Faire avec : Nouvelles pratiques architecturalesLivresAnnée : 2024Auteur : Olivier DarmonEditeur : ALTERNATIVES ALTERNATIVDescription : L'accélération des impacts de la crise climatique impose de limiter la construction neuve. "Ne plus démolir, mais transformer" : cet impératif installe la réhabilitation comme mode de production majeur du logement. Comment traiter dans ce contexte les bâtiments estimés obsolètes et les situations jugées désespérées ? À priori, rien ne plaide pour conserver un hangar obscur médiocrement construit, établir une maison de vacances dans un bunker, installer une bibliothèque publique dans une carrière désaffectée ou implanter un refuge dans un manoir effondré... La posture adoptée par les projets internationaux présentés ici consiste à "faire avec", en identifiant et en exploitant les opportunités que présente la construction d'origine. Les choix tranchés et les actions ciblées sur l'essentiel -¿générosité de l'espace et plaisir d'habiter¿- conduisent à œuvrer hors conventions. Avec des budgets limités, sans extension, ni surélévation, ces réalisations apportent bien davantage que les prestations standards. Et délivrent autant de leçons d'optimisme architectural. Le Moniteur #6321 : Coûts, avancement et ambitions, le Lyon-Turin à coeur ouvertPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Jérémy BellangerEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Plus de 3 000 milliards d'euros de dettes. Ni le gouvernement Barnier, ni ses éventuels successeurs, ne pourront se soustraire à cette réalité économique. Sans compter que la France fait également l'objet d'une procédure pour déficit excessif lancée par la Commission européenne et va devoir se plier à une série d'arbitrages douloureux qui prendront corps dans la prochaine loi de finances.
Pour autant, cette épée de Damoclès qui plane sur les composantes du futur budget ne doit pas se traduire par un abandon en rase campagne de toutes nos ambitions écologiques, sociales et industrielles. L'exécutif n'aura donc d'autre choix que de clarifier ses priorités pour se projeter vers l'avenir sans faire dériver davantage les finances publiques.
Raboter indéfiniment le Fonds vert ne saurait être lu comme un acte de raison.
Parmi les dépenses dont beaucoup attendent qu'elles soient sanctuarisées, plusieurs concernent directement le monde de la construction. Alors que le gouvernement Attal n'avait sûrement pas pris la mesure de la crise du logement neuf, le nouveau ne devra plus ignorer ce sujet, indissociable de nos enjeux démographiques et de la poursuite d'une politique de réindustrialisation.
Dans un autre registre, raboter indéfiniment le Fonds vert et les autres dispositifs de soutien aux collectivités désireuses d'adapter leurs infrastructures au réchauffement climatique ne saurait être lu comme un acte de raison. Ce serait, au contraire, la promesse de voir proliférer une dette grise qui deviendrait rapidement insurmontable.
De la même manière, geler, ou simplement ralentir, les investissements dans les énergies décarbonées n'aurait d'autres conséquences que de condamner la France à végéter dans un modèle de dépendance aux ressources fossiles et à hypothéquer sa compétitivité future.
Face au mur d'investissements qui se dresse, la voie budgétaire sera étroite et l'impopularité peut-être au bout du chemin pour ceux qui l'emprunteront. Mais l'urgence de la situation interdit désormais tout faux-fuyant à une classe politique que la réalité rappelle aujourd'hui à ses responsabilités. Flint n° 2/2 : EquipementsbrochureAnnée : 2023Auteur : Christophe GautiéEditeur : FLINT ARCHITECTES URBANISTES FLIN ARCHITEKT URBANISTDescription : Flint s’appuie sur un travail collaboratif, de partage quotidien entre architectes sur les différents projets. La disposition des locaux favorise les échanges et une communication transversale sur les thèmes étudiés. Cette démarche se prolonge avec d’autres agences d’architecture, lors d’associations, ainsi qu’avec les ingénieurs, paysagistes, scénographes, éclairagistes, ergonomes, sociologues, experts en concertation qui accompagnent son équipe pour répondre aux enjeux actuels et évolutifs toujours plus complexes. Matières #21 : L'avenir, c'est l'existantPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Anne DémiansEditeur : CONSTRUIRACIER KONSTRUIRASIDescription : Anticiper. Ce n'est plus d'émancipation qu'il s'agit, mais bien d'anticipation. Et l'architecture aborde bien cette anticipation. L'émancipation des femmes, entrées en architecture pour y jouer les seconds rôles, s'est affranchie depuis peu des règles en vigueur pour y fabriquer un pouvoir précis et nouvellement investi : celui de l'anticipation. Le Moniteur #6279-6280 : Le cadre réglementaire du ZAN bientôt achevéPériodiquesAnnée : 2023Auteur : Fabien RenouEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Au diapason d'une mandature complètement détraquée par l'absence de majorité absolue, la dernière séquence politique de l'année aura défié tous les pronostics. Malgré un projet de loi Immigration préparé depuis plus d'un an, malgré d'interminables négociations pour aplanir les différends, malgré la confiance affichée par l'exécutif, rien ne s'est passé comme prévu. Un dérapage incontrôlé qui a suscité nombre de commentaires. Et quelques silences qui en disent long.
Prenez l'une des idées phares du texte initial : la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Cette disposition avait bien évidemment les faveurs des employeurs. Ceux du BTP font régulièrement état de ces situations ubuesques où l'un de leurs compagnons se retrouve soudain dans l'illégalité et se heurte à des agents préfectoraux zélés. Les fédérations du secteur, étrangement, n'ont pas défendu publiquement cette mesure lorsque le vent a tourné au Sénat, ni quand la commission mixte paritaire l'a réduite à peau de chagrin. Probablement parce que cette loi arrive trop tard : difficile de se prétendre « en tension » lorsque se profile une hémorragie sociale. Probablement, aussi, parce qu'elle porte sur un thème si sensible que, pour éviter les coups, on préfère rester coi.
