Les Grandes terres : Marly-le-Roi 1956-1961, architectes : Marcel Lods et Jean-Jacques Honegger
brochure
Année : 2017
Auteur : Vincent Berjot
Editeur : MINISTERE DE L EQUIPEMENT MINISTER EKIPEMAN
Description : La résidence des Grandes Terres à Marly-le-Roi est conçue et réalisée par Marcel Lods et Jean-Jacques Honegger, avec la participation de plusieurs autres grands noms de l'architecture. Elle a été construite entre 1956 et 1961 et labellisée « Patrimoine du XXe siècle» en 2008. Issu de l'initiative privée des architectes groupés avec deux hommes d'affaires et un entrepreneur, le projet saisit une opportunité foncière à Marly-le-Roi pour proposer des logements de qualité, implantés dans un site naturel exceptionnel. La sobriété et la rationalité de l'architecture sont complétées par le soin apporté au dessin des détails et au traitement des espaces extérieurs, tandis que la composition urbaine et la disposition intérieure des appartements permettent d'instaurer un rapport étroit entre l'intimité des logements et la nature, à l'extérieur.

AMC Hors-série 2023 : Transformations
brochure
Année : 2023
Auteur : Olivier Namias
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : « Rien n'est permanent, sauf le changement », affirme une citation attribuée tantôt à Confucius, tantôt à Héraclite d'Ephèse. Quel qu'en soit l'auteur, la maxime s'applique aux bâtiments depuis I'Antiquité. L'édification de la ville de Split sur le palais de Dioclétien a fasciné des architectes aussi divers qu'Ernest Hébrard ou Aldo Rossi. Elle constitue l'exemple le plus marquant d'une modalité de transformation progressivement écartée au profit de deux logiques parallèles : la restauration, réservée aux monuments historiques, et pour les autres bâtiments la rénovation, soit la démolition complète au profit du neuf, dans un esprit de modernisation. Le prestige de la modernité balayait les pratiques persistantes de réhabilitation, qui représentaient pourtant une part importante de l'activité des architectes. Avant l'édifice, il fallait donc réhabiliter le principe même de la réhabilitation, comme s'y essaya le pavillon de I'Arsenal en 1997. « Transformer, réhabiliter, reconvertir, c'est faire évoluer des architectures d'un passé ancien ou récent, afin Qu’elles deviennent des signes de notre modernité », plaidait Jean Tiberi, alors maire de la capitale, sans vraiment convaincre en dépit d'une solide collection d'exemples. Il aura fallu le décompte des émissions de gaz à effet de serre dans le bilan des opérations pour sortir la réhabilitation du genre mineur où elle était cantonnée. La fièvre immobilière aura elle aussi contribué à l'essor de ces projets, plus coûteux et plus complexes que les projets neufs, qui appliquent des méthodes standardisées sur des terrains débarrassés d'incertitudes. Cette complexité donne aux architectes l'opportunité de retrouver la maîtrise du projet et l'initiative de l'invention. Les pages qui suivent offrent un aperçu de ce « printemps de la réhabilitation », qui, espérons-le, durera plus longtemps que ce que durent les roses, et ne sera pas de sitôt appauvrit par la standardisation. Les métamorphoses stupéfiantes font partie du jeu : la façade métallique en couverture de notre hors-série recouvre la structure béton d'un entrepôt de vin, comme derrière les façades ordinaires des maisons de la rue Torta sommeille l'amphithéâtre romain de Florence. Rien n'est permanent, sauf la métamorphose.

AMC Hors-série 2011 : Logement
Périodiques
Année : 2011
Auteur : Gilles Davoine
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Dans ce numéro hors-série d'AMC, le logement collectif est abordé sous quatre enjeux : Celui du développement durable pour qu'il ne s'arrête pas à une question technique et réglementaire. La performance énergétique ne doit pas empêcher de faire des logements spacieux, lumineux et agréables à vivre. Celui de l'intermédiaire ou du collectif individualisé car on ne peut, dans les périphéries urbaines, continuer à produire des marées de pavillonnaires consommatrices d'espace. Celui de la mixité car il est plus facile de fabriquer des quartiers vivants et animés lorsqu'on y mélange les fonctions et les populations. Enfin, la réhabilitation et la reconversion car il faut profiter de l'existant, du déjà-là et de son potentiel, pour offrir des logements moins standardisés et un plaisir d'habiter renouvelé.

(Ré)concilier architecture et réhabilitation de l'habitat
Livres
Année : 2017
Auteur : Christian Moley
Editeur : LE MONITEUR MONITER
Description : La recherche d'efficacité énergétique et de confort mais aussi le manque de terrains pour construire des logements incitent à procéder à la réhabilitation ou à la requalification, associée à des extensions, surélévations, etc. Dans ce type d'opérations lourdes, les enjeux architecturaux sont importants, bien que ce champ soit considéré, le plus souvent, comme peu propice à l'ambition créative. Cet ouvrage propose une réflexion théorique et pratique sur la place de l'architecture dans la requalification de l'habitat collectif en rassemblant une analyse détaillée d'environ 200 opération parmi les plus marquantes. Centré principalement sur l'habitat des Trente Glorieuses (1946-1975), ce bilan critique : ' explique les raisons historiques de l'absence de l'architecture lors des opérations de réhabilitation, l'évolution du contexte favorable à la requalification des logements ; ' propose une étude comparative de réalisations aux qualités architecturales reconnues, classées par type et niveau d'interventions ' de l'immeuble (logement, parties communes) aux abords immédiats (pieds d'immeubles, résidentialisation) jusqu'à l'aménagement urbain dans le cas d'extensions neuves ; ' met en évidence des éléments de conception architecturale communs, lesquels permettent de définir les bases d'une théorisation de la prise en compte de l'architecture et d'offrir des outils opérationnels au regard des enjeux visés (agrandissement de logements, création d'annexes extérieures privatives, diversification de l'offre, mixité de l'habitat, etc.).