrêmes. L'effet en trompe-l'œil d'un printemps et d'un début d'été pluvieux, chahutés par des échéances électorales pour certaines impromptues, aurait pu conduire à l'abandon de ce texte. Il n'en est rien car les chiffres parlent d'eux-mêmes. L'été dernier, Santé Publique France a recensé 11 accidents du travail mortels « en lien possible avec la chaleur, dont près de la moitié sont survenus dans le cadre d'une activité de construction ».
C'est toute l'organisation du chantier qui doit pouvoir être repensée quand le thermomètre dépasse 28°C
Pour autant, cette nouvelle prise en charge ne suffira pas à maîtriser totalement la gestion du risque canicule sur le chantier. C'est toute l'organisation de ce dernier qui doit pouvoir être repensée quand le thermomètre dépasse 28°C. Travail décalé, réservation de certaines tâches à des heures propices, augmentation de la fréquence des pauses… les solutions tiennent moins à l'innovation technologique qu'à un profond changement des habitudes. Ce sont sur les comportements, individuels et collectifs, qu'il faut agir résolument. Les fédérations professionnelles et leur organisme paritaire de prévention s'y attellent afin d'infuser les bonnes pratiques au cœur des entreprises. Un travail fastidieux, mais nécessaire. Car si la qualité des bâtiments et des infrastructures est indispensable à la société, la sécurité de ceux qui les construisent l'est tout autant. Le Moniteur #6310 : Le Moniteur se jette à l'eauPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jérémy BellangerEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Attendus avec appréhension par certains, avec impatience par d'autres, les Jeux olympiques et paralympiques 2024 s'ouvrent enfin. Alors que le monde braquera son regard jusqu'au 8 septembre sur Paris, il est encore trop tôt pour savoir si l'événement sera à la hauteur des espérances. Néanmoins, la France peut déjà s'enorgueillir d'avoir tenu un pari fou, celui de livrer à temps une série d'ouvrages qui, réunis, dessinent une nouvelle vision urbaine (lire « Décryptage », p. 8).
Qu'il s'agisse d'opérations neuves, comme le Village des athlètes et la majestueuse piscine de Saint-Denis, ou de réhabilitations, telles que le Grand Palais et la grande nef sportive de l'Ile-des-Vannes, tous témoignent d'une volonté de concevoir une ville plus sobre, plus inclusive et plus adaptée aux enjeux environnementaux. Autant de réalisations qui n'auront pas été pensées pour un seul événement éphémère. Les enfants d'aujourd'hui et les adultes de demain pourront, pendant des décennies, profiter des lignes du Grand Paris Express, de logements et de complexes sportifs nés des Jeux.
La France peut s'enorgueillir d'avoir tenu un pari fou, celui de livrer à temps une série d'ouvrages qui, réunis, dessinent une nouvelle vision de l'urbanité.
Mais se projeter vers l'avenir n'interdit pas de chérir l'existant. Tous ceux que le sport indiffère et que la foule oppresse trouveront toujours dans l'Hexagone un refuge où profiter de la douceur de l'eau. Dans toutes nos régions, la baignade estivale se réinvente dans un respect nouveau pour la nature. Des lacs et des rivières, autrefois impraticables, redeviennent accessibles, tandis que des bassins éco-conçus voient le jour. Autant de pièces de vie que des professionnels passionnés s'appliquent à entretenir (lire notre série, p. 11).
Après un début d'été asphyxié par les enjeux politiques, chacun pourra y trouver l'occasion de se ressourcer, de lever le nez du guidon et, qui sait, de se convaincre qu'un futur désirable nous attend. Urbanisme #438 : L'art et la manièrePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Julien MeyrignacEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : En avant, l’art
Il existe un lien puissant entre l’art, les villes et les territoires. De très nombreuses études universitaires l’ont étudié au prisme historique, politique, sociologique ou économique, pour établir que les artistes, mieux que quiconque, savent capter les forces du réel ou les prémonitions du devenir des paysages urbains ou naturels afin de les « mettre en œuvre », et ainsi captiver et renseigner les observateurs.
Il faut dire qu’ils sont – investis à ressentir et suggérer une émotion véritable – libérés de toute exigence d’objectivité et de réalisme, quand les urbanistes, architectes et paysagistes s’appliquent à produire des diagnostics irréfutables sur lesquels ils développent des projets rationnels et mesurés (entendre : sobres, inclusifs, etc.). Rarement – jamais ? – les concepteurs de l’urbain ne convoquent la beauté en tant que telle à leurs projets, bien que cette dernière contienne intrinsèquement une forme d’évidence et de justice.
Partant de ce constat, nous pourrions souscrire à l’idée que l’art est une forme de connaissance et compréhension des villes et leurs réalités sensibles, autant qu’un moyen d’imaginer et concevoir leur devenir. Et, parfois même, les deux en même temps.
Quand Piero della Francesca a peint le décor urbain en sublimant l’art de la perspective établi par Brunelleschi, a‑t-il représenté ou inventé la ville de la Renaissance ? L’Angélus, de Millet, n’est-il pas un témoignage extraordinaire des réalités des campagnes françaises au mitan du XIXe siècle ? Les espaces urbains métaphysiques de Giorgio De Chirico ne constituent-ils pas des représentations quasi prémonitoires de la ville moderniste ?
La liste des références d’œuvres peut être étendue indéfiniment et élargie aux arts autres que plastiques : Metropolis, de Fritz Lang, et la somme d’images hyper-structurantes de la ville futuriste qui ont alimenté – et continuent d’alimenter – les représentations de l’environnement urbain et la création architecturale ; Cité de verre, de Paul Auster, portrait macabre (l’aliénation des hommes, la fin des avant-gardes…) de la ville postmoderne, avant même (le roman a paru en 1985) son avènement digital ; ou bien encore, les mondes urbains virtuels des clips de Gorillaz ou Daft Punk…
Face à ces œuvres, ce que nous projetons dans les villes et les territoires, réels ou fictionnels, c’est notre humanité, et avec elle, nos émotions ne sont jamais loin de nos valeurs et de toutes nos préoccupations, sociales, écologiques ou autres. Sans doute les artistes parviennent-ils à saisir ce qui se cache dans l’épaisseur des villes, qui en constitue l’identité et la force, et qui semble parfois manquer dans les travaux des urbanistes.
Mais pas question d’opposer les uns aux autres, plutôt d’appeler de nos vœux à de plus fréquentes et intenses collaborations, qui permettent d’instiller un esprit et une audace d’avant-garde auprès de tous les donneurs d’ordres. Et de disposer de plus nombreuses représentations affectives des défis auxquels nous sommes confrontés, mais aussi, et surtout, d’un avenir post-carbone hautement désirable. La commune nouvelle fait-elle territoire ? : de la fusion communale à la fabrique d'un territoire, Longuenée-en-Anjou, Maine-et-LoireLivresAnnée : 2023Auteur : Annabelle Morel-BrochetEditeur : AUTREMENT OTREMANDescription : Longuenée-en-Anjou est une "commune nouvelle" du Maine-et-Loire née de la fusion de quatre communes le 1er janvier 2016. Toute commune nouvelle porte en elle un paradoxe : elle est administrée en tant qu'entité et pourtant subsistent, dans les esprits, les communes qui l'ont fondée. Cet ouvrage interroge la fabrique de ce nouveau territoire à la lumière du vécu de celles et ceux qui l'habitent et l'animent au quotidien : élus, agents, associations, habitants. Les Carnets de Territoires visent à révéler la diversité des territoires, des dynamiques d'acteurs et des enjeux de l'action publique locale, sous la forme de résultats de recherche ou d'études de terrain. La réussite industrielle des petites villes, Vitré : Vitré, Ille-et-Vilaine, le territoire sans modèleLivresAnnée : 2023Auteur : Benoît MontaboneEditeur : AUTREMENT OTREMANDescription : Vitré, commune bretonne proche de Rennes, éloignée du littoral, connaît une étonnante réussite économique. Avec un taux de chômage de 4,6% en 2019, elle caracole dans les classements nationaux, qui la font figurer parmi les huit meilleures zones d'emploi de France. Un développement soutenu qui pourrait surprendre, étant donné ses secteurs-phares, souvent à l'origine du déclin d'autres territoires : industrie et agriculture. Comment expliquer cette vitalité ' Quels sont les facteurs-clés de ce succès ' Cette étude de cas est fondamentale pour repenser les liens entre les villes-centres et périphériques, un apport dans la réflexion autour de la réindustrialisation. Les Carnets de Territoires visent à révéler la diversité des territoires, des dynamiques d'acteurs et des enjeux de l'action publique locale, sous la forme de résultats de recherche ou d'études de terrain. Clouds publics : cybersécurité : notre souveraineté est-elle garantie ?LivresAnnée : 2023Auteur : Carole DeghmounEditeur : VA EDITIONS EDISIONDescription : "Dans une société toujours plus informatisée, la question du stockage, du traitement et de l'accessibilité à nos données devient centrale. Afin de gérer ces données informatiques, de grandes infrastructures appelées data centers, et plus connues sous le nom de cloud, sont déployées. Nous sommes tous en interaction permanente avec des "nuages", que ce soit à titre personnel avec par exemple ICloud ou dans notre activité professionnelle. À l'ère où digitalisation rime avec rapidité de l'information, le cloud est l'un des enjeux majeurs de la société moderne. Sous le règne du "tout digital", celui qui contrôle les données informatiques détient le pouvoir. Ce nouvel "or noir" est devenu au cours des dernières décennies un objet de convoitise pour les états, organismes et sociétés. Au coeur de cette bataille numérique, la souveraineté devient une question brûlante : peut-on réellement faire confiance aux gestionnaires de nos données ' Ce livre évoque le cloud de confiance comme alternative à un hypothétique cloud souverain. Il aborde une réflexion sur la confiance qui peut être accordée aux clouds publics et questionne la souveraineté numérique en Europe, aux États-Unis et en Afrique." Cybersécurité et hygiène numérique au quotidien : 129 bonnes pratiques à adopter pour se protégerLivresAnnée : 2024Auteur : Gildas AvoineEditeur : DUNOD DINODescription : L'hygiène informatique correspond aux gestes simples que tout un chacun doit mettre en oeuvre, chaque jour, pour vivre serein dans un monde numérique et pour maintenir en pleine santé son système informatique (ordinateur, téléphone, tablette, etc.) : utiliser un antivirus, faire des sauvegardes, choisir un bon mot de passe...Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui évoluent au coeur de ce monde numérique sans y avoir été particulièrement formé, notamment pour affronter tous les risques qui s'y sont développés : vol de données, fraudes et arnaques, surveillance et toutes les formes de cybercriminalité.Ce livre est rédigé avec peu de jargon technique et comporte de nombreux exemples concrets pour être utile sans nécessité de connaissances élementaires sur le numérique.Organisé en 6 parties thématiques, l'ouvrage recence l'ensemble des comportements et bonnes pratiques à adopter :les bonne manières de choisir et gérer ses mots de passe ;la divulgation, volontaire ou non, de ses données personnelles ;les principales arnaques et fraudes en ligne et comment s'en protéger ;la protection de ses communications sur internet ;la protection de son matériel informatique ;l'anticipation des menaces et la sauvegarde de ses données. Éloge de la haie : pour un désordre végétalLivresAnnée : 2024Auteur : Sonia FeertchakEditeur : PHILOSOPHIE MAGAZINE EDITEUR FILOSOFI MAGAZIN EDITERDescription : Elles ont disparu du paysage. Pendant des décennies, comme la plupart d'entre nous, je n'ai rien remarqué. Soudain, c'est une urgence : des haies, il faut en replanter. Parce que leur intérêt écologique est immense. Mais pas seulement. Une haie n'est pas un mur comme les autres. Clôture, elle est limite ; écosystème, elle rapproche d'un autre cosmos, d'autres espèces vivantes, d'une façon différente d'être au monde, elle ouvre un chemin qui mène loin. Entre récit personnel, anecdotes historiques et analyse des concepts cachés dans la broussaille, Sonia Feertchak dessine une véritable philosophie du bocage L'intelligence artificielle générative pour les nulsLivresAnnée : 2024Auteur : Yasmina SalmandjeeEditeur : FIRST INTERACTIVE FIRS INTERAKTIVDescription : Tout sur ChatGPT, Midjourney et bien d'autres IA génératives ! L'intelligence artificielle (IA) a pris une place grandissante dans notre quotidien avec l'émergence des IA génératives comme ChatGPT, DALL-E ou Midjourney. Ces dernières font office de véritables assistants virtuels, capables de générer des contenus riches et variés à partir de simples directives. Grâce à ce livre, vous découvrirez comment les IA génératives peuvent créer des textes, des images, des vidéos, de l'audio, et bien plus encore. Préparez- vous à embarquer dans une aventure où la créativité rencontre la technologie, ouvrant ainsi la porte à un univers de possibilités inexplorées. Découvrez : de l'IA à l'IA générative. Questions d'éthique et de responsabilité. Notions de prompt et de contexte. IA génératives multimodales. Générer du texte, des images, des vidéos ou du son. Limites des IA génératives. Utilisations avancées et professionnelles. Développer une IA générative Tout, tout, tout sur les arbresLivresAnnée : 2023Auteur : Agnès BarberEditeur : TERRE VIVANTE TER VIVANTDescription : Sais-tu comment font les arbres pour avoir des bébés ' Connais-tu l'âge du plus vieil arbre du monde ' Les arbres ont-ils des copains ' Est-ce qu'ils voyagent ' Peuvent-ils se parler entre eux '...<br /><br />Plonge-toi dans ce livre richement illustré et tu connaîtras les réponses à toutes ces questions passionnantes, et bien d'autres encore !<br /><br />Tu découvriras aussi toutes les histoires qui nous lient aux arbres et à la forêt : comment ils peuvent nous soigner, nous nourrir, nous abriter, nous protéger aussi...<br /><br />Tu comprendras enfin à quel point ces plantes géantes sont à la fois fragiles et précieuses, et combien il est important de savoir les regarder, les écouter, les comprendre...<br /> Le Moniteur #6307 : Sous le sol de Marseille, un bassin d'orage de 10 000m3PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Mystère et boule de gomme. A l'heure où s'écrivent ces lignes, la couleur du gouvernement qui obtiendra l'onction des députés élus le 7 juillet reste une énigme complète. Tout, du comportement des électeurs aux coalitions potentielles, constitue un saut dans l'inconnu. Une seule certitude, à cette heure : la campagne à grande vitesse ne s'est arrêtée sur aucun sujet déterminant pour le cadre de vie.
Or, à la lecture des résultats des européennes, une évidence saute aux yeux : le vote RN est inversement proportionnel à la densité de population. L'immense majorité des zones rurales et périurbaines a placé la liste de Jordan Bardella en première position, et ce, même dans les régions traditionnellement rétives à l'extrême droite. A l'inverse, les grandes villes ont davantage voté à gauche et au centre. Le cas le plus caricatural étant Paris, où le RN a plafonné à 8,5 %.
Aux européennes, l'immense majorité des zones rurales et périurbaines a placé la liste de Jordan Bardella en première position
Cette fracture entre le centre et la périphérie pourrait se lire comme une simple opposition entre le peuple et l'élite. Mais cette analyse à l'emporte- pièce fait l'impasse sur la sociologie des grandes villes, qui ne sont pas, loin s'en faut, peuplées uniquement de CSP +, tout comme sur celle des campagnes, parfois prospères, parfois précaires. A y regarder de plus près, c'est bien le cadre de vie qui marque la césure entre les métropoles, les campagnes et les banlieues : le type d'habitat et de mobilités, l'accès aux services publics et aux loisirs, la facilité à voyager et à se cultiver…
On aurait donc pu s'attendre à voir apparaître la crise du logement, le développement des transports collectifs ou encore la rénovation des bâtiments publics comme thèmes structurants des débats. Il n'en a rien été. On leur a préféré la double nationalité, la justice des mineurs, sans oublier l'inépuisable feuilleton du financement des retraites. L'histoire nous a cependant appris que les campagnes électorales répondent à des enjeux fort éloignés de ceux qui façonnent l'exercice du pouvoir. Ces sujets pourraient donc prochainement ressurgir sur les bureaux des nouveaux ministres. Les cent jours nous en diront plus sur la lucidité de nos futurs dirigeants. Ou sur leur cécité. Séquences Bois #145 : Ressources localesPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Anne-Sophie GouyenEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Bois local : une idée tordue ?
Certaines thématiques demandent, pour être traitées avec attention, plus de mouvements que d’autres. Celle-ci m’aura conduit dans la vallée ariégeoise du Biros, sur les collines de Provence, au pied de Notre-Dame en passant par les Vosges, les Cévennes et le Médoc. Comment parler de ressources locales sans comprendre, au coeur de chaque pays, ce qui se cache derrière ce terme, souvent largement vidé de son sens ? Jusqu’où parle-t-on de local ? Et depuis quand ?
« En 1981, on bossait avec du sapin - ou du pin en menuiserie - qui venait du Haut Forez, à seulement 20 ou 30 km de la scierie. Et c’était le cas partout, on ne parlait alors même pas de bois local ! », raconte Olivier Gaujard. Avec l’idée du local, il faut souvent prendre en compte la dimension du temps, qui s’étire davantage : un séchage – à l’air libre - plus lent, des expérimentations potentiellement laborieuses, un sciage plus compliqué - ou de l’équarrissage à la hache - sans compter le temps de réflexion pour placer la courbe naturelle du bois au bon endroit, ou optimiser le dessin des pièces dans une grume pour un meilleur rendement. « Il faut se réhabituer au temps long », insiste Francis Hallé*. Et si ce n’est pas de bois dont nous disposons, alors préférons d’autres ressources ou favorisons des filières qui peinent encore à sortir de terre.
Construire local n’est en aucun cas un dogme, mais simplement une tentative de réponse aux problématiques rencontrées, ici et là. Pour Olivier, cela évoque « ni plus ni moins, que des modalités d’action ! ». Si le bois local s’est d’abord relancé dans les Alpes, il y a plus de 10 ans, puis dans le Massif Central, la Corse, ou plus récemment les Pyrénées - suivi par le Bois de France, calqué sur les démarches régionales - selon lui, les appellations « disparaîtront parce qu’elles n’auront plus de raison d’être ».
Les pages de ce numéro tentent de faire pérégriner les idées de celles et ceux qui ont choisi de faire voyager la matière le moins possible. En les observant de plus près, il semblerait que faire avec ce qu’on a sous la main, connaître finement les matières – et comment on les transforme - n’a rien d’ennuyeux ou de castrateur. Et si, par force d’habitudes et d’expérience, ces savoirs-là peuvent faire gagner un peu de temps, tant mieux, il y en aura plus pour la sieste à l’ombre des arbres et les baignades dans l’eau froide. Ou pour continuer d’apprendre des équilibres, bouleversés par les humain·es qui peinent à reconnaître– moi la première - les essences et les espèces qui peuplent leurs régions**. « Nous n’avons même pas encore commencé à imaginer collectivement ce que pourrait signifier « architecture » dans un monde qui ne soit plus anthropocentré – tout reste à inventer. »*** Pathologie générale du bâtiment : Diagnostic, remèdes, et préventionLivresAnnée : 2019Auteur : Philippe PhilipparieEditeur : EDITIONS EYROLLES EDISION EIROLDescription : En aidant les professionnels à identifier et à comprendre les différents désordres qui peuvent se produire dans un bâtiment, ce guide pratique illustré de plus de 250 photos et schémas leur permettra de les traiter mais aussi de les prévenir. Labels et certifications sont, depuis longtemps déjà, recherchés par les industriels du bâtiment pour valoriser la qualité de leurs produits. Du côté de la maîtrise d'oeuvre, on a suivi la même voie en engageant des processus de qualification. De ce fait, certification et qualification sont désormais d'usage courant, jusque dans les entreprises de construction. Mais il faut maintenant compter avec les récentes évolutions touchant la gestion de chantier, le LEAN ou encore le BIM : elles n'épargneront pas aux constructeurs les dysfonctionnements qui, en se manifestant au fil du temps, continueront d'entraîner des litiges au-delà de la réception des travaux. Expert en bâtiment, l'auteur étudie ici les dommages relevant de la responsabilité des constructeurs (maîtrise d'oeuvre et entreprises ayant réalisé les travaux). On sait que les désordres affectant un bâtiment peuvent survenir en cours de chantier ; ils seront alors traités dans le cadre du marché ; s'ils sont constatés plus tard ils relèveront de la garantie décennale de l'entreprise tandis que les litiges de chantier portant sur des dommages occasionnés à des tiers relèveront de la responsabilité civile de l'entreprise. j;Pratiques autant que juridiques, toutes les dimensions de la pathologie du bâtiment sont examinées, solutions à l'appui.
Publics :
Professionnels de la construction, de l'artisan au maître d'ouvrage (particulier, promoteur, bailleur social), techniciens et ingénieurs des bureaux d'étude, entreprises de construction et maîtres d'oeuvre, juristes et gestionnaires de patrimoine. Béton : Enquête en sables mouvantsLivresAnnée : 2024Auteur : Alia BenganaEditeur : LES PRESSES DE LA CITE LE PRES SITDescription : "La paille, la terre... c'est pour les pauvres. Le béton, ça c'est moderne !". Voilà ce qu'on a répondu à Alia, architecte missionnée dans une oasis du Sahara pour y construire une maison d'hôte. En d'autres lieux, la phrase aurait fait sourire cette adepte du béton armé. Mais en voyant les cohortes de camions acheminer sur plus de 1 200 kilomètres le sable nécessaire à la fabrication du béton, elle se demande si on ne serait pas tous tombés sur la tête... Quelques années plus tard, confinée dans le chalet suisse de son mari avec leurs deux enfants, Alia découvre une curieuse machine. Une foreuse ! Ainsi, on cherche du sable jusque devant sa porte... Il est temps pour notre architecte de questionner son matériau fétiche. Avec Claude Baechtold, son baroudeur de mari, Alia Bengana s'enfonce dans la nébuleuse du béton et son univers impitoyable. De portes qui claquent en langue de bois, leur investigation hors norme les conduit à la rencontre des plus grands spécialistes, des professionnels du BTP ou encore des plus avertis des activistes : le " tout béton " est-il une fatalité ? Les solutions seraient-elles à portée de main ? Concevoir et construire une bibliothèque : Du projet au fonctionnementLivresAnnée : 2016Auteur : Ministère de la cultureEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : L'outil incontournable pour réussir votre projet dans le respect des règles et usages Comment construire une médiathèque aujourd'hui dans un contexte où tout a changé, les publics, les outils de consultation, l'univers de la documentation, la conception des équipements et des services publics, la gestion des territoires ? Plus conviviales, plus ouvertes sur la ville, les bibliothèques deviennent flexibles, pour s'adapter aux nouveaux usages et aux exigences réglementaires d’accessibilité à tous et de développement durable. Concevoir et construire une bibliothèque rassemble les recommandations techniques indispensables à la conception et à la programmation de la construction et de l'équipement des bibliothèques municipales et des bibliothèques départementales de prêt, petites et grandes, dans le cadre de projets de création, rénovation, modernisation et extension. Organisé selon les étapes d'élaboration du projet de bibliothèque, l'ouvrage permet : - de comprendre et maîtriser le déroulement d'une opération de construction ; - de connaître le rôle de chacun des acteurs du projet et les différents stades de leur intervention ; - de concevoir son propre projet à l'aide des outils, des exemples et des pistes de réflexion proposés ; - de suivre pas à pas la méthodologie de mise en oeuvre de l'opération, de la définition du projet culturel à l'aménagement intérieur de la bibliothèque ; - d'organiser les travaux et suivre le chantier. Enrichi de nombreuses illustrations et fiches pratiques, ce guide fournit des exemples de réalisations très récentes, avec des plans, coupes et photos en couleur. Outil d'aide à la programmation et à la conception, cet ouvrage est destiné avant tout aux chefs de projet, directeurs d'établissement et bibliothécaires, mais aussi aux élus locaux et services techniques des collectivités territoriales qui participent à l'élaboration d'un projet de médiathèque. Les programmistes et les architectes y trouveront tous les détails nécessaires à la réalisation d'une bibliothèque. Sous la direction du Service du livre et de la lecture, cet ouvrage collectif a pour auteurs une vingtaine de bibliothécaires, programmistes, architectes et professionnels des collectivités ayant construit des bibliothèques. Guide historique de l'usine Cosserat Amiens : De 1857 à aujourd'huiLivresAnnée : 2024Auteur : Philippe DessaintEditeur : AUTOEDITION OTOEDISIONDescription : Comme son nom l’indique, cet ouvrage a surtout pour objectif de guider le visiteur à l’intérieur de la friche. Pour y parvenir, Marie-Charlotte Rousseaux, l’Amiénoise de 23 ans qui a réalisé la mise en page, a eu l’idée d’intégrer un plan de la friche et de ses multiples ateliers. Et pour accompagner le lecteur et le remettre dans l’ambiance des années fastes de Cosserat, elle a également ajouté d’anciennes publicités de la marque. « Au départ, le projet était de réaliser un simple livret pour les Journées du patrimoine. Mais au fur et à mesure, le projet a évolué pour finalement devenir un guide complet. Je dois dire que je n’en reviens toujours pas », note cette étudiante en licence des métiers d’art et du design qui se souvient de sa première visite du site comme si c’était hier. Intervenir en formation : 12 clés pour préparer, animer, évaluerLivresAnnée : 2017Auteur : Jean-Paul MartinEditeur : CHRONIQUES SOCIALES KRONIK SOSIALDescription : Qu'il soit chargé d'un cours, qu'il doive assurer une brève intervention sur un thème ou qu'il accompagne des stagiaires qui s'initient à un métier, le formateur a besoin de repères pour agir avec rigueur. Cet ouvrage propose des réponses aux questions qu'il se pose dans sa pratique quotidienne. Par quoi commencer ? Quels aspects traiter en priorité ? Quelle méthode utiliser ? Comment vérifier que les stagiaires ont compris ? etc. Outil au service de l'action, il articule étroitement 35 fiches pratiques à des principes pédagogiques qui fondent la démarche proposée. Écrit dans un langage simple, avec une volonté d'être accessible aux formateurs débutants, l'ouvrage s'adresse aussi aux formateurs plus expérimentés en leur permettant de formaliser les repères qu'ils ont forgés dans l'action. Les chapitres suivent les étapes empruntées par le formateur : - La préparation de l'intervention . étudier la demande, le contexte ; . connaître les participants ; . fixer des objectifs pédagogiques ; . organiser le contenu ; . choisir les méthodes. - La réalisation . améliorer sa communication ; . s'appuyer sur le groupe ; . s'adapter en fonction des problèmes rencontrés. - L'évaluation Les deux derniers chapitres proposent des pistes pour organiser son travail (gérer son temps, sa documentation) et enrichir ses compétences. Rwama n° 1
Mon enfance en AlgérieLivresAnnée : 2024Auteur : Salim ZerroukiEditeur : DARGAUD DARGODescription : Tout le monde n'a pas eu la chance de grandir en Algérie ! Et encore moins dans un immeuble moderne en forme d'arc de cercle peuplé d'Algériens, de Russes, d'Allemands de l'Est, de Cubains et surnommé « Rwama » - littéralement « Les Français » en algérois - ! C'est depuis cette cité atypique, érigée sur les hauteurs d'Alger pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 » durant la dictature de Houari Boumediene, que Salim Zerrouki nous livre ses souvenirs d'enfance et d'adolescence avec une sensibilité et un humour décapant. Mon potager dans mon apprt et les recettes pour cuisiner mes récoltesLivresAnnée : 2024Auteur : Marie-Pierre OmbrédanneEditeur : CASA EDITIONS KASA EDISIONDescription : Je plante, j'arrose, je récolte, je cuisine... dans mon salon, sur mon balcon ou ma terrasse, et dans ma cuisine. Légumes, fines herbes, aromatiques, fruits, le choix est grand pour se faire plaisir, partager avec sa famille, étonner ses amis et enfin réaliser du 100 % fait maison ! Tous les conseils simples et concrets pour réussir son potager : choisir un pot, bien planter, optimiser l'espace, gérer les absences, arroser comme il faut. 30 légumes, herbes fines, fruits, délicieux et faciles à cultiver : de l'aneth à la verveine en passant... Le Moniteur #6306 : Sur le RER E, de nouveaux temples dédiés aux transportsPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Les JO de Paris, on le sait, feront la part belle aux installations temporaires. Il s'agit cependant d'une rare exception : les ouvrages sont (presque) toujours construits pour durer. Bouygues Construction ne vient-il pas de choisir comme slogan « Bâtir pour la vie » ? Dans la tête de ceux qui les font naître, les réalisations s'installent dans le paysage pour des décennies au moins. Par leur ampleur ou leur élégance, certaines marquent pour plus longtemps encore le territoire de leur empreinte. Jusqu'à devenir des monuments pour l'Histoire, sans nécessité d'inventaire.
Récemment ouvertes au public, les gares de la ligne E du RER francilien devraient ainsi laisser une trace durable dans leur siècle comme dans la métropole. Vastes et majestueuses, elles ont été pensées comme des « palais du peuple », selon les mots de leur concepteur, Jean-Marie Duthilleul. Pièces maîtresses d'une infrastructure de mobilité majeure de la région-capitale, elles changent déjà la vie quotidienne du populo du métro.
Il convient de s'interroger sur le sens d'une fabrique de la ville devenue jetable.
Il en va pourtant des bâtiments comme des hommes : leur destin s'écarte bien souvent de la trajectoire qu'on leur présageait. Fils de réfugiés russes devenu figure illustre de l'architecture française, Paul Chemetov, décédé le 17 juin, le savait mieux que quiconque (lire p. 12). Au soir de sa vie, il a dû se battre avec ardeur - mais sans succès - contre les démolitions de certains immeubles qu'il avait conçus comme pérennes au début de sa carrière. Quand l'espérance de vie du bâti devient plus courte que celle de son concepteur, il convient de s'interroger sur le sens d'une fabrique de la ville devenue jetable. Un urbanisme Kleenex qui cumule aberrations patrimoniale, économique et écologique.
S'il importe de se garder de la muséification de tout et du changement de rien, il faut tout de même se départir de ce vieux réflexe de destruction. C'est en cours. Le regard porté sur le patrimoine du XXe siècle commence à changer, et Paul Chemetov n'y est pas pour rien. Des promoteurs aux bailleurs, des élus à l'Anru, on a la boule de démolition un peu moins facile, on ménage davantage ce qui existe. Et c'est heureux. Tout comme artificialiser, tout comme jeter, détruire est en passe de devenir un ultime recours. Paysans et citoyens : enquête sur les nouveaux liens à la terreLivresAnnée : 2023Auteur : Véronique DuvalEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : La question du devenir des terres et des paysans est vitale, c’est pourtant l’une des moins visibles dans le débat public. Depuis les années 2010, 200 fermes disparaissent chaque semaine en France dans l’indifférence générale. Alors que la surface agricole totale décroît, la surface moyenne par ferme n’a cessé d’augmenter. Un nouveau cycle de concentration est à l’oeuvre, qui conduit inexorablement à faire grimper le prix de l’hectare, verrouillant de fait l’accès à la terre pour les jeunes.
Tandis que la moitié des agriculteurs s’apprête à prendre sa retraite d’ici 2030, que vont devenir ces terres ? Vers quelle agriculture avançons-nous ? Ce livre est une enquête autant qu’une quête : une enquête sur l’accès à la terre et le renouvellement des générations agricoles ; et une quête de nouvelles solutions qui permettent de produire localement la nourriture dont nous avons besoin.