Devenu central, le sujet de l'immigration éclipse tous les autres
De mots, le président de la République, lui, n'en manque pas. Le lendemain du vote, il a pris la parole deux heures durant pour se livrer à un plaidoyer pro domo. Toujours aussi à l'aise à l'écran, il ne s'est pas interdit d'aborder d'autres sujets, de la laïcité à la situation au Proche-Orient en passant par Gérard Depardieu. Sur le logement, en revanche, rien. Comme si ce thème n'était pas digne d'une prise de parole présidentielle, comme si cette crise-là n'appelait pas une réponse politique courageuse. Le silence, ici, se fait coupable.
C'est l'un des paradoxes de ce débat complètement raté : l'immigration, on en parle mal, on en parle trop. Devenu électrique, ce sujet contraint au silence les points de vue posés et étayés. Devenu central, il éclipse tous les autres, au point d'ôter au débat public la clairvoyance nécessaire sur les réels dangers qui nous menacent. Les boucliers qui nous manquent ne sont pas ceux qu'on croit. AMC Hors-série 2023 : TransformationsbrochureAnnée : 2023Auteur : Olivier NamiasEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : « Rien n'est permanent, sauf le changement », affirme une citation attribuée tantôt à Confucius, tantôt à Héraclite d'Ephèse. Quel qu'en soit l'auteur, la maxime s'applique aux bâtiments depuis I'Antiquité. L'édification de la ville de Split sur le palais de Dioclétien a fasciné des architectes aussi divers qu'Ernest Hébrard ou Aldo Rossi. Elle constitue l'exemple le plus marquant d'une modalité de transformation progressivement écartée au profit de deux logiques parallèles : la restauration, réservée aux monuments historiques, et pour les autres bâtiments la rénovation, soit la démolition complète au profit du neuf, dans un esprit de modernisation. Le prestige de la modernité balayait les pratiques persistantes de réhabilitation, qui représentaient pourtant une part importante de l'activité des architectes. Avant l'édifice, il fallait donc réhabiliter le principe même de la réhabilitation, comme s'y essaya le pavillon de I'Arsenal en 1997. « Transformer, réhabiliter, reconvertir, c'est faire évoluer des architectures d'un passé ancien ou récent, afin
Qu’elles deviennent des signes de notre modernité », plaidait Jean Tiberi, alors maire de la capitale, sans vraiment convaincre en dépit d'une solide collection d'exemples. Il aura fallu le décompte des émissions de gaz à effet de serre dans le bilan des opérations pour sortir la réhabilitation du genre mineur où elle était cantonnée. La fièvre immobilière aura elle aussi contribué à l'essor de ces projets, plus coûteux et plus complexes que les projets neufs, qui appliquent des méthodes standardisées sur des terrains débarrassés d'incertitudes. Cette complexité donne aux architectes l'opportunité de retrouver la maîtrise du projet et l'initiative de l'invention. Les pages qui suivent offrent un aperçu de ce « printemps de la réhabilitation », qui, espérons-le, durera plus longtemps que ce que durent les roses, et ne sera pas de sitôt appauvrit par la standardisation. Les métamorphoses stupéfiantes font partie du jeu : la façade métallique en couverture de notre hors-série recouvre la structure béton d'un entrepôt de vin, comme derrière les façades ordinaires des maisons de la rue Torta sommeille l'amphithéâtre romain de Florence. Rien n'est permanent, sauf la métamorphose. Exé #53 : Technique et activitéPériodiquesAnnée : 2023Auteur : Clémentine RolandEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription : Aborder le sujet des bâtiments techniques et productifs, c'est parler d'industrie et d'économie, d'emploi et de qualifications, d'aménagement et d'ergonomie. C'est aussi parler des professionnels qui répondent au quotidien aux attentes d'usagers de services et de consommateurs exigeants. Cahiers thématiques - Ecole d'architecture de Lille et des régions Nord n° 17
La plaine, le plat, le planLivresAnnée : 2017Auteur : Richard KleinEditeur : EDITIONS DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME EDISION SIANS OMDescription : Entre environnements physiques, univers culturels, perceptions et affects personnels, la recherche en sciences sociales autant qu'en sciences de la nature identifie des continuités qui nous invitent à penser la relation à nos milieux de vie autrement qu'en simples termes d’interdéterminations. La théorie du paysage, notamment, s’est construite sur l’hypothèse d’une super- position, voire d’une identification des faits culturels, mentaux et matériels, envisagées selon diverses perspectives théoriques. C’est à explorer cette dialectique dans un cas d’espèce précis que ce numéro des Cahiers thématiques contribue, en centrant la réflexion sur une figure géographique, topologique et épistémique qui se prête particulièrement bien à l’hybridation des univers matériels, mentaux et culturels. La plaine est ici envisagée dans la relation qu’elle entretient avec le plat en tant que figure topologique et avec le plan en tant que mode de représentation opérative de l’espace. Les contributions ici rassemblées éclairent ce dialogue à partir de points de vue issus de la géographie et de l’urbanisme, de l’économie et de la philosophie, autant que de l’architecture et du paysage, et montrent quelques-uns des multiples chemins par lesquels la pensée et l’action se tissent entre elles dans un ordre incertain à la faveur de cette forme hybride que devient la plaine dès qu’on la considère comme une question et par suite comme un projet. EXE #45 : RéhabilitationsPériodiquesAnnée : 2021Auteur : Clémentine RolandEditeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISIONDescription :