La Maison écologique HS #16 : La rénovation performante et écologique
Périodiques
Année : 2021
Auteur : Gwendal Le Ménahèze
Editeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIK
Description : Alors que le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France et le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre, la rénovation énergétique est on ne peut plus urgente. Plus de 700 000 logements devraient être rénovés chaque année jusqu’en 2050 pour devenir « basse consommation », mais seuls 180 000 l’ont été entre 2015 et 2020. Pavillons, bâtis anciens, appartements, copropriétés… A travers des reportages, des enquêtes et des conseils d’expert.es, ce hors-série donne les clés pour rénover nos logements avec efficacité en alliant matériaux écologiques et énergies renouvelables. => Aides financières • 15 chantiers détaillés • Se faire accompagner • Chauffage, isolation, ventilation : toutes les solutions • Rénover global ou par étapes…

Le Moniteur #6289 : Près de Paris, un labyrinthe de 300 000 m3 à combler
Périodiques
Année : 2024
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Préférence nationale, droit du sol… Le couple exécutif semble friand des manœuvres consistant à briser des tabous, à s'attaquer à des totems. La remise en cause soudaine de la loi SRU et du symbole des 25 % de logements sociaux fait partie de ces « coups » destinés à secouer le cocotier. Sauf qu'en voulant faire bouger les lignes, nos apprentis sorciers font surtout sauter des digues. Sans surprise, le génie est immédiatement sorti de sa bouteille. Depuis l'évocation par Gabriel Attal de l'intégration d'une partie de logement intermédiaire dans les fameux 25 %, on ne compte plus le nombre d'élus locaux notablement rétifs à la construction de HLM qui se sont engouffrés dans la brèche ouverte pour réclamer, à grands coups de tribunes médiatiques, conférences de presse et autres lettres ouvertes, une révision en profondeur de ce texte qui remonte à l'an 2000. C'est justement le logement social qui a besoin de toute urgence d'un choc de l'offre. S'il est sain d'interroger les règles en vigueur, s'il est légitime de pointer leurs difficultés d'application, il paraît en revanche bien risqué d'envisager le détricotage d'un mécanisme qui, bon an mal an, a permis l'édification de milliers de logements sociaux en France. A fortiori au moment où les organismes HLM croulent sous les demandes. C'est justement le logement social qui a besoin de toute urgence d'un choc de l'offre. Et, à rebours du discours gouvernemental, c'est plutôt un choc de la demande qui serait nécessaire dans le domaine de l'accession. Pour résumer : alors que les promoteurs cherchent des acquéreurs, les bailleurs sociaux ne savent plus où donner de la tête. Et que dire de la rénovation ? En coupant sauvagement dans le soutien public à ces travaux, Bercy cible le seul segment du bâtiment qui garde la tête hors de l'eau. L'inscription de la crise du logement dans l'agenda politique avait été bien accueillie par les professionnels. Les premières décisions, elles, manquent leur cible. Parce qu'elles ont des visées plus politiques que socio-économiques ? A trop chercher le contre-pied, on finit par faire des contresens.

Exé #55 : Rénovation thermique
Périodiques
Année : 2024
Auteur : Jordi Patillon
Editeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISION
Description : Nouvelle année, nouvelles perspectives, nouveaux projets... Mois toujours la volonté de mettre en avant dans ces pages la création architecturale de qualité, celle qui façonne, transforme et embellit nos espaces de vie du quotidien. Une école, des bureaux, une médiathèque, des logements... Ce numéro 55 offre encore un vaste spectre de programmes et de terrains de jeux pour les architectes de notre Hexagone. Cette revue s'ouvre le long des fronts de mer, avec des aménagements soumis à des enjeux aussi bien esthétiques que fonctionnels et durables. Souvent emblématiques, ces espaces publics stratégiques sont à la croisée de préoccupations contemporaines liées à l'identité urbaine, à la connectivité sociale, à la revitalisation ou encore à la préservation des paysages. Les projets qui y naissent ne peuvent s'émanciper de l'histoire même du site, d'une harmonie nécessaire entre l'ancien - voire parfois le patrimonial - et le contemporain. Une réécriture de la ville sur la ville, un délicat exercice de couches respectueux du souvenir collectif.