Véronique Duval est partie à la rencontre de ceux qui font bon usage de la terre aujourd’hui : dans la Marne, sur le Larzac, au Pays basque ou au sein de l’association Terre de Liens, qui rachète des fermes pour y installer des jeunes paysans et paysannes en bio. Comment enfin peser sur l’action publique ? Comment faire de la terre un bien commun ? Telles sont les pistes qu’explore ce texte salutaire, dans une période décisive. Plutôt nourrir : l'appel d'une éleveuseLivresAnnée : 2024Auteur : Noémie CalaisEditeur : POCKET POKDescription : L'histoire d'une diplômée de Sciences Po devenue éleveuse de cochons noirs dans le Gers et militante, face à l'agro-business, de l'alternative du mode de vie paysan, solidaire et joyeux. Nourrir nos terres. Nourrir nos corps. Nourrir nos âmes. Voilà, dans l'ordre, l'ambition de Noémie, éleveuse de cochons noirs dans le Gers. Quand Clément l'a connue, jadis sur les bancs de Science Po, rien ne la prédisposait à devenir ce qu'elle est. Et pourtant... Après un faux départ à Hong Kong, puis à Londres, la jeune femme a tout plaqué pour se lancer dans la lutte. Car ce mode de vie paysan, qu'elle s'est choisie, est un combat de tous les jours. Contre l'hiver, contre la fatigue. Contre l'agrobusiness et le découragement. C'est aussi un modèle, et une grande joie. Récit à quatre mains, les deux pieds dans la boue. Terres fertilesLivresAnnée : 2023Auteur : Franck PoirierEditeur : BACKLAND EDITIONS BAKLAN EDISIONDescription : Terres Fertiles est un ouvrage traitant de la problématique de la fertilité des sols, au regard de différentes sensibilités : scientifiques, paysagères, artistiques, poétiques… Le livre croise les perspectives, dresse un état des lieux de la santé des sols, de leurs potentiels à leur raréfaction à différentes échelles (mondiale, nationale et locale) et opère un retour d'expériences issu des travaux de l’agence de paysage et d’urbanisme BASE. Ces derniers témoignent de la nécessité d’un renouvellement des pratiques paysagères. Ils cherchent à mesurer la consommation de terres végétales, au vu de la raréfaction des terres fertiles et retrace le long processus de fabrication de sol comme un écosystème fragile et une ressource bienfaitrice. La nécessité de fabriques de terres selon les besoins métropolitains est interrogée, ainsi que leur intégration dans les politiques urbaines. Les expérimentations s’inscrivent au sein du territoire lyonnais, et tirent parti de la gouvernance spécifique du Grand Lyon, qui teste de nouveaux modèles de production de sols au sein d’une économie circulaire. Ces expériences dévoilent les prémices de nouvelles figures urbaines, de paysages en cours de transformation (appelés paysages productifs), jouant un rôle dans l’économie des ressources et dans l’adaptation au réchauffement climatique. Les territoires oubliés : un futur désirableLivresAnnée : 2024Auteur : Ariella MasboungiEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : « Territoires oubliés » est certes un terme osé, et pourtant ! Malgré l'investissement fort de l'État, des gens, parfois en souffrance, s'y sentent oubliés, loin des métropoles, dans des contextes politique, environnemental, urbain, et socio-économique qui font réfléchir. Mais loin de s'endormir, les divers acteurs du territoire inventent l'art de reconvertir leur espace, attirant des transfuges las d'un mode de vie trop urbain. Affirmer que ces territoires auront un futur désirable, c'est décider qu'ils peuvent y parvenir, parce qu'ils pratiquent déjà une forme d'intervention continue sur leur patrimoine, inventant des programmes originaux et captant les initiatives locales, par opposition à la banalisation et à l'étalement urbains. Cette réflexion est également européenne. L'Italie mène une stratégie nationale sur ses territoires intérieurs, alors que l'Espagne désertifiée cherche à ne plus l'être et que le Portugal lie la lutte pour l'équilibre socio-économique à celle contre le réchauffement climatique. Et même la prospère Suisse développe une solidarité entre les territoires perdants et ceux qui gagnent. Au regard des crises environnementales, sociales et économiques, ces territoires peuvent offrir des réponses fortes localement et appellent un projet national, unissant le destin des campagnes, des villes et des métropoles. Les exemples déroulés dans ce livre exposent des modes d'aménagement sobres que la campagne sait mettre en œuvre, accueillant des énergies nouvelles, une agriculture raisonnée et des espaces de biodiversité, en appui sur le patrimoine d'une France riche et diversifiée. Ces territoires appellent à un futur désirable pour tous. La vie secrète des arbresLivresAnnée : 2023Auteur : Frédéric BernardEditeur : LES ARENES BD LE ARANDescription : Peter Wohlleben est le forestier le plus célèbre du monde, auteur du best-seller La Vie secrète des arbres, traduit dans plus de quarante langues. Ce livre est son histoire. Avec un formidable talent de conteur, il nous plonge dans l'intimité des arbres, jusqu'à leurs racines. Au fil des pages, il nous entraîne à la découverte de l'extraordinaire fonctionnement de la forêt : comment les arbres interagissent, communiquent, se déplacent et se défendent.La Vie secrète des arbres nous donne accès à un monde merveilleux mais fragile.Protéger les arbres, c'est protéger l'humanité tout entière. Les entrailles de New YorkLivresAnnée : 2019Auteur : Julia WertzEditeur : L AGRUME AGRUMDescription : New York comme vous ne l'avez jamais vu ! Loin d'un guide touristique, Julia Wertz nous raconte une histoire illustrée des blocs, des édifices et des entrailles de cette ville qui ne dort jamais. Dans cette bande dessinée originale et très documentée, elle montre l'architecture de la ville et son évolution - les boutiques historiques, les changements des façades et des enseignes -, et nous régale d'anecdotes méconnues de New York, comme celle de l'avorteuse légendaire de la cinquième Avenue, celle de la tueuse en série Lizzie Halliday, la grande prohibition des flippers, ou l'histoire du système de tubes pneumatiques. Porté par le ton et l'humour de Julia Wertz, cet ouvrage atypique - entre BD et documentaire illustré - propose une déambulation unique dans les rues de New York. Environnement toxiqueLivresAnnée : 2023Auteur : Kate BeatonEditeur : CASTERMAN KASTERMANDescription : Pour rembourser son prêt étudiant, Kate n'a guère le choix : elle doit quitter sa Nouvelle-Écosse natale pour aller travailler à l'autre bout du Canada, dans l'ouest lointain, là où l'on extrait le pétrole des sables bitumineux. Souvent isolée, naviguant de site en site, la jeune femme découvre un monde marqué par le harcèlement quotidien et le sexisme de nombreux collègues masculins. Sans se départir de son empathie ni de son humour, soutenue par des allié.e.s de confiance, Kate s'interroge sur la violence de son univers professionnel, qu'il s'agisse des relations humaines ou de l'exploitation forcenée des ressources naturelles. A-t-elle mis les pieds dans un univers parallèle, ou cette violence n'est-elle que le reflet de notre société ? Maisons paysannes de France #232 : Dossier : caves et celliersPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Guy SallavuardEditeur : MAISONS PAYSANNES DE FRANCE MAISON PAISAN FRANSDescription : Les caves sont des lieux polyvalents et adaptables liés aux habitudes alimentaires issues des productions locales. Elles revêtent également un caractère historique et unique qui doit être préservé afin d’en assurer la transmission aux générations futures. Leur conservation est un enjeu essentiel. Le Moniteur #6305 : Exploit princier à Monaco : un R+8 érigé sans gruePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Mon conseil municipal devait, dans deux jours, voter une délibération relative au fonds vert. J'ai décidé de décaler la réunion : cette subvention existera-t-elle encore dans un mois ? Comme beaucoup d'élus locaux, ce maire alsacien confie avoir les jambes coupées par une campagne surprise et des élections à l'issue incertaine. Décisions repoussées, interlocuteurs absents, rencontres annulées… Le blocage touche tout le pays, bien au-delà des services de l'Etat. La dissolution avait vocation à faire bouger les lignes. Le fait du prince a, pour l'instant, paralysé la France.
Les législatives précédant les grandes vacances, ce sont des mois d'actions qui, in fine, se trouvent perdus
Les premières victimes de ce retour à l'isoloir sont bien évidemment les textes qui étaient en discussion au Parlement. Avec des députés renvoyés devant les électeurs et des sénateurs qui, « par courtoisie », suspendent leur séance plénière, une bonne vingtaine de projets et propositions de loi ont, du jour au lendemain, rejoint les limbes. On pense bien évidemment à la loi sur le logement abordable, à celle destinée à simplifier la vie des entreprises ou encore au texte entendant favoriser la transformation de bureaux en logements, qui comportait entre autres des éléments favorables à la surélévation. Toutes ces dispositions ont été longuement discutées, négociées et amendées. Mais elles pourraient tout bonnement passer à la trappe et laisser la place à de nouvelles priorités choisies par la majorité qui sortira des urnes - s'il y en a une.
L'été 2024 s'ouvre donc avec un gel. Et comme les législatives précèdent les grandes vacances, ce sont des mois d'actions qui, in fine, se trouvent perdus. L'économie, pourtant, ne peut se permettre que le temps suspende son vol. La crise immobilière, le renouvellement des infrastructures ou encore la transition énergétique exigent volonté, visibilité et liquidités. Or, les coups de poker politiques génèrent au contraire incertitude budgétaire et instabilité normative. Avec, au bout du compte, un risque mésestimé : celui d'une léthargie longue et mortifère. Le saule : la plante aux mille pouvoirsLivresAnnée : 2016Auteur : Dominique BrochetEditeur : EDITIONS DE TERRAN EDISION TERANDescription : Découvrez le saule, la plante aux mille pouvoirs. Cet arbre emblématique, doté d'une forte symbolique et de propriétés exceptionnelles, présente de multiples intérêts : depuis longtemps, il fait partie de nos paysages et on trouve sa trace aussi bien en médecine que dans les domaines de l'artisanat, du génie végétal et des techniques de chauffage ; il joue un rôle dans la dépollution, mais son domaine de prédilection reste bien sûr la vannerie. C'est un pionnier, partant à la conquête ou la reconquête de territoires abandonnés, un « bon à tout faire » indigène qui n'a rien à envier aux bambous et autres eucalyptus exotiques, un « matériel végétal » à la plasticité et aux interprétations infinies. Quel est le genre Salix ? Quels mythes entourent le saule ? En quoi est-il utile et écologique ? Quels sont ses attraits dans le jardin et ses rôles dans la nature ? Entre légendes et données techniques, l'auteur dévoile dans ce livre pratique et abondamment illustré toutes les facettes de cette plante mythique. Un condensé salicophile à l'usage du jardinier et une liste descriptive des cent plus beaux saules complètent ce travail unique pour tous les amoureux des plantes. A vivre #136 : Journées d'Architectures à VivrePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Nathalie DegardinEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Rencontrez les architectes !
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les Journées d'Architectures A Vivre tiennent leur 24e édition. Une durée au long cours qui s'explique par le caractère unique de l'événement : une chance exceptionnelle, lors de deux week-ends de visites en juin et d'une journée en octobre, de questionner en direct les architectes et architectes d'intérieur [...] Le Moniteur #6304 : En Gironde, un complexe sportif aux allures japonisantesPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : C'était la dernière séance. L'UGC Normandie, cinéma emblématique des Champs-Elysées, a fermé ses portes le 13 juin. En cause : un loyer devenu prohibitif pour une salle obscure. Un désaccord entre bailleur et locataire comme il s'en produit chaque jour. Cependant, ce rideau qui sur l'écran est tombé est aussi le symptôme d'un processus latent et plus inquiétant : « la plus belle avenue du monde » n'est plus une destination pour les Parisiens.
Un bon millier de kilomètres plus au sud, la Rambla débute, elle, sa mue : circulation, revêtements, luminaires, plantations… La municipalité de Barcelone entend ainsi redonner à ses administrés l'envie d'arpenter cet axe majeur jusqu'ici vérolé de kiosques à souvenirs « made in China », jalonné de terrasses proposant de mauvaises pizzas à des prix exorbitants et arpenté jour et nuit par des hordes de touristes pas toujours respectueux.
Face au tourisme de masse, les réponses urbanistiques traînent souvent en longueur
A première vue, les deux promenades n'ont rien en commun. L'enseigne la plus chic de la Rambla doit être un Mango. Et les autorités catalanes rêveraient de troquer quelques Britanniques avinés contre une poignée de ces riches Asiatiques qui font la queue devant les boutiques de luxe des Champs. Pourtant, ici et là, c'est bien le tourisme de masse qui s'accapare un morceau de ville emblématique au détriment des habitants.
Si, à Paris, la municipalité n'a pas officiellement de plan de reconfiguration des Champs-Elysées, ce n'est pas le cas des commerçants du quartier. Ils ont dévoilé fin mai un projet clé en main élaboré avec l'architecte Philippe Chiambaretta. Un coup de pression aux pouvoirs publics, à n'en pas douter. Une opération de lobbying, c'est certain. Reste que le sujet d'une éventuelle reconfiguration doit être pris au sérieux. Et sans tarder.
La massification du tourisme, en effet, se fait à un rythme vertigineux. En trente ans, le nombre de nuitées annuelles à Barcelone a presque décuplé. Or, les réponses urbanistiques traînent, elles, souvent en longueur. Une bonne décennie séparera, si tout se passe bien, la désignation de l'équipe de maîtrise d'œuvre urbaine et la fin des travaux de la Rambla. Restera alors le plus difficile : inciter, par une offre commerciale et culturelle renouvelée, les locaux à se réapproprier un espace public qu'ils avaient déserté. L'île haute : romanLivresAnnée : 2024Auteur : Valentine GobyEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : Un enfant arrive en hiver dans une région de haute montagne. Parisien il découvre la neige pour la première fois. Un décor impensé, impensable se dresse devant lui, cerné de pics et de glaciers qui par instant se dessinent dans l'épaisseur du brouillard. Là-haut, la nature règne en maître au rythme des saisons, ces cycles immuables au cours desquels des hommes et des femmes, des gosses, aux vies modestes mais d'une humanité décuplée par le sens et la nécessité de leurs tâches, vont partager leur monde avec ce citadin, ébahi. Le Moniteur #6303 : Quand les grands chantiers donnent une nouvelle viePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Immigration, agriculture ou encore défense. C'est peu dire que la campagne pour les élections européennes n'était pas centrée sur la transition écologique. Mis à part les échanges sur l'énergie propre - nucléaire contre EnR - ou les mobilités décarbonées - train contre voiture électrique -, le débat est resté en surface. La question cruciale de l'adaptation au changement climatique a surtout largement été ignorée. C'est pourquoi « Le Moniteur » a sollicité les principales têtes de listes pour mieux comprendre leur position sur l'ensemble des sujets qui concernent au premier chef les acteurs de la construction et de l'aménagement.
Au regard de l'urgence climatique, la question de l'agenda politique apparaît bien dérisoire
Lors d'une campagne, les candidats s'époumonent. Les gouvernants, eux, ont tendance à se taire. Parmi les sujets mis sous le tapis ces dernières semaines figure justement le dévoilement du Pnacc 3, le troisième plan national d'adaptation au changement climatique. Attendu de longue date, annoncé comme imminent, il n'a jamais connu de fenêtre médiatique favorable. Alors, on attend des jours meilleurs.
Ce retard à l'allumage est d'autant plus regrettable que le pays était parti à point. Christophe Béchu avait très tôt porté le sujet d'une France à + 4° C. Et Matignon a fait cravacher l'administration pour affiner le futur plan. Ce travail, s'il veut être crédible, doit déboucher sur des investissements sonnants et trébuchants. Toutes les études, même celle de la Cour des comptes, soulignent l'immensité des besoins. Et l'urgence de la situation.
Car la France a beau être en avance sur ses voisins, elle court tout de même derrière le changement climatique. Ses effets se font de plus en plus visibles et meurtriers, des records de chaleur indiens aux inondations afghanes en passant par les turbulences aériennes imprévisibles. Plus près de nous, les communes littorales affrontent l'érosion côtière sans que les outils juridiques et financiers ne soient tout à fait affûtés.
Au regard de l'enjeu, la question de l'agenda politique apparaît bien dérisoire. Il n'y a pas de mystère : les dossiers qui bénéficient d'un coup de projecteur ne sont pas ceux qui ont sagement attendu leur tour, mais ceux qui ont été jugés prioritaires. Il est grand temps que l'adaptation le devienne. D'architectures #317 : IntérieursPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Karine DanaEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Spécial Interieurs 2024
Chaque année en juin, le d'a Intérieurs propose une sélection de projets architecturaux remarquables dans les domaines du tertiaire, du retail, de la restauration et de l'hôtellerie, en France et à l'international. Ce numéro annuel pose un regard sur les tendances, les esthétiques et les systèmes d'aménagements intérieurs offrant un large panorama sur les créations de l'année écoulée. La Maison écologique #141 : Nos solutions anti-surchauffesPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Virginie JourdanEditeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIKDescription : Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien », la phrase résume si bien l’esprit du contenu de ce magazine pré-estival que le dicton aura, pour démarrer cet édito, volé la vedette à mon inspiration ! Nous voici donc au seuil d’un nouvel été, Terriens et Terriennes désormais presque habitués à connaître pics de température, épisodes de canicule et de sécheresse. Habitués ? Vraiment ? Si nos esprits les anticipent parce qu’ils ont constaté leur récurrence nouvelle, nos usages et nos logis les ont-ils intégrés ?
En appartement comme en maison, le soleil si consolateur et formidable fournisseur d’énergie (chaleur, bonne humeur et vitamine D !) se transforme en véritable combattant de la fraîcheur dès lors que les ouvertures, vitrées ou restées béantes, lui laissent la voie libre. Bien vivre avec, même au coeur de la belle saison, est pourtant à portée de main. Et c’est bien ce que ce numéro illustre !
Habitués mais pas résignés. Pascal et Tatiana, heureux autoconstructeurs de leur earthship, profitent pleinement du caractère semi-enterré de leur géonef (p. 14) grâce à des choix complémentaires intégrant la vitesse de circulation de l’air et l’orientation du bâtiment. Dans sa maison de ville fraîchement rénovée, Émilie a pour sa part testé l’effet de l’albédo fort. Après avoir vécu d’insupportables chaleurs lors du premier été post-rénovation, elle a fait peindre son toit en blanc (p. 22). Inertie, déphasage, amortissement : certains termes techniques font partie des indispensables à maîtriser lorsque se pose la question du confort thermique. Dans notre dossier dédié au confort d’été (p. 35), les impacts d’une bonne ventilation, du choix de matériaux pour ses parois viennent compléter les bons réflexes à mobiliser dans la conception du logement, mais aussi dans les usages à respecter ensuite pour ne pas laisser s’envoler les degrés. Au risque de devoir appuyer sur l’illusoire bouton de la clim’. Parmi les solutions techniques et low-tech recensées à travers ces 10 pages, aucune ne fait le détour par la climatisation électrique. Un rayonnant résultat ! Maisons paysannes de France #231 : Dossier : les commerces en centre-bourgPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Guy SallavuardEditeur : MAISONS PAYSANNES DE FRANCE MAISON PAISAN FRANSDescription : Souvent délaissés, les centres-bourgs doivent également faire face à l’arrivée de nouvelles populations ; les problématiques pour les faire vivre sont nombreuses, les enjeux et les leviers aussi. L’activité commerciale, intrinsèquement liée aux autres services des centres-bourgs, est l’un des éléments constitutifs de la vitalité de ces derniers. Ainsi, comme on peut le voir à travers ces pages, les commerces dans les centres-bourgs sont les témoins à la fois de la vie passée et de l’évolution de notre monde. Le Moniteur #6302 : Les usines à maisons attendent leur heurePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Les bonnes nouvelles se savourent sans modération, les satisfecit se jaugent avec circonspection. La France a - cocorico ! - réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 5,8 % en 2023. Gabriel Attal n'a pas raté l'occasion de s'en gargariser sitôt ce chiffre dévoilé : « Nous n'avons de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale. » Sans sous-estimer les fruits de politiques publiques efficaces, il apparaît toutefois réducteur de tresser des lauriers aux seuls décideurs.
Sur les 22,8 millions de tonnes de CO2 économisées l'an dernier, 15 % l'ont été dans le bâtiment, 19 % dans les transports et 34 % dans l'énergie. Ces performances ne se décident pas en Conseil des ministres, elles ne se décrètent pas par ordonnance. Elles s'obtiennent par l'engagement quotidien des hommes et des femmes de terrain. Cet engagement révèle l'une des dynamiques sous-estimée mais décisive de la décarbonation : la révolution culturelle qui est en train de bousculer en profondeur les pratiques professionnelles, à commencer par celles de la construction.
L'arrivée de nouvelles générations de professionnels accélérera encore l'acculturation écologique
Les compétences s'adaptent en même temps que les mentalités se transforment. En hausse de 13 % l'an dernier, les formations suivies dans le BTP se trouvent boostées par les modules liés à la transition écologique, explique Constructys. Même tendance du côté de la maîtrise d'ouvrage. François Adam, directeur des achats de l'Etat, constate par exemple « une vraie prise de conscience et une montée en compétences » des acheteurs publics en matière de verdissement des marchés.
La mutation des esprits s'opère à grande vitesse. Et ce n'est qu'un début. L'arrivée de nouvelles générations de professionnels accélérera encore cette acculturation écologique. Plus des trois quarts des apprentis en CFA estiment ainsi qu'il leur incombe de porter la préservation de la planète dans le secteur de la construction, annonce le baromètre du CCCA-BTP. Mieux, ils considèrent massivement qu'ils ont à « défendre la protection de l'environnement » au sein de leur entreprise d'accueil. Eux aussi sont jeunes, et eux aussi estiment ne pas avoir de leçons à recevoir. Le Moniteur #6301 : Infrastructures de recharge : le sésame vers la libertéPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : C'était un texte de Bruno Le Maire… déjà ! La loi Pacte souffle en ce printemps ses cinq bougies. Une demi-décennie qui a vu ses dispositions entrer dans le quotidien des Français et, plus spécifiquement, de leurs entreprises. Simplification des seuils, facilitation de la transmission, soutien à l'export… Sans oublier une innovation : la création du statut d'entreprise à mission.
Elles sont aujourd'hui plus de 1 600 à avoir sauté le pas. Des pionnières qui ont essuyé les plâtres et offrent d'ores déjà quelques enseignements. Par leur variété, d'abord : petites ou grandes, elles concernent tous les métiers, y compris ceux de la construction, couvrant aussi bien la promotion immobilière et l'aménagement, que la conception paysagère et les travaux publics. Chez Charier, par exemple, ce nouveau statut accompagne un changement de culture interne et un virage stratégique (lire p. 10).
Les pionnières de l'entreprise à mission expérimentent encore, elles s'interrogent et tâtonnent beaucoup, tant le cadre est souple.
Cinq ans, ce n'est plus le premier âge, mais ce n'est pas encore l'âge de raison. Alors, nos missionnaires expérimentent encore, elles s'interrogent et tâtonnent beaucoup, tant le cadre est souple. Du choix de la « raison d'être » jusqu'à la définition des indicateurs à suivre, en passant par la création d'un « comité de mission », chacune réalise sa transition à sa manière et à son rythme. Toutes ont cependant l'ambition de faire un pas de côté et d'élargir leurs objectifs au-delà des seuls critères financiers habituels, en tenant compte des visées écologiques, sociales, territoriales…
Toutes souhaitent aussi le faire savoir, tant aux salariés, actuels et futurs, qu'aux clients. Cependant, cette stratégie d'image, qui n'enlève rien à la sincérité de la démarche, peine encore à porter ses fruits en termes de contrats. En cause : une conjoncture qui n'incite guère à l'aventure et une commande publique qui reste encore trop sourde aux critères extra-financiers. Heureusement, le cadre juridique évolue progressivement, afin d'encourager les offres plus vertueuses. En témoignent par exemple des dispositions récentes de la loi Industrie verte portée par un certain… Bruno Le Maire. Rendez-vous dans cinq ans ? AMC #323 : BQ+A - A-MAS/FBAA - COMBAS - ATELIER DE L'OURCQPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Olivier NamiasEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Notre-Dame-des-tunnels
Une capitale pour l'homme et pour le monde, la renaissance de mille et un bonheurs parisiens, la Seine comme avenue reliant la place de la Concorde au Havre… voilà quelques-uns des scénarios imaginés pour le Grand Paris en 2007. Une décennie plus tard, ces futurs évanouis sont remplacés par un supermétro qui servira huit millions de voyageurs. Evanouis avec eux, les débats byzantins sur le périmètre et la gouvernance de la métropole. La « mobilité » est au cœur du projet. Pour la modique somme de 36 à 42 Mds €, cinq lignes seront construites. Avec l'extension des lignes existantes, la métropole se dotera de nouvelles centralités… qui renforceront celles existantes, comme la ligne E, faisant de Chelles et Mantes-la-Jolie un faubourg de La Défense. Des experts parmi les plus avertis doutent de la prophétie autoréalisatrice qui voudrait que l'ouverture d'une gare provoque une polarité apte à limiter l'étalement urbain.
Ces stations pourraient même l'augmenter dans leur périmètre, objectent-ils, le prix du foncier, la qualité des biens proposés, les services… restant pour les habitants aussi déterminants que l'accès.
Sur cette question se joue une partie de l'avenir de plus de 300 nouveaux quartiers en développement. L'autre partie tient à leur forme, qui reste insaisissable. Reflet d'une époque, ces projets urbains partagent sans doute les mêmes objectifs de durabilité et de conscience environnementale qu'ils ne manqueront pas de revendiquer ; ils s'incarneront dans du néohaussmannien, du néorural et, peut-être, du néomoderne. Ils ont pour horizon commun la seule aubaine foncière. Où sont les projets suscitant le débat, tel Euralille en son temps, quoi que l'on pense de ce quartier ? Où est la pensée urbaine au-delà du fonctionnalisme ou de la grimace ? Reflet d'une époque où la gestion de projet et ses opérateurs l'emportent sur tout ? Signe de l'impossibilité d'une nouvelle utopie architecturale ?
Aux architectes restent les gares, cathédrales du Grand Paris, et éventuellement des places publiques - ont-ils demandé plus ?
Au XIXe siècle, l'opposition des fouriéristes aux saint-simoniens pouvait se résumer à une utopie des lieux - les phalanstères -contre une utopie des flux - les lignes de chemins de fer. Les flux l'emportent toujours, la boucle du supermétro constituant finalement le véritable monument de la mégapole, une Notre-Dame-des-Tunnels qui peine à nous transporter vers un avenir urbain radieux. La Gazette des communes #2716-2717 : Les acteurs locaux sous le feu des projecteursPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jean-Baptiste ForrayEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Quelle mouche a piqué Sébastien Martin ? Ces dernières semaines, le très modéré président (ex-LR) d'Intercommunalités de France n'est plus que bruit et fureur contre le gouvernement, accusé de prendre les élus communautaires pour « des cons ». Longtemps, pourtant, au sein de la Macronie, les EPCI ont été présentés comme les bons élèves de la classe locale. A l'automne 2023, le ministre du Logement et patron de la communauté urbaine de Dunkerque, Patrice Vergriete, ne jurait que par eux, prêt à leur accorder la part belle dans le cadre de son projet de loi de décentralisation. Patatras, son successeur, Guillaume Kasbarian, a laissé le texte prendre la poussière dans un tiroir. L'heure est au retour en force des maires dans le cadre des procédures d'attribution des logements sociaux.
Longtemps bons élèves de la classe locale, les élus communautaires ne sont plus en odeur de sainteté auprès du gouvernement, en particulier du ministre du Logement.
SUR LA TOUCHE. Au chapitre financier, le gouvernement Attal se garde bien, aussi, de jouer la carte intercommunale. L'idée, portée par la Cour des comptes, d'une rationalisation budgétaire de l'action locale autour des EPCI nés de la loi « Notre » a fait long feu. Intercommunalités de France n'a pas été convié à la table du ministre de l'Economie Bruno Le Maire. L'association peine aussi à faire entendre sa voix sur la réforme des crèches. Elle attend maintenant avec une crainte non dissimulée les conclusions de la mission Woerth sur le millefeuille territorial. L'ancien maire de Chantilly envisagerait d'en finir avec les compétences obligatoires des intercommunalités.
MISSION À HAUT RISQUE. Eric Woerth serait même prêt à faire une croix sur le statut des communautés urbaines qui seraient contraintes de fusionner avec celui des métropoles. Une piste contraire au droit à la différence territoriale, alerte Intercommunalités de France. L'association des directeurs généraux des communautés de France n'est pas en reste, qui déplore que le pouvoir ne se soit pas engagé dans un mouvement massif de fusions de communes. Entre les deux parties, il y a décidément de la friture sur la ligne. Tout le paradoxe, c'est qu'entre la Macronie et l'Association des maires de France, l'heure n'est pas encore à la lune de miel. Le pacte girondin, promu par le président de la République dès 2017, reste à construire. Le Moniteur #6300 : Biosourcé, bioclimatique... Les choix de Madec pour un chai du MédocPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Ses 69 milliards d'euros de chiffre d'affaires mis à part, c'est une entreprise de travaux comme les autres. A l'instar de ses homologues, elle est avant tout le produit du travail des hommes - et de plus en plus, des femmes -qui la composent : compagnons, ingénieurs, dirigeants… Et, comme partout ailleurs, tout changement à sa tête donne lieu à une période particulièrement délicate à gérer.
Vinci est bien une entreprise comme les autres. Mais - 69 milliards oblige -ce qui s'y déroule est beaucoup plus scruté qu'ailleurs. C'est donc l'un des voiles les plus opaques du BTP français qui vient d'être soulevé : Xavier Huillard passera le flambeau à Pierre Anjolras.
Autant pour Vinci que pour NGE, ce sont deux hommes du sérail qui ont été promus
L'heureux élu, qui a déjà œuvré à la réunion d'Eurovia et de Vinci Construction, se voit promu directeur général opérationnel du groupe. Un statut transitoire puisque Xavier Huillard devra quitter ses fonctions de directeur général en 2025, même s'il pourra rester président.
Cette nomination est donc, si ce n'est l'épilogue, au moins le dénouement d'une intrigue qui agitait à bas bruit les milieux constructo-financiers depuis des années. L'âge du capitaine étant connu, la désignation d'un second était inéluctable. Son aura étant immense, on savait cette nomination ultra- délicate. Son attachement au groupe étant indéniable, on imaginait l'importance que revêt le transfert - même partiel - de ses prérogatives.
Autre entreprise, autre culture, mêmes enjeux. NGE - et ses 4,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires - vient elle aussi de négocier son passage de témoin. Là aussi, c'est un homme du sérail qui a été promu en la personne de Jean Bernadet. Une transition qui se veut douce et programmée, susceptible de rassurer les investisseurs comme les salariés. Une transition comme il s'en produit des milliers chaque année dans le BTP, avec bien moins de commentaires mais tout autant de précautions. Bien souvent, elle est le fruit de longs mois voire d'années de préparation, de formation et de transmissions. A cette condition, les histoires de successions finissent bien, en général. Urbanisme #437 : Partout, le vivant !PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Julien MeyrignacEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Nous devons, la rédaction d'Urbanisme et moi-même, vous faire un aveu : nous ne nous attendions pas, lorsque nous avons inscrit le vivant- à notre programmation éditoriale, à entrer dans des réflexions et échanges métaphysiques aussi profonds que fondamentaux. Le colombage, mode d'emploiLivresAnnée : 2022Auteur : Jean-Louis ValentinEditeur : EYROLLES EIROLDescription : Cet ouvrage explique les grands principes de conception et d'intervention sur les pans de bois des maisons à colombage, qu'il s'agisse d'entretien, de réparations ou de modifications. Il permet d'acquérir une connaissance pointue des différents types de maisons et de leurs mises en œuvre, selon les régions où elles ont été construites, pour une restauration de qualité et respectueuse de leur valeur patrimoniale.
Un guide essentiel pour les propriétaires de maisons et les artisans, par Jean-Louis Valentin, Compagnon du Devoir, Maître-Charpentier, et Architecte DPLG, expert de la construction à ossature bois.
Gestion des risques amiante dans les bâtiments : exploitation et cession, interventions ponctuelles, travaux de désamiantageLivresAnnée : 2015Auteur : Lilian BousquetEditeur : EDITIONS LE MONITEUR DEKRA EDISION MONITERDescription : Cet ouvrage synthétise, commente et illustre le dispositif réglementaire et technique encadrant la prévention des risques amiante dans les bâtiments lors de leur gestion courante (maintenance, réparation, cession) ou lors de conduite d’opérations de travaux (rénovation, réhabilitation, déconstruction, etc.).
Ainsi, après avoir défini l’amiante et les risques inhérents à son inhalation, ce mémento illustré : décrit les pratiques du repérage de l’amiante et des mesures d’empoussièrement ;définit les responsabilités et obligations des propriétaires d’immeubles et donneurs d’ordres en cas de travaux et d’interventions sur des matériaux ou produits amiantés ;spécifie les obligations des entreprises quant à l’organisation du travail et la formation et protection du personnel ;présente les exigences techniques des interventions ponctuelles (SS4) ; explicite les procédures à appliquer en cas de travaux de retrait (SS3), de la préparation du chantier à la gestion des déchets.
Cet ouvrage pratique répond aux attentes des propriétaires d’immeubles et employeurs en matière de connaissance et de respect de leurs obligations et responsabilités. Il intéressera également les syndics, les bailleurs, les associations de locataires et constituera un aide-mémoire pour les opérateurs de repérage, les techniciens d’organismes de contrôle ou en entreprises spécialisées impliqués dans des opérations comportant des risques liés à la présence d’amiante. Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d'habitation anciens : ouvrages types, capacité structurale, pathologiesLivresAnnée : 2018Auteur : Jacques FredetEditeur : EDITIONS LE MONITEUR EDISION MONITERDescription : Avant toute rénovation ou réhabilitation importante, un diagnostic est indispensable afin d'anticiper les difficultés techniques spécifiques aux bâtiments anciens. Le Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d'habitation anciens décrit les connaissances scientifiques et pratiques nécessaires à l'analyse structurelle des bâtiments résidentiels courants construits avant l'usage massif du béton armé (avant 1914). Ainsi, la reconnaissance du type de bâtiment s'effectue selon une méthode éprouvée et explicitée pas à pas dans la 1re partie de l'ouvrage, à l'aide de très nombreuses planches tirées de traités anciens et de photographies actuelles. La 2e partie expose les spécificités des principaux ouvrages de structure (murs en maçonnerie, balcons, fondations, voûtes, pans de bois, pans de fer, planchers, escaliers, charpentes des combles), avec le détail des calculs de la vérification de la capacité portante de chacun d'eux. La 3e partie analyse les désordres structurels courants (fissurations, tassements, affaissements, cisaillements, flambages, éclatements, ruptures, déliaisonnements, pourrissements, etc.) pour parachever l'analyse du bâti. Enfin la dernière partie récapitule, pour chaque ouvrage, la démarche de diagnostic et la méthode de vérification de la stabilité, illustrées de schémas de calcul et d'une étude de cas. Une annexe fournit les caractéristiques des matériaux (bois, chaux, pierre naturelle, plâtre) et en particulier des métaux (aluminium, cuivre, métaux ferreux, plomb, zinc), selon leur époque de mise en oeuvre. Enrichi de nombreux documents graphiques, photos et schémas de calcul, cet ouvrage sans équivalent s'adresse aux maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre et ingénieurs qui cherchent à identifier les types d'ouvrages bâtis et leurs caractéristiques techniques ou qui veulent assimiler l'approche permettant de réaliser un diagnostic. La pathologie des façades : diagnostic, réparations et préventionLivresAnnée : 2023Auteur : Philippe PhilipparieEditeur : AQC AKCDescription : À partir d'exemples de pathologies affectant les façades, l'auteur s'attache à présenter les points sensibles de la réglementation et de la normalisation, les bonnes pratiques, ainsi que les règles de l'art, qui permettent d'éviter les désordres affectant les constructions. À cet égard, on citera notamment les pathologies présentes sur :' les murs en maçonnerie et en béton' les enduits de façade' les systèmes d'isolation thermique extérieure' les façades carrelées' les armatures abîmées par la corrosion. L'auteur aborde également les désordres affectant les menuiseries et le confort thermique. Cette édition est enrichie de nouveaux commentaires et précisions. La mise en page a été entièrement repensée pour un meilleur confort de lecture. Sols urbains, environnement et santé : repenser les usagesLivresAnnée : 2024Auteur : Ronald CharvetEditeur : EDITIONS QUAE EDISION KADescription : L'impact des sols sur la qualité de l'air, de l'eau et sur la biodiversité réinterroge la question des risques inhérents à l'histoire longue de ces sols et celle de nos pratiques. Dès lors, comment gérer les pollutions anciennes et réduire les expositions associées aux territoires concernés ' Comment anticiper les expositions futures ' Des pistes prometteuses sont proposées pour améliorer la prise en compte des sols dans les projets d'aménagements urbains, dans la perspective du concept de santé globale. Traiter l'humiditéLivresAnnée : 2014Auteur : Yves BaretEditeur : EYROLLES EIROLDescription : Ennemi numéro un de toute construction, l'humidité est le problème le plus souvent évoqué par les propriétaires de maisons anciennes. Cette petite bible sur le sujet leur est destinée, ainsi qu'aux artisans et architectes auxquels ils font appel. Elle fournira à tous une aide au diagnostic précieuse, et constitue le guide d'entretien indispensable à une gestion adaptée de la maison et de son environnement. En tant que guide d'intervention, l'ouvrage privilégie les solutions naturelles, réellement curatives et compatibles avec la construction ancienne.
Le Moniteur #6299 : Des aides aux entreprises pour prévenir les TMSPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Pont du Gard. Le 3 mai dernier, un ouvrage provisoire situé à la sortie de Chamborigaud, dans le Gard, restaurait la liaison entre le village de 900 âmes et la commune de Génolhac. La circulation y était interrompue depuis la mi-mars et le brusque effondrement d'un pont en maçonnerie du XIXe siècle. Ce dernier, classé en « bon état », faisait pourtant l'objet d'un suivi régulier, affirme le conseil départemental. Cet accident était-il donc imprévisible, tel un choc provoqué par un porte-containers à la dérive ?
Pont-l'Evêque. L'anticipation doit rester le maître mot des gestionnaires d'infrastructures. Une auscultation poussée et, demain, un monitoring en temps réel, doivent permettre de s'assurer de la bonne santé des ouvrages. C'est ainsi que la détection d'une fissure en amont du viaduc de Saint-Cloud a conduit, fin avril, à fermer un tronçon stratégique de l'A13 qui relie Paris au Calvados. Une décision prise dans l'urgence par la Direction des routes d'Ile-de-France, dont les moyens techniques et financiers, c'est vrai, dépassent de loin ceux des petites communes.
Cet impérieux besoin de contrôler l'état des infrastructures ira croissant.
Pont thermique. Cet impérieux besoin de contrôler l'état des infrastructures ira croissant. D'abord, en raison de leur ancienneté : construit aux siècles passés, ce patrimoine a grand besoin de soins. A Vierzon comme dans toute la France, des collectivités se lancent ainsi dans de lourds travaux de réfection. Ensuite, à cause du réchauffement climatique : la multiplication des pluies torrentielles comme le manque grandissant d'eau menacent la stabilité de ces ouvrages.
Pont-à-Mousson. Ce qui vaut pour les ponts vaut pour les canalisations. Comme le rappelle le directeur général de Saint-Gobain PAM, un milliard de mètres cubes s'en échappent chaque année, alors même que « les premières conséquences du changement climatique concernent le cycle de l'eau ». Menacées elles aussi par leur grand âge et par la sécheresse, ces infra structures méritent plus d'attention - et de fonds - qu'elles n'en ont obtenu jusqu'à présent. Un sursaut est nécessaire. Tout le monde sur le pont ! D'Architectures #316 : Réalisations / Spécial logements collectifsPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Emmanuel CailleEditeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURALDescription : Entre militantisme et pragmatisme
Par l’effet du décalage entre commandes et livraisons, cette année voit encore beaucoup d’opérations de logements collectifs arriver à leur terme. Nous en avons choisi neuf que nous avons pu visiter ce printemps et qui témoignent de leur capacité à refuser la fatalité des contraintes réglementaires et budgétaires. Malgré l’emploi de pierres massives pour trois d’entre elles et une transformation de bâtiment universitaire en appartements, elles s’inscrivent cependant encore dans le courant productiviste de l’économie du logement, dont la crise actuelle a révélé les effets délétères. Le parcours que nous consacrons à l’agence Brunnquell & André montre certes que parfois, comme ici dans deux chantiers parisiens – la transformation de la caserne Exelmans et la réhabilitation de HBM rue Sthrau –, il est possible de ne pas se soumettre à des pratiques que l’on croyait immuables. Mais si nous assistons enfin aujourd’hui à une prise de conscience du danger qu’il y a à perpétuer notre modèle de production, celle-ci est très loin de se traduire dans les faits : on continue à démolir, à artificialiser les sols et à employer immodérément le béton… Si le rôle des architectes est fondamental dans ces bouleversements à venir, on sait qu’il restera encore longtemps et pathétiquement dérisoire par le peu d’importance qu’il occupe dans les processus de décision économique et politique. Quelles que soient les menaces climatiques ou d’épuisement des ressources, il faudra encore de nombreuses années pour que le système change et il ne faudrait pas abandonner le type de production mortifère qu’il induit aux mains des moins concernés. Pour les autres, il faudra donc accepter d’agir entre militantisme et pragmatisme et repousser la tentation de s’enfermer dans les postures narcissiques de la radicalité. La Gazette des communes #2713 : J-90PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jean-Baptiste ForrayEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Et si les JO étaient réussis ? La question apparaît volontiers provocatrice dans l'océan de bad buzz et de polémiques qui émaille la préparation de l'événement. Depuis des mois, sur les réseaux sociaux et ailleurs, les Français s'adonnent à leur sport favori : le masochisme. Le métier acquis dans l'organisation des grandes compétitions sportives est passé par pertes et profits. Il en est de même pour le refus de toute folie des grandeurs. Loin des milliards dépensés en pure perte pour les JO d'Athènes ou de Rio, Paris a construit un minimum de nouveaux équipements : l'Adidas Arena, le Centre aquatique olympique, le Village des médias ou le Village des athlètes. Autant de bâtisses qui ne devraient pas devenir des « éléphants blancs ».
Loin des « éléphants blancs » d'Athènes ou de Rio, les équipements construits pour les JO devraient servir de dynamo au nord de la région parisienne et à la Seine-Saint-Denis.
PRÉCIEUX HÉRITAGE. Les Jeux olympiques et paralympiques se veulent l'instrument d'un rééquilibrage de la région parisienne au profit du nord de la capitale et de la Seine-Saint-Denis. Une dynamo au service des transports, du logement et de la pratique sportive. Peu suspect de complaisance envers la Macronie, le président socialiste du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, salue déjà le précieux héritage des Jeux olympiques et paralympiques. Le maire de L'Ile-Saint-Denis, Mohamed Gnabaly, proche des Insoumis, est sur la même longueur d'ondes. Déjà, les Jeux dopent, partout en France, la construction de nouveaux équipements sportifs de proximité. Ces deux dernières années, 5 507 sont sortis de terre, grâce à un petit coup de pouce de l'Etat.
POSITIVE ATTITUDE. Après, bien sûr, tout n'est pas rose pour les collectivités, à la veille du grand rendez-vous. Beaucoup craignent que l'événement le plus médiatisé de la planète n'attire les pirates informatiques du monde entier et ne provoque des attaques massives contre les sites des villes les plus exposées. Mais là encore, foin de catastrophisme. La messe n'est pas dite. Plutôt que de crier avant d'avoir mal, les collectivités y voient une opportunité de revoir de fond en comble leurs politiques en la matière. Une leçon à méditer. La Gazette des communes #2714-15 : L'IA, une nouvelle collègue au banc d'essaiPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jean-Baptiste ForrayEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : C'était la surprise du chef. Lors du dernier congrès des maires, Emmanuel Macron avait annoncé une réforme de la dotation globale de fonctionnement, la DGF, instrument principal du soutien de l'Etat aux collectivités.
Le président de la République avait confié une mission en ce sens à son meilleur ennemi en matière de finances locales : le socialiste André Laignel.
Contre toute attente, le patron du Comité des finances locales avait saisi la main tendue. La belle entente n'a pas duré bien longtemps. La cure de rigueur que le pouvoir souhaite administrer aux collectivités l'a fait voler en éclats. André Laignel a mis, le 23 avril, la réforme de la DGF au frigo.
En ces temps de disette budgétaire, la réforme de la dotation globale de fonctionnement ferait beaucoup trop de perdants.
BELLE PROMESSE. Le premier magistrat d' Issoudun a repris la position qu'il affectionne le plus, celle d'éternel opposant, distillant, comme sous Nicolas Sarkozy et François Hollande, ses éléments de langage sur le supplice étatique du garrot. Au risque de redonner la main à Bercy ? Le danger n'est pas mince aux yeux du maire Macron-compatible de Charleville-Mézières, Boris Ravignon. Reste à savoir si le gouvernement veut mener cette réforme jusqu'au bout. Par la voix de sa ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, il jure que « oui ». L'expérience invite néanmoins à la plus grande prudence. Beaucoup plus avancée qu'elle ne l'est aujourd'hui, la réforme de la DGF concoctée par la députée (PS) Christine Pirès Beaune sous le mandat de François Hollande n'a jamais vu le jour.
SERPENT DE MER. Sans carotte, comme au moment du lancement des intercommunalités à fiscalité propre au début des années 2000, les principales associations d'élus locaux ne veulent pas en entendre parler. En ces temps de disette budgétaire, la réforme de la DGF ferait beaucoup trop de perdants. A l'instar de la révision des valeurs des bases locatives, elle est donc devenue un serpent de mer. Le nombre de critères d'attribution de la DGF dépassera bientôt la barre des 200. Plus personne n'y comprend rien, mais chacun se contente de ce qu'il a. Dans ces conditions, la réforme de la DGF n'est sans doute pas près de sortir de terre. Le Moniteur #6298 : Du chantier au chantier, le réemploi cherche sa voiePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : C'est une mauvaise nouvelle, mais ce n'est pas une surprise. Les 500 suppressions d'emplois annoncées chez Nexity la semaine dernière n'ont pris personne de court. Face à l'effondrement de la demande, Véronique Bédague, la P-DG du premier promoteur français, avait depuis longtemps annoncé la couleur. D'autres acteurs, comme Vinci Immobilier ou Bouygues Immobilier, avaient déjà montré la voie, malheureusement inéluctable, du PSE.
La casse sociale était fatale. Et, même si les entreprises du bâtiment n'ont pas encore touché le fond, elle paraît condamnée à s'étendre. Au-delà des carrières malmenées, cette saignée aura des conséquences à long terme sur les compétences et les savoir-faire nécessaires à la bonne marche des projets. Une fois éloignés de la construction, ces professionnels éconduits n'y reviendront pas.
Les mesures phares du projet de loi Logement n'ont pas vocation à stimuler la construction.
Véronique Bédague en appelle au gouvernement. Il faut bien reconnaître que l'Etat aurait un rôle contracyclique à jouer dans une crise avant tout provoquée par la brusque remontée des taux d'intérêt. Malheureusement, comme bien d'autres avant elle, celle qui avait un temps été pressentie pour Matignon prêche dans le désert. Si Gabriel Attal et Guillaume Kasbarian affirment avoir pris conscience de la situation, rien, dans leurs actes, ne suggère pour l'instant un infléchissement. En témoigne le projet de loi Logement dont les mesures phares - assouplissement de la loi SRU et sortie des locataires trop aisés du parc social - n'ont pas vocation à stimuler la construction.
Les raisons de cette surdité obstinée sont multiples. Une partie d'entre elles tient à l'image du secteur. Soyons lucides : en France, le sort des promoteurs n'émouvra pas grand monde. Quant aux entreprises de bâtiment fragilisées, elles passent trop souvent, en raison de leur taille, en dessous des radars médiatiques et politiques. L'indifférence est prégnante. La semaine dernière se tenait Intermat, le grand salon français du matériel. Un millier d'exposants, des dizaines de milliers de visiteurs, zéro ministre. A vivre #135 : ConvivialitéPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Nathalie DegardinEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Une porte ouverte
L'appartement n'était pas grand mais il fleurait bon la chaleur humaine. Dans la cuisine, le poêle d'un autre âge, sur lequel mitonnaient des heures interminables des plats scellés, finalement remplacé au passage du siècle par une gazinière... AMC #322 : COULON - PAUMIER - DADOUR DE POUS - GRXPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Olivier NamiasEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Précieuses bouses
Au rez-de-chaussée d'une institution parisienne émanant d'une enseigne de luxe, un globe en bouse de vache, trivial et mystérieux.
Son installation entre les façades de verre de la fondation Cartier est une sorte de provocation, loin cependant de la merda d'artista créée par Manzoni en 1961. Plutôt qu'un questionnement sur l'œuvre d'art, l'architecte Bijoy Jain exposé chez Nouvel invite à repartir de zéro en regardant du côté freudien de la fécalité. Remise dans un contexte que le gourou de Studio Mumbai s'acharne à gommer, la bouse de vache prend un tout autre sens. C'est la matière première des foyers ruraux de l'Inde, l'énergie qui chauffe les aliments de centaines de communautés paysannes du sous-continent. Cette œuvre serait donc une réserve de combustible, un bien si précieux qu'il se contemplerait avec une certaine révérence dans les galeries les plus huppées de l'art mondialisé. La métaphore de la bouse s'applique certes à juste titre à nombre de constructions ne s'élevant guère au-dessus du produit de la digestion des vaches, mais aussi, à tort, à celles que l'on considère comme s'en approchant, du fait de leur architecture mal comprise ou de leur esthétique mal acceptée. Un promoteur disait dernièrement ne pas comprendre l'émotion que suscitait la démolition obstinée de l'ancien siège de l'Insee à Malakoff, bâtiment qu'il jugeait dénué d'intérêt.
La « démocratie de l'énergie » veut que laides ou belles, ces architectures aient au moins une valeur en énergie stockée.
Conserver cette énergie grise implique de repenser les temps du projet, de faire de la place au diagnostic, de rechercher les qualités d'un édifice qui ne paye pas de mine, de comprendre son histoire, de le valoriser plutôt que de le considérer comme un produit jetable et remplaçable. Le continent appelé « bâti existant » donne le vertige : le CSTB dénombre dans l'Hexagone plus de 27 millions de bâtiments qu'il va s'attacher à immatriculer au sein de la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Aux architectes d'aller au-delà de l'administratif pour connaître la personnalité qui se cache derrière la carte grise et la plaque minéralogique. Avec l'intelligence de l'espace, peut-être accompliront-ils la promesse de l'alchimie baudelairienne : tu m'as donné ta boue, et j'en ai fait de l'or… Fieffes, Montrelet, Bois-Saint-Jean n° 2 : Ombre et lumièreLivresAnnée : 2021Auteur : Les Amis de l'Église de FieffesEditeur : LES AMIS DE L EGLISE DE FIEFFES LE AMI EGLIS FIDescription : Quinze ans après un premier tome centré sur l’église de Fieffes, l’association qui œuvre à la restauration du monument sort un tome 2, dont la thématique est élargie à la commanderie hospitalière qui était établie dans la commune, aux derniers seigneurs des lieux et aux alentours de l’église. La Gazette des communes #2712 : Gestion de la dette : choisir le bon capPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Romain MazonEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : On peut faire deux lectures de la récente séquence politique ouverte par Stanislas Guerini, le 9 avril, avec la présentation des grands axes de sa réforme de la fonction publique. La première : c'est un échec. En tonitruant dans la presse qu'il fallait « lever le tabou des licenciements » pour mieux sanctionner « l'insuffisance professionnelle » des agents, le ministre de la Transformation et de la fonction publiques remet une pièce dans la machine à « fonctionnaire bashing », braque les syndicats et crispe les employeurs territoriaux.
IMPUNITÉ. Est-il, en effet, bien opportun d'ouvrir une phase de négociations en posant comme base que la fonction publique serait bloquée par l'impunité dont jouiraient des tas d'incompétents ? Impunité qui, d'une part, n'existe pas : l'historien Emilien Ruiz y consacre d'ailleurs un chapitre dans son ouvrage « Trop de fonctionnaires ? Histoire d'une obsession française » (*). Impunité qui, d'autre part, serait avant tout le fait d'employeurs peu courageux ou ignorants des outils à leur disposition. Le groupe de réflexion Le Sens du service public remet en outre les choses dans le bon ordre en rappelant que « des dispositifs managériaux existent pour réguler les relations employeurs-fonctionnaires avant le licenciement, qui ne peut être conçu que comme un dernier recours ».
Pendant qu'on cherche à comprendre à quoi servirait la fusion des catégories, on évite soigneusement le sujet central : les salaires.
FAINÉANTS. Seconde lecture : c'est une opération réussie. La communication médiatique sur le lancement de cette réforme « pour l'efficacité de la fonction publique » repose en effet sur trois slogans : le licenciement donc, la suppression des catégories A, B et C, et la reconnaissance du mérite individuel. Et pendant qu'on cherche à comprendre à quoi servirait la fusion des catégories, si ce n'est à dissimuler le tassement des grilles, ou qu'on discute la philosophie sous-jacente à la notion de mérite individuel (s'il y a des méritants, c'est qu'il y a des fainéants), on évite soigneusement le sujet central, pour les syndicats comme pour les employeurs territoriaux : les niveaux de salaires. Des salaires compétitifs par rapport au secteur privé, c'est quand même plus motivant, pour les futurs talents des services publics, que de rejoindre une communauté gangrenée par des incompétents et des fainéants. Le Moniteur #6296 : Le changement climatique met les infrastructures au défiPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Emmanuelle N'HauxEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Les catastrophes se suivent et se ressemblent. Vents violents, pluies torrentielles, montée des eaux… Ces phénomènes météorologiques rendus de plus en plus extrêmes par le changement climatique mettent à mal les infrastructures de transport. En témoignent les ponts et routes arrachés comme des fétus de paille dans la vallée de la Roya en 2020 par la tempête Alex. L'été dernier, après un épisode de canicule suivi de pluies intenses en Maurienne, ce sont plus de 10 000 m3 de roches qui se sont décrochés de la montagne, coupant une route départementale, une autoroute et une liaison ferrée entre la France et l'Italie. Sans faire de victimes cette fois. Un miracle.
La stratégie d'adaptation des infrastructures à un coût. Mais la facture de l'inaction serait plus salée encore
Comme les bâtiments, les infrastructures doivent se préparer à une France à + 4 °C. Et les professionnels n'ont pas attendu la succession des plans d'adaptation au changement climatique – le troisième doit arriver cet été - pour réagir. InfraClimat, la plateforme numérique de visualisation des impacts du réchauffement climatique à destination des maîtres d'ouvrage, tout juste lancée par la Fédération nationale des travaux publics, en est l'une des illustrations, tout comme les travaux conduits par le pôle de compétitivité Infra 2050.
La prise de conscience est là et les initiatives ne manquent pas. Reste que la stratégie d'adaptation des infrastructures a un coût : 20 à 30 milliards d'euros par an selon le cabinet de conseil Carbone 4, le tout dans un contexte de coupes des dépenses publiques. Or, sans le soutien de l'Etat, l'équation pour l'adaptation sera insoluble. Et la facture de l'inaction serait bien plus salée encore.
Infrastructure de mobilité décarbonée s'il en est, le téléphérique - trop peu développé sous nos latitudes - s'implantera à Créteil (Val-de-Marne) au terme d'un chantier hors norme en milieu urbain. Ce câble de 4,5 km permettra aux habitants de Villeneuve-Saint-Georges – d'ici fin 2025 - de s'interconnecter à la ligne 8 du métro par les airs. Une première du genre en Ile-de-France. De quoi laisser songeur après la tentative avortée dans la métropole de Lyon et l'avis défavorable rendu fin mars par les commissaires-enquêteurs pour le métrocâble grenoblois. La résilience des territoires ne se fera pas sans travailler sur l'acceptabilité des projets. Le Moniteur #6297 : La Cité des arts urbains accroche l'or olympiquePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Bienheureux celui qui n'a jamais participé à une AG de copropriété ! Trop souvent, ce rituel annuel de bon voisinage s'apparente à une pièce de théâtre tragi-comique, qui met en scène les pires travers de ses personnages. Il y a ceux qui, par principe, votent « non », ceux qui parlent sans écouter, ceux qui se prennent pour d'éminents juristes, ceux qui ont des oursins dans les poches… Sans oublier ceux qui ne viennent pas, menaçant par leur absence la bonne tenue de l'assemblée.
Jouées partout en France, ces saynètes ont pour inévitable résultat la difficulté à initier des travaux d'ampleur. Une faiblesse bien connue qui, à l'heure du besoin impérieux de rénovations ambitieuses, se transforme en un frein majeur à la décarbonation du parc immobilier. Alors que les bailleurs sociaux se sont lancés avec détermination, le logement collectif privé reste, quant à lui, à la peine.
Le logement collectif privé reste à la peine alors que les bailleurs sociaux se sont lancés avec détermination
Certaines entreprises s'organisent pour attaquer ce marché en puissance, convaincues qu'il finira bien par se dégripper. Mais quand ? Le calibrage de leur offre à cette clientèle si particulière est un prérequis. La montée en compétences des professionnels (syndics, architectes…) qui accompagnent les copropriétés au quotidien également. Parfaitement dans l'air du temps, un mouvement de simplification du droit serait lui aussi susceptible de faciliter les prises de décisions lors de ces fameuses AG.
Toutes ces avancées paraissent à portée de main. Elles resteront cependant sans effet tant que chaque copropriétaire devra débourser 30 000, 50 000 ou 70 000 euros. Des montants faramineux pour beaucoup d'entre eux. Comme l'Etat a durablement rangé son chéquier, il convient de faire preuve d'une radicale inventivité. Jacques Baudrier, élu parisien et fin connaisseur du logement, imagine par exemple sanctuariser des ressources propres fléchées spécifiquement vers ces chantiers. Elles seraient ainsi tenues à distance des ponctions de Bercy. Et pourquoi pas ? La méthode a déjà fait ses preuves, puisqu'elle permet sur le long terme de financer le Grand Paris Express. La rénovation doit devenir un grand chantier français. La revue Urbanisme HS #79 : No cultures, no futuresPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Julien MeyrignacEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Du 15 au 17 novembre 2023, la 44e Rencontre nationale des agences d’urbanisme s’est tenue à Clermont-Ferrand, sous la houlette de l’agence d’urbanisme Clermont Massif central (AUCM) et de la Fnau.
Lancés autour de la thématique « No cultures, no futures – pas de réorientation écologique sans recomposition culturelle des territoires », les débats ont permis d’évoquer, durant ces trois jours, la manière dont la culture peut – doit ! – servir de vecteur et de levier à la transition écologique en cours.
Mis à l’honneur, le territoire Clermontois a, quant à lui, pu dévoiler ses nombreux atouts lors des dix explorations menées aussi bien en centre-ville qu’autour de la métropole, que ce soit à Thiers, Lezoux, Vichy, Aubière, Châtel-Guyon, Saint-Beauzire ou Gerzat. Dictionnaire de mémoire collective : Récits de vie / Récits de villeLivresAnnée : 1997Auteur : Mireille DUPOUYEditeur : MAIRIE DE TERGNIER MAIRI TERNIDescription : Le présent ouvrage est une somme de récits de vie et de mémoire concernant Tergnier et les communes associées, lieux d'abord imprégnés par le Chemin de fer. Il réunit plus de cent témoignages et a nécessité cinq ans de travail.
Récits de vie, récits de ville, se mêlent pour décrire les lieux, les comportements qui font l'histoire, l'économie, la culture d'un pays ou d'une région.
Le lecteur pourra trouver à partir des mots-clés issus des interviews : la définition étymologique, une ouverture à des citations d'auteurs, de nombreuses illustrations. Prestige de l'AisneLivresAnnée : 2003Auteur : Bruno WALTEREditeur : JULIETTE NEVEUX JULIET NEVDescription : L'Aisne est bien plus que cet apparent trait d'union géographique entre Paris et la Belgique. C'est une terre d'histoire, de culture et de passions. L'histoire a laissé ici plus qu'ailleurs sa marque indélébile, dans la pierre des châteaux, sur les façades des cathédrales gothiques, ou plus tragiquement , sur la crête du Chemin des Dames. L'Aisne est le quatrième département de France pour le nombre de ses monuments historiques ! L'acropole de Laon, "Belle-île en terre", capitale de la dynastie carolingienne ; Soissons, cité du fameux vase, berceau des Mérovigiens ; Guise et ses puissants ducs, Coucy et ses sires fanfarons... De l'élégant Valois, au sud, jusqu'à la rude Thiérache, frontalière de la Belgique, les pays de l'Aisne égrènent tout un chapelet de chroniques étonnantes.
La pierre, l'histoire, mais aussi l'esprit et les lettres. La Fontaine, Racine, Dumas et Claudel sont des natifs d'un département adopté plus tard par Gérard de Nerval ou Victor Hugo... Le sud de l'Aisne est appelé par certains le "carré magique de la langue française". A ces écrivains, s'ajoutent l'esprit des révolutionnaires : Condorcet, Babeuf, Saint-Just ou encore Camille Desmoulins, et celui d'un grand homme, Jean-Baptiste André Godin, industriel génial et utopiste convaincu dont il faut visiter le familistère. Découvrir l'Aisne, c'est marcher sur leurs traces, emprunter leur chemin avec respect.
L'Aisne passionnément. On y vient souvent par hasard. Et on y revient par plaisir, pour s'asseoir à une table généreuse dans la Thiérache, cette Normandie aux couleurs du Nord, apprendre l'histoire de ces seize boeufs de pierre qui gardent les tours de la cathédrale de Laon, parcourir la route du champagne, depuis Château-Thierry, randonner dans la grande forêt de Saint-Gobain, à la recherche de ses splendides abbayes, ou flâner, le nez en l'air, dans les rues de Saint-Quentin, qui mêlent si bien gothique et Art déco. Nous vous invitons à ouvrir ces pages pour découvrir tous les prestiges de l'Aisne. Architectures CREE #408 : Printemps 2024PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Karine QuédreuxEditeur : MEDIARECLAME PUBLISHING MEDIAREKLAM PUBLICHINGDescription : Bien que la conjoncture ne soit pas des plus optimistes, partons du principe que le futur de nos villes trouvera une expression vertueuse et durable dans les grandes mutations de ce siècle. Après tout, n’avons-nous pas su, dans nos métropoles européennes, faire face à maintes agressions économiques, sanitaires ? Le dérèglement climatique est certes un défi herculéen, sachant que nous en sommes les principaux instigateurs au nom d’un système trop avide. Il va donc falloir trouver un nouvel équilibre et recalibrer nos exigences. Difficile pour le secteur bâtiment qui confirme une entrée en récession en matière d’activité avec une crise du logement neuf, un glissement progressif d’année en année du non-résidentiel neuf, et un sort en pointillé pour la rénovation au regard du devenir incertain de MaPrimeRénov’. Dans un contexte de transition environnementale, il faut rénover plutôt que construire, chacun le conçoit désormais, mais l’intelligence énergétique reste souveraine. L’accès au logement reste cependant une priorité incontournable, étant donné les inégalités sociales grandissantes, la difficulté d’accès au foncier, et l’ensemble des freins juridiques que l’on connaît. Ainsi sonne le retour des microarchitectures dans la conquête de l’outdoor (p. 88), pensé comme un levier de croissance mais aussi comme un outil de réflexion pour parer à l’indispensable. Cette modularité d’échelle de construction interroge notre façon de penser un habitat de qualité à des coûts abordables tout en interrogeant l’idée, semble-t-il dépassée, du « plus c’est grand, mieux c’est ». Faire un meilleur usage des mètres carrés, partager des espaces, repenser le bâtiment, répondre aux principaux enjeux mondiaux en matière de climat et de santé, telle est la démonstration opérée par le concept « Living Places » à Copenhague (p. 136). Ce nouveau paradigme de construction s’ajoute ainsi à toutes les initiatives de partage de connaissances menées à l’international pour identifier des solutions pertinentes et innovantes. Ces solutions permettront, en fin de compte, de relever les défis de décarbonation, de résilience et d’adaptation. Ainsi, un futur raisonné de nos villes et de nos territoires sera-t-il envisageable. La Gazette des communes #2711 : La catographie des risques, un outil à apprivoiserPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jean-Baptiste ForrayEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : C'était, pour Emmanuel Macron, le meilleur vecteur d'écologie positive. Annoncé en fanfare à la rentrée dernière, le Pass rail se voulait particulièrement ambitieux. Pour 49 euros par mois, tout usager devait, à partir de cet été, pouvoir voyager partout sur le territoire et toute l'année dans les trains Intercités, TER et RER. Las, la belle promesse présidentielle s'est heurtée au mur des réalités. Faute de soutien suffisant de l'Etat, la région Ile-de-France a renoncé. Conscient que les pouvoirs publics n'étaient pas capables de répondre, en un temps réduit, au choc de la demande que n'aurait pas manqué de générer le Pass rail, le gouvernement a revu ses ambitions à la baisse.
