La maison écologique #145 : Toit, toi mon toit
Périodiques
Année : 2025
Auteur : Virginie Jourdan
Editeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIK
Description : Nous y sommes ! Depuis un mois résonne 2025. Dans nos yeux scintillent encore probablement quelques chaleureux instantanés des 12 coups de minuit qui ont marqué la fin de 2024. Un soulagement pour certains et la certitude de nouvelles aventures ou défis à venir pour d’autres. C’est notre cas. Car, chères lectrices et chers lecteurs, nous sommes bien résolus à continuer de vous apporter au gré de ces 12 prochains mois les meilleurs informations et récits sur l’habitat écologique, ses matériaux, ses équipements, ses réalisations exemplaires et ses promesses aussi. « Nous », ce sont les quatre associés-salariés de la société coopérative et participative (Scop), aux côtés de trois collègues tout aussi engagées. La Maison écologique, aujourd’hui, c’est un pied dans la rédaction à Rennes, épaulée par un réseau d’une dizaine de journalistes aguerris répartie dans l’Hexagone, pour que les informations soient dénichées, vérifiées et sourcées, et un pied dans l’opérationnel à Caen, pour que ces 84 pages soient imprimées, mises en ligne et parviennent jusqu’à vos boîtes aux lettres, écrans ou kiosque le plus proche de chez vous. En 2025, notre magazine fête ses 24 ans et c’est grâce à vous. Mais comme nos paires de Terre vivante, Vert ou Reporterre en 2024, 2025 sera pour nous une année décisive. Est-ce notre ambition de transformation collective pour plus de sobriété qui aurait déclenché la décroissance de l’acte d’achat chez les lectrices et lecteurs ? Ou, pire, une défiance vis-à-vis de notre capacité commune à améliorer notre quotidien grâce à l’écologie ? La question reste ouverte. Persuadés que la sobriété et l’autonomie demeurent l’avenir, nous lançons cet appel : « Aidez-nous à pérenniser notre Scop pour que nous puissions continuer à vous offrir des contenus vérifiés, riches, engagés et engageants. Ensemble, faisons perdurer La Maison écologique ! » Une grande campagne d’abonnement et de réabonnement s'ouvre en ce début février sur Ulule avec un objectif : accueillir au moins 1 000 nouveaux abonnés dans la famille LME et nous permettre ainsi de continuer à vous proposer une information précise et indépendante. En plus de votre (ré)abonnement, passez le mot pour abonner vos voisins, collègues, patron, neveux, nièces, amis, ennemis, artisans et architectes de votre territoire, lycée de votre ado, bibliothèque municipale ; bref, toutes celles et ceux qui ne nous connaissent pas encore mais cherchent des informations pratiques, concrètes pour un mode de vie plus sain et écologique !

La Maison écologique #124 : Tiny house
Périodiques
Année : 2021
Auteur : Virginie Jourdan
Editeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIK
Description : Poser le pied à terre. » « Garder les pieds sur terre. » De l’urgence de ralentir à celle d’agir, même dans les expressions littéraires les plus simples, elle ne cesse de se rappeler au bon souvenir des terriens. Pourquoi alors la Terre passe-t-elle encore si souvent à la trappe des décisions prises à l’échelle internationale comme locale ? En juin, les grandes lignes du futur rapport du Giec (parution complète prévue en 2022) alertent à nouveau sur les conséquences de la hausse des températures dans les 50 prochaines années. De quoi voir annoncé un ralentissement concerté des échanges aériens, de la construction automobile ? Ou un moratoire sur les projets de construction de nouveaux entrepôts Amazon ? Non. La décroissance de l’activité ne parvient pas à s’imposer comme une solution partagée et partageable par la communauté des États planétaires. La création de nouvelles activités, produits ou procédés consommateurs de ressources naturelles demeurent la norme. Ce sont, des Philippines au Salvador, les cryptomonnaies qui, une fois débarrassées de leur vernis virtuel, révèlent des infrastructures grandes consommatrices d’énergie électrique et de métaux rares destinés aux puces des serveurs qui hébergent leurs octets. En France, ce sont les lois qui renoncent à activer la fin de l’artificialisation des sols – grande responsable du dépérissement du potentiel nourricier de la Terre et de sa capacité à retenir l’eau, le carbone, la vie – en repoussant sa décélération à 2027 ! Sur les marchés, les nouvelles logiques de « compensation » laissent aussi imaginer que replanter des arbres ou casser le béton d’un ancien centre commercial suffisent à redonner dès aujourd'hui de l’oxygène aux écosystèmes ! Alors, aux constructeurs de petites maisons sans fondations, aux citadins qui plantent des vergers comestibles, aux fournisseurs d’électrons verts qui soutiennent les nouveaux producteurs d’énergie renouvelable, aux concepteurs d’isolants végétaux performants, deux mots : merci et répandez haut et fort vos actions pour que la seconde partie du rapport du Giec, qui reste à ce jour inconnue, les citent et les présentent comme autant de solutions à la poursuite d’un mieux pour tou·te·s... qui n’induise pas un pire.