D'Architectures #310 : Les matériaux naturels au secours du climat ?
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Emmanuel Caille
Editeur : SOCIETE D EDITIONS ARCHITECTURALES SEA SOSIET EDISION ARCHITEKTURAL
Description : Vous reprendrez bien un peu de biosourcé ? Le monde du bâtiment n’échappe pas à la polarisation des débats, l’opposition caricaturale entre les thuriféraires de la construction bois et la vieille garde des bétonneux n’étant pas la moins active sur le marché de l’invective. La ligne que d’a tient depuis toujours n’a pas changé : il n’y a pas d’architecture écologique en soi, il y a une bonne ou une mauvaise architecture ; il n’y a pas de mauvais matériaux, il y a un bon ou un mauvais usage des matériaux. Aujourd’hui, pour répondre au défi de la décarbonation, l’importance est essentiellement mise sur l’origine des matériaux. Or, et c’est le sujet de notre dossier de rentrée, ceux-ci ont une incidence sur le bilan carbone des bâtiments moins importante qu’on ne le pense. D’autre part, le cadre normatif et les méthodes de calcul de ces bilans sont loin d’être satisfaisants. Il ne faudrait pas pour autant décourager l’emploi des matériaux biosourcés, bien au contraire, car même si leur impact est très loin d’être suffisant pour nos objectifs de décarbonation, on ne pourra pas y arriver sans eux. Mais si l’on veut convaincre de la pertinence de leur emploi, il faut que leur efficacité soit mesurée à sa juste valeur. Il y a d’autre part un risque à tout faire reposer sur l’usage des matériaux dit « naturels », c’est de faire croire qu’en remplaçant les matériaux conventionnels par des matériaux biosourcés, c’est-à-dire en substituant notre hyperconsumérisme par un autre – certes, un peu plus vertueux –, nous éviterions l’inévitable changement de paradigme auquel nous sommes confrontés. Questionner l’intérêt de leur emploi, c’est donc aussi implicitement s’interroger sur un problème qui fait peur à tout le monde : peut-on continuer à construire autant ? Le type de question idéal pour relancer de nouvelles polémiques caricaturales. À nous donc de faire en sorte de poser plus sereinement les termes du débat ; rendez-vous est pris pour la suite…

AMC Hors série 2020 : Métal
Périodiques
Année : 2020
Auteur : Jean-François Caille
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Même si la tour Eiffel est devenue au fil des décennies l’emblème de Paris, en France, pays du béton, le métal a toujours eu du mal à s’imposer dans la construction. Quand il apparaît au milieu du XIXe siècle, il est réservé aux bâtiments utilitaires : halles industrielles et ferroviaires, marchés couverts, serres, ponts, pavillons d’exposition, etc. Il reste caché dans les programmes « nobles », comme à l’église Saint-Augustin à Paris, construite en 1871 par Victor Baltard, où la structure métallique est recouverte de pierre. Son heure de gloire sonne avec les Trente Glorieuses et le développement de l’immobilier tertiaire. L’époque est friande de performances structurelles et architecturales ; l’image hightech du métal, garante de modernité, voire d’avant-gardisme, annonce un avenir radieux et flamboyant. Retournement de situation au tournant du siècle. L’heure est à la frugalité environnementale ; le matériau est alors montré du doigt, victime de son mode de production industriel qui engendre des consommations énergétiques et des émissions de CO2 importantes, pourtant très variables en fonction des sources d’énergie utilisées. Depuis quelques années, il semble de nouveau revenir dans la course, lorsque sont mises en avant ses incomparables possibilités de récupération et de recyclage, en conservant toutes ses qualités constructives. Après avoir frôlé la disgrâce, le métal pourrait bien finir par s’imposer comme le roi de l’économie circulaire.

AMC Hors-série 2013 : Terre cuite / Céramique
Périodiques
Année : 2013
Auteur : Gilles Davoine
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Matériau millénaire chargé d'histoire, la tuile en terre cuite a forgé l'identité des cultures dans leur diversité architecturale. Elle ne cesse d'évoluer, afin de répondre et d'anticiper les besoins de la construction de demain. Célébrée pour ses performances et la simplicité de sa mise en œuvre, elle demeure le matériau de référence pour l'habitat individuel. Ne nécessitant pas d'entretien particulier, écologique, économique et présentant un fort potentiel en matière de créativité, ce matériau de caractère s'intègre parfaitement dans les architectures les plus contemporaines, en façade comme en toiture. Aux atouts naturels de la terre cuite s'ajoutent désormais d'autres avantages, tels qu'une isolation renforcée, des propriétés autonettoyantes, des reflets métalliques, des textures travaillées, une présentation en feuilles souples, des émaux ultrabrillants, etc. Une sélection de tomettes, briques, tuiles et carreaux variés, dans laquelle la terre cuite et la céramique répondent autant aux attentes esthétiques qu'aux problématiques environnementales.

AMC Hors-série 2015 : Béton
Périodiques
Année : 2015
Auteur : Gilles Davoine
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Materiau de prédilection de l'architecture moderne, retrouvez dans ce Hors-série AMC, 20 projets internationaux sous les thèmes : Structure, Modénature, Compacité. Entretien exclusif avec Simon TEXIER, historien de l'architecture

EXE #42 : Matières
Périodiques
Année : 2020
Auteur : Nadège Mevel
Editeur : A VIVRE EDITIONS VIVR EDISION
Description :

Matières #22 : Dossier : La mixité des matériaux
Périodiques
Année : 2024
Auteur : Raphaël Ménard
Editeur : CONSTRUIRACIER KONSTRUIRASI
Description : Face aux multiples défis auxquels se trouve confronté le secteur du bâtiment, il est devenu impérieux de repenser les solutions constructives, sous-tendues par des innovations architecturales et techniques. La mixité de matériaux dans la construction apparaît comme une des solutions d’avenir à développer, en prenant en compte l’hybridation structurelle et fonctionnelle. L’approche globale menée tient à une adaptabilité et évolutivité des édifices, et une recherche de sobriété et d’économies. Le travail collaboratif, entre les architectes, bureaux d’études, entreprises et industriels, doit se déployer pour qu’ils puissent créer ensemble de nouvelles manières de construire plus frugales en matières et en énergie.