GUERRE INTESTINE. Le dispositif a été limité aux mois d'été et ouvert aux seuls jeunes de moins de 27 ans. Malgré ce canevas des plus modestes, le Pass rail a suscité l'une de ces guerres intestines dont les régions et l' exécutif ont le secret. Le nouveau ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete, a dû publiquement menacer de jeter l'éponge pour cette année afin d' obtenir l'assentiment des patrons récalcitrants de l' Auvergne - Rhône-Alpes, des Hauts-de-France et de la Normandie. L'accord a minima avec Laurent Wauquiez (LR), Xavier Bertrand (LR) et Hervé Morin (Les Centristes) sauve la face. Mais il en dit aussi long sur les ratés de la décentralisation à la française.
L'accord a minima entre les présidents de région et le ministre des Transports sur le Pass rail en dit long sur les ratés de la décentralisation à la française.
RESPONSABILITÉ DIFFUSE. La suppression de la clause générale de compétence des départements et des régions, à l'occasion de la réforme portée au milieu des années 2010 par François Hollande, n'a rien changé à l'affaire. En matière de transport, comme dans une multitude d'autres domaines, personne ne peut agir seul. Le millefeuille territorial accouche de compromis qui ne contentent personne. Pour redorer son blason, le service public doit reposer le principe de responsabilité. Puisse Eric Woerth le comprendre, lui qui remettra un rapport sur la décentralisation à Emmanuel Macron dans les prochaines semaines. Le Moniteur #6295 : Rénovation, EnR, mobilités... Le BTP au coeur de la transition vertePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : La planification écologique, « ce n'est pas le Gosplan. » Et Antoine Pellion n'est pas Gleb Krijanovski, ce proche de Lénine qui pilota l'industrialisation à marche forcée de l'Union soviétique. Autre régime, autres latitudes, autre époque. Pour mener à bien sa révolution verte, l'homme à la tête du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) ne parie pas sur des oukases, mais sur la coopération. Il ne se repose pas sur des soviets, mais s'appuie sur des COP régionales. Il ne prétend pas faire du passé table rase, mais entend partir des initiatives déjà en œuvre sur le terrain (lire p. 10).
Transversale par nature, la planification écologique peut donner l'impression de toucher un peu à tout sans rien chambouler. Une machinerie administrative qui se contenterait de surplomber et d'analyser. Imaginer cela, c'est méconnaître la puissance de l'appareil de l'Etat. Surtout, c'est pour les acteurs de la construction et de l'aménagement faire fi d'un constat : les dossiers brassés par le SGPE sont avant tout les leurs.
Les dossiers brassés par le Secrétariat général à la planification écologique sont avant tout les leurs
Rénovation énergétique, déploiement des bornes électriques, préservation de la ressource en eau, développement des EnR… Sur tous ces sujets, il a fixé des objectifs ambitieux qu'il s'agit désormais d'atteindre. Cela implique des investissements et des travaux pour de nombreuses années. Un effort de visibilité salutaire pour le BTP, qui a suffisamment souffert - et souffre encore - du « stop-and-go ».
Reste une inconnue : celle des moyens. A elle seule, l'adaptation du bâtiment au changement climatique coûtera plus de 5 milliards d'euros par an, selon l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE). Les prochains mois, marqués par la réduction des déficits publics, s'annoncent donc comme une heure de vérité. L'écologie survivra-t-elle aux coupes ? Certes, les masses budgétaires nécessaires ne proviendront pas toutes de l'Etat, ni même de la sphère publique dans son ensemble (nous ne sommes pas une république socialiste, vous l'aurez compris), mais l'impulsion gouvernementale demeure indépassable (nous ne sommes pas non plus une république fédérale). La transition écologique n'a peut-être pas besoin de Gosplan, elle exige sans nul doute un plan Marshall. A Vivre HS #61 : La nature pour témoinPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Nathalie DegardinEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Comme au cinéma
Se lever le matin, prendre son café en savourant la quiétude de son jardin avant d'entamer sa journée. Ressentir, au fil des saisons, un rapport particulier au temps en suivant les floraisons, la variation des couleurs des feuillages. Apprécier la lumière naturelle et avoir accès au ciel par des puits de lumière orchestrés, des ouvertures et des baies vitrées, et se baigner dans l'horizon de sa piscine miroir... Les cloches jumellesLivresAnnée : 2022Auteur : Lars MyttingEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : Dans un village situé au fin fond d’une vallée norvégienne, la femme du propriétaire de la grande ferme Hekne mourut autrefois après avoir donné naissance à des sœurs siamoises. Les filles, soudées par la hanche mais joyeuses et vives d’esprit, tissaient à quatre mains des œuvres somptueuses qui se révélèrent prémonitoires. À leur mort prématurée, leur père fit fondre tout le métal de sa ferme pour fabriquer deux cloches, qu’il donna en offrande à la magnifique église en bois debout du village. Depuis lors, leur chant mélancolique résonne jusqu’aux confins de la vallée.
Plusieurs siècles plus tard, se présentent au village un jeune prêtre ambitieux et un chercheur en architecture fasciné par le monument, menaçant chacun à leur manière par leur obsession la pérennité des deux cloches et le cœur d’Astrid, descendante de la famille Hekne.
À la croisée du conte nordique et du roman d’aventures, Lars Mytting écrit une grande saga familiale dont le personnage principal n’est autre que cette merveilleuse église au centre de toutes les convoitises. Fresnoy et son histoireLivresAnnée : 1984Auteur : Yves FlamantEditeur : Description : Cet ouvrage a pour but de permettre aux Fresnoysiens de sonder leur passé, d'y retrouver leurs racines, de comprendre le présent par référence à l'histoire et d'en tirer les leçons qui s'imposent.
N'oublions pas que le passé projette son ombre sur le présent, influence nos décisions et façonne donc implicitement le futur...!
L'histoire locale est en contact avec notre épiderme, nous en côtoyons les vestiges sans même nous en rendre compte, c'est une des facettes de notre vie. En réalité, elle est comme l'iceberg qui ne présente qu'une infime partie de sa masse sous-jacente et pourtant... présente !
Mais il n'est pas toujours facile d'expliquer ce qui nous entoure : le "pourquoi" des choses n'est pas souvent évident, il fait cependant naître des hypothèse.
C'est à ces interrogations que j'ai tenté de répondre dans l'espoir de satisfaire votre curiosité, donc accroître votre capital culturel. C'est là ma seule ambition.
Yves Flamant Urcel et son égliseLivresAnnée : 1982Auteur : Comte Maxime de SarsEditeur : COMMUNE D URCEL KOMUN URSELDescription : Le passé d'un village bâti sur une des grandes routes de France est particulièrement attachant, puisque c'est toute l'histoire même de la France qui défile ainsi en pacifiques cortèges ou en chevauchées belliqueuses. Les récits prennent un caractère tragique quand cette route est une de celles qui suivent trop facilement les invasions en cherchant à atteindre le coeur du pays.
Au cours de son histoire millénaire, les jours de fête ont alterné à Urcel avec les jours d'angoisse. Le souvenir des uns et des autres s'est profondément effacé et les archives de cette commune ne peuvent servir à les évoquer, car elles ont disparu dans un incendie vers 1836 et les précieuses minutes de l'étude notariale de Monampteuil, transférée à Urcel, titres qui remontaient à 1643, n'ont pu échapper à la destruction au moment de l'évacuation de 1917, sans avoir été dépouillées.
Les éléments de cette étude ont été puisés dans les fonds d'archives de Laon, de Paris et de Lille, que l'auteur a explorés depuis trente ans dans le but de dégager le vrai visage du passé de son pays. Cuvillier de Wissignicourt a trop longtemps empoisonné - le mot n'est pas trop fort - l'histoire du canton d'Anizy ; sa Description du département de l'Aisne, parue en 1846, dépasse, suivant l'expression de Melleville, qui lui-même n'est pas toujours sûr, "en détails fabuleux tout ce qu'on peut imaginer".
Il a paru utile de consacrer un chapitre à une description détaillée de l'admirable église Notre-Dame, que tant de visiteurs se plaisent à venir admirer chaque année.
Ces pages sont dédiées aux habitants d'Urcel. Puissent-ils y trouver de nouvelles raisons d'aimer leurs pays et d'y rester fidèles ! Dossier de candidature au label Pays d'art et d'Histoire : Santerre Haute Somme ; année 2020brochureAnnée : 2020Auteur : Philippe ChevalEditeur : PETR COEUR DES HAUTS DE FRANCE KER O FRANSDescription : Le PETR Cœur des Hauts-de-France, œuvrant pour le compte des communautés de communes Terre de Picardie, Est de la Somme et Haute Somme, soit pour 144 communes et près de 70 000 habitants, a candidaté au label Villes et Pays d’art et d’histoire décerné par le Ministère de la Culture. Après un long travail de recherches, de diagnostic et d’écriture du projet pour les 10 prochaines années, le PETR Cœur des Hauts-de-France est passé en jury le 18 février 2021. Face à une assemblée d’experts du patrimoine et de l’architecture, le jury a souligné la qualité du dossier et du projet qui en résulte. A l’unanimité, le jury de la Commission Régionale de l’Architecture et du Patrimoine a validé l’obtention du label Pays d’art et d’histoire. Après le retour du Préfet de région validant cette décision, nous pouvons annoncer officiellement la labellisation du Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme, le deuxième territoire labellisé du département de la Somme avec Amiens Métropole mais surtout le premier entièrement rural de la région Hauts-de-France. Le PAH Santerre Haute Somme rejoint alors 17 autres territoires labellisés de la région. Le PAH Santerre Haute Somme a pour objectif de valoriser les patrimoines, promouvoir la qualité de l’architecture et de développer la politique des publics comme sensibiliser les habitants à leur environnement architectural et paysager ou encore initier le public jeune à l’architecture, au patrimoine et au cadre de vie… Cette annonce est l’aboutissement de la démarche de candidature mais aussi la validation pour poursuivre les actions engagées depuis 4 ans. Les prochaines étapes, le recrutement de l’Animateur de l’Architecture et du patrimoine-Chef de projet Pays d’art et d’histoire ainsi que celui de l’adjoint de l’animateur. Par la suite le projet Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme prendra forme pour les 10 prochaines années. Flint n° 1/2 : LogementsbrochureAnnée : 2023Auteur : Christophe GautiéEditeur : FLINT ARCHITECTES URBANISTES FLIN ARCHITEKT URBANISTDescription : Fondée à Bordeaux en 1995 par deux architectes associés Christophe Gautié et Véronique Tastet, l’agence Flint, qui s’est initialement consacrée aux marchés publics, est distinguée dès 2000 avec le « Prix de la Première œuvre » décerné au plan national par Le Groupe Moniteur, pour un projet de restructuration de patrimoine industriel, le Hangar 14, livré en 1999 sur les quais de Bordeaux. L’agence revendique aujourd’hui une volonté de conforter sa démarche à tous types de domaines et d’échelle, aussi bien dans le projet architectural, que dans l’urbanisme et les aménagements intérieurs et, si elle réalise la majorité de ses projets en France, elle opère également à l’étranger, avec des projets développés en Espagne et en Thaïlande. Flint n° 2/2 : EquipementsbrochureAnnée : 2023Auteur : Christophe GautiéEditeur : FLINT ARCHITECTES URBANISTES FLIN ARCHITEKT URBANISTDescription : Flint s’appuie sur un travail collaboratif, de partage quotidien entre architectes sur les différents projets. La disposition des locaux favorise les échanges et une communication transversale sur les thèmes étudiés. Cette démarche se prolonge avec d’autres agences d’architecture, lors d’associations, ainsi qu’avec les ingénieurs, paysagistes, scénographes, éclairagistes, ergonomes, sociologues, experts en concertation qui accompagnent son équipe pour répondre aux enjeux actuels et évolutifs toujours plus complexes. Matières #21 : L'avenir, c'est l'existantPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Anne DémiansEditeur : CONSTRUIRACIER KONSTRUIRASIDescription : Anticiper. Ce n'est plus d'émancipation qu'il s'agit, mais bien d'anticipation. Et l'architecture aborde bien cette anticipation. L'émancipation des femmes, entrées en architecture pour y jouer les seconds rôles, s'est affranchie depuis peu des règles en vigueur pour y fabriquer un pouvoir précis et nouvellement investi : celui de l'anticipation. Développement territorial : repenser les relations villes-campagnesLivresAnnée : 2023Auteur : Magali TalandierEditeur : ARMAND COLIN ARMAN KOLINDescription : Développement économique et développement urbain sont inextricablement liés. La révolution industrielle, l'essor d'une économie tertiaire, puis la globalisation ont profondément modifié notre rapport à l'espace, à l'habiter, nous faisant ainsi passer d'une société agraire à une société métropolisée. Les villes et les territoires accompagnent, subissent, anticipent ces transformations économiques. A l'heure de l'urgence climatique et de la crise sanitaire, les territoires urbains, à la fois producteurs et consommateurs de ressources, jouent alors un rôle majeur pour inventer de nouveaux modes de développement économique, plus résilients.Cet ouvrage propose une synthèse complète des grands modèles de développement urbains et une analyse de leurs impacts sociaux et environnementaux. Il présente également des exemples alternatifs de développement urbain sur la base de cas concrets, qui permettent de mettre à distance les concepts établis et de repenser la ville comme levier d'innovations et moteur de solidarité sociale et spatiale essentiels. Droit et économie de la transition écologique : regards croisésLivresAnnée : 2023Auteur : Jean-Luc GaffardEditeur : MARE MARTIN MARDescription : La transition écologique ne peut se décréter, elle doit se construire pas à pas, tant elle suppose de prendre conscience du caractère irréductible de la contradiction entre l'activité humaine et la préservation des éléments naturels comme de la complexité des rapports économiques et sociaux qui doivent permettre d'y survivre. Pour en rendre compte, s'imposent les regards croisés du droit et de l'économie pour rompre avec des solutions relevant d'un État omniscient ou des seules forces du marché, l'un comme l'autre source possible de chaos, et prendre en considération la multiplicité des acteurs au premier rang desquels figure l'entreprise, conçue non comme un noeud de contrats, mais comme une coalition politique. Pour répondre à ces défis, il convient de s'appuyer sur la pluralité des ordres juridiques à laquelle répond celle des ordres économiques. Le propos n'est pas d'énoncer une solution indiscutable qui serait promue par des acteurs devenus subitement à la fois conscients des problèmes que pose la transition écologique et détenteurs des moyens de les résoudre. Il s'agit avant tout d'échapper à un discours de vérité absolue aux accents parfois intolérants, de participer au débat démocratique et de contribuer à inscrire la réflexion sur l'environnement dans un contexte civilisationnel qui organise le dissensus et cultive le compromis. Enduits et joints à la chaux : guide pratique pour l'applicationLivresAnnée : 2023Auteur : Samuel LegablierEditeur : EDITIONS EYROLLES EDISION EIROLDescription : Enduits & joints à la chaux Guide pratique pour l'application Cet ouvrage sur les enduits et les joints à la chaux offre sur plus de 200 pages une vision complète et détaillée pour préparer vos supports, choisir vos matériaux et organiser votre chantier. Il vous guidera pas à pas pour la confection de vos mortiers, vous expliquera les différentes étapes et les techniques d'application de l'enduit. De nombreuses astuces, plus de 250 photos (couleurs), de nombreux schémas techniques, ainsi que les normes en vigueur, vous aideront à comprendre les principes de base de l'enduisage et de la maçonnerie. Les thèmes abordés sont riches : les principales finitions des enduits et des joints de pierres, les enduits chanvre et chaux, les badigeons, le traitement de l'humidité, les dosages, et les gestes. Ce livre s'adresse à tous les particuliers et auto constructeurs désireux d'approfondir leurs connaissances et de réussir de beaux enduits résistants. Au sommaire Introduction • Les matériaux pour un enduit chaux et sable • Les supports : Analyse et préparation des murs • L'humidité • Organiser son chantier • Préparation des mortiers pour enduire • Le mode opératoire • Les gestes et les outils • La planéité et les angles • Les enduits traditionnels • Les finitions les plus courantes • Les enduits sur différents supports • Les joints de pierres • Les enduits chanvre et chaux • Les enduits anti-salpêtre • Les badigeons • Principes de base et dosages • Lexique Éthique et design : pour un climat de soinLivresAnnée : 2024Auteur : Cynthia FleuryEditeur : PUFDescription : Cet ouvrage collectif en forme de somme inédite interroge par une approche pluridisciplinaire la façon dont les politiques publiques et les initiatives citoyennes doivent mettre l'architecture et le design au service de l'habitabilité du monde, pour contribuer, face à l'urgence écologique et aux crises sociales, à l'édification de communs capables de résister à l'érosion démocratique et au tout marché. Parce que les disciplines et les méthodes de conception peuvent servir le changement social, leur regard doit se poser d'emblée sur la vulnérabilité s'il veut soutenir les conditions d'une vie bonne, respectueuses de l'humain et du non-humain. Il s'agit là du premier ouvrage de référence sur le sujet, qui jette un pont entre les thématiques du territoire et du soin, et invite ses différents acteurs à devenir compagnons : à tisser collectivement un dialogue local, informé et argumenté entre design, architecture, soin et éthiques du care. Isolants thermiques en rénovation : réaliser un choix équilibré entre confort, performance énergétique, approche environnementale et gestion circulaire des ressourcesLivresAnnée : 2023Auteur : Sophie TrachteEditeur : EPFL PRESS PRDescription : L'isolation thermique des bâtiments, anciens ou contemporains, publics ou privés, collectifs ou individuels, ne fait plus débat: depuis une trentaine d'années, les exigences règlementaires se renforcent régulièrement en la matière. Incontournables dans la conception architecturale, les isolants sont rarement remis en cause. Pourtant, leur sélection est d'autant plus cruciale en rénovation qu'elle peut avoir des incidences tant sur l'identité, la qualité architecturale et l'habitabilité du bâti ancien que sur son évolutivité future. Le choix d'un isolant peut aussi influencer lourdement le bilan environnemental global de l'intervention, notamment par une consommation élevée de ressources naturelles et énergétiques et par d'importantes émissions de gaz à effet de serre tout au long de son cycle de vie. Au vu de leur utilisation massive, ces matériaux doivent donc répondre aux objectifs de gestion durable des ressources et d'économie circulaire. S'appuyant sur les études et projets de recherche menés par les deux autrices sur ces sujets, l'ouvrage explore et compare les caractéristiques d'une cinquantaine d'isolants thermiques disponibles sur le marché actuel de la rénovation. Il permet de guider le lecteur dans un choix équilibré et raisonné de matériaux isolants, adaptés au bâti existant et à ses spécificités, tout en étant durables et circulaires. Largement illustré, il s'adresse à un public varié, du propriétaire à la recherche d'une solution d'isolation à l'étudiant en architecture, en passant par les professionnels de la rénovation énergétique RE 2020 et rénovation énergétique : guide pratique pour les bâtiments neufs et existantsLivresAnnée : 2021Auteur : Dimitri MolleEditeur : EDITIONS EYROLLES EDISION EIROLDescription : Dans la continuité de la réglementation thermique RT 2012, une nouvelle réglementation environnementale est entrée en vigueur début 2022 dans le domaine du bâtiment, la RE 2020, tournant majeur dans la construction neuve. Les émissions carbone seront désormais comptées et limitées, au même titre que les consommations d'énergie. Ces obligations entraînent des changements de conception beaucoup plus marqués que les réglementations antérieures, qu'il s'agisse de la limitation du recours au gaz pour le chauffage ou de l'incitation à l'utilisation du bois et autres matériaux biosourcés.Le parc existant de bâtiments est par ailleurs vieillissant, sa rénovation est également un enjeu majeur pour la transition écologique - il fait lui aussi l'objet de réglementations incitatives et contraignantes de plus en plus nombreuses (RT Existant, plan pluriannuel de travaux, interdictions de location pour les passoires thermiques, incitations sous forme de primes d'État, etc.).</p><p>Cet ouvrage très complet s'adresse à tous ceux qui ont un projet de construction neuve ou de rénovation. Après avoir détaillé le contenu des réglementations, listé les obligations qu'elles engendrent et expliqué leur mise en application, il leur propose un mode d'emploi détaillé étape par étape pour mener à bien leur projet dans le respect des nouvelles exigences environnementales, qu'il s'agisse de maisons individuelles ou de copropriétés. Réinventer la ville avec l'écologie : frottements interdisciplinairesLivresAnnée : 2022Auteur : Groupe sur l'urbanisme écologiqueEditeur : EDITIONS APOGEE EDISION APOJDescription : Dès le début, le Groupe sur l'Urbanisme Ecologique s'est défini autour d'une réflexion sur une transition économique, écologique et sociale pour une ville durable. Les discussions périodiques du groupe ont abouti rapidement à la nécessité d'un renversement complet des paradigmes urbanistiques et des modes d'habiter, notamment en mettant au premier plan des « Solutions Fondées sur la Nature » mais aussi de nouvelles conceptions et pratiques de l'espace urbain. Les stratégies à mettre en úuvre (modélisation des mobilités, croisements des diagnostics disciplinaires, inventions architecturales, bilans énergétiques fins, organisation des tissus urbains...) ne peuvent être qu'interdisciplinaires : sciences humaines et sociales, sciences de la vie, sciences de l'ingénieur et sciences architecturale, paysagère et urbaine. Mais ce constat ne peut se limiter à une réflexion académique et doit pouvoir déboucher sur une opérationnalité (tant pour les formations d'urbanistes, d'architectes et de paysagistes que pour les conduites de projets). D'où des conclusions plutôt orientées vers l'action. Ce sont ces discussions qui ont été retranscrites ici dans une forme originale de transversalité. Chaque texte est rédigé par des auteurs de disciplines, et donc de cultures, différentes. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les énergies renouvelablesLivresAnnée : 2023Auteur : Marcel CaronEditeur : EDITIONS BAUDELAIRE EDISION BODELAIRDescription : Parmi les énergies renouvelables, il y a celles qui colonisent les médias et dont on parle beaucoup, telles que l'éolien et le solaire... Mais il y a également celles que l'on oublie et qui, pourtant, apportent des solutions durables comme les géothermies, la chaleur renouvelable - dont la chaleur fatale issue de l'industrie - ou encore la biomasse, dans certaines conditions. L'apport de ces sources d'énergie est largement sous-estimé. Pourtant, ces dernières occupent peu d'espace, sont largement moins polluantes et peuvent participer de manière déterminante à la décarbonation des logements et de l'industrie, et ainsi faire baisser drastiquement la consommation d'énergies fossiles. C'est bien l'objectif de notre siècle, et c'est le nôtre si nous voulons survivre sur cette Terre. Il est donc primordial de bien comprendre le problème qui se pose à nous aujourd'hui, ce à quoi ne semblent pas se résoudre les élites de ce pays - voire de ce monde - qui ne parviennent pas à définir des priorités, ni à prendre les bonnes décisions. Ces décisions pourront d'ailleurs vous paraître évidentes, après la lecture de cet ouvrage. Militant environnementaliste, Marcel Caron est l'auteur de plusieurs ouvrages d'intérêt régional (histoire, sociologie, économie...). Marjolaine Villey-Migraine exerce en tant que géographe et documentaliste cartothécaire, avant d'être médiatrice familiale diplômée d'État. Elle est également docteur ès sciences de l'information et de la communication. Adhérente de plusieurs associations environnementales depuis vingt ans, elle anime la commission d'un collectif de cinquante associations du nord de l'Hérault et du sud de l'Aveyron sur les énergies renouvelables. Urbanisme et aménagement : théories et débatsLivresAnnée : 2020Auteur : Sabine BognonEditeur : ARMAND COLIN ARMAN KOLINDescription : Longtemps considérés comme des domaines d'expertise et d'action sur l'espace, l'urbanisme et l'aménagement se renouvellent aujourd'hui notamment en réponse aux bouleversements environnementaux, politiques et socio-économiques. Ces transformations majeures entérinent le caractère incontournable de la question urbaine et s'accompagnent de l'intégration de paradigmes tels que la participation ou les approches par projet : l'urbanisme et l'aménagement échangent avec des disciplines variées pour analyser des terrains et des objets émergents. Afin d'éclairer ces tendances, cet ouvrage propose aux étudiants, chercheurs et praticiens un état des lieux des principales théories et des débats actuels en urbanisme et aménagement. Organisé de manière thématique, il a également pour ambition d'apporter des outils de réflexion qui contribuent à une nécessaire prise de distance avec l'action. La végétalisation des façades : architectures, esthétiques et écologiesLivresAnnée : 2023Auteur : Xavier LagurgueEditeur : EDITIONS APOGEE EDISION APOJDescription : Dans une topographie urbaine majoritairement constituée de voies de circulation et d'espaces minéraux, le maillage des parcs et jardins hérités de la ville du XIXe siècle ne suffit plus à satisfaire le besoin de nature ressenti par les citadins. Les murs végétalisés se multiplient, les fenêtres et les balcons se garnissent de pots, les plantes spontanées qui s'invitent aux pieds des murs sont envisagées avec une curiosité grandissante, le bâti urbain dans son ensemble s'apprête à accueillir une flore et une faune dont il cherchait jusqu'ici à se protéger. Un véritable retournement de perspective est à l'oeuvre dans notre manière de considérer le vivant non-humain en sujet habitant à nos côtés. Ce livre présente les différentes modalités de végétalisation des façades existantes à ce jour, qui sont abordées comme une interface privilégiée entre les citadins et leur environnement. Quelles sont les formes de végétalisations contemporaines, les techniques dont elles relèvent, des plus simples aux plus sophistiquées ? Pourquoi et comment verdissons-nous nos murs et nos balcons ? Comment dans les milieux humains, l'esthétique est-elle devenue une question d'écologie ? La Gazette des communes #2710 : Quand on arrive en ville... par 50°CPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jean-Baptiste ForrayEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Pour les collectivités, c'est comme dans les films hollywoodiens. Elles ont droit, au gouvernement, à leur « bad cop » et à leur « good cop ». Dans le rôle du méchant, le maître de Bercy, Bruno Le Maire, remplit parfaitement son office. Il ne connaît pas grand-chose à la gestion locale. L'énarque du Quai d'Orsay ne s'est jamais abaissé à exercer un mandat communal ou départemental. L'ancien député de l'Eure s'est contenté de se faire élire dans une circonscription en or massif, à moins d'une heure de la capitale.
Or, le ministre de l'Economie ne se prive pas de faire la leçon aux élus locaux. Il pointe du doigt leur goût inextinguible pour le millefeuille territorial. Il dénonce l'absentéisme de leurs agents. Autant de domaines qui ne relèvent pas de son portefeuille.
La ministre chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, qui n'a jamais été parlementaire ou dirigeante d'association d'élus, peine à exister.
GOOD COP. Mais pas d'embrouille. La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la ruralité, Dominique Faure, n'aime pas trop les bras de fer. Sa spécialité, c'est davantage la câlinothérapie. Un exercice dans lequel elle excelle, sillonnant les congrès d'édiles pour dire tout le bien qu'elle pense des fantassins de la République. La good cop promet un statut de l'élu renforcé. Elle est même pour le retour du cumul des mandats. Mais quelles sont ses vues profondes en matière de décentralisation ? Mystère.
PEAU DE CHAGRIN. Le dossier a été confié à Eric Woerth et il est supervisé en direct par l'Elysée. La ministre déléguée, qui n'a jamais été parlementaire ou dirigeante d'association d'élus, n'a pas l'entregent de l'ancienne sénatrice et vice-présidente de l'AMF, Jacqueline Gourault, qui, ministre de plein exercice dans la dernière partie de la précédente mandature, avait la haute main sur les collectivités. Dominique Faure a pourtant moyen de se créer un pré carré. Ses ministres de tutelle, Gérald Darmanin et Christophe Béchu, ont déjà beaucoup à faire sur le front de la sécurité et de la transition écologique. A Dominique Faure, donc, de démontrer son utilité et de faire entendre sa voix dans les prochains mois. Les collectivités qui, faute, aujourd'hui, de soutien de poids, redoutent de subir une cure d'austérité sans précédent, lui en seraient grandement reconnaissantes. Projet Paysage(s) #7 : Les maires et le paysages - Le poids des mots - Le sport & le paysage - Construire la ville sur la ville..PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Henri BavaEditeur : LES EDITIONS DE BIONNAY LE EDISION BIONAIDescription : L’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024 nous offre, au-delà de l’intérêt de cet évènement exceptionnel, une opportunité de se questionner sur la place du sport dans la cité : la réponse jusqu’ici traditionnelle consiste à lui attribuer des “zones” réservées, déployées avec parcimonie sous forme de complexes sportifs. Mais imaginer la place du sport, déployé et même “infusé” dans tout l’espace public, ouvre un champ exploratoire qui démultiplie les possibles.
Mieux accueillir le sport dans la spatialité urbaine
Les pratiques sportives et les activités physiques sont de plus en plus plébiscitées et cherchent à se glisser dans l’espace public ; parfois anticipées par les services des villes et les concepteurs, elles s’imposent le plus souvent à posteriori. Il faut alors leur trouver une place dans la complexité des usages de l’espace public, au sein de contextes urbains plus ou moins denses. Il me semble primordial d’intégrer les activités sportives le plus possible en amont des projets, au sein de la “spatialité” de l’espace public : c’est-à-dire non pas comme un territoire à part, enclos, mais comme une possibilité de revisiter l’espace public, afin de mieux de faire profiter les praticiens des sports des qualités spatiales des villes et de leur paysage.
A l’air libre
Il faut donc utiliser différemment l’espace public, le transformer, afin de lui permettre plus de flexibilité et d’accueillir de nouvelles pratiques dites actives. Ces “mobilités actives” à l’air libre, se développent particulièrement aujourd’hui après l’épisode douloureux de pandémie, et de son corollaire, le confinement. La quête d’une amélioration de la santé individuelle entraîne des engouements variés : nous voyons se conforter des pratiques comme la marche rapide, le jogging, le parcours sportif, le vélo électrique ou/et “musculaire”, les rollers, le skate, mais aussi les pratiques plus collectives de jeux de ballon, de ping-pong, d’exercices en groupe de santé, thai-chi et beaucoup d’autres activités ludiques de plein air non citées ou encore inconnues, qui vont apparaître dans les prochaines années, tant l’innovation est active en ce domaine. Réservons donc dans nos projets des tracés, des parcours, des surfaces pour démultiplier les raisons de profiter, activement ou non, des espaces publics créés.
Configuration
Ajouter de nouvelles pratiques sportives au sein d’espaces urbains constitués entraîne souvent une certaine animation, au pire une cacophonie. Elles peuvent se retrouver parfaitement intégrées au sein d’une conception d’ensemble, à la condition de l’avoir anticipée ; les paysagistes concepteurs sont aux avant-postes pour prendre en charge cette question. Dans ce second cas de figure, la “spatialité” de l’espace public a été prise en considération, et les activités sportives et ludiques de plein air se combinent parfaitement à la configuration, voire elles en révèlent les qualités spatiales ; telle linéarité, telle “clairière” entourée de plantations, tel enchaînement d’espaces à vocations diverses, tel promontoire sur un site magnifique. Les nouvelles configurations urbaines associent, pour le bien de tous, pratiques sportives avec les nouveaux objectifs en matière de ZAN, de biodiversité, de qualité de l’air, des sols, et de l’eau, d’îlots de fraîcheur. Cela forme un tout qui répond à la fois à des objectifs de qualité urbaine et de santé, objectifs qui, bien qu’ils semblent nouveaux, ont, dans l’histoire de l’urbanisme, régulièrement présidé au renouvellement urbain, comme celui de Paris et des grandes villes françaises. D'Architectures #315 : Logements : espaces partagés, espaces fragilesPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Emmanuel CailleEditeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURALDescription : « Vivre-ensemble », mais à quel prix ?
La crise du logement est sans cesse réduite à une question quantitative : trop peu nombreux, trop chers et trop petits. Pourtant, jamais il n’y a eu autant de logements aussi grands et par habitant. C’est le rapport que chacun entretient désormais avec l’espace qu’il habite qui a changé et qui rend obsolètes les critères trop exclusivement quantitatifs. Un logement était autrefois beaucoup plus partagé : on avait plus d’enfants, différentes générations vivaient sous un même toit et on le partageait souvent avec des personnes hors du cercle familial – apprentis, confrères ou employés. On vivait surtout dehors – et pas seulement à la campagne – parfois parce qu’il y faisait plus chaud que dedans et sans doute aussi pour échapper à la promiscuité. Dans l’espace public comme chez soi, on partageait. On pourrait dire que l’on n’était pas vraiment chez soi dans sa maison et que, dehors, on se sentait un peu chez soi !
L’habitat bourgeois a depuis circonscrit l’intimité domestique, refermant le logement sur la cellule familiale, au point que le terme cellule est devenu une synecdoque : on emploie ce terme pour parler d’un appartement. Tant qu’il y a assez de place pour tous, cette évolution sociologique n’engendre pas de crise. Mais lorsque l’offre ne répond plus à la demande, faut-il faciliter la fluidité résidentielle, construire toujours davantage ? Et si l’on commençait par mutualiser certains espaces exigeant moins d’intimité – jouer, travailler, laver son linge – ou un usage exceptionnel – faire la fête, accueillir des amis. Après Godin et son familistère, Le Corbusier avait eu l’idée d’un espace privé mais partagé par tous les habitants sur le toit des Unités d’habitation. Ces lieux mutualisés sont assez répandus dans les pays scandinaves, en Suisse ou en Espagne, mais pourquoi y en a-t-il si peu en France ? La majorité d’entre eux n’auraient pas fonctionné et ont fini par être abandonnés ou privatisés. Les Français, ces champions de la clôture de jardin infranchissable, incorrigibles individualistes, seraient-ils incapables de vivre sereinement ensemble ?
Pourtant, des architectes persistent à proposer des lieux partagés dans les habitations collectives qu’ils conçoivent, une tendance que les promoteurs privés reprennent maintenant dans leur argument de vente. Les aspirations et les comportements des habitants auraient-ils changé ? Est-ce uniquement par nécessité face à l’exiguïté de leurs logements ou parce que les usages de ces espaces sont mieux encadrés ? Nous avons interrogé bailleurs et architectes sur la réussite ou l’échec de leurs expériences. Leur première leçon est qu’il ne suffit pas de créer un local commun et de penser qu’il fonctionnera tout seul. Sa conception, sa planification et son mode de fonctionnement doivent faire l’objet d’une étude préalable approfondie. Et sans gestion rigoureuse par les habitants ou un tiers, faire advenir ce « vivre-ensemble » – mantra auquel tout le monde aspire sans vouloir en payer le prix – restera un rêve d’architecte. La Gazette des communes #2709 : Ces juristes territoriaux qui dépoussièrent leur métierPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Delphine GerbeauEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Depuis fin février, la colère gronde dans les écoles et établissements scolaires de la Seine-Saint-Denis face au manque de moyens tant matériels qu'humains. L'abandon de la politique du « choc des savoirs » est dénoncé et l'obtention d'un « plan d'urgence » de 358 millions d'euros pour le département réclamée. Le 27 mars, c'était au tour des élus de l'intercommunalité dyonisienne Est ensemble d'alerter, de façon plus large, sur l'inaction de l'Etat en matière de services publics dans ce territoire, chiffres à l'appui.
« Les agences Pôle emploi [aujourd'hui France Travail] sont confrontées à une surcharge de 250 demandeurs d'emploi suivis par conseiller, bien au-delà du maximum théorique de 150. On compte seulement 34 policiers pour 10 000 habitants contre 44 dans les Hauts-de-Seine », ont-ils déploré.
DES INÉGALITÉS DE TRAITEMENT.
Dans un rapport retentissant présenté en mai 2018, les députés François Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) avaient pourtant déjà alerté sur le manque cruel de moyens humains et financiers, ainsi que sur les inégalités de traitement, dans un territoire qui concentre les plus importants taux de criminalité, d'insécurité, de pauvreté et d'immigration irrégulière en France. Un plan de transformation du département a bien été mis en place en 2019 par le gouvernement, mais le « pognon de dingue » de la politique de la ville ne masque pas le fait que les politiques de droit commun y font encore et toujours défaut.
Le « pognon de dingue » de la politique de la ville ne masque pas le fait que les politiques de droit commun y font encore et toujours défaut.
UN FOSSÉ S'EST CREUSÉ. Si la situation de la Seine-Saint-Denis est paroxystique, le reste du territoire n'est pas en reste. Dans son rapport annuel consacré au dernier kilomètre de l'action publique, présenté en septembre dernier, le Conseil d'Etat constate également qu'« un fossé s'est creusé entre l'action publique et les usagers » (lire notre dossier p. 34-39). Alors que le gouvernement vient d'imposer une diète de 10 milliards d'euros pour cette année, touchant tous les secteurs, y compris l'Education nationale (- 691 millions), la police nationale (- 134 millions), l'emploi (- 1,1 milliard), on ne peut que douter d'une amélioration rapide de l'état des services publics en Seine-Saint-Denis et ailleurs. Il y a pourtant urgence... Le Moniteur #6294 : Le bois français en quête de souverainetéPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Tous les coins de l'Hexagone ne vivent pas la crise du logement aussi durement. Certains tirent en effet leur épingle du jeu, par une demande toujours soutenue (et solvable) mais aussi grâce à des acteurs mobilisés (lire p. 10) . Ces dynamiques locales, mélange de bonne fortune et de volonté commune, devraient permettent aux « territoires engagés pour le logement » de booster leur production. Mais, pour 22 collectivités ciblées, combien restent dans l'expectative face à l'effondrement ?
On rêve certes que la BCE agisse sur les taux, source majeure d'attentisme des ménages. On espère évidemment de l'Etat qu'il dope la production de logements, et pas seulement intermédiaires. Mais on est aussi en droit d'attendre des collectivités qu'elles embrassent le sujet. Certaines le font, en mobilisant entre autres leur bras armé dans le logement social. Mais ne soyons pas candides : une partie des élus détourne la tête quand un programme suscite l'ire des riverains. A leur décharge, ce sont les habitants d'aujourd'hui qui votent, pas ceux de demain…
Il conviendrait d'actionner enfin les leviers susceptibles de redonner aux maires la fibre constructive.
C'est pour cette exacte raison qu'une éventuelle territorialisation de la politique du logement doit être menée avec beaucoup de doigté. L'échelon local se révèle pertinent pour définir les besoins comme les objectifs de production. C'est au plus près du terrain que se dénichent, à l'heure du ZAN, les solutions de recyclage urbain ou de comblement de dents creuses. Mais rien ne dit que, dans les années 2020, ce soit dans le bureau du maire que se trouve forcément la volonté la plus farouche de bâtir.
Faut-il, dès lors, que l'Etat reprenne partout la main, à l'instar de ce qui se passe dans certaines communes carencées ? Ce serait un constat d'échec. Il conviendrait plutôt d'actionner enfin les leviers susceptibles de redonner aux élus la fibre constructive. Cela passe par un soutien technique, financier et réglementaire indispensable pour mener des projets d'aménagement, devenus plus complexes que le simple lotissement d'un champ. Mais aussi, évidemment, par une fiscalité renouvelée qui incitera à nouveau la collectivité à accueillir de nouveaux habitants. Séquences Bois #144 : Habiter ensemblePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Anne-Sophie GouyenEditeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURALDescription : Vers un futur habitable ?
Le logement est devenu un produit financier dont les données chiffrées nous feraient presque oublier la dimension humaine de la notion d’habiter. Notre existence est liée, non seulement au bâti que nous habitons, mais aussi aux relations sociales et aux souvenirs que nous tissons. Ainsi, « chaque fenêtre n’est pas simplement ornée de rideaux différents : elle est l’ouverture d’une famille sur le monde, et l’un des visages que prend cette famille pour le voisinage ».*
Tous ces chiffres – loyers, surfaces, taux d’intérêts, nombres de mal-logés… - éclipsent aussi largement les changements sociétaux et écologiques : « les bouleversements tels que la fragmentation de la cellule familiale, la dématérialisation due aux nouvelles technologies, l’effacement des frontières entre vie privée et travail, l’évolution de notre rapport à la propriété, la mobilité excessive ont provoqué des mutations profondes dans nos modes de vie au sein de nos habitats ».** Il serait sain que chacun ait la volonté de les prendre en compte. Mais les idées de flexibilité, d’adaptabilité ou d’évolutivité mettent du temps à s’instaurer, avec pour cause, la frilosité de la majorité des acteurs du logement qui craignent de ne pas vendre ou sont, pour certains, trop confiants sur leurs supposées connaissances des attentes de la société. Les enquêtes de terrain pour obtenir des retours – ou des désirs – d’habitants, sont aussi rares que les habitats mal foutus qui ne permettent pas la beauté simple des situations de vie ordinaire***, se multiplient.
Mais, confondre habitat et logement « c’est déjà tendre vers une société des experts, une organisation sociale basée sur la dépossession des uns aux profits des autres »**. Pour imaginer une nécessaire transformation de la culture d’habiter, il s’agit surtout d’opter pour une posture d’humilité et de se demander quelle légitimité a le concepteur pour proposer un design des modes de vie eux-mêmes, puisqu’« on habite aussi sans le vouloir, sans s’en rendre compte, maladroitement, ou avec douleur : on habite, après tout, comme on veut, mais aussi parfois comme on peut ou comme on est, voire parfois même malgré soi… ». Pour autant, il existe des pistes foisonnantes pour celles et ceux soucieux·ses de participer à la fabrique d’un habitat plus vertueux et solidaire.
Si le désir de mutualiser est une première démarche écologique, il s’accompagne souvent d’une attention accrue aux modes constructifs choisis, où le bois et les bio et géo-sourcés peuvent prendre leur place, prédestinée. L’un des leviers semble être celui de s’abreuver d’exemples et de solutions construites. Ainsi, ce numéro invite tout un chacun à explorer à la fois des opérations réalisées, des désirs collectifs ou des idées individuelles, des alliances nouvelles entre concepteurs et habitants, afin de déconstruire les aspirations et représentations profondément enracinées, et permettre de penser, plus largement, des futurs habitables.
* - Critique de l’habitabilité, Mathias Rollot, Editions Libre Solidaire
** - Proto-Habitat, Flavien Menu, Editions Spector Books
*** - Propos issus d’échanges avec Yves Perret Une CathédraleLivresAnnée : 1984Auteur : Michel BouttierEditeur : JUPILLES JUPILDescription : Regarder et comprendre une cathédrale Les grands classiques de la cuisine sauvage n° 2
Les grands classiques de la cuisine sauvage des haies et des talusLivresAnnée : 2001Auteur : Annie-Jeanne BertrandEditeur : ED DE TERRAN TERANDescription : Après un premier "Grands classiques de la cuisine au jardin" qui nous initiait à la cuisine des mauvaises herbes du potager, voici le second volume de cette série consacré lui, à la découverte des richesses gastronomiques des haies et des talus... Un menu tout aussi alléchant !
Dans ce nouvel ouvrage, vous trouverez toutes les clefs pour réussir, à peu de frais, une cuisine riche en saveurs nouvelles. Finies les inquiétudes du débutant, adieu la peur de se tromper qui inhibe bien des envies... Grâce à des descriptions détaillés et précises, avec le soutien de nombreux dessins et photographies, vous avez en main l'outil idéal pour vous lancer à la découverte de ces saveurs sauvages si prisées aujourd'hui... Kinya Maruyama : architecte workshopperLivresAnnée : 2010Auteur : Anne-Laure EggEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : Ce livre dresse le portrait de l'architecte japonais Kinya Maruyama à travers ses carnets de travail et l'aventure d'un de ses workshops, le jardin étoilé de Paimbeuf, sur les bords de la Loire, construit par des étudiants japonais et français et dédié aux écoliers de la ville. Un projet où l'architecture est au service de la poèsie : tout commence par un conte écrit par Kinya Maruyama, en référence à une vieille légende japonaise, où s'entremèlent la Loire, la voie lactée, des amants et quatre animaux symbolisant les points cardinaux. Ma maison dans les LandesLivresAnnée : 2007Auteur : Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnementEditeur : CAUE DES LANDES KAU DE LANDDescription : Vous accédez à la propriété, vous agrandissez, vous rénovez. Vous êtes sensible à la qualité des paysages landais. Quelle maison construire ? Comment améliorer votre patrimoine ? Aménager votre jardin, ... ?
Ce guide pratique vous aidera à faire des choix pertinents, adaptés à vos besoins, à votre mode de vie et à votre budget, dans le respect du voisinage et de l'environnement local. Il peut aussi orienter vos démarches et vos relations avec les administrations, les architectes, les constructeurs ou les entreprises.
Par l'exemple et l'image, par des références concrètes, il vous propose une forme d'éducation du regard. Des recommandations accompagnent votre réflexion sur la construction traditionnelle, sa réinterprétation, la création architecturale, l'intégration, les couleurs, les énergies et matériaux renouvelables... La Maison écologique #140 : Je chauffe au soleilPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Virginie JourdanEditeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIKDescription : Alors que je suivais, via un réseau social, l’un des récits personnels et individuels de construction écologique auxquels je suis abonnée – récit montrant une expérience de bâti et de mode de vie économes en ressources comme en énergie –, une vidéo d’archives de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), est apparue sur mon fil. Intriguée par sa date, je l’ai visionnée. La vidéo de plus de 20 ans rapporte une partie du discours énoncé par Jacques Chirac devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Sa substance en est limpide et dorénavant partagée par toutes et tous : « Le réchauffement climatique […] nous menace d’une tragédie planétaire. Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs. […] Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. »
Entêtant, le propos a continué de résonner et la colère est peu à peu montée. Elle est apparue quand, début février, le gouvernement a annoncé la mise sur pause du très emblématique plan Ecophyto. Déjà malmené, voici qu’on anesthésie le seul outil qui vise à réduire de moitié l'utilisation des pesticides d'ici à 2030 et à accélérer la recherche d'alternatives aux « biocides » dont la nocivité n’est plus à démontrer sur la santé des agriculteurs, de leurs voisins, des consommateurs, des rivières, des nappes phréatiques, des sols, des cultures menées en agriculture biologique.
La colère a grandi quand, le 18 février, le ministre de l’Économie a annoncé un rabot de 1 milliard d’euros sur les crédits alloués à MaPrimeRénov' après que cette dernière a, une nouvelle fois, été modifiée pour tenter de venir à bout des 5 millions de logements « passoires thermiques » que compte la France. Ou comment ajouter l’ombre de l’austérité à la sensation de chaos !
Elle s’est enfin renforcée quand, dans la même annonce, a été mentionnée la modification des règles de calcul du DPE* pour les logements de moins de 40 m2. Une mesure qui conduira sans nul doute à l’inaction. Pire, selon les termes d’Olivier Sidler, porte-parole de négaWatt et expert en conception énergétique, à « verdir » une partie du parc de logements sans modifier les dépenses des ménages ni réduire la précarité. Interrogé par Le Monde, ce spécialiste résume parfaitement la situation : « Le gouvernement s’apprête à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! » Sociale et environnementale, pas de doute : tout comme les raisons de la colère, la fièvre a indiscutablement de quoi être au plus haut.
*Diagnostic de performance énergétique. Le Moniteur #6293 : La décarbonation, moteur de la croissance de SpiePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Gaz russe, centrales à charbon et maintenant récession. Les Allemands paient cher leurs choix énergétiques passés. Ils se trouvent au-jourd'hui contraints de remettre à plat leur modèle et leurs réseaux, ce qui profite à des acteurs comme Spie (lire p. 12) . De ce côté-ci du Rhin, l'ambiance est tout autre : les mésaventures germaniques contribuent à conforter l'idylle retrouvée de la France et de l'atome. Décarbonée et pilotable, l'électricité nucléaire se voit élevée au rang de maillon essentiel de la transition énergétique. Elle se retrouve, par un facétieux retournement de l'histoire, ripolinée de vert.
Avec trois paires d'EPR 2, et bien davantage dans les cartons, l'Hexagone mise très gros sur l'atome.
Jancovici a gagné la bataille des idées. Reste à remporter celle du chantier (lire p. 18) .
Les dernières expériences ont, il est vrai, de quoi rendre sourcilleux. A Olkiluoto (Finlande), Hinkley Point (Royaume-Uni) ou Flamanville, dans la Manche, les projets d'EPR ont tous accumulé leurs lots de retards et de surcoûts. Or, avec trois paires de réacteurs de deuxième génération annoncées - et bien davantage dans les cartons -, l'Hexagone mise très gros sur l'atome. Cette stratégie, si on en croit ses auteurs, n'a cependant rien d'un coup de poker. Il s'agit au contraire d'un plan parfaitement rationnel : finis les prototypes boiteux, place à la production en série. Les volumes offrent la standardisation qui, seule, peut garantir la qualité et les délais. En massifiant, la France entend donc maximiser ses chances de succès, même si, ce faisant, elle met beaucoup d'œufs dans un même panier. Restons humbles : comme nos cousins d'outre-Rhin avant nous, nous faisons un pari.
Quelle qu'en soit l'issue, les entreprises de travaux et d'ingénierie susceptibles de se positionner sur ces marchés d'expertise se préparent à des années prometteuses, pour ne pas dire des décennies dorées. Toutes espèrent participer à cette aventure collective. Alors que les grands projets nationaux se font rares, construire les EPR 2 s'apparente à une épopée qui marquera à coup sûr une génération de bâtisseurs. Paysages en bataille : les séquelles environnementales de la Grande guerreLivresAnnée : 2014Auteur : Isabelle Masson-LoodtsEditeur : EDITIONS NEVICATA EDISION NEVIKATADescription : Le dernier combattant, toutes nations confondues, de la Première Guerre mondiale est mort en 2011. Pourtant, sur l'ancienne ligne de front, le conflit n'appartient pas qu'au passé.
En bien des endroits, la nature est toujours lardée des cicatrices de la folie des hommes. La guerre fait encore partie du quotidien des paysans qui ramassent les obus et grenades que la terre recrache. Les sols et les mers resteront longtemps pollués par le conflit. La lecture des paysages de la Grande Guerre révèle aussi quelques "secrets" dérangeants. Et l'Armistice de 1918 n'a pas empêché la guerre de continuer à faire des victimes. Comment observer ces séquelles dans nos paysages actuels ? Comment ne pas s'en inquiéter ?
Isabelle Masson-Loodts nous invite à l'accompagner, de l'Alsace aux Flandres, dans un voyage au coeur des paysages de la Grande Guerre. Ses pérégrinations géographiques et historiques témoignent de la relation intime des hommes avec la nature, et nous laissent émerveillés, comme en leur temps les Poilus, devant l'extraordinaire faculté de celle-ci à se relever des ravages subis. Réussir la planification et l'aménagement durables
Référentiel d'évaluation des opérations d'aménagement AEU2LivresAnnée : 2017Auteur : Sophie DebergueEditeur : ADEME ADEMDescription : L'évaluation constitue un principe déterminant de l'AEU2; la démarche d'évaluation intégrée de façon transversale au projet d'aménagement participe à l'appréhension et à une meilleure qualification des valeurs de ce projet. L'évaluation n'est pas une fin en soi mais une voie permettant l'amélioration continue d'un projet ou de pratiques d'aménagement. Ainsi, elle met à disposition des maîtres d'ouvrages, des outils pour mesurer les effets produits par la mise en oeuvre du projet, d'apprécier les résultats et les impacts sur le territoire au regard des objectifs fixés. Ce cahier méthodologique a pour objectif de présenter une méthode, une organisation et des outils pour mettre en oeuvre l'évaluation. Il a été conçu en deux parties. La première partie consiste à produire et expliciter une méthode pour mettre en place une démarche d'évaluation, notamment en lien avec la démarche existante HQETM Aménagement. Ainsi, pour chaque phase de l'AEU2, il s'agit de définir les différents objectifs de l'évaluation, ses temporalités et les méthodes pour la conduire. La dernière partie du cahier a été conçue en vue de proposer un panel d'indicateurs dont certains définis comme «incontournables» pour répondre aux objectifs prioritaires de la démarche d'évaluation AEU2. Ces derniers font l'objet de fiches spécifiques qui détaillent les éléments de contextualisation, les méthodes de calcul, les facteurs explicatifs du résultat de l'indicateur considéré. Conception écologique d'un espace public paysagerbrochureAnnée : 2014Auteur : Sandrine LarramendyEditeur : ASSOCIATION PLANTE CITE ASOSIASION PLANT SITDescription : L’ouvrage « Conception écologique d’un espace public paysager. Guide méthodologique de conduite de projet » s’adresse en premier lieu aux commanditaires, maîtres d’ouvrage publics ou privés. Il se situe dans le prolongement des réflexions menées dans le cadre du label de gestion écologique EcoJardin et présente, dans une première partie, les enjeux de conception écologique. Puis, en 10 fiches action, il propose des recommandations pour mener le projet depuis les phases amont de diagnostic et de programmation, puis de conception et de réalisation du chantier, et, enfin, de suivi, de gestion et d’animation du site.
Commanditaires, concepteurs, entrepreneurs, gestionnaires et usagers, nombreux sont les acteurs autour d’un projet d’espace public paysager. Parce que chaque projet est une aventure humaine collective singulière, de nombreux exemples de projets et des témoignages ponctuent et enrichissent le guide. Des paysages en marchantbrochureAnnée : 2012Auteur : rb&CieEditeur : IMPRIMERIE DE PROVENCE INPRIMERI PROVANSDescription : Situé à Bagneux (92), à la fois lieu de vie et lieu de travail, c’est notre camp de base où nous stockons nos livres, nos cartes, nos crayons, nos archives, nos matières et textures, nos outils, nos machines. C’est le lieu de production de nos idées et images, nos plans, dessins et documents.
Nous travaillons sans salarié pour garder un contact direct avec nos partenaires. Notre atelier est un espace de rencontre et de débat avec eux. C’est également un lieu d’expérimentation où nous exposons nos productions visuelles. Le facteur de l'espace : 1LivresAnnée : 2016Auteur : Guillaume PerreaultEditeur : LA PASTEQUE PASTEKDescription : Bob aime bien sa petite routine et adore son travail : pour lui, facteur, c'est un poste à hautes responsabilités. À bord de son vaisseau, il distribue des lettres et des colis à un tas de gens, partout dans la galaxie. Du moins, la partie de la galaxie qu'il connait. Par contre, ce matin, il y a un pépin au bureau de poste et tout son itinéraire est chamboulé, ce qui ouvre la porte à deux nombreuses aventures rocambolesques et surtout inattendues. La Gazette des communes #2708 : Gestion déléguée : Comment garantir la qualité d'accueil en crèchePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Brigitte MenguyEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Il y a vingt ans, le législateur adoptait la loi encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Si, à l'époque, certains commentateurs se réjouissaient de faire sortir la question religieuse de l'école de la République, d'autres craignaient, au contraire, une transformation profonde de la notion de la laïcité. Deux décennies plus tard, force est de constater que la loi de 2004 a constitué une rupture dans l'histoire de la laïcité à la française. En généralisant l'application d'une neutralité stricte aux usagers du service public de l'école, ce texte a ouvert une brèche, assignant à la laïcité un objectif de lutte contre les séparatismes, entériné quelques années plus tard par la loi du 24 août 2021 (*).
PASSER PAR LA FENÊTRE. Dans son propre bilan dévoilé le 15 mars 2024, le gouvernement a fait état d'une augmentation des atteintes au principe de laïcité depuis la rentrée 2023, marquée par l'interdiction du port de l'abaya et du qamis en septembre, et l'attentat contre le professeur Dominique Bernard suivi des sanctions liées aux incidents durant les hommages aux deux professeurs, en octobre. Si l'objectif de la loi de 2004 était de fermer les portes de l'école républicaine à la question religieuse, il est indéniable que celle-ci a réussi à passer par la fenêtre.
Si l'objectif de la loi de 2004 était de fermer les portes de l'école républicaine à la question religieuse, il est indéniable que celle-ci a réussi à passer par la fenêtre.
EXCLUSION. Pire, en voulant exclure le cultuel des établissements scolaires publics, le législateur de 2004 a contraint les personnels éducatifs à procéder à une chasse aux sorcières arborant des vêtements suspects. Car rien n'est pire qu'un texte qui consiste à sanctionner le caractère ostentatoire d'un vêtement religieux : certains porteurs de bandanas ou de jupes trop longues se sont ainsi vus refuser l'accès aux grilles des écoles. Au point de stigmatiser ceux qui les revêtent, de les conduire parfois à renoncer à l'éducation au sein des écoles publiques, au mieux, au profit d'un enseignement privé cultuel, au pire, pour certains, à renoncer à l'éducation. Tout ce que l'école de la République est censée combattre. Le Moniteur #6292 : L'immobilier logistique retrouve de l'entrainPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : « Raboter sur le vert, c'est ce qu'il ne faut plus faire. » La rime est facile. Mais si cette maxime doit marquer les esprits, c'est avant tout en raison de son auteur : Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. L'homme à qui la fonction confère justement un rabot à chaque main. L'urgence environnementale bouscule vraiment toutes les évidences : l'orthodoxie budgétaire s'accorde désormais avec l'écologie.
L'orthodoxie budgétaire s'accorde désormais avec l'écologie
Les magistrats de la rue Cambon se sont en effet penchés, dans leur rapport annuel, sur l'adaptation au changement climatique. Ils ont amassé les données, sorti leurs calculettes sans parvenir à produire un chiffrage précis. Seules certitudes : le dérèglement climatique est définitivement enclenché, ses conséquences déjà perceptibles et les dépenses induites clairement pharaoniques. Les propriétaires s'inquiètent, les collectivités s'affolent, les assureurs se planquent. L'Etat doit réagir. Avec un autre mantra signé Pierre Moscovici : « La dépense publique doit passer d'une culture de la quantité à une culture de la qualité. » Cet appel à un travail de dentelle ne semble pas avoir pénétré la forteresse de Bercy. En sabrant dans MaPrimeRénov' et dans le Fonds vert, Bruno Le Maire a clairement indiqué que ses ciseaux étaient bien affûtés mais qu'ils n'avaient que faire, eux, de la couleur de la dépense. Daltoniens mais pas aveugles, ils ciblent tout ce qui leur permet d'atteindre les économies attendues. Serait-on passé à l'ère du « quoi qu'il en coupe » ?
Ce serait bien évidemment désastreux. Aménager, construire, rénover… Les travaux indispensables à l'adaptation de notre cadre de vie s'annoncent certes coûteux, mais les repousser nous reviendra plus cher encore. Mettre la main à la poche en faveur des villes résilientes, des infrastructures vertes ou des bâtiments sobres ne peut attendre. Cela ne doit surtout pas dépendre de l'état conjoncturel des deniers publics ou du taux en vigueur à la BCE. Investir dans le vert, c'est ce qui est prioritaire. La Gazette des communes #2707 : Acheteur public, un métier d'acrobatePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Brigitte MenguyEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : La commande publique peut-elle sauver le monde ? Les déclarations politiques doublées de récents textes réglementaires et législatifs amènent à le penser. Finie la matière juridique, faite uniquement de seuils et de règles procédurales, l'achat public est désormais, aussi, un outil de politique publique qui a réponse à tous les maux. La crise des agriculteurs ? L'achat public local. L'inégalité professionnelle entre les femmes et les hommes ?
L'égaconditionnalité. Le réchauffement climatique ? La clause verte. L'insertion des personnes défavorisées ? Les marchés réservés. Erigés en bâtisseurs d'un monde meilleur, les acheteurs publics semblent détenir entre leurs mains une baguette magique appelée code de la commande publique.
CUMUL IRRÉALISABLE. Mais à l'impossible, nul n'est tenu. Même doté de cette baguette magique, l'acheteur public peut difficilement concilier injonctions politiques et respect de règles de plus en plus complexes (lire notre dossier p. 38-43). L'achat public ne peut que rarement être à la fois économiquement performant, socialement pertinent, écologiquement efficace et conforme aux différents règlements. L'exemple de l'achat de denrées alimentaires pour la restauration scolaire parle de lui-même : proposer des repas bios et locaux a un coût financier plus important. Sans compter qu'il peut s'entendre comme la prise en compte d'un critère géographique dans l'attribution d'un marché public, ce qui est contraire aux traités de l'Union européenne.
L'achat public ne peut que rarement être à la fois économiquement performant, socialement pertinent, écologiquement efficace et conforme aux différents règlements.
CHEVILLE OUVRIÈRE. A défaut, donc, de sauver le monde, les acheteurs publics en sont une cheville ouvrière. L'achat des masques aux premières heures de l'épidémie de Covid, les marchés de travaux montés en urgence après les émeutes de l'été dernier... sont autant de preuves qu'ils savent jongler avec les dispositions du code de la commande publique et les désidératas politiques nationaux et locaux. Mais ce n'est pas sans rappeler que leur acrobatie n'est possible que lorsque les règles sont assouplies et les objectifs politiques priorisés. Simplification et priorisation sont ici, aussi, la formule magique d'une action publique efficace. A quand sa généralisation ? Bienvenue aux mauvaises herbes du jardin ! : elles soignent, elles nourrissent ou sont tout simplement esthétiques !LivresAnnée : 2021Auteur : François CouplanEditeur : LAROUSSE LAROUSDescription : Une sauvageonne pousse au milieu de vos pivoines ' Une autre colonise les carottes ' De qui s'agit-il ' Pourraient-elles nous être utiles ' Que peuvent-elles nous apprendre ' Faut-il les arracher à tout prix ou les laisser vivre ' Dans cet ouvrage, François Couplan, ethnobotaniste, raconte la relation entre l'homme et les plantes sauvages en éclaircissant cette notion très occidentale de « mauvaise herbe » qui nous vaut tant de déconvenues. Il nous invite alors à changer de regard, à « lâcher prise » et à se laisser émerveiller par ces plantes spontanées.Il passe en revue plus de 60 « mauvaises herbes » courantes au jardin. Certaines sont excellentes cuisinées en salades, en légumes ou en dessert (il donne même des recettes !), d'autres ont des vertus médicinales ou sont très utiles pour la faune et la biodiversité. Même les plantes toxiques, souvent très esthétiques, peuvent trouver leur place au jardin. Comment regarder une égliseLivresAnnée : 2018Auteur : Armelle Le GendreEditeur : HAZAN AZANDescription : Dans le christianisme, le mot « église » est ambivalent puisqu'il désigne à la foi l'assemblée des fidèles et l'édifice qui l'abrite. C'est précisément cette dualité ' riche de sens ' que ce guide des arts se propose d'étudier en composant une histoire monumentale et artistique de l'église de pierre qui permettra de mieux appréhender l'Église chrétienne d'Occident, celle d'hier et d'aujourd'hui. Aussi, cet ouvrage présente de manière chronologique les réformes comme les crises qui façonnèrent l'Eglise catholique et décrit l'évolution des formes depuis l'art paléochrétien jusqu'à l'architecture moderne. Puis, il envisage l'organisation de la communauté chrétienne, le magistère des clercs, la prière commune, les sacrements et l'ensemble des pratiques dévotionnelles abritées par l'église. En outre, la description des nombreux bâtiments qui composent les groupes cathédraux, les couvents et les monastères précède l'analyse architecturale de l'église, depuis le parvis jusqu'au chevet, avant que ne soient évoqués les éléments du mobilier liturgique et les images dont le rôle est essentiel dans cet espace sacré. Ainsi, le lecteur pourra-t-il mieux appréhender l'unité comme la polysémie des églises, qu'elles soient simples chapelles, paroisses modestes, collégiales, puissantes abbatiales ou fastueuses cathédrales. La Picardie flamboyante : arts et reconstruction entre 1450 et 1550LivresAnnée : 2015Auteur : Étienne HamonEditeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE RENNES PRES UNIVERSITAIR RANDescription : Dans le christianisme, le mot « église » est ambivalent puisqu’il désigne à la foi l’assemblée des fidèles et l’édifice qui l’abrite. C’est précisément cette dualité – riche de sens – que ce guide des arts se propose d’étudier en composant une histoire monumentale et artistique de l’église de pierre qui permettra de mieux appréhender l’Église chrétienne d’Occident, celle d’hier et d’aujourd’hui. Aussi, cet ouvrage présente de manière chronologique les réformes comme les crises qui façonnèrent l’Eglise catholique et décrit l’évolution des formes depuis l’art paléochrétien jusqu’à l’architecture moderne. Puis, il envisage l’organisation de la communauté chrétienne, le magistère des clercs, la prière commune, les sacrements et l’ensemble des pratiques dévotionnelles abritées par l’église. En outre, la description des nombreux bâtiments qui composent les groupes cathédraux, les couvents et les monastères précède l’analyse architecturale de l’église, depuis le parvis jusqu’au chevet, avant que ne soient évoqués les éléments du mobilier liturgique et les images dont le rôle est essentiel dans cet espace sacré. Ainsi, le lecteur pourra-t-il mieux appréhender l’unité comme la polysémie des églises, qu’elles soient simples chapelles, paroisses modestes, collégiales, puissantes abbatiales ou fastueuses cathédrales.
