Adaptation au changement climatique et projet urbain
Livres
Année : 2020
Auteur : Solène Marry
Editeur : PARENTHESES PARANTES
Description : L'accord international sur le climat pris lors de la COP21 en 2015 fixe comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C d'ici 2100. L'articulation et la mise en œuvre effective, à toutes les échelles, des politiques d'atténuation et d'adaptation au changement climatique sont nécessaires pour tenir cet objectif. L'Ademe ― Agence de la transition écologique ―, résolument engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, met son expertise au service des politiques publiques et porte une stratégie d'adaptation au changement climatique. Elle intègre notamment de nombreux éléments de connaissance, de préservation et d'acclimatation des écosystèmes, ainsi que des approches écosystémiques, approches dites « vertes ». Des solutions basées sur la nature existent et restent à développer et surtout à généraliser. Les projets présentés dans cet ouvrage regroupent et synthétisent les apports capitalisés ces dernières années sur le sujet. L'atténuation du réchauffement climatique et l'adaptation à ces évolutions sont deux critères à intégrer aux conceptions urbaines, aussi bien à l'échelle territoriale via notamment les documents de planification, que dans les projets urbains et les opérations d'aménagement. Ce recueil de recherches et de propositions a vocation à soumettre aux décideurs, praticiens et futurs praticiens, des pistes d'action, et à leur présenter de possibles façons d'agir pour rendre plus adaptatifs et résilients les projets urbains d'aujourd'hui et de demain.

La Gazette des communes HS #43 : Les 5 éléments - Des solutions pour agir concrètement contre le dérèglement climatique
brochure
Année : 2023
Auteur : Delphine Gerbeau
Editeur : EDITIONS LE MONITEUR EDISION MONITER
Description : L’air, l’eau, la terre, le feu, et surtout l’humain, c’est sous le signe, non pas des quatre, mais de cinq éléments que nous avons décidé de concevoir ce supplément, qui démontre que les collectivités territoriales n’ont pas attendu la feuille de route gouvernementale de la planification écologique pour tester de nouvelles pistes et mener la transition écologique de leurs politiques publiques, et de leurs territoires. Cinq éléments qui sont tous reliés entre eux, et sur lesquels l’humain – notre 5e élément – a un impact fondamental. Travailler sur la qualité de l’air signifie s’attaquer au mode de chauffage des bâtiments et à leur rénovation, aux mutations des mobilités, aux carburants décarbonés. Stopper l’étalement urbain c’est aussi travailler à la désimperméabilisation des sols, et donc à la protection de la ressource en eau, et à la restauration de la biodiversité… Les différents plans mis en œuvre au niveau local, comme le plan climat air énergie territorial sont le symbole de cette imbrication des enjeux. Cet automne les collectivités doivent organiser des Cop territoriales pour concrétiser localement la feuille de route de la planification écologique, présentée le 25 septembre par Emmanuel Macron. Cette feuille de route est une matrice qui explique les efforts à consentir pour réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, puis atteindre la neutralité carbone en 2050. Tout en intégrant d’autres enjeux : la préservation de la biodiversité, la santé, l’intégration des impacts du changement climatique et la gestion des ressources naturelles. Six leviers sont visés : les transports, le logement, la préservation et la valorisation des écosystèmes, la production, la consommation, l’alimentation et l’agriculture. Le projet de loi de finances pour 2024 prévoit sept milliards dédiés à l’atteinte des objectifs. Les collectivités territoriales sont au cœur de cette planification. Sans elles, les objectifs ne resteront que des vœux pieux. Elles sont déjà à pied d’œuvre dans beaucoup de territoires. Reste à orchestrer la multitude d’initiatives déjà prises, à s’enrichir de ce que les voisins ont déjà fait, et à embarquer l’ensemble des agents et élus. Ce qui implique aussi un changement des méthodes de management, qui lui aussi va devoir faire sa transition.

Adaptez vos territoires au changement climatique : Vos besoins, nos solutions / Guide de présentation des pricnipales réponses du Cerema aux besoins des collectivités territoriales
brochure
Année : 2022
Auteur : l'environnement, la mobilité et l'aménagement Centre d'études et d'expertise sur les risques
Editeur : CENTRE D ETUDES ET D EXPERTISE SUR LES RISQUES ET L ENVIRONNEMENT LA MOBILITE ET L AMENAGEMENT CEREMA SANTR ETUD EXPERTIS LE RISK ANVIRONEMAN MOBILIT AMENAJEMAN SEREMA
Description : Le changement climatique est devenu un enjeu majeur pour notre société. Pour anticiper ses effets, réduire la vulnérabilité des territoires et favoriser leur résilience, le Cerema se mobilise pour l'adaptation au changement climatique dans les différents domaines transversaux qui relèvent de sa compétence allant de l’aménagement des territoires au littoral en passant par l’environnement, le bâtiment et la mobilité.

Le Moniteur #6296 : Le changement climatique met les infrastructures au défi
Périodiques
Année : 2024
Auteur : Emmanuelle N'Haux
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Les catastrophes se suivent et se ressemblent. Vents violents, pluies torrentielles, montée des eaux… Ces phénomènes météorologiques rendus de plus en plus extrêmes par le changement climatique mettent à mal les infrastructures de transport. En témoignent les ponts et routes arrachés comme des fétus de paille dans la vallée de la Roya en 2020 par la tempête Alex. L'été dernier, après un épisode de canicule suivi de pluies intenses en Maurienne, ce sont plus de 10 000 m3 de roches qui se sont décrochés de la montagne, coupant une route départementale, une autoroute et une liaison ferrée entre la France et l'Italie. Sans faire de victimes cette fois. Un miracle. La stratégie d'adaptation des infrastructures à un coût. Mais la facture de l'inaction serait plus salée encore Comme les bâtiments, les infrastructures doivent se préparer à une France à + 4 °C. Et les professionnels n'ont pas attendu la succession des plans d'adaptation au changement climatique – le troisième doit arriver cet été - pour réagir. InfraClimat, la plateforme numérique de visualisation des impacts du réchauffement climatique à destination des maîtres d'ouvrage, tout juste lancée par la Fédération nationale des travaux publics, en est l'une des illustrations, tout comme les travaux conduits par le pôle de compétitivité Infra 2050. La prise de conscience est là et les initiatives ne manquent pas. Reste que la stratégie d'adaptation des infrastructures a un coût : 20 à 30 milliards d'euros par an selon le cabinet de conseil Carbone 4, le tout dans un contexte de coupes des dépenses publiques. Or, sans le soutien de l'Etat, l'équation pour l'adaptation sera insoluble. Et la facture de l'inaction serait bien plus salée encore. Infrastructure de mobilité décarbonée s'il en est, le téléphérique - trop peu développé sous nos latitudes - s'implantera à Créteil (Val-de-Marne) au terme d'un chantier hors norme en milieu urbain. Ce câble de 4,5 km permettra aux habitants de Villeneuve-Saint-Georges – d'ici fin 2025 - de s'interconnecter à la ligne 8 du métro par les airs. Une première du genre en Ile-de-France. De quoi laisser songeur après la tentative avortée dans la métropole de Lyon et l'avis défavorable rendu fin mars par les commissaires-enquêteurs pour le métrocâble grenoblois. La résilience des territoires ne se fera pas sans travailler sur l'acceptabilité des projets.