D'architectures #318 : Dossier : Un autre confort thermique est-il possible ?
Périodiques
Année : 2024
Auteur : Emmanuel Caille
Editeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURAL
Description : Pour que le froid soit plus chaud L’appréciation de la température dans laquelle baigne notre corps est intimement corrélée à l’idée que l’on se fait du bien-être. Et ce, au point que nous pouvons difficilement imaginer que cette sensation ne soit pas consubstantielle à notre nature. Elle est pourtant le fruit d’une construction culturelle et sociale, comme le rappelle l’historien Olivier Jandot dans Les Délices du feu1. Les 20 °C qui en hiver nous paraissent être le minimum décent du confort étaient autrefois considérés comme désagréables, voire dangereux par les médecins. Jandot évoque ainsi l’expérience de l’architecte François Cointeraux (1740-1830), le célèbre théoricien du pisé lyonnais qui, ayant porté la température de la chambre de ses enfants à 20 °C, les trouva fort incommodés. Des températures de 12 à 15 °C étaient alors considérées comme agréables dans les pièces à vivre, tandis que dans les autres une température de 8 °C était considérée comme normale. Notre appétence pour la chaleur est aussi liée à une croyance ancestrale – que les découvertes de Pasteur n’ont pas encore réussi à ébranler au XXIe siècle –, selon laquelle « on attrape froid ». Or, de même que l’on n’attrape pas le Covid-19 ou la grippe avec le froid, l’origine du rhume est uniquement due à un virus et jamais à un « coup de froid ». La sensation de chaud ou froid est due à des facteurs bien plus complexes que la température de l’air, comme tente de le montrer avec constance l’architecte Philippe Rahm à travers ses expériences d’architecture par le confort thermique. L’injonction d’une répartition homogène de la température, de la maison au bureau, ne repose que sur une idée normative du confort, qui n’est nullement étayée par des études physiologiques ou anthropologiques. On se dit alors que, dans l’immense chantier de la lutte contre le réchauffement climatique, la première action concrète, une des plus économiques à mettre en œuvre dans nos contrées où la moyenne extérieure annuelle est d’environ 12 °C, serait de questionner notre phobie du froid ou, plus précisément, notre peur du « pas assez chaud ». Mais pour échapper à l’accusation de promouvoir une « écologie punitive », il faudra impérativement montrer que cette adaptation n’est pas une régression de notre cher confort, qu’elle ne relève pas d’un culte de l’ascétisme ou de la frugalité mais qu’elle est plutôt une quête d’adéquation plus harmonieuse avec notre environnement. Mieux connaître les mécanismes qui régissent nos sensations thermiques, découvrir leur complexité, c’est aussi mieux maîtriser notre rapport à notre environnement et reprendre la main sur les diktats consuméristes que nous ont sournoisement imposés certaines industries depuis plus d’un siècle. Vous aurez compris que notre dossier estival est consacré au confort thermique. Nous l’avons abordé moins dans ses dimensions performancielles que dans sa complexité anthropologique et psychologique, avec l’envie de découvrir une architecture au plus près de nos sensations. Nous sommes allés voir des architectes qui, au sein de collectifs comme SlowHeat ou Zerm, expérimentent de nouvelles relations entre le corps et l’espace et nous préparent un hiver vif et joyeux. Emmanuel Caille 1. Olivier Jandot, Les Délices du feu, L’homme, le chaud et le froid à l’époque moderne, Champ Vallon, 2017.

A vivre HS#64 : 1001 idées d'architectes
Périodiques
Année : 2025
Auteur : Nathalie Degardin
Editeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISION
Description : De la suite dans les idées ! "Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions" Cette célèbre pensée d'André Gide est devenue pour beaucoup un précepte.. Soit, mais qui, réellement, la met en pratique ? Qui de nous n'a pas vécu ce moment d'enthousiasme, avec cette idée qui jaillit, nous réjouit, nous projette dans des spéculation endiablées...