Pour une maison autonome : En eau, en électricité et en chauffageLivresAnnée : 2023Auteur : Tatiana ChartrainEditeur : RUSTICA EDITIONS RUSTIKA EDISIONDescription : Entre flambée du coût de l’énergie, sécheresses à répétition, envolée des prix sur les fruits et les légumes, il est temps de réfléchir à un habitat plus sobre et autonome…
Tatiana et Pascal souhaitaient se lancer dans un projet d’habitat alternatif. Après réflexion, c’est une maison autonome fortement inspirée du « earthship » ou géonef qui les a séduits. N’étant pas du métier, ils se sont malgré tout lancés dans l’autoconstruction de leur maison, aidés notamment à l’occasion de chantiers participatifs.
Aujourd’hui, ils sont quasiment autonomes en énergie (panneaux solaires, masse thermique composée de murs en terre pour accumuler la chaleur et serre plein sud pour capter l’énergie solaire), en eau (récupération et filtrage de l’eau de pluie) et cultivent leur potager en permaculture pour des récoltes abondantes dans le respect de la biodiversité.
Dans cet ouvrage, ils font part de leur expérience, donnent des « recettes » d’enduits à base de terre, de montage de murs en bouteilles ou en pneus, détaillent les solutions low-tech qu’ils ont mises en place pour réduire leur consommation énergétique.
Autant d’astuces et de conseils inspirants qui poussent chacun de nous à réfléchir…
La demeure urbaine à pans de boisLivresAnnée : 2023Auteur : Alain NafilyanEditeur : EDITIONS DU PATRIMOINE CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX EDISION PATRIMOIN SANTR DE MONUMAN NASIONODescription : Une prise en compte qualitative du patrimoine exceptionnel de l'architecture en pan de bois en France qui révèle la fragilité de ce patrimoine à l'heure de sa valorisation par les politiques urbaines.
Ce nouvel album du Centre de recherches sur les monuments historiques (CRMH) est consacré à la demeure urbaine en pan de bois. L'étude porte principalement sur l'analyse de la structure que révèlent les dessins effectués depuis les années 1942-1943. Une sélection de bâtiments a été établie, enrichie de nouveaux relevés. L'historiographie de la construction en pan de bois a connu un profond renouvellement au cours des trente dernières années. Grâce à l'importance conjointe des études urbaines et des techniques de la construction, historiens et archéologues du bâti se sont emparés de cette mise en œuvre spécifique. La recherche se poursuit toujours aussi activement grâce à une communauté scientifique engagée dans ce domaine et confrontée à l'évolution permanente des goûts. En 2020, un colloque organisé par l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) a présenté les derniers résultats des recherches qui réunissent encore davantage de chercheurs, archéologues, historiens de l'art, dendrochronologues, autour de la construction en pan de bois.Les programmes de réhabilitation des centres anciens, avec la création des espaces protégés à partir des années 1970, ont permis la prise en compte de ce patrimoine, souvent victime d'un abandon relatif. Aujourd'hui, il est donc nécessaire de présenter une version actualisée et synthétique des relevés récents ou qui n'ont pas été publiés et ainsi mettre au jour cette très importante documentation technique sur la construction en pan de bois. Le Moniteur #6291 : L'IA fait irruption dans la conceptionPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Un mort et deux blessés graves. L'accident survenu la semaine passée sur le chantier du métro toulousain est dramatique à plus d'un titre. Pour les victimes, leurs familles et leurs proches, d'abord. Professionnelle ? Accidentelle ? Leur douleur n'a que faire des causes du décès. Pour les équipes de Bouygues TP, ensuite, affectées par une tragédie qui percute leur quotidien avec une violence inouïe. Pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la sécurité, enfin. Car, si même chez Bouygues, on peut mourir sur un chantier, à quoi bon déployer des efforts de prévention ?
La résignation doit rester la toute dernière des réactions. Le désengagement, la dernière des réponses. Tout relâchement serait coupable alors que la mort continue de rôder sur les chantiers.
Tout relâchement serait coupable alors que la mort continue de rôder sur les chantiers
Pire, les décès dans le BTP ont connu une recrudescence en 2022, souvent bien loin des grands projets en vue. Certes, les périodes de forte activité coïncident généralement avec des pics d'accidents, mais ce constat empirique ne peut en aucun cas se muer en fatalité. Au contraire, la sécurité ne devrait souffrir d'aucune régression.
Formation, équipements, contrôles… Les leviers sont multiples et, pour la plupart, connus de longue date. Les entreprises de travaux, dans leur rôle d'employeurs, disposent des moyens d'action les plus directs. On ne renouera cependant avec le progrès que collectivement, avec en première ligne les maîtres d'ouvrage et d'œuvre. Les premiers ont vocation à relever le niveau d'exigence dès la commande afin de tirer le secteur vers le haut. Les seconds doivent intégrer cette préoccupation, tant au stade de la conception que de l'exécution.
Le chantier est accidentogène par nature. À ce titre, il convient de poursuivre inlassablement l'amélioration du cadre de travail des compagnons, leur sensibilisation et celle de leurs encadrants. Mais l'acte de construire est aussi accidentogène par sa segmentation. La stricte répartition des rôles conduit parfois à la dispersion des responsabilités, la rigidité normative entraîne trop souvent une application bornée de la réglementation. Il est urgent que nous interrogions nombre d'habitudes et de certitudes : des vies en dépendent. OiseLivresAnnée : 2022Auteur : Simon BoudvinEditeur : LA MARECHALERIE CENTRE D ART CONTEMPORAIN ENSA VERSAILLES MARECHALERI SANTR AR KONTANPORIN ANSA VERSAIDescription : Il y a quarante millions d'années, s'étendait ici le bras d'une mer chaude, peuplée de mollusques et de plantes aquatiques, brassés par des courants qui les distribuaient selon leur force sur les fonds irréguliers, compactés par les âges en une masse crayeuse. Depuis deux mille ans, les carriers et terrassières extraient cette roche calcaire, une pierre à bâtir, à bâtir des corps de ferme, des maisons, des églises et Paris. Un travail de forçats livrant à la ville sa matière bloc par bloc, laissant dans le paysage des cavités immenses où beaucoup y ont laissé leur peau. D'autres rentrent le soir les poches pleines de fossiles, témoins d'une vie antédiluvienne. On dit d'une pierre qui présente des empreintes de vies fossilisées qu'elle est éveillée. Ce livre opère une coupe iconographique dans les carrières de l'Oise. Il compile des vues anciennes et actuelles qui donnent à voir comment la vie préhistorique a laissé des traces dans la roche et comment son extraction a marqué des vies. Ouvrage imaginé par Simon Boudvin et Stéphane Dupont, inspiré de MATERA, Immagini e documenti, Mario Cresci, edizioni Meta Matera, 1975. Publication réalisée à l'occasion de l'exposition «Visible/Invisible», sous le commissariat de Nicolas Dorval-Bory et Guillaume Ramillien, pour la 2e édition de la Biennale d'architecture et de paysage d'Île-de-France à Versailles BAP! 2022 «Terre et villes». La revue Urbanisme #436 : Le monde a besoin des urbanistesPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Julien MeyrignacEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Oh, Urbanie
Je vous écris d’Urbanie, non pas le village polonais ou la commune italienne, mais de la république des urbanistes, ce territoire chahuté, dont les villes épiphanes¹ s’insèrent entre des forêts scientifiques inextricables et de grandes plaines juridiques arides.
Urbanie est une terre de paradoxes nourris par les complexes de ses habitants, à moins que ce ne soit l’inverse. Existe-t-il une autre société que celle des urbanistes dont les membres ont consacré et continuent de consacrer autant de temps et d’énergie à seulement tenter de définir leurs frontières (champ d’activité) et leur constitution (la pratique) ? Un autre domaine qui compte plus d’une trentaine de partis (associations professionnelles) pour tout au plus vingt mille électeurs (actifs en poste) ? Existe-t-il une autre société qui s’est battue – jusqu’à l’obtenir – pour le droit du sol (reconnaissance d’un titre professionnel par un diplôme), mais dont la majorité des acteurs continue de défendre le droit du sang (reconnaissance confraternelle de la bonne pratique) ?
Il faut dire qu’Urbanie est une terre accueillante qui s’offre à toutes celles et tous ceux qui nourrissent un simple intérêt à son égard, et même à l’immense communauté des urbains de la planète, désignés par principe citoyens d’honneur ès qualités « d’experts de leur quotidien ». Pourtant, dans d’autres pays, comme le royaume de l’ingénierie ou la principauté du droit, le simple fait de se documenter sur les réseaux sociaux pour répépier ensuite en libre exercice ne confère aucune légitimité à celui ou celle qui s’y prête ; pas plus que le seul motif de s’intéresser aux enjeux de santé publique et à la crise hospitalière ne suffit pour devenir médecin.
Urbanie est une terre riche qui suscite de longue date la convoitise des pays voisins, et a subi de ce fait de nombreux putschs et même tentatives d’annexions. Personne n’a oublié l’invasion des hordes d’architectes affamés par la crise des années 1990, auxquels les urbanistes n’avaient opposé aucune résistance ; leur occupation fut éphémère, car la relance économique dans leur pays a entraîné leur repli rapide. Personne ne néglige non plus les subversives préparations de coups d’État orchestrées par les paysagistes, tentatives hégémoniques de faire de la république d’Urbanie un royaume en couronnant l’un des leurs. Mais les paysagistes, « combien de divisions ?² ». Aujourd’hui, la menace est pour l’essentiel intérieure, elle émane des sectes adeptes de l’ultracrépidarianisme³ dont l’agit-prop – essentiellement digitale – sape les fondements de la république, avec pour seul objectif d’exploiter la manne de l’essence d’Urbanie, par la vente de petites breloques littéraires ou d’onéreuses retraites, aujourd’hui appelées webinaires.
Pour autant, Urbanie et les urbanistes n’entendent pas renoncer à leur tradition humaniste d’ouverture. Irréductiblement libre, ce si petit pays se nourrit depuis toujours des différences de ses habitants. Mais tous ont conscience que c’est à la condition de réguliers revigorements de leurs principes et permanentes remobilisations de leurs institutions. Ainsi, longtemps Urbanie prospérera.
1/Surnom de divers dieux grecs bienfaisants.
2/Comme l’a dit Staline, à Yalta, à propos du Vatican.
3/Comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée. Le tour des matériaux d'une maison écologiqueLivresAnnée : 2023Auteur : Olivier SabatierEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Écorénover une maison en ruine avec 0% de béton, 0% plastique et presque 100% de matériaux naturels provenant d'un rayon de moins de 100km, voilà le défi que s'est lancé Anatomies d'Architecture, une coopérative créée par trois jeunes architectes et un anthropologue, en partenariat avec les propriétaires des lieux. Le Tour des matériaux d'une maison écologique raconte ainsi l'aventure d'un chantier unique en son genre en s'attachant aux nombreux acteurs qui ont permis sa réalisation grâce à leur engagement et leurs savoir-faire. Mais les véritables héros de ce récit sont bien les matériaux écologiques ayant servi à la rénovation qui sont ici décrits en détail, de leur lieu de production ultra local jusqu'à celui de leur mise en oeuvre. Isolation en chanvre, enduits de terre, colombages en bois local, réemploi de vieilles briques anciennes, bouchons de liège recyclés, fondations sur pieux de robinier... ce livre, richement illustré (dessins, photos, vidéos...) présente des techniques constructives avec des matériaux biosourcés, géosourcés et de réemploi pour décarboner nos constructions, et donne également des clefs pour s'approprier cette démarche afin de pouvoir la répliquer partout en France. Une expérience inédite pour démontrer qu'une petite habitation de 83 m2 peut s'affirmer en contre-modèle écologique crédible face à la gigantesque machinerie hyperpolluante du bâtiment industriel mondialisé ! Aménager la cour de récréation : en un espace où il fait bon vivreLivresAnnée : 2020Auteur : Bruno HumbeeckEditeur : VAN INDescription : Qu'est-ce qu'une cour de récré ? A quoi correspond le temps de récréation ? Comment aménager la première ? Comment remplir le second ? Comment, in fine, faire de la récréation un espace où il fait bon vivre ? Voilà des questions essentielles que la pédagogie scolaire a longtemps tardé à se poser. Pourtant, parce qu'il se situe à la lisière de la scolarité, à mi-chemin entre la liberté contrôlée et l'apprentissage supervisé, le temps de récréation se constitue sans doute comme un moment privilégié d'apprentissage de l'autonomie chez l'élève. En se présentant comme un espace clos à l'intérieur duquel les groupes d'élèves cessent de faire "classe" pour devenir un collectif qui se donne ses propres règles de fonctionnement, le territoire récréatif se pose comme le lieu principal d'expression de toutes les formes de violences visibles ou invisibles (harcèlement) contre lesquelles l'école devra s'opposer si elle veut véritablement se constituer, pour construire l'école d'aujourd'hui en vue du monde de demain, en véritable laboratoire du vivre-ensemble. AMC #321 : LINK - GABRION - ITAR - MASQUESPACIOPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Olivier NamiasEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Aux yeux du grand public, le métier d'architecte se résume à une alternative simple, définie par la ligne séparant le dedans du dehors : « Vous êtes architecte d'intérieur ou d'extérieur ? » Cette interrogation est aujourd'hui dépassée, alors que le terme remplace le plus techno « ingénieur » dans le langage courant. Les annonces d'emploi regorgent d'offres à l'attention d'architectes d'entreprise, d'architectes des réseaux ou d'architectes logiciel, un métier qui répond au code Rome M1805, surclassant le product owner et le data scientist sur le podium des professions IT les mieux payées. Sans parler de ce pâtissier autoproclamé « architecte du goût »…
Tandis que l'architecte sans architecture prospère, l'architecte d'architecture, lui, se démultiplie. Dans le cadre de France 2030, une équipe du laboratoire de recherche LET-Lavue s'est penchée sur les pratiques atypiques(2). Ce phénomène identifié depuis plusieurs décennies constitue en 2023 un « fait majoritaire », avec plus de 53 % de non-inscrits à l'Ordre (lire p.10). « Le diplôme, et après ? », pouvait-on déjà lire dans l'étude dirigée par Raymonde Moulin en…
1973 !(2) Un demi-siècle plus tard, seuls 3 % des non-inscrits à l'Ordre se réorientent vers d'autres branches et quittent le monde de l'architecture. Les autres exercent des métiers en lien avec l'architecture sans tenir le crayon du maître d'œuvre. Pour les écoles, cette mutation suppose une remise en cause profonde, une adaptation des formations et des cursus. Pour la profession, elle impose une redéfinition de son identité. Le LET-Lavue a déterminé sept familles de métiers, réparties dans l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, la médiation, la Moex… Entre elles, les intérêts divergent et les rapports ne sont pas toujours au beau fixe. Comment ces relations se règleront-elles ? Qui sera inscrit à l'Ordre ? Surtout, l'architecture et le territoire gagneront-ils à cet élargissement, à cette synergie d'intervenants rompus à la culture architecturale ?
Le cercle des architectes a souvent déploré la méconnaissance de ses interlocuteurs en matière d'architecture. La parole de leurs pairs atypiques palliera-t-elle cette défaillance, et mènera-t-elle à davantage de compréhension entre la maîtrise d'œuvre et le grand public ? Typiques et atypiques, unissez-vous ! Atlas paysager et patrimonial
Bernay-en-Ponthieu : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2013Auteur : Auteur Editeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Les paysages qui entourent le village ont évolué au fil du temps. Ainsi, l’espace agricole est passé d’une mosaïque de petites parcelles (visibles sur la photographie de 1947) à des parcelles plus vastes, en partie dû au remembrement des terres. Les photographies permettent également de montrer le recul des boisements entre 1947 et 1977 notamment autour du village (disparition des haies, vergers) mais aussi à la lisière de la forêt de Crécy. Aujourd’hui, les paysages de marais qui sillonnent le nord du village, mais également les cheminements qui traversent et entourent le village, ont retrouvé en partie leurs boisements. Atlas paysager et patrimonial
Buigny-Saint-Maclou : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2018Auteur : Marion BonvarletEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
La commune se situe sur le plateau du Ponthieu, entre la forêt de Crécy et la vallée de la Somme.
Cette partie du plateau offre un paysage de grandes cultures, où le pâturage reste parfois présent autour des villages qui se distinguent dans le paysage par leur courtil. Buigny-Saint-Maclou se trouve au cœur d’un ensemble de paysages emblématiques de la Picardie maritime : le plateau de Saint-Riquier, la forêt de Crécy, la vallée de la Somme et la plaine maritime picarde. Atlas paysager et patrimonial
Ergnies : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2013Auteur : Auteur Editeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Le village est regroupé dans un écrin végétal, mais la densité du bâti est faible (constructions très aérées). Le clocher de l’église et le château d’eau constituent des éléments de repère. Les Cahiers de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme d'Ile-de-France n° 159
Le paysage, du projet à la réalitéPériodiquesAnnée : 2011Auteur : Jean-Paul HuchonEditeur : INSTITUT D AMENAGEMENT ET D URBANISME IAU D ILE DE FRANCE INSTITU AMENAJEMAN URBANISM IO IL FRANSDescription : L’Île-de-France dispose d’un patrimoine bâti et paysager riche et de grande qualité, célébré dès le XIXe siècle par des peintres tels que Sisley, Renoir, Monet, Pissaro ou Van Gogh. Le paysage rural et urbain est ainsi une composante majeure de l’identité de notre région. Il constitue le cadre de notre vie quotidienne. Sa singularité est un facteur d’attractivité qui amène l’Île-de-France à jouer un rôle de premier plan dans le tourisme mondial. Le paysage, c’est ce que l’on voit, mais aussi ce que l’on perçoit… c’est « un état d’âme » comme l’écrivait Henri-Frédéric Amiel. Situé à la croisée des enjeux environnementaux, sociaux et économiques, il est un élément primordial de nos vies. Il se transforme au rythme des saisons, mais aussi des évolutions sociétales, techniques, urbaines, en fonction des formes urbaines choisies, des types d’infrastructures mises en œuvre, de la manière d’intégrer la végétation et la nature dans la réflexion globale des projets de territoire… Consciente des enjeux d’un paysage dont la valorisation favorise la croissance verte, les bienfaits sur la santé et de la nécessité de promouvoir des éléments naturels dans l’urbanisation des métropoles, dans un contexte de crises environnementale, énergétique, climatique ou économique récurrentes, la Région Île-de-France se mobilise : quartiers durables, biodiversité, trame verte et bleue, végétalisation renforcée de la ville, récupération des eaux pluviales… à l’instar du Conseil de l’Europe qui a mis en place la convention européenne du paysage en 2000. Cette mobilisation catalyse les nombreuses initiatives locales, les expérimentations citoyennes, les politiques publiques ambitieuses qui sont actuellement conduites sur le territoire régional pour améliorer les modes de vie, notamment des plus pauvres et des plus dépendants à leur environnement. Ce numéro des Cahiers aborde ces enjeux pour ouvrir la voie à une nouvelle manière de penser l’aménagement, plus compact, économe en ressources, en espace et en énergie, mais aussi plus respectueux du vivant, de l’humain et de la qualité de vie. À l’aube d’une nouvelle révision du projet de schéma directeur régional portée par le conseil régional, une place toute particulière devra être accordée au paysage. Je souhaite que ce numéro des Cahiers, le troisième que l’IAU Île-de-France consacre aux paysages, puisse éclairer les décisions techniques et politiques qui permettront de mettre en dialogue paysages naturels et paysages urbains, et d’aider à offrir aux Franciliens comme aux Européens un cadre de vie créateur de richesses, thème des 5 es assises européennes du paysage qui se tiennent à Strasbourg. Quelle évolution pour les quartiers pavillonnaires ? : contribution à la recherche BIMBYbrochureAnnée : 2013Auteur : Conseil d'architecture d'urbanisme et de l'environnement 27Editeur : CAUE 27 KAUDescription : De décembre 2009 à décembre 2012, le CAUE27 a participé au programme de recherche BIMBY (Build in my backyard). Celui-ci portait sur la question de l’évolution des quartiers pavillonnaires. Il visait à définir les conditions de développement d’une nouvelle offre de logements au sein de quartiers d’habitat composés majoritairement de maisons individuelles, sans pour autant modifier la nature de ces tissus. Le CAUE27 a piloté l’étude prospective consacrée aux outils juridiques, règlementaires et procédures de gouvernance et animé quatre expérimentations locales dans le département de l’Eure. Ce document présente le point de vue du CAUE27 sur la question posée à l’issue de ce travail de recherche. Il souhaite notamment attirer l’attention du lecteur sur la nécessité d’une approche globale de la densification d’un tissu pavillonnaire, mettre en exergue l’intérêt de la construction collective d’un projet partagé et proposer des évolutions en matière de pratiques professionnelles. Il énonce également les innovations relative aux aspects juridiques, règlementaires et de gouvernance. Enfin, il retrace les éléments déterminants des quatre expérimentations menées. Il ne faut pas sous estimer l’impact de l’intensification des quartiers pavillonnaires sur notre environnement urbain, social, politique, économique, financier et environnemental. Ce processus doit au contraire participer pleinement et de façon maîtrisée à l’aménagement de notre territoire et avoir pour objectif l’intérêt général des générations actuelles et à venir. Atlas paysager et patrimonial
Vironchaux : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2017Auteur : Marion BonvarletEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
La commune se situe sur le plateau du Ponthieu, entre la forêt de Crécy et la vallée de l’Authie, deux paysages emblématiques de la Picardie maritime qui structurent le paysage de la partie nord du plateau. Ici les grandes cultures dominent et le pâturage reste lui présent autour des villages qui se distinguent par leur courtil. Vironchaux se démarque également par ses vastes corps de fermes isolés. Ces derniers, tout comme les arbres isolés et les boisements, apportent les seuls éléments de verticalité dans ce paysage ouvert et plat. Atlas paysager et patrimonial n° 36
Agenvillers : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2021Auteur : Valentin FontaineEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts de France, Agenvillers est une commune de Picardie maritime. Ce territoire a vu naître en 2020, le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime, dans lequel se trouve la commune d’Agenvillers. Ce village de 242 habitants est au cœur de l’ancien comté du Ponthieu. Jouxté par Domvast au Nord et Millencourt-en-Ponthieu au Sud, il a comme voisin Ouest Neuilly-l’Hôpital et Est : Gapennes. La commune est desservie par la D82 et la D12.
Culminant à 80 mètres, la commune est bordée de nombreuses vallées sèches appelées «fonds», Fond de Wicquiny, Fond d’Hellencourt, Fond du Moulin... Provenant du suffixe -villare, Agenvillers- évoque la présence d’une villa (ferme gallo-romaine) source d’un passé agraire encore très présent. Atlas paysager et patrimonial n° 37
Ailly-le-Haut-Clocher : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2021Auteur : Valentin FontaineEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts-de-France, Ailly-le-Haut-Clocher est une commune de Picardie maritime. Ce territoire a vu naître en 2020, le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime, dans lequel se trouve le bourg de Ailly et ses annexes : Alliel et Famechon. Ailly-le-Haut-Clocher se situe dans l’ancien comté du Ponthieu, à 13 km à l’est d’Abbeville et plus précisément entre Flixecourt (à 10 km au sud-est) et Saint-Riquier (à 7 km au nord-ouest). Ce village de 997 habitants et d’une superficie de 10,81 km², est jouxté par Yaucourt-Bussus et Bussus-Bussuel, Villers-sur-Ailly au Nord et par Long et Cocquerel au Sud. Il a comme autres voisins Francières et Buigny-l’Abbé à l’Ouest et Brucamps à l’Est. La commune est desservie par la D1001, la D32 et longée par l’A16. Atlas paysager et patrimonial n° 37
Arry : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2022Auteur : Valentin FontaineEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts-de-France, Arry est une commune du département de la Somme et intègre le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime. Somme et intègre le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime. Arry se situe au sein de la vallée de la Maye, en bordure du plateau agricole du Ponthieu à quelques encablures de la baie de Somme et des polders de l’ancien estuaire. Elle appartient à l'ancien comté du Ponthieu et se localise à 25 km au nord-ouest d'Abbeville et à 20 km au sud de Berck (62), plus précisément entre Rue (à 4 km à l'ouest) et Crécy-en-Ponthieu (à 13 km à l'est). Elle est hors d'influence forte des pôles urbains les plus proches. Ce village de 215 habitants (INSEE 2018) et d’une superficie de 7,34 km2, est jouxté par : Vercourt, Vron mais aussi Villers-sur-Authie au Nord ; Bernay-en-Ponthieu au sud ; Rue au sud et à l’ouest ; Regnière-Ecluse à l’est. La commune est desservie par la D938 (Ex. RN338 (1972)) qui traverse ce village d’est en ouest et longée par la D1001. L’A16 la traverse du sud au nord, cette dernière étant accessible à 4 km de la mairie au sein de la Commune de Forest-Montiers. Cette autoroute permet ainsi de placer la commune dans un rayon d’une 50aine de minutes en voiture d’Amiens, ou encore de Boulogne-sur-Mer. Atlas paysager et patrimonial n° 35
Brailly-Cornehotte : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2021Auteur : Valentin FontaineEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts de France, Brailly-Cornehotte est une commune de Picardie maritime. Ce territoire a vu naître en 2020, le Parc Naturel Régional Baie de Somme Picardie maritime, dans lequel se trouve le bourg de Brailly et celui de Cornehotte. Brailly-Cornehotte se situe au cœur de l’ancien comté du Ponthieu, à 20 km au nord-est d’Abbeville et plus précisément entre Auxi-le-Château (à 13 km à l’Est) et Crécy-en-Ponthieu (à 7 km à l’Ouest). Ce village de 239 habitants et d’une superficie de 11,5km², est jouxté par le Boisle au Nord et Gapennes au Sud. Il a comme autres voisins Froyelles à l’Ouest et : Noyelles-en-chaussée à l’Est. La commune est desservie par la D938 et la D56. La commune est dotée d’une carte communale. Atlas paysager et patrimonial n° 38
Coulonvillers : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2021Auteur : Valentin FontaineEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Coulonvillers se trouve au cœur de l'ancien comté du Ponthieu, à 13km au nord-est d'Abbeville et plus précisement entre Saint-Riquier et Doullens. Atlas paysager et patrimonial n° 38
Le Crotoy : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2022Auteur : Valentin FontaineEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts-de-France, Le Crotoy est une commune du département de la Somme. Elle fait partie du Parc naturel régional baie de Somme Picardie maritime. Cette commune compte 2002 habitant(e)s (INSEE 2018) ce qui lui confère l’appellation de ville, cependant ce chiffre est en baisse. Le Crotoy se trouve en frange nord de la baie de Somme. Elle appartient à l'ancien comté du Ponthieu et se situe plus précisément au sein du Marquenterre. Elle se localise à 23 km au nord-ouest d’Abbeville et à 27 km au sud de Berck (62). Cette commune n’a que trois communes voisines, au nord Saint-Quentin-en-Tourmont, à l’est Favières et au nord-est Rue. Elle est bordée à l’ouest par la Manche et au sud par la baie de Somme. Le bourg de la commune est accessible par un axe routier : la route D940. Son second axe majeur, la route départementale 4 permet de desservir son hameau : Saint-Firmin-lès-Crotoy. La commune est desservie par les transports ferroviaires, des navettes partent de la gare de Noyelles-sur-Mer et de celle de Rue. Un autre chemin de fer, celui-ci touristique vient relier Le Crotoy à Saint-Valery-sur-Somme, commune de la rive opposée. Exé #55 : Rénovation thermiquePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jordi PatillonEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Nouvelle année, nouvelles perspectives, nouveaux projets... Mois toujours la volonté de mettre en avant dans ces pages la création architecturale de qualité, celle qui façonne, transforme et embellit nos espaces de vie du quotidien. Une école, des bureaux, une médiathèque, des logements... Ce numéro 55 offre encore un vaste spectre de programmes et de terrains de jeux pour les architectes de notre Hexagone. Cette revue s'ouvre le long des fronts de mer, avec des aménagements soumis à des enjeux aussi bien esthétiques que fonctionnels et durables. Souvent emblématiques, ces espaces publics stratégiques sont à la croisée de préoccupations contemporaines liées à l'identité urbaine, à la connectivité sociale, à la revitalisation ou encore à la préservation des paysages. Les projets qui y naissent ne peuvent s'émanciper de l'histoire même du site, d'une harmonie nécessaire entre l'ancien - voire parfois le patrimonial - et le contemporain. Une réécriture de la ville sur la ville, un délicat exercice de couches respectueux du souvenir collectif. La Gazette des communes #2706 : Ville durable - Sauvons nos sols !PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Romain MazonEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le Visage pâle s'apercevra que l'argent ne se mange pas. Il y a cent cinquante ans, cette pensée attribuée à Sitting Bull, chef de la nation Sioux, devait faire sourire les colons venus d'Europe qui découvraient, eux, des terres et des ressources naturelles apparemment inépuisables et inexploitées.
PROPHÉTIE RÉALISÉE. En ce début de XXIe siècle, on ne rit plus car l'aphorisme est devenu prophétie réalisée : la Révolution industrielle et le progrès « à l'occidentale » ont provoqué un dérèglement du climat qui fait dépérir les forêts, pollue l'eau et menace l'existence même d'un nombre considérable d'espèces animales et végétales. Jusqu'aux sols, que le modèle agro- industriel a à ce point épuisés, à coups de pesticides et d'engrais chimiques, qu'ils sont, dans de nombreuses campagnes, dépourvus de vivants et donc, en pratique, morts. De surcroît, notre modèle d'aménagement les a recouverts de parkings, routes, lotissements et immeubles.
Nous prenons conscience du caractère délétère de nos usages des sols : notre modèle d'aménagement les a recouverts de parkings, routes, lotissements et immeubles.
A l'instar des autres ressources naturelles, nous prenons peu à peu conscience de l'importance de ces terres, de leur rôle fondamental pour l'épanouissement du vivant et du caractère délétère de nos usages (lire notre dossier p. 32-37). Les adoptions à une large majorité des récentes lois « climat et résilience » et sur le ZAN prouvent que, sur le principe, il y a consensus. Mais, s'il y a loin de la coupe aux lèvres, il y a loin, aussi, des principes à la pratique.
TRAGIQUE DÉMONSTRATION. La crise agricole en fait la tragique démonstration, avec des agriculteurs pris entre le marteau du dérèglement climatique, qui exige d'autres méthodes, et l'enclume des marchés, qui ne connaissent qu'une règle, celle des rendements et des profits, sans considération pour les écosystèmes. Il en va de même concernant les acteurs publics locaux, déstabilisés par les répercussions de l'objectif du zéro artificialisation nette sur le développement de leur territoire (lire p. 8-10). « La Terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la Terre », disait aussi Sitting Bull. Il s'agirait d'en tirer toutes les leçons. Le Moniteur #6290 : Au village olympique, le BTP s'envole vers le futurPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Ce n'est pas encore l'heure des médailles, et pourtant… Les acteurs de la construction mobilisés sur les ouvrages olympiques méritent bien leurs lauriers. Sans eux, jamais le village des athlètes n'aurait pu être livré dans les temps. Ce fut tout à la fois une course contre la montre, un saut de haies et un marathon couru au rythme d'un sprint.
Ce 29 février, l'heure était à la remise des clés. A quelques mois de l'événement mondial et à la date exacte fixée des années à l'avance, le comité d'organisation des Jeux a pris possession des lieux où seront hébergés les sportifs et sportives de tous les continents. Satisfecit général et fierté collective. Pour preuve, Emmanuel Macron lui-même a fait le déplacement en Seine-Saint-Denis. Avec un rappel opportun : « Ici, on a tenu les engagements du bâtiment de 2040. On a construit pour vivre sous le climat de 2050. » Ce nouveau quartier se présente en effet comme une fenêtre sur l'avenir. Bas carbone, bien sûr, mais aussi réversibilité, construction bois, accessibilité universelle… Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solidéo) a misé sur une émulation collective et une coordination serrée. Son but : rendre possible ce qui, il y a quelques années encore, paraissait hors de portée. Objectif atteint ?
