La terre qui meurtLivresAnnée : 2011Auteur : Françoise ChoayEditeur : FAYARD FAIARDescription : Quel avenir pour le territoire alors que son aménagement n’est plus considéré comme le socle de nos sociétés ? Cri d'alarme fondé sur une réflexion qui demeure à la pointe de l’actualité, La terre qui meurt concerne chacun d’entre nous. Du tissu serré d’où émergent les cathédrales gothiques, des percées haussmanniennes aux villes nouvelles, puis aux agglomérations proliférantes d’aujourd’hui, Françoise Choay pointe à chaque occasion comment les mentalités, les savoirs techniques et les pratiques économiques ont marqué la ville et l’urbain. Face aux effets normatifs de la mondialisation et à la marchandisation du patrimoine, Françoise Choay appelle à retrouver le contact perdu avec la Terre. Alter-urbanisme : réparer la ville ou changer la société ?LivresAnnée : 2019Auteur : Université d'été Conseil français des urbanistesEditeur : CONSEIL FRANCAIS DES URBANISTES KONSAIL FRANSAI DE URBANISTDescription : L'urbanisme nous concerne tous : citoyen, décideur, aménageur, politique, association et autres acteurs, nous avons à prendre des décisions d'aménagement ou à faire des choix de modes de vie au quotidien dans un environnement mouvant, dans un cadre subi ou accepté. Utopie, fonctionnalisme, dirigisme, 30 glorieuses, Grenelle, mondialisation, numérique, uberisation : autant d'époques, autant de manières d'envisager le territoire. Le paysage en est tout bouleversé : modes d'habiter, de travailler, de communiquer, nouvelles relations entre les territoires apportent beaucoup d'espérance chez les uns et de déstabilisation chez les autres. Ce livre trouve son inspiration dans les travaux de la 22ème Université d'Été des Urbanistes de Besançon sur le sujet : ALTER-URBANISME : réparer la Ville ou changer la Société ' 6 conférenciers renommés pour leurs travaux et leurs publications, 6 ateliers et une table ronde d'élus font l'état des lieux de ces changements de paradigmes et nous ouvrent des pistes pour un futur de l'urbanisme et des urbanistes. La ville dans la transition énergetique : Les annales de la recherche urbaineLivresAnnée : 2007Auteur : Anne QuerrienEditeur : PUCA PUKADescription : L’énergétique est aujourd’hui un domaine propre à l’ingénierie. Que ce soit dans le champ scientifique ou dans celui des applications opérationnelles, l’énergétique appartient quasi exclusivement au monde de l’ingénieur. Elle possède une dimension calculatoire qui rebute la recherche en science humaine dont se réclame la morphologie urbaine. Or ce nouveau champ d’application pratique a besoin de la connaissance capitalisée par la morphologie urbaine. Le bilan énergétique d’un bâtiment, même pris isolément, dépend fortement de la configuration physique du voisinage plus ou moins immédiat. L’ingénierie énergétique, et plus particulièrement l’ingénierie thermique, consiste à estimer les besoins d’énergies à partir de la balance entre des apports gratuits (éclairage naturel, énergies solaires, apports internes dus à l’occupation, etc.) et les déperditions structurelles du bâtiment (pertes de chaleur par l’enveloppe, par la ventilation, etc.). Cette balance n’étant jamais nulle, les dispositifs techniques ont la charge de la combler en produisant, distribuant et diffusant de l’énergie. C’est l’ensemble de ce système (conditions exogènes climatiques, confort, bâtiment et dispositifs) qui consomme de l’énergie et qui émet des gaz à effet de serre. Pourquoi faire de l'urbanisme ?LivresAnnée : 2011Auteur : Tewfik GuerroudjEditeur : ED CONFLUENCES KONFLUANSDescription : La ville est le milieu artificiel le plus productif grâce aux ressources qu'il offre aux entreprises comme aux citadins, Ces ressources se sont régulièrement élargies du fait de la complexification de l'organisation urbaine. Celle-ci a permis une adaptation continue de la ville à des besoins nouveaux et de plus en plus diversifiés. Mais en même temps, la ville a une fragilité intrinsèque et court des risques d'effondrements. L'intervention de la puissance publique, à tous les niveaux, de l'Europe aux communes, est nécessaire pour piloter l'évolution, sans prétendre la maîtriser, et réduire les risques et fragilités. Ainsi, à Pourquoi faire de l'urbanisme ? la réponse renvoie à toute une série de questions : Quelles sont nos pratiques ? Quelles sont leurs origines ? Pourquoi les villes sont-elles devenues l'habitat principal de l'homme ? Faut-il une action publique sur la ville ? Comment est organisé le droit de l'urbanisme ? Quels instruments sont prévus pour agir sur la ville ? Qu'est-ce que la composition urbaine ?, etc. Destiné à ceux qui veulent comprendre la pratique de l'urbanisme - pouvoir intervenir en tant qu'élus, fonctionnaires ou en tant que citoyens intéressés par les débats publics - comme aux étudiants qui voudraient en avoir un aperçu global, cet ouvrage apporte une réponse globale à ces questions. Sa lecture peut se faire en continu, par thème, ou par accès direct aux sujets grâce à un index détaillé. Les annales de la recherche urbaine n° 102
Individualisme et production de l'urbainLivresAnnée : 2007Auteur : Anne QuerrienEditeur : LAVOISIER TEC DOC LAVOISI TEK DOKDescription : L'individualisme peut être défini soit comme un ensemble de représentations et de pratiques sociales qui caractérisent et affectent la vie urbaine, soit comme un ensemble de valeurs liées à la démocratie libérale. Aujourd'hui on observe une tension culturelle et idéologique forte entre, d'une part, une tendance générale dans le monde occidental qui associe démocratisation et individualisme, qui lie espoir d'émancipation, revendication d'autonomie, reconnaissance de la responsabilité et de la capacité d'expertise des individus et d'autre part, un modèle de solidarité et de justice sociale qui perçoit dans la montée de l'individualisme un ferment de désagrégation sociale et une attaque contre le projet d'égalité. Parallèlement, la vie dans les métropoles occidentales accompagne le processus d'individuation auquel sont soumis les urbains. Les individus sont selon la formule de Marcel Gauchet « désenglobés » c'est-à-dire que l'appartenance à des collectifs identificateurs est devenue moins prégnante et plus éphémère. De fait, la désynchronisation des rythmes de vie et de travail, la modification des structures familiales et la multiplication des ménages composés d'une seule personne par exemple constituent des facteurs qui infléchissent les attentes en matière de services urbains aussi bien que les programmes immobiliers. De même, l'économie postindustrielle fondée principalement sur l'information et la communication, corrélée au mode de vie métropolitain, impose un système culturel où règne la pluralité des références, la relativité des valeurs, ce qui accentue l'impératif démocratique. Ce dernier, comme l'avait énoncé Tocqueville, nécessite que chacun construise de manière individuelle son identité et son rapport aux autres et au monde. Quelle évolution pour les quartiers pavillonnaires ? : contribution à la recherche BIMBYbrochureAnnée : 2013Auteur : Conseil d'architecture d'urbanisme et de l'environnement 27Editeur : CAUE 27 KAUDescription : De décembre 2009 à décembre 2012, le CAUE27 a participé au programme de recherche BIMBY (Build in my backyard). Celui-ci portait sur la question de l’évolution des quartiers pavillonnaires. Il visait à définir les conditions de développement d’une nouvelle offre de logements au sein de quartiers d’habitat composés majoritairement de maisons individuelles, sans pour autant modifier la nature de ces tissus. Le CAUE27 a piloté l’étude prospective consacrée aux outils juridiques, règlementaires et procédures de gouvernance et animé quatre expérimentations locales dans le département de l’Eure. Ce document présente le point de vue du CAUE27 sur la question posée à l’issue de ce travail de recherche. Il souhaite notamment attirer l’attention du lecteur sur la nécessité d’une approche globale de la densification d’un tissu pavillonnaire, mettre en exergue l’intérêt de la construction collective d’un projet partagé et proposer des évolutions en matière de pratiques professionnelles. Il énonce également les innovations relative aux aspects juridiques, règlementaires et de gouvernance. Enfin, il retrace les éléments déterminants des quatre expérimentations menées. Il ne faut pas sous estimer l’impact de l’intensification des quartiers pavillonnaires sur notre environnement urbain, social, politique, économique, financier et environnemental. Ce processus doit au contraire participer pleinement et de façon maîtrisée à l’aménagement de notre territoire et avoir pour objectif l’intérêt général des générations actuelles et à venir.