Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les énergies renouvelables
Livres
Année : 2023
Auteur : Marcel Caron
Editeur : EDITIONS BAUDELAIRE EDISION BODELAIR
Description : Parmi les énergies renouvelables, il y a celles qui colonisent les médias et dont on parle beaucoup, telles que l'éolien et le solaire... Mais il y a également celles que l'on oublie et qui, pourtant, apportent des solutions durables comme les géothermies, la chaleur renouvelable - dont la chaleur fatale issue de l'industrie - ou encore la biomasse, dans certaines conditions. L'apport de ces sources d'énergie est largement sous-estimé. Pourtant, ces dernières occupent peu d'espace, sont largement moins polluantes et peuvent participer de manière déterminante à la décarbonation des logements et de l'industrie, et ainsi faire baisser drastiquement la consommation d'énergies fossiles. C'est bien l'objectif de notre siècle, et c'est le nôtre si nous voulons survivre sur cette Terre. Il est donc primordial de bien comprendre le problème qui se pose à nous aujourd'hui, ce à quoi ne semblent pas se résoudre les élites de ce pays - voire de ce monde - qui ne parviennent pas à définir des priorités, ni à prendre les bonnes décisions. Ces décisions pourront d'ailleurs vous paraître évidentes, après la lecture de cet ouvrage. Militant environnementaliste, Marcel Caron est l'auteur de plusieurs ouvrages d'intérêt régional (histoire, sociologie, économie...). Marjolaine Villey-Migraine exerce en tant que géographe et documentaliste cartothécaire, avant d'être médiatrice familiale diplômée d'État. Elle est également docteur ès sciences de l'information et de la communication. Adhérente de plusieurs associations environnementales depuis vingt ans, elle anime la commission d'un collectif de cinquante associations du nord de l'Hérault et du sud de l'Aveyron sur les énergies renouvelables.

La Maison écologique #140 : Je chauffe au soleil
Périodiques
Année : 2024
Auteur : Virginie Jourdan
Editeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIK
Description : Alors que je suivais, via un réseau social, l’un des récits personnels et individuels de construction écologique auxquels je suis abonnée – récit montrant une expérience de bâti et de mode de vie économes en ressources comme en énergie –, une vidéo d’archives de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), est apparue sur mon fil. Intriguée par sa date, je l’ai visionnée. La vidéo de plus de 20 ans rapporte une partie du discours énoncé par Jacques Chirac devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Sa substance en est limpide et dorénavant partagée par toutes et tous : « Le réchauffement climatique […] nous menace d’une tragédie planétaire. Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs. […] Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. » Entêtant, le propos a continué de résonner et la colère est peu à peu montée. Elle est apparue quand, début février, le gouvernement a annoncé la mise sur pause du très emblématique plan Ecophyto. Déjà malmené, voici qu’on anesthésie le seul outil qui vise à réduire de moitié l'utilisation des pesticides d'ici à 2030 et à accélérer la recherche d'alternatives aux « biocides » dont la nocivité n’est plus à démontrer sur la santé des agriculteurs, de leurs voisins, des consommateurs, des rivières, des nappes phréatiques, des sols, des cultures menées en agriculture biologique. La colère a grandi quand, le 18 février, le ministre de l’Économie a annoncé un rabot de 1 milliard d’euros sur les crédits alloués à MaPrimeRénov' après que cette dernière a, une nouvelle fois, été modifiée pour tenter de venir à bout des 5 millions de logements « passoires thermiques » que compte la France. Ou comment ajouter l’ombre de l’austérité à la sensation de chaos ! Elle s’est enfin renforcée quand, dans la même annonce, a été mentionnée la modification des règles de calcul du DPE* pour les logements de moins de 40 m2. Une mesure qui conduira sans nul doute à l’inaction. Pire, selon les termes d’Olivier Sidler, porte-parole de négaWatt et expert en conception énergétique, à « verdir » une partie du parc de logements sans modifier les dépenses des ménages ni réduire la précarité. Interrogé par Le Monde, ce spécialiste résume parfaitement la situation : « Le gouvernement s’apprête à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! » Sociale et environnementale, pas de doute : tout comme les raisons de la colère, la fièvre a indiscutablement de quoi être au plus haut. *Diagnostic de performance énergétique.