La Solidéo a misé sur une émulation collective et une coordination serrée
C'est tout l'objet de la première « enquête transitions » du « Moniteur », votre nouveau rendez-vous destiné à décrypter, avec clairvoyance, les mutations vers lesquelles se dirigent les acteurs de la construction. Cette semaine, nous avons donc entrepris d'arpenter le village olympique afin de mesurer la réalité de sa promesse d'avant-garde, mais aussi d'en tirer les leçons pour tous les autres projets d'aménagement, moins exposés médiatiquement mais tout aussi utiles pour leur territoire. Cela n'a pas tardé : lors de sa déambulation, le Président a émis le souhait de « déployer la méthode Solidéo » dans le cadre des 22 territoires engagés pour le logement que le gouvernement entend développer. Ce n'est pas encore l'heure des médailles, mais pour le BTP, c'est déjà l'heure du bilan. Projet Paysage(s) #1 : Le palmarès du Paysage 2021 - Urbanisme et santé - Pour une transition écologique et solidairePériodiquesAnnée : 2021Auteur : Henri BavaEditeur : LES ED DE BIONNAY LE BIONAIDescription : Parce que nous sommes tous concernés par le tournant climatique, il ne faut plus perdre de temps pour entraîner, convaincre et agir. Anticiper les affres du changement climatique demande d'entreprendre une action d'urgence, lieu par lieu, pour transformer chacun d'eux en "machine climatique". Cela correspond déjà à l'action quotidienne trop peu connue des paysagistes concepteurs. Elle va dans le sens d'une écologie appliquée aux spécificités de nos territoires, une écologie sociale. Forts de la récente reconnaissance par l'État de la profession de paysagiste concepteur, nécessaire mais pas encore suffisante, il s'agit maintenant de faire-part chaque année, du très large champ de compétences de notre profession qui s'exerce à différentes échelles et configurations. Avec le soutien de toute la Fédération Française du Paysage, et en particulier de son Bureau toujours très pro-actif. J’ai souhaité créer un événement annuel montrant l'efficience de notre profession, prise au sens large, dans des domaines très divers : cela concerne toutes les pratiques, aussi bien des jeunes diplômés porteurs d'approches innovantes, des praticiens expérimentés en matière d'études et de planification territoriale, de réalisations à diverses échelles, du quartier à la métropole, d'actions de concertation et d'activation, ou encore de recherches imaginant de nouvelles stratégies d'intention. La complexité ainsi gérée par les paysagistes concepteurs et l'inscription de leurs projets dans le temps long, expliquent peut-être pourquoi la perception de leur action n'est pas aisée et demeure peu repérée. Il faut changer cet état de fait. Le Palmarès du Paysage en est un des outils. Chaque année, un panel d'actions phares menées par des paysagistes concepteurs, repérées par le jury du Palmarès du Paysage, sera dorénavant présenté sur le site internet de la FFP, et édité dans le nouveau magazine « Projet PAYSAGE(s) » grâce à l'étroite collaboration entre la FFP et les Editions de Bionnay. Le Palmarès du Paysage annuel, montrera, dès ce mois de mars 2021, et, bien sûr, chaque année suivante, cette inspirante diversité de situations et de pratiques associées, développées par notre profession. Cette attention au travail de chacun est indispensable pour mettre en lumière l'intensité de l'apport des paysagistes concepteurs, qui ancrent les nécessaires mesures éco-systémiques dans nos territoires urbains, ruraux et commerciaux ou industriels, afin de territorialiser la lutte climatique, la rendre ainsi plus spécifique, compatible avec le développement d'une économie locale: en un mot, territorialiser la lutte climatique, pour rendre ainsi sa réalité plus acceptable et appropriable par tous. Atlas paysager et patrimonial n° 40
Regnière-Ecluse : Ch'live d'image éd pèr ichibrochureAnnée : 2022Auteur : Patricia PoupartEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts-de-France, Regnière-Ecluse est une commune du département de la Somme et intègre le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime. Regnière-Ecluse se situe au cœur de la vallée de la Maye, en bordure du plateau agricole Ponthieu à quelques encablures de la baie de Somme et des polders de l’ancien estuaire. Elle appartient à l'ancien comté du Ponthieu et se localise à 25 km au nord-ouest d'Abbeville et à 23 km au sud de Berck (62), plus précisément entre Rue (à 7,6 km à l'ouest) et Crécy-en-Ponthieu (à 9.1 km à l'est). Elle est hors d'influence forte des pôles urbains les plus proches. Ce village de 125 habitants (INSEE 2018) et d’une superficie de 9,54 km², est moins dense (13 habitants/km²) que ses communes voisines, telles que : Vron au Nord ; Bernay-en-Ponthieu au sud ; Arry à l’ouest et enfin Vironchaux à l’est. Regnière-Ecluse a comme autre voisin Machy, située en amont de la Maye, à l’Est. La commune est desservie d’est en ouest par la D938 (Ex-RN338 (1972)) qui sert d'artère principale à cette commune. Elle est aussi longée à l’ouest par la D1001. L’A16 traversant le village voisin : Arry. Cette dernière est accessible à 5 km de la mairie au sein de la commune de Forest-Montiers. Atlas paysager et patrimonial n° 39
Saint-Quentin-en-Tourmont : Ch'live d'images éd pèr ichibrochureAnnée : 2022Auteur : Patricia PoupartEditeur : SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME 3 VALLEES SINDIKA MIXT BAI SOM VALDescription : Le paysage est « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » (Définition de la Convention Européenne du Paysage tenue à Florence). Autrement dit les paysages expriment notre relation aux territoires, qu’il s’agisse de territoires patrimoniaux, ordinaires, urbains, ruraux… Constitué de la rencontre entre l’Homme et les éléments naturels, le paysage est aussi associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de la conservation du patrimoine, il est nécessaire de connaître ces pratiques et usages, d’en comprendre les structures et d’en saisir les évolutions et valeurs associées. C’est pourquoi des outils de connaissances sont définis, dont l’Atlas. Centré autour de trois grandes actions : identification, caractérisation, qualification des paysages, l’atlas participe à la sensibilisation des publics et des acteurs de l’aménagement.
Située dans la région Hauts-de-France, Saint-Quentin-en-Tourmont est une commune du département de la Somme. Elle fait partie du Parc naturel régional baie de Somme Picardie maritime. Cette commune compte 281 habitant(e)s (INSEE 2019) ce qui la classe au titre de village rural. Cette commune est hors d'influence des pôles urbains majeurs. Saint-Quentin-en-Tourmont est au sein du littoral situé au nord de la baie de Somme et au sud de la baie d'Authie.
Elle appartient à l'ancien comté du Ponthieu et se situe plus précisément au sein du Marquenterre. Elle se localise à 36 km au nord-ouest d’Abbeville et à 21 km au sud de Berck (62).
Cette commune n’a que trois communes voisines, au nord Quend, à l’est Rue et au sud Le Crotoy. Elle est bordée à l’ouest par la Manche. La commune est accessible par l'est grâce à la route D204. Au nord c'est la rue de Monchaux qui la relie à Quend. La commune n'est desservie par aucun transports ferroviaires, en revanche une piste cyclable nommée l'eurovélo 4, permet de la relier aux communes du littoral du nord de l'Europe. Le service de bus trans'80 dessert la commune par le biais des lignes 9 et 11. Plan de gestion RAMSAR 2023-2029 : Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'AvrebrochureAnnée : 2023Auteur : Conseil départemental de la SommeEditeur : CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA SOMME KONSAIL DEPARTEMANTAL SOMDescription : Le 18 décembre 2017, les « Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre » ont obtenu le label Ramsar reconnaissant ainsi la valeur internationale de ce patrimoine naturel. Dans ce cadre, le Département de la Somme, en tant qu’organisme coordinateur, a assuré l’élaboration d’un plan de gestion à l’échelle du site Ramsar pour une période de six ans, à l’issue de nombreuses rencontres et ateliers de travail avec l’ensemble des acteurs du territoire. Le plan de gestion Ramsar détermine une stratégie partagée et concertée pour préserver, gérer et valoriser les milieux humides sur le court, moyen et long terme.
Le plan d’actions définit les objectifs à atteindre et les actions opérationnelles à mettre en œuvre pour y parvenir. Il prend place au sein d’un territoire qui bénéficie, à différentes échelles, de plans de gestions, de programmes et de schémas. Aussi, il s’inscrit en complémentarité des actions déjà engagées par de nombreux acteurs, et propose de nouvelles réflexions et initiatives à une échelle de territoire cohérente. Ce document n’est pas opposable, ni aux tiers, ni aux services de l’État. Il ambitionne à la fois, de valoriser les projets les plus emblématiques et de faciliter l’émergence d’actions complémentaires afin de renforcer la préservation des marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre. Stratégie foncière de développement des espaces naturels sensibles (ENS) : Département de la SommebrochureAnnée : 2023Auteur : Stéphane HaussoulierEditeur : CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA SOMME KONSAIL DEPARTEMANTAL SOMDescription : Les espaces naturels sensibles sont des lieux privilégiés qui méritent une attention toute particulière pour les protéger. Fort d’un patrimoine naturel exceptionnel et reconnu à l’échelle internationale, le Département s’investit fortement dans leur préservation, partout dans la Somme. Cette compétence s’est déployée de façon cohérente et progressive grâce à des outils spécifiques, et notamment la création de Zones de Préemption Espaces Naturels Sensibles (ZPENS) visant à assurer une veille foncière et à acquérir des emprises à fort enjeu environnemental, en vue d’un projet de restauration et de valorisation du site. Depuis plusieurs années, cette action est mise en œuvre : géré en collaboration avec le Conservatoire du littoral, le Département développe un programme ambitieux d’acquisition de milieux humides, à la fois en Baie de Somme mais aussi dans la Moyenne Vallée de la Somme, entre Amiens et Abbeville. Aujourd’hui, dans le cadre du Schéma départemental des espaces naturels sensibles, en lien avec les gestionnaires et les experts, le Département propose d’équilibrer le territoire et de développer cet outil sur de nouveaux sites : les marais et tourbières de la Haute-Somme et de l’Avre, les coteaux calcaires de la Bresle et de la Selle, les sites géologiques patrimoniaux, la Vallée de l’Authie ou encore les marais arrières-littoraux. Aménager les territoires du bien-êtreLivresAnnée : 2022Auteur : Jean-Pierre ThibaultEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Troisième ouvrage du collectif Paysages de l'après-pétrole aux éditions du Moniteur, Aménager les territoires du bien-être propose une synthèse de l'approche paysagère promue par le collectif comme vecteur de bienêtre et de développement durable. Il met en lumière les bonnes pratiques de l'aménagement par le paysage dans le but d'optimiser le bien-être, la santé et la qualité de vie de la population, en conciliant harmonie du cadre de vie et mise en 'uvre accélérée de la transition écologique. Ainsi, le paysage ne doit pas être réduit à son aspect esthétique ou à une « toile de fond » mais son aménagement doit être considéré de manière globale, au bénéfice des politiques de santé et de développement durable. Cet ouvrage analyse les trois vertus de l'approche paysagère : « fédératrice » puisqu'elle considère un territoire dans sa globalité et fédère des politiques éparses ; « facilitatrice » puisque son caractère concret facilite l'adhésion des populations ; « participative » puisqu'elle propose de consulter la population pour identifier ses besoins. Les trois défis à relever sont ensuite détaillés : prise en compte du changement climatique, transition vers l'agroécologie et la forêt durable, requalification des villes et de leurs périphéries. Enfin, sont présentés les différents acteurs à mobiliser de façon conjointe : professionnels du paysage, élus et grand public. Tout au long de cet ouvrage dense et richement illustré, sont présentées une cinquantaine de réalisations concrètes sur lesquelles s'appuyer pour mettre en 'uvre l'approche paysagère. Professionnels de l'aménagement du territoire, urbanistes, paysagistes, étudiants et enseignants, élus et leurs collaborateurs engagés dans la transition écologique des territoires y trouveront les analyses et les méthodes leur fournissant toutes les clés pour concevoir et réaliser les paysages de demain. Arbres fourragers : de l'élevage paysan au respect de l'environnementLivresAnnée : 2017Auteur : Jérôme GoustEditeur : TERRAN TERANDescription : Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace les éleveurs, qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers… avec des conséquences graves : le surpâturage, qui dégrade les prairies permanentes, provoquant une pénurie des aliments produits sur la ferme pour le bétail… entraînant soit la diminution du cheptel soit des achats extérieurs. Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches… Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail. C'est sur le terrain que ce livre s'est construit, au contact d'agriculteurs continuant à utiliser les arbres fourragers et de chercheurs s'attachant à actualiser ces pratiques. D'Architectures #314 : Village des athlètes : une ambition à l'épreuve du réelPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Emmanuel CailleEditeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURALDescription : Alors que personne ne propose de solutions crédibles pour sortir de la crise du logement – peut-être parce qu’à court terme il n’y en a pas et qu’à long terme il faut un sacré courage politique –, une petite ville de 52 hectares accueillant notamment 2 807 logements vient d’être livrée en Seine-Saint-Denis en « seulement » trois ans d’études puis trois ans de chantier. Quand on veut, on peut, serait-on tenté de conclure… Ce Village des athlètes, qui accueillera 14 500 sportifs pendant les Jeux olympiques avant d’être habilement transformé en logements, se voulait la vitrine des savoir-faire français, n’incarnant rien de moins que « l’urbanisme du XXI e siècle grâce à sa performance énergétique, sa neutralité carbone et une forte valorisation de la biodiversité ». Pendant qu’à Notre-Dame on nommait un général de corps d’armée pour mener le chantier à terme, le Village olympique se trouvait un amiral en la personne de l’académicien Dominique Perrault qui, en roi de la métaphore, proposait un urbanisme tout militaire avec de grands navires amarrés aux berges. Furent ensuite convoqués des urbanistes, des paysagistes et des architectes parmi les meilleurs de leur génération afin que ce plan d’une redoutable efficacité puisse répondre aux promesses d’un aménagement « désirable », « imaginé pour favoriser le “vivre-ensemble” et le développement d’une société inclusive 2 » (sic). On s’est vanté d’employer massivement du « béton bas carbone », cet oxymore, puissant agent du greenwashing ; tout devait être biosourcé, en bois et hautement recyclable, mais les promesses chiffrées annoncées lors du lancement de l’opération ont aujourd’hui disparu des sites promotionnels. Les délais, plutôt courts, et les objectifs mirobolants de neutralité carbone ont eu le mérite, une fois confrontés à la dure réalité des réglementations et du marché, de montrer à quel point la révolution du monde de la construction est encore loin de solutions à l’échelle des défis environnementaux. En attendant, on se réjouira d’innovations qui, à n’en pas douter, entreront dans les annales des Jeux, comme ce système de recyclage du caca dans les sous-sols d’un immeuble 3 ou ces « bulles d’air purifiées ». Il faudra cependant attendre le départ des athlètes et l’arrivée des habitants pour juger de l’aménité de cet imposant morceau de ville qui n’a rien d’un village gaulois. Des maisons pour sauver le mondeLivresAnnée : 2022Auteur : Courtenay SmithEditeur : PARENTHESES PARANTESDescription : Cet ouvrage consacré à l'adaptation de l'habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s'adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu'au grand public en quête d'idées inspirantes qui font envie et donnent de l'espoir. C'est en outre un appel à l'action pour se mettre au diapason des urgences mondiales ; et, enfin, le témoignage au travers de cent cinquante exemples d'une créativité bouillonnante, et souvent ingénieuse, qui n'attend qu'à se mettre au service d'un monde meilleur.
Pour mettre de l'ordre dans cette profusion de projets, certains très audacieux et d'autres pleins de bon sens, le livre a fait l'objet d'un découpage en dix-neuf verbes correspondant à dix-neuf stratégies architecturales. Les chapitres, intitulés « respirer », « coopérer », « démocratiser », « remplir », « flotter », « imprimer », « transformer », « tisser »… invitent le lecteur à un tour du monde des expériences, des prototypes et des solutions efficaces déjà mises en œuvre, et sont l'occasion d'entendre les architectes expliciter leur démarche. Implantées sur les cinq continents, depuis les quartiers chic d'Amsterdam jusqu'aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie et aux îles menacées par la montée des eaux, ces maisons d'un genre nouveau émanent de tous types d'acteurs.
Grâce au travail de recueil d'expériences mené par les deux auteurs, on comprend qu'une révolution architecturale est en cours, qui s'intéresse à toutes les dimensions du bâti : rapport au paysage et à l'environnement, économie, matériaux, confort, aménagement intérieur, climatisation, autonomie, efficacité énergétique, accessibilité, etc. Et qu'étant donné la performance des matériaux et technologies modernes, la seule limite à l'innovation est l'imagination des concepteurs. Du bois pour aménager mon jardin ! : pergolas, clôtures, portails, allées, carrés potagersLivresAnnée : 2019Auteur : Brigitte Lapouge-DéjeanEditeur : TERRE VIVANTE TER VIVANTDescription : 24 réalisations à la portée de tous pour aménager allées, clôtures, escaliers, pergolas, carrés de potager, terrasse, portail… à partir d’un matériau simple à utiliser, solide, durable et esthétique. Pour chacune sont indiqués le matériel et l’outillage nécessaire, le niveau de facilité, la durée approximative de réalisation ainsi que le niveau de prix. Inventivité et créativité sont au rendez-vous de ce nouveau livre de Brigitte et Serge Lapouge ! Électron libre : autonome grâce au petit éolien et au photovoltaïqueLivresAnnée : 2022Auteur : Valéry BorrazEditeur : EDITION DANDELION EDISIONDescription : Valéry Borraz est l'un des rares artisans français spécialisé dans l'équipement de sites autonomes électriquement grâce aux énergies renouvelables. Son ouvrage est le fruit de plus de 20 années d'expérience. Publié une première fois en 2011 il a été entièrement revu et réactualisé en tenant compte des avancées techniques dans les domaines des panneaux photovoltaïques, des batteries ou encore des régulateurs et convertisseurs. C'est un livre technique et pratique à la fois, enrichis de nombreux témoignages de personnes (familles, individus, entreprises) qui vivent quotidiennement de façon autonome. Toutes les questions habituelles trouvent ici une réponse : calculer le dimensionnement d'une installation photovoltaïque, installer son éolienne, choisir les bonnes batteries... Un chapitre dédié aux équipements « embarqués » (pour camping-car, camion aménagé, tiny house, yourte, bateau...) permettra d'éviter les erreurs et de faire d'emblée le meilleur choix. La forêt : une enquête buissonnièreLivresAnnée : 2022Auteur : Claire BraudEditeur : CASTERMAN KASTERMANDescription : Alors qu'elle quitte la capitale pour retourner vivre dans la région de son enfance, l'autrice débute une enquête sur un milieu bien particulier, la fôret. Au fil des recherches et entretiens avec les acteurs économiques et sociaux du secteur (chasseurs, gardes forestiers, exploitants, scientifiques...), elle prend conscience que la réalité est assez éloignée de l'image d'Epinal qu'on en a souvent en tant que citadin. Ses pérégrinations en forêt sont autant d'occasions de se reconnecter à la nature, la faune, la flore et de pratiquer le dessin sur le vif, l'affut, l'aquarelle. Elle fera également la connaissance d'autres habitants des lisières de nos villes, les gitans. Au rythme des saisons et de son fils qui grandit peu à peu, Claire Braud partage sa quête d'un rapprochement avec "mère nature", que la pandémie actuelle a réveillé chez nombre de nos concitoyens. Entre enquête et introspection. La Gazette des communes #2705 : Disponibilité, détachement... et plus dur est le retourPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Delphine GerbeauEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Machine arrière : après avoir trompetté, fin septembre, lors du congrès des maires ruraux, que la région Auvergne -Rhône-Alpes « sortait » du dispositif du zéro artificialisation nette (ZAN) - oubliant un peu vite que la loi votée par le Parlement s'impose à tous -, Laurent Wauquiez est revenu sur ce « coup politique ». Dans un courrier adressé aux maires de la région, daté du 19 février, il indique renoncer à ne pas appliquer le ZAN, au motif que (ce que même le plus novice des juristes en droit public aurait pu lui indiquer dès le départ) cela créerait un risque de contentieux sur toutes les décisions en matière d'urbanisme de la région, des communes et des intercos.
La région était par ailleurs sous la menace d'une reprise en main par l'Etat du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires, qui doit intégrer et territorialiser les objectifs du ZAN.
SUR LE TERRAIN. Au-delà de ces gesticulations électoralistes, il faut cependant reconnaître que les enjeux de la transition écologique sont, ces derniers temps, mis sous le tapis par l'exécutif lui-même, comme le montre la mise à l'arrêt du plan Ecophyto pour répondre à la grogne des agriculteurs, ou les annulations de crédits de 2,2 milliards s'agissant du ministère de la Transition écologique.
Au-delà des gesticulations électoralistes, il faut reconnaître que les enjeux de la transition écologique sont, ces derniers temps, mis sous le tapis par l'exécutif.
Et sur le terrain, si les élus locaux sont globalement d'accord avec la nécessité de réduire la consommation foncière, ils s'arrachent les cheveux, qu'ils soient des villes ou des champs, pour mettre en œuvre concrètement cet objectif en le conciliant avec les besoins de développement de leur territoire, la consommation liée à des objectifs nationaux comme le développement du photovoltaïque ou les grands projets d'intérêt général, et les besoins de leurs habitants.
SOUS CLOCHE. Trois ans après le vote de la loi « climat et résilience », les collectivités ont toujours la désagréable impression d'avoir été placées sous cloche. Faut-il encore légiférer, comme l'a évoqué le sénateur (LR) Jean- Baptiste Blanc lors du lancement de la mission de suivi de la mise en œuvre du ZAN, le 6 février, au risque d'aboutir à encore plus de complexité, voire d'incongruités ? Ne vaudrait-il pas mieux, cette fois, que l'Etat tienne bon, tout en mettant le paquet sur l'aide à l'ingénierie aux collectivités, l'accompagnement, la pédagogie et la souplesse ? La balle est dans son camp. Le jardin en mouvementLivresAnnée : 2023Auteur : Gilles ClémentEditeur : SENS TONKA SANDescription : Dans cet ouvrage, Gilles Clément développe une observation des cycles d'apparition des organisations structurelles et spatiales du « jardin », – l'ordre, l'entropie, la reconquête, la friche, le climax et le vagabondage –, mettant en évidence la non stabilité d'un espace-temps apparemment stable. D'où le terme de « mouvement », indiquant la variation propre aux végétaux, qui inspire le paysagiste qu'est G. Clément : au lieu de cantonner les plantes afin d'organiser une création, il laisse les plantations « redessiner » en permanence le jardin. Jardins et paysages : textes critiques de l'Antiquité à nos joursLivresAnnée : 2020Auteur : Jean-Pierre Le DantecEditeur : EDITIONS DE LA VILLETTE EDISION VILETDescription : Alors que le besoin de nature dans un monde de plus en plus urbanisé se double d'une prise de conscience des menaces qui pèsent aujourd'hui sur les écosystèmes, l'auteur réunit ici une centaine de textes permettant de porter un regard renouvelé sur le paysage et l'art des jardins. De l'idée de paradis aux théories modernes du paysage, nombreux sont ceux qui ont tenté de décrire ou de définir la nature et le jardin idéal, dans leur rapport à la culture et au politique, à l'architecture et à l'urbain. Convoquant Virgile, Boccace, Olivier de Serres, La Quintinie, Fénelon, William Temple, Jean-Jacques Rousseau, René-Louis de Girardin, Alexander von Humboldt, John Claudius Loudon, Frederick Law Olmsted, Jean-Claude-Nicolas Forestier, Édouard-François André, Gertrude Jekyll, Roberto Burle-Marx, Russell Page, Lewis Mumford, Ian McHarg, Guy Debord, Ian Hamilton Finlay, Bernard Lassus, Gilles Clément, Michel Corajoud, Bernard Tschumi, Peter Latz, Augustin Berque et nombre d'autres auteurs - parfois traduits pour la première fois -, l'ouvrage offre une anthologie riche et savante de l'Antiquité à nos jours. Chaque grand cycle temporel est introduit par une synthèse qui propose un état des lieux érudit s'employant à mettre en lumière les évolutions au sein des conceptions et doctrines occidentales. Cette édition revue et augmentée inclut désormais de nombreux textes contemporains. Le Moniteur #6289 : Près de Paris, un labyrinthe de 300 000 m3 à comblerPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Préférence nationale, droit du sol… Le couple exécutif semble friand des manœuvres consistant à briser des tabous, à s'attaquer à des totems. La remise en cause soudaine de la loi SRU et du symbole des 25 % de logements sociaux fait partie de ces « coups » destinés à secouer le cocotier. Sauf qu'en voulant faire bouger les lignes, nos apprentis sorciers font surtout sauter des digues.
Sans surprise, le génie est immédiatement sorti de sa bouteille. Depuis l'évocation par Gabriel Attal de l'intégration d'une partie de logement intermédiaire dans les fameux 25 %, on ne compte plus le nombre d'élus locaux notablement rétifs à la construction de HLM qui se sont engouffrés dans la brèche ouverte pour réclamer, à grands coups de tribunes médiatiques, conférences de presse et autres lettres ouvertes, une révision en profondeur de ce texte qui remonte à l'an 2000.
C'est justement le logement social qui a besoin de toute urgence d'un choc de l'offre.
S'il est sain d'interroger les règles en vigueur, s'il est légitime de pointer leurs difficultés d'application, il paraît en revanche bien risqué d'envisager le détricotage d'un mécanisme qui, bon an mal an, a permis l'édification de milliers de logements sociaux en France. A fortiori au moment où les organismes HLM croulent sous les demandes. C'est justement le logement social qui a besoin de toute urgence d'un choc de l'offre. Et, à rebours du discours gouvernemental, c'est plutôt un choc de la demande qui serait nécessaire dans le domaine de l'accession.
Pour résumer : alors que les promoteurs cherchent des acquéreurs, les bailleurs sociaux ne savent plus où donner de la tête. Et que dire de la rénovation ? En coupant sauvagement dans le soutien public à ces travaux, Bercy cible le seul segment du bâtiment qui garde la tête hors de l'eau.
L'inscription de la crise du logement dans l'agenda politique avait été bien accueillie par les professionnels. Les premières décisions, elles, manquent leur cible. Parce qu'elles ont des visées plus politiques que socio-économiques ? A trop chercher le contre-pied, on finit par faire des contresens. Un pont sur la brumeLivresAnnée : 2019Auteur : Kij JohnsonEditeur : LE BELIALDescription : Kit Meinem d'Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l'Empire. Peut-être... et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l'ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l'œuvre d'une vie: un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l'Empire en deux. Un ouvrage d'art de quatre cent mètres au-dessus de l'incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu'une chose : leur extrême dangerosité... Par-delà le pont... l'abîme, et pour Kit une aventure humaine exceptionnelle Que notre joie demeureLivresAnnée : 2023Auteur : Kevin LambertEditeur : LE NOUVEL ATTILA ATILADescription : Architecte millionnaire partie de rien, Céline Wachowski a sa série sur Netflix et des contrats dans le monde entier. Égérie de la modernité, elle est convaincue d’apporter de la beauté au monde. Mais voilà, son projet le plus ambitieux est stoppé net par une polémique : accusée de favoriser la gentrification, elle voit condamnées sa stratégie et ses méthodes de travail. En quelques jours, elle est renvoyée de sa propre entreprise, et amorce une traversée du désert qui l’amène à une méditation sur la culpabilité. Quand l’élite perd pied, quel récit conçoit-elle pour justifier ses privilèges et asseoir sa place dans un monde dont elle a elle-même établi les règles ?
« Il faut rester attentifs aux rayons noirs qui parviennent du fond des âges et continuent d’obscurcir notre monde trop blanc, trop clair, Céline sait défendre la nécessité de l’opacité, c’est un réflexe naturel, presque vital chez elle. » Revitaliser sa commune : Enjeux, objectifs et leviers d'actions / Mini-guidebrochureAnnée : 2024Auteur : Louis MonetEditeur : CAUE DE LA SOMME KAU SOMDescription : Dans un contexte de nécessaire redynamisation des communes rurales et d’adaptation au changement climatique, le CAUE de la Somme a réalisé ce mini-guide. Celui-ci constitue un support aux premières réflexions pour les communes qui souhaitent s’engager dans un projet de revitalisation et d’amélioration de leur cadre de vie. Schuiten : FiliationLivresAnnée : 2008Auteur : Philippe MarionEditeur : VERSANT SUD VERSAN SUDescription : Schuiten, filiation est l’histoire d’une transmission. Celle d’un père architecte insufflant sa passion du dessin et de la peinture à ses nombreux enfants, élèves appliqués armés de papier et de crayons. Dessins et planches BD inédites, témoignages et analyses, illustrent ici le parcours de cette famille hors du commun. De l’œuvre du père à celle de ses enfants, de la fiction des Cités obscures de François aux épousailles de l’architecture et de l’arbre imaginées par Luc, des croquis enfantins à la bande dessinée en passant par la peinture et la photographie, il existe un fil rouge que le présent ouvrage tente de retracer. Un fil conducteur placé sous le signe d’un intense rapport à l’image, entretenu et choyé au sein de la famille Schuiten. Composer une image. Mais savoir aussi regarder, construire par le regard. Deux attitudes indissociables l’une de l’autre. Deux voûtes de la filiation graphique à l’œuvre autour de Robert Schuiten. Les pages de ce livre égrènent l’histoire inachevée de cette filiation, lieu de passage et de transmission d’une authentique passion visuelle. L'allégorie du patrimoineLivresAnnée : 1996Auteur : Françoise ChoayEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : La 4e de couverture indique : "Pourquoi le patrimoine historique, architectural et urbain a-t-il conquis aujourd'hui un public planétaire ' Pourquoi sa connaissance, sa conservation et sa restauration sont-elles devenues un enjeu pour les Etats du monde entier ' Ni sa valeur pour le savoir et pour l'art, ni son rôle attractif dans nos sociétés de loisirs ne constituent des explications suffisantes. La recherche d'une réponse, qui engage plus profondément la nature de cet héritage dans son rapport avec l'histoire, la mémoire et le temps, passe, pour Françoise Choay, par une remontée aux origines, une archéologie des notions de monument et de patrimoine historiques. Cette investigation, poursuivie sur plus de cinq siècles, éclaire le culte actuel du patrimoine, ses excès, découvre ses liens profonds avec la crise de l'architecture et les villes. Ainsi, précieux et précaire, notre héritage architectural et urbain apparaît allégoriquement dans double rôle : miroir dont la contemplation narcissique apaise nos angoisses, labyrinthe dont le parcours pourrait nous réconcilier avec ce propre de l'homme, aujourd'hui menacé : la compétence d'édifier. Grand Prix national du patrimoine, 1995." Les clés de la maison écologiqueLivresAnnée : 2002Auteur : OïkosEditeur : TERRE VIVANTE TER VIVANTDescription : Maison bio, habitat sain, bâtiment HQE. Les mots ne manquent pas pour exprimer une préoccupation nouvelle, celle d'un habitat respectueux de notre santé et de l'environnement. Car, si l'air est en général plus pollué dans nos maisons que dehors, c'est le plus souvent à. cause des matériaux et produits utilisés pour construire, rénover ou entretenir les lieux où nous vivons et travaillons. Et si nous produisons énormément de déchets et gaspillons l'énergie, nos modes de construction et nos habitudes en matière d'habitat y sont pour beaucoup. Le jardin moderneLivresAnnée : 2000Auteur : Jane BrownEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : Au cours du XXe siècle, des artistes et des architectes de haut vol ont joué un rôle capital, parfois à titre privé, dans l'histoire de ce qui est peut-être notre espace familier le plus cher : le jardin. Des groupes comme les mouvements De Stilj et Arts and Crafts lancèrent l'idée d'une pièce à ciel ouvert de conception réellement moderne, et cette recherche fut poursuivie par les grands créateurs de ce siècle, de l'architecte Le Corbusier à l'artiste Paul Klee, en passant par le célèbre architectepaysagiste Dan Kiley. Cet amour de la perfection eut pour fruit la création de quelques grands jardins comptant parmi les plus beaux chefs-d'oeuvre de tous les temps. Paysage et information géographiqueLivresAnnée : 2008Auteur : Thierry BrossardEditeur : HERMES SCIENCE PUBL ERM SIANSDescription : Cet ouvrage est une réflexion sur le paysage, les concepts qui le sous-tendent et ses rapports à l'information géographique. Le paysage est un objet multiple : produit matériel inscrit dans le temps et l'espace, il s'offre à la perception des sens sous des formes de représentation raisonnées, imaginaires ou mythiques. Dans le texte, les questions d'instrumentation et de collecte normalisée d'information tiennent une place de choix.
L'approche géonumérique qui donne son unité à l'ouvrage s'appuie sur des règles de constitution de l'information et d'instrumentation dans une optique systémique. Le paysage est abordé à travers ses propriétés spatiales qui commandent la répartition des objets matériels à la surface terrestre et conditionnent les perceptions des individus et des groupes sociaux. Quatre grands thèmes organisent les développements : les images de paysage comme fournisseur d'information , la possibilité de construire des paysages par une information numérisée , l'intérêt d'une information paysagère ainsi constituée pour les sociétés , le rôle majeur des paysages mentaux.
Cette approche en entrées multiples se révèle efficiente dans un contexte où les enjeux patrimoniaux, environnementaux, de développement durable sont à l'ordre du jour. A Vivre #134 : Nos espaces de viePériodiquesAnnée : 2024Auteur : Nathalie DegardinEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : "La maison devrait être coiffée au trésor de la vie". Cette réflexion attribuée au célèbre architecte français Le Corbusier a été de nombreuses fois citée dans cette période si proche et si lointaine des longs confinements de 2020. Elle remet au centre ce qui devrait caractériser notre lieu de vie : un espace repère, un écrin qui nous caractérise et dans lequel l'on se sent avant tout bien. Bien choisir son architecteLivresAnnée : 2010Auteur : Benoît MoriceauEditeur : FLEURUS FLERUDescription : Faire construire, réaliser une extension, restaurer sa maison, réaménager son appartement... Dans bien des cas, le recours à un architecte peut s'avérer utile, sinon indispensable.
Avec humour et clairvoyance, l'auteur, architecte DPLG, vous livre son expérience et ses précieux conseils pour éviter les déconvenues, vous faire gagner du temps, voire de l'argent.
Vous y trouverez des réponses à toutes vos questions : choix du professionnel, contrat, honoraires, type de mission (esquisses, plans, démarches admnistratives, suivi du chantier), rôle des intervenants... Devenir écocitoyen : sans se ruiner et sans perdre de tempsLivresAnnée : 2008Auteur : Pascale d' ErmEditeur : GLENAT GLENADescription : Comment s'engager dans la protection de la planète avec un budget limité et un emploi du temps surchargé ? Ce guide nous incite à vivre autrement, sans pour autant bouleverser nos modes de vie. Une révolution douce sur le principe du double gain : agir en écocitoyen, c'est bon. pour la planète et c'est bon pour soi !
Devenir écocitoyen donne des conseils pratiques, des pistes d'action, d'achat et aussi de comportement. Il décline l'engagement écologique au plus près des lieux de vie de chacun d'entre nous, en suivant un itinéraire quotidien : à la maison (économiser l'eau, l'énergie, réduire ses déchets...), en faisant ses courses (s'alimenter correctement, acheter responsable...), au bureau (économiser le papier, créer un réseau d'écotravailleurs...), à la mairie ou à la banque (devenir écoélecteur, les fonds éthiques), au jardin (jardiner au naturel, les alternatives aux herbicides et pesticides...). Plantes grimpantes et à palisser : les meilleures variétés, comment les cultiverLivresAnnée : 1991Auteur : George PrestonEditeur : BORNEMANN BORNEMANDescription : Écrits par les meilleurs spécialistes européens, réalisés en collaboration avec le magazine L'Ami des jardins et de la maison qui sert de référence à des centaines de milliers de jardiniers, les ouvrages de la collection "LOISIRS PASSION/JARDINS" constituent une source exceptionnelle d'informations pour tous les amateurs de jardinage qui pourront ainsi se constituer au fil des mois, une véritable encyclopédie pratique. Auto-construire en réemploi : donner une seconde vie aux matériauxLivresAnnée : 2021Auteur : Audrey BigotEditeur : ULMER ULMDescription : Réutiliser plutôt que jeter, c'est le mot d'ordre d'Audrey Bigot et Martin Barraud. Pourquoi se débarrasser de matériaux précieux et encore exploitables ? Économies et bon sens écologique sont à la clé du réemploi !
C'est un fait, fenêtres, bois et isolation produisent des tonnes de déchets chaque année. Pourtant, il est possible d'éviter tout ce gâchis. Le livre d'Audrey et Martin prodigue conseils et pas à pas concrets pour construire en réutilisant ces matériaux déjà existants et réparer soi-même ses objets du quotidien.
L'intérêt de réemployer les matériaux est multiple : un coût réduit, un juste usage et une réflexion globale du cycle de vie des matériaux, une démarche vers l'autonomie... L'objectif est de concevoir des solutions résilientes, avec des ressources locales et plus respectueuses de l'environnement.
Inspiré de la règle des 5 R (refuser, réduire, réutiliser, recycler, rendre à la terre), ce livre s'inscrit dans une démarche zéro-déchet. Il s'adresse à toutes celles et ceux qui veulent gagner en autonomie, arrêter de jeter un objet dès que celui-ci ne fonctionne plus et s'orienter davantage vers la seconde main. Un livre utile, même pour les débutants en bricolage et en éco-construction! Climats de France : romanLivresAnnée : 2017Auteur : Marie RicheuxEditeur : SABINE WESPIESER EDITEUR SABIN WESPIES EDITERDescription : Tout commence à Alger en 2009, avec l'émotion profonde de Marie au moment où elle découvre « Climat de France », le bâtiment qu'y construisit Fernand Pouillon. La pierre de taille, les perspectives imposantes, elle les connaît intimement : elle a grandi à Meudon-la-Forêt, dans un ensemble bâti par le même architecte. Mue par le désir de comprendre ce qui mystérieusement relie les deux lieux, elle plonge dans leur passé, et dans celui de leurs habitants. Plusieurs récits s'entrelacent, comme autant de fragments d'une histoire dont elle traque le motif entre l'Algérie et la France : l'arrivée de Fernand Pouillon à Alger en mai 1953, invité à construire mille logements pour la fin de l'année par le maire récemment élu ; le souvenir d'une nuit de 1997 à Meudon-la-Forêt, quand Marie, treize ans, ne parvient pas à s'endormir à cause des chants de deuil résonnant dans la cage d'escalier ; les confidences de son voisin Malek, que ses parents, sentant le vent tourner à Oran, ont envoyé en France en 1956 et qui, devenu chauffeur de taxi, semble avoir échappé à la guerre dont la violence se déployait pourtant dans les rues de Paris. Ici, comme en écho à l'émotion fondatrice, celle du lecteur naît de la manière dont l'écrivain laisse s'élever les voix de ces hommes et de ces femmes que l'histoire, parfois à leur insu, a traversés et qui, de part et d'autre de la Méditerranée, obstinément et silencieusement ont déroulé leur existence. Déconstruction et réemploi : comment faire circuler les éléments de constructionLivresAnnée : 2022Auteur : Michaël GhyootEditeur : PRESSES POLYTECHNIQUES ET UNIVERSITAIRES ROMANDES PRES POLITEKNIK UNIVERSITAIR ROMANDDescription : Le réemploi des éléments de construction est aujourd'hui devenu une ambition dans de nombreuses politiques publiques en matière de gestion des ressources. Les principes d'urban mining, de métabolisme urbain et de bouclage des flux de matériaux s'installent progressivement dans les esprits et les pratiques, mais de nombreux défis techniques, législatifs, sociaux et culturels freinent encore l'évolution des usages vers un modèle d'économie véritablement "circulaire" pour le secteur de la construction. Rassemblant des chercheurs et des concepteurs spécialisés dans les questions d'économie matérielle, le groupe Rotor présente ici un état des lieux sans précédent du réemploi des matériaux de construction. Il expose les obstacles qui subsistent, les solutions permettant d'y remédier, illustre le propos d'exemples remarquables et replace cette pratique dans sa dimension historique. Fruit d'une expérience internationalement reconnue, notamment dans le cadre de Rotor Deconstruction, entreprise active dans la valorisation d'éléments de construction de réemploi, cette référence fait également le point sur les dimensions et les perspectives économiques de cette pratique. Largement illustré et tout en couleur, ce livre s'adresse aux étudiants et praticiens actifs dans le domaine de la construction (architectes, ingénieurs civils) ou concernés par le réemploi des matériaux de construction (bureaux d'études, commanditaires, pouvoirs publics, consultants en environnement). Éclairage des espaces extérieurs : projet, installation, maintenance, coûtLivresAnnée : 2019Auteur : Roger CouilletEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Domaine en pleine mutation technologique, l’éclairage extérieur doit s’adapter à un cadre politique imposant le respect de nouveaux enjeux environnementaux et énergétiques. Tout en maîtrisant les critères économiques liés au coût global, les collectivités doivent installer des équipements performants et assurer la sécurité des installations. Ce guide offre une synthèse de toutes les dispositions constructives relatives aux installations d’éclairage extérieur. Il expose les contraintes du cadre réglementaire et juridique d’une installation. Il détaille les principes et les techniques d’éclairage pour chaque type d’installation : voirie, tunnels et points spéciaux, mise en lumière des paysages et des bâtiments. Il analyse les composants d’une installation : supports, fondations, armoires de commande, luminaires (sources LED, auxiliaires l’alimentation), matériels électriques. Il explique les étapes de conception d’un projet, depuis les études photométriques jusqu’aux vérifications réglementaires. Il précise les opérations de contrôle et de maintenance indispensables pour assurer les performances énergétiques attendues et la maîtrise des coûts. Cette deuxième édition tient compte de la parution de l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances
lumineuses. Il aborde ainsi les problématiques liées aux nuisances lumineuses, mais aussi les nouveaux enjeux que constituent la mise en place des protocoles de communication qui permettent de mutualiser les installations et la ville intelligente ou Smart City. Ce manuel pratique est destiné aux maîtres d’ouvrage, chefs de projet, élus locaux et services techniques des collectivités, et aux maîtres d’œuvre, ingénieurs, architectes, bureaux d’études. Épis de faîtage en céramiqueLivresAnnée : 2020Auteur : Christel GuillotEditeur : EDITIONS DU PATRIMOINE EDISION PATRIMOINDescription : Fièrement posés en haut des toitures, les épis de faîtage en céramique font parfois encore partie du paysage des petites villes et des campagnes. Ils se remarquent de loin grâce à leurs formes et à leurs couleurs vives. Symboles de la maison et de son propriétaire, ils ont souvent fait l'objet d'une attention décorative particulière. Fièrement posés en haut des toitures, les épis de faîtage en céramique font parfois encore partie du paysage des petites villes et des campagnes. À l'image des coqs campés au sommet des clochers, ils se remarquent de loin grâce à leurs formes et à leurs couleurs vives. Ils dépassent du faîtage pour protéger le poinçon placé à la jonction des arbalétriers. Symboles de la maison et de son propriétaire, ils ont souvent fait l'objet d'une attention décorative particulière. Depuis plus de 40 ans, le Centre de recherches sur les monuments historiques s'intéresse à ces épis de faîtage, en étudiant des pièces conservées dans des musées ou chez des collectionneurs privés. Un premier album, paru en 1984 (aujourd'hui épuisé) publiait des relevés effectués en Normandie, en Bretagne, en Bourgogne, ou dans le Berry, accompagnés d'une analyse historique et régionale. L'espace public : un patrimoine en évolutionbrochureAnnée : 1995Auteur : Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnementEditeur : CONSEIL D ARCHITECTURE D URBANISME ET DE L ENVIRONNEMENT DE LA SOMME KONSAIL ARCHITEKTUR URBANISM ANVIRONEMAN SOMDescription : Aménager l'espace public d'une commune, c'est d'abord offrir une qualité de vie à ses habitants, c'est aussi renforcer l'image de la commune et, à ce titre, concourir à son développement. Faire du PLU un projet de territoire durable : paysagé, beau, attractif, décarboné et anticipant le changement climatiqueLivresAnnée : 2023Auteur : Catherine Charlot-ValdieuEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Le Plan local d’urbanisme communal (PLU) ou intercommunal (PLUi), outil de mise en oeuvre des politiques publiques en matière d’environnement et de développement durable, est le document central qui permet d’élaborer un projet de territoire durable, paysagé, beau, attractif, décarboné et anticipant le changement climatique. Mais, comment faire pour que le PLU ou PLUi crée les conditions favorables à la transition écologique et énergétique voulue par l’État en préservant la qualité de vie ? Comment élaborer un projet de territoire durable ? Comment traiter la densité? Comment utiliser le PLU pour atteindre ces objectifs ? Telles sont les questions auxquelles répond ce livre afin d’aider les collectivités locales à élaborer, modifier ou refondre leur PLU ou PLUi. À partir de nombreux extraits de documents d’urbanisme récents et au moyen de nombreux exemples, cet ouvrage montre comment les PLU peuvent traduire, dans leur règlement et leurs Orientations d’aménagement, les enjeux de développement durable ou de transition écologique et énergétique. Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux acteurs de la planification urbaine (élus locaux, agents territoriaux, bureaux d’urbanisme et architectes) qu’aux citoyens et acteurs économiques soucieux de l’avenir de leur territoire. Les fruits du myrobolanLivresAnnée : 2023Auteur : Marco MartellaEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : C'est dans les couleurs et les odeurs de l'arrière-saison automnale que l'on retrouve l'écrivain-jardinier Marco Martella, arpentant ici les territoires plus personnels de la campagne briarde. Aux Fleurs (2021) succèdent les fruits, certains tardifs, comme les dernières pommes, ou sauvages, comme les prunes du myrobolan. Et sont l'occasion d'évoquer les amis, les compagnons de route, les « frères fantômes » qui animent de leur présence énigmatique les paysages aimés. La Gazette des communes #2704 : Résidence autonomie, habitat inclusif - Quels logements pour le grand âge ?PériodiquesAnnée : 2024Auteur : Hervé JouanneauEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Retour surprise. Alors que les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur révélaient une progression des crimes, la secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache donnait le coup d’envoi d’un Beauvau de la prévention de la délinquance et d’une concertation avec les élus locaux, les professionnels et les associations. L’objectif, confié à « La Gazette » : aboutir à une nouvelle Stratégie nationale de prévention de la délinquance avant l’été.
Répression
L’annonce peut étonner : cela fait des années que les élus locaux n’entendent plus de parole publique, ni de discours fort sur la prévention de la délinquance. Depuis le retour du terrorisme en 2015, l’Etat a recruté massivement des policiers et réduit la politique de prévention au déploiement de la vidéoprotection et de la lutte contre la radicalisation. Indéniablement, le discours politique a été celui de la répression. Au détriment de l’action sociale et éducative prônée par les acteurs du secteur.
Pourtant, leur intervention en amont n’a jamais été aussi indispensable pour prendre en charge les mineurs en souffrance, lutter contre les addictions, traiter les nuisances du quotidien, prévenir les violences intrafamiliales, accompagner les victimes… La prévention, nous disent-ils, est une autre façon de penser la sécurité, qui implique autant les travailleurs sociaux, les psychologues, les bailleurs, les transporteurs que la police. C’est l’outil partenarial essentiel pour éviter qu’un jeune en rupture ne bascule dans la primodélinquance et entre dans un parcours judiciaire.
Main tendue
Doit-on donc voir dans cette annonce le retour en grâce d’une politique souvent négligée ? Espérons-le. Mais, pour réussir, l’exécutif, souvent tenté de privilégier le bâton à la main tendue, devra montrer sa volonté politique. Surtout, il s’agira d’y mettre les moyens et de déplafonner un fonds interministériel de prévention de la délinquance qui, depuis des années, ne dépasse pas les 80 millions d’euros, contraignant les collectivités à financer le reste. Faire le pari de la prévention, c’est investir sur les générations à venir. Aussi faut-il mettre le paquet. Habiter léger : guide pratique pour s'installer en habitat réversibleLivresAnnée : 2023Auteur : Hameaux LégersEditeur : ULMER ULMDescription : La bible de celles et ceux qui souhaitent s'installer en habitat réversible (maison en kit, tiny house, yourte, bois-terre-paille...) et vivre " libres et autonomes, ensemble ". Écrit par Hameaux légers, l'association de référence sur ces nouveaux modes d'habitat écologique. Hameaux légers est une association qui accompagne la création d'éco-hameaux pour permettre à toutes et tous d'habiter de manière durable et solidaire. Il s'agit de lieux de vie participatifs accueillant un petit nombre d'habitats réversibles, accessibles aux foyers à ressources modestes, réalisés en partenariat avec les communes qui les accueillent ; de nombreux projets se développent en France car la création d'un éco-hameau peut se révéler extrêmement bénéfique et apporter dynamisme, jeunesse et effervescence au village qui les accueille. Dans ce livre, l'association Hameaux Légers revient sur les enjeux sociaux et écologiques de l'habitat réversible en éco-hameau et donne les clés pour réussir son installation : conseils, témoignages et exemples concrets, mais aussi activités ludiques pour se poser les bonnes questions dès le départ (démarches à entreprendre, critères de recherche, acheter seul ou en collectif, financement, assurances, réglementations...). Un livre d'utilité publique ! HumusLivresAnnée : 2023Auteur : Gaspard KoenigEditeur : EDITIONS DE L OBSERVATOIRE EDISION OBSERVATOIRDescription :
Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l'uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve. Du bocage normand à la Silicon Valley, des cellules anarchistes aux salons ministériels, Gaspard Koenig raconte les paradoxes de notre temps - mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque... Une histoire de terre et d'hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste. L'isolation thermique écologique : conception, matériaux, mise en oeuvreLivresAnnée : 2023Auteur : Jean-Pierre OlivaEditeur : TERRE VIVANTE TER VIVANTDescription : Écrit originairement par deux auteurs pionniers de l’architecture écologique, Jean-Pierre Oliva – qui a été menuisier, constructeur de bâtiments à ossature bois, maître d’œuvre ou encore consultant et formateur en architecture écologique, bioclimatique et en écoconstruction –, et Samuel Courgey, référent sur la performance énergétique et l’approche environnementale, formateur et expert, ce livre a été actualisé pour répondre, une douzaine d’années après sa précédente version, aux réglementations en vigueur (RE 2020, RT), confortant la pertinence des solutions et des matériaux proposés et apportant un nouvel éclairage sur certains phénomènes aujourd’hui mieux compris et expliqués – comme le risque de condensation dans les parois ou la problématique du confort d’été. Cet ouvrage fournit les outils pratiques pour répondre aux objectifs les plus exigeants de réduction de consommation d’énergie, tout en respectant le confort et la santé des habitants et habitantes. Il propose les matériaux les plus écologiques, c’est-à-dire peu ou pas polluants, faiblement émetteurs de gaz à effet de serre, et en phase avec les ambitions de l’économie circulaire, soit, en évitant au possible les matériaux dont le recyclage est impossible. L’impact sur l’environnement est donc pris en compte, mais aussi l’impact sur la santé et le bien-être, en proposant des matériaux sans risque pour celles et ceux qui les fabriquent ou les mettent en œuvres, ou pour les personnes qui vivent dans les maisons. Pour chacun de ces matériaux sont détaillées les techniques de mise en œuvre, en privilégiant les systèmes les plus durables pour l’isolation des murs, des sols, des toitures et des baies vitrées. En réhabilitation, les auteurs proposent des solutions adaptées aux caractéristiques des parois d’origine, qu’elles soient récentes ou anciennes. Lune du matinLivresAnnée : 2018Auteur : Francesco CattaniEditeur : ATRABILE ATRABILDescription : Un jour de canicule extraordinaire, dans une banlieue italienne. Un décor tristement urbain, fait de ronds-points, d'usines, d'entrepôts géants et de décharges sauvages. On y suit vingt-quatre heures de la vie de Tommy et de son entourage, dans un grand chassé-croisé frénétique, une danse un peu folle pleine d'alcool, d'adrénaline, de soleil, et d'hallucination : un grand frère un peu voyou qui tente désespérément de fourguer ses vieux dvd porno ; un serveur chinois qui dissimule dans son bar un bordel clandestin ; un professeur qui filme un étudiant travesti ; des ouvriers qui menacent de faire grève parce que l'on veut les remplacer par des robots – autant de personnages qui convergent dans un final que l'on devine dramatique. Francesco Cattani décrit dans Lune du matin un monde à la dérive comme pris sur le vif, en plein flagrant délit d'une folie aussi ordinaire que contemporaine. Une œuvre rare, forte, belle, essentielle, qui convoque dans un tour de passe passe inédit aussi bien Katsuhiro Otomo, Andrea Pazienza que Paul Thomas Anderson (époque Magnolia). Maison container : rapide, économique et modulableLivresAnnée : 2022Auteur : Florent BaulardEditeur : RUSTICA RUSTIKADescription : Une maison de 145 m2 construite en 9 mois pour moins de 160 000 € ! Recycler les containers maritimes en logements est une belle idée qui a permis notamment la construction de logements étudiants au Havre, à Nantes, à Lyon… Désormais, de plus en plus de personnes se laissent séduire par ces drôles de boîtes métalliques pour construire la maison de leurs rêves. Il existe des tailles différentes de containers, on peut les empiler, les combiner… tout est possible ! Dans cet ouvrage, suivez l’aventure de Florent et Capucine qui ont construit leur maison avec 6 containers en y passant tout leur temps libre. Des démarches administratives aux fondations sur pilotis, de la livraison des containers à leur assemblage, de la pose des huisseries à l’isolation des murs, des cloisons à la peinture des tôles, ils racontent chaque étape, expliquent leurs choix et proposent des astuces pour une déco moderne et chaleureuse. Vous aussi, lancez-vous dans l’aventure ! Le Moniteur #6288 : Le bitume ôté, la forêt en majestéPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Sophie d' AuzonEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Un chewing-gum, cinq ans. Un sac en plastique, quatre cents ans. Et une route ? Plutôt que de laisser la nature finir son œuvre et dégrader totalement le bitume qui ornait certaines anciennes voies traversant la forêt classée réserve naturelle de Neuhof-Illkirch, la municipalité de Strasbourg a fait appel à une entreprise de travaux publics pour rendre à l'humus plusieurs kilomètres de linéaires (lire p. 40) . Pas banal pour un constructeur de faire disparaître des ouvrages et de les remplacer par… rien. Mais tout autant que pour donner vie à une infrastructure, une telle mission requiert de déployer ingéniosité, adaptation au terrain et savoir-faire.
Elle demande aussi une dose de modestie - et sans doute de maturité. Car effacer toute trace de la main de l'homme, et en constater les bienfaits sur la faune et la flore bien vite ragaillardies, c'est reconnaître en creux l'impact de nos ouvrages, aussi vertueusement conçus soient-ils.
Pas banal pour une entreprise de TP de faire disparaître des ouvrages.
Elle exige, enfin, de la mesure. Les concepteurs du projet n'ont pas oublié, au détour des sentiers, l'objectif d'accessibilité. La débi-tumisation a pour l'heure épargné certaines pistes, utiles à la circulation des cyclistes, le temps de trouver des itinéraires bis. Un équilibre entre divers impératifs auquel les acteurs de la construction sont bien habitués.
De même que le meilleur achat est parfois celui qu'on ne fait pas, l'énergie la plus verte celle qu'on ne consomme pas, le retour à la nature, porté par une collectivité et un bâtisseur, méritait cette semaine un hommage. En toute humilité. Du latin « humilitas », lui-même dérivé de… « humus ». Planter des haies de biodiversité : mellifères, fruitières, pourvoyeuses, climatiques, défensivesLivresAnnée : 2019Auteur : Bernard FarinelliEditeur : TERRAN TERANDescription : Durant des siècles, la haie protégeait, délimitait, nourrissait. Les dernières décennies ont vu des arrachages massifs ou son remplacement par le « béton vert », la haie monospécifique. Et avec ce processus, un appauvrissement, une détérioration, voire une désertification du vivant. Aujourd'hui, elle s'impose de nouveau et en urgence. Pour des raisons climatiques, esthétiques, écologiques, philosophiques, elle concourt à remettre de la nature et donc de la biodiversité. Taillable (fournissant ainsi broyat, bois, tuteurs...), diverse, elle permet toutes les combinaisons dans tous les lieux. L'abeille a besoin de fleurs, la faune de nourriture et d'abris, l'homme de fruits et de plantes. Il est essentiel de se protéger des aléas climatiques, du voisinage, du bruit... La haie est là ! L'idée de cet ouvrage est d'aider à construire le projet, choisir les espèces végétales (une quarantaine y sont présentées), ouvrir de nouvelles perspectives au jardinier, au propriétaire d'un petit terrain, à l'élu. Végétaliser le plus possible, tant qu'il est encore temps. Il s'inscrit dans une vision permacole, globale, où l'arbre retrouve toute sa place, à un moment où canicules, sécheresses et autres dérèglements climatiques s'intensifient. Reconnaître facilement 220 plantes mellifères : repérer, identifier, planter, protégerLivresAnnée : 2020Auteur : Günter PritschEditeur : DELACHAUX ET NIESTLE DELACHO NIESTLDescription : Une amélioration des ressources mellifères constitue la base de l'apiculture et contribue à la diversité écologique. Ce guide présente les principales informations à connaître : valeurs mellifères, mécanismes de pollinisation, dépendance des plantes cultivées vis-à-vis de la fécondation par les insectes. Les possibilités d'utilisation des ressources mellifères des herbacés et ligneux sont aussi décrits. De même que l'origine du miellat et les cycles de développement des différentes espèces qui en produisent. Des tableaux synthétiques précisent qualités mellifères, dates de floraison, production de nectar et pollen. Un guide pour l'apiculteur soucieux de tirer le meilleur parti des ressources mellifères existantes et de choisir des emplacements adaptés à ses ruches. Sites & Monuments #230 : Rénovation thermique : un défi pour l'histoire ; A la reconquête du patrimoine naturel d'Ile-de-France ; Préserver le mobilier historique in situ ; Faire revivre les théâtre de verdurebrochureAnnée : 2023Auteur : Julien LacazeEditeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMANDescription : Les happenings du "collectif de résistance civile" dénommé Dernière Rénovation ou ceux de son homologue anglais, Just Stop Oil, fameux pour ses saccages de musées questionnent notre objet social.
La rénovation thermique du bâti ancien est, de loin, la première menace pesant sur notre patrimoine. Sites & Monuments, qui a toujours soutenu une différenciation des régimes applicables au bâti contemporain et au bâti ancien (antérieur à 1948), au moment de l’élaboration du décret sur les "travaux embarqués" de 2017, de la loi Climat et Energie de 2021 ou de ses textes d’application, poursuit son action. Dans le cadre du "G7 Patrimoine", rejoint par l’Association Nationale des ABF (ANABF) et l’Association des Architectes du Patrimoine (AAP), 16 propositions communes ont été élaborées. Notre association y a beaucoup contribué. Sous terreLivresAnnée : 2021Auteur : Mathieu BurniatEditeur : DARGAUD DARGODescription : Après des millénaires à régner sur le monde sous-terrain, le dieu des Enfers, décide de passer le flambeau. Son but : faire prendre conscience à ceux qui vivent à surface de la terre de l'importance et de la richesse réelle du sol. Mais Hadès n'est pas un enfant de chœur et il n'entend pas laisser les clés de son royaume au premier venu ! Parmi les candidats à sa succession, Suzanne et Tom se lancent dans cette course au savoir qui prend la forme d'épreuves aussi instructives que mortelles. Un seul gagnera ces jeux : celui ou celle qui sera capable de voir au-delà des préjugés et de comprendre les véritables enjeux de ce monde invisible... Le tour de France des acteurs de l'habitat participatifLivresAnnée : 2021Auteur : Pierre LefèvreEditeur : EDITIONS APOGEE EDISION APOJDescription : L'habitat participatif a pour objet concret le « mieux construire » et « le mieux vivre ». Cet ouvrage présente un large panel d'acteurs qui ont contribué au développement de l'habitat participatif en France, en le faisant passer du monde des pionniers à celui du logement pour tous. L'habitat participatif se développe d'autant plus rapidement qu'il répond à l'urgence de la transition climatique dans ses trois dimensions économique, environnementale et humaine. Par définition, les accompagnateurs issus du monde associatif et professionnel donnent aux habitants le premier rôle dans l'autopromotion de leur habitat : le choix du site, la conception du groupe de logements et de ses équipements partagés. Grâce à une trentaine d'entretiens (accompagnateurs de groupes, architectes, habitants...), l'ouvrage permet dans sa première partie de faire connaissance avec la plupart de ces acteurs et repère les principaux pôles d'expertises existant dans sept régions : Alsace, Rhône-Alpes, Occitanie, Ile de France, Bretagne, Hauts de France et Provence-Côte d'Azur. La seconde partie du livre revient sur la naissance du mouvement, dans une annexe historique illustrée de réalisations pionnières. Le livre est ainsi à la fois un précieux carnet d'adresses et une cartographie des réseaux concernés. Une bible pour les familles en recherche futurs voisins et les groupes en recherche de terrain. La Gazette des communes #2703 : La gastronomie locale, ingrédient de choix de l'attractivitéPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Delphine GerbeauEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Lors du discours de politique générale de Gabriel Attal, le 30 janvier, une annonce parmi d'autres n'a peut-être pas éveillé l'attention du grand public.
Elle a en revanche soulevé un tollé chez l'ensemble des professionnels du secteur. Afin de contribuer au « choc de l'offre de logement » et pour relancer la machine à construire, les logements intermédiaires seront inclus dans le quota de 25 % de logements sociaux prévu par l'article 55 de la loi « SRU » - une annonce qui devrait être concrétisée avant l'été. Au risque de réduire encore l'offre pour les ménages les plus défavorisés, alors que la demande de logement social a dépassé, en 2023, les 2,4 millions.
RÉNOVATION URBAINE. Le Premier ministre oublie par ailleurs l'objectif premier de la loi « SRU », qui était de mieux répartir l'offre de logement social sur le territoire et, ainsi, de contribuer à la mixité sociale des habitants. Les 20 ans de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, fêtés à Aubervilliers le 8 février, ont d'ailleurs été l'occasion de revenir sur la mixité, cet axe central du Programme national de rénovation urbaine, et d'en tirer un bilan mitigé.
Mais, selon plusieurs intervenants lors de cette journée, ce n'est pas tant dans l'habitat qu'à l'école que la mixité a le plus fort impact.
Une plus grande mixité sociale dans les écoles ne s'obtiendra pas avec des mesurettes, mais par un travail de longue haleine avec les collectivités.
FACTEUR DE RÉUSSITE. Le mot « mixité » n'a pas non plus été prononcé par Gabriel Attal au sujet de l'Education nationale. Il a préféré brandir le port de l'uniforme comme outil pour restaurer l'égalité des conditions d'études des élèves. La publication par le ministère de l' Education nationale des indices de position sociale des établissements scolaires, en 2022, a pourtant fait l'effet d'une bombe, révélant des disparités sociales énormes entre établissements d'une même commune.
Rétablir une plus grande mixité sociale dans les écoles, ce qui a été démontré par de nombreuses études comme étant facteur de réussite pour les élèves, ne se fera pas avec des mesurettes, mais par un travail de longue haleine avec les collectivités sur la carte scolaire, les options proposées, l'encadrement des élèves, la répartition de l'offre de logements. Un travail qu'un précédent ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, avait entamé, et qu'il serait bon de remettre au-dessus de la pile des dossiers prioritaires. 12 mois au jardin : semer, planter, tailler, récolter, cueillirLivresAnnée : 2010Auteur : Annie Lagueyrie-KrapsEditeur : GLENAT GLENADescription : Votre jardin a besoin de gestes spécifiques et adaptés à chaque saison. Ce guide vous accompagnera tout au long de l'année et vous apprendra précisément quels bons gestes adopter et quel entretien donner à chaque élément de votre jardin : arbres, rosiers, plantes vivaces ou grimpantes, pelouse, légumes' À la fin de l'hiver, après un long repos végétatif, il vous faudra préparer votre jardin pour le printemps. En été, vous devrez exécuter quelques gestes simples pour profiter pleinement de votre jardin. Enfin, bien que l'hiver soit la saison pendant laquelle la végétation est au repos, vous ramasserez les feuilles, protégerez plantes et bulbes et taillerez vos arbres' À l'aide de conseils, de photos et d'illustrations claires, vous apprendrez comment prendre soin de votre jardin au fil des saisons.