Plaidoyer pour un grand jardin séquanien : une vision d'avenir pour le Bassin de la Seine / La Seine - as a great park systemLivresAnnée : Auteur : Bertrand WarnierEditeur : URBA 2000Description : Quel avenir pour les grandes métropoles au fur et à mesure que le dérèglement climatique fait de l’eau une ressource plus rare et précieuse et que la croissance démographique exerce une pression inédite sur les espaces urbains ? Bertrand Warnier, urbaniste français, membre de l’Académie d’architecture, en collaboration avec Philippe Rivas Enquist, urbaniste nord-américain, et Drew Wensley, paysagiste canadien, apporte une réponse originale à partir de l’exemple du grand bassin de la Seine et de ses affluents. Ce bassin de 76 238 km2 irrigué par 3 600 cours d’eau accueille 17 millions d’habitants, soit le quart de la population française sur 15 % du territoire. Les deux-tiers sont concentrés dans la métropole du Grand Paris. Aux problèmes actuels de qualité de l’eau rencontrés sur certaines rivières du bassin séquanien, s’ajouteront ceux liés au stress hydrique découlant d’une baisse moyenne de 30 à 50 % de leur débit d’ici à 2070, et d’une plus grande variabilité de la disponibilité de la ressource, entre excès et pénurie d’eau. Pour faire face à ces enjeux, les auteurs nous invitent à imaginer ce territoire comme un immense arbre de vie. La réalité géographique de la Seine et ses affluents, de la source à la baie de Seine, dessine cet arbre. Afin de le préserver, la Seine doit être appréhendée comme un ensemble structurant et la santé de l’environnement considérée comme la base de tout le reste : la qualité de vie, la mobilité, l’économie, etc., afin de maintenir in fine l’habitabilité de la région. Pour un nouvel urbanisme : la ville au coeur du développement durableLivresAnnée : 2008Auteur : Claude ChalonEditeur : ADELS ADELDescription : " Montrez-moi votre ville, je vous dirai qui vous êtes ", pourrait dire l'urbaniste-devin. L'exercice serait aujourd'hui cruel pour notre société : nos villes sont dispendieuses, étalées, éclatées, irresponsables. Elles sont colonisatrices et féroces avec les campagnes qui les entourent, dangereuses pour l'air et l'eau qui les traversent et dures avec les personnes qui les habitent. Le constat n'est pas tout à fait nouveau, mais les enjeux se précipitent : l'urgence écologique générale et le réchauffement climatique en particulier accélèrent la mutation de notre société vers un développement durable. Mais comment espérer y arriver à l'échelle planétaire si chacune de nos villes continue sur sa lancée ? Les auteurs s'attellent dans cet ouvrage à renouveler l'urbanisme à l'aune de ces nouvelles exigences. Equité sociale, gestion responsable des terres et des transports, révolution du bâti, fin du mitage et des " champs de pavillons ", réinvention d'une proximité fonctionnelle... Des villes d'Europe montrent la voie. Ce livre les met en avant, et donne des pistes concrètes d'action et de réflexion pour changer nos villes, ici, maintenant. Scénographie des plaisirs urbains : Jacqueline Osty, Grand prix de l'urbanisme 2020LivresAnnée : 2020Auteur : Ariella MasboungiEditeur : PARENTHESES PARANTESDescription : La sélection du Grand Prix de l'urbanisme 2020 montre combien l'urbanisme est devenu le lieu de toutes les expressions. Un lieu où le renouveau est à l''uvre pour relever les défis économiques, sociaux, environnementaux et sanitaires de notre époque, tout en prônant plus d'équité, de durabilité, de convivialité et de plaisir ! Ce message d'espoir bienvenu traverse quatre autobiographies scientifiques riches de leçons et de promesses. Si la voix de la paysagiste Jacqueline Osty, lauréate 2020, se distingue, elle n'est pas sans trouver un écho dans les travaux des trois nominés.<br>Jacqueline Osty, Grand Prix du paysage, pratique un art urbain source d'émerveillement pour les usagers. Empreints d'une poétique de la nature qui met en scène le spectacle des saisons, ses espaces publics comme à Amiens, Paris ou Pantin, sont des vecteurs d'imaginaire, de vivre-ensemble, de plaisir et de liens. Elle développe à Nantes et à Rouen une approche territoriale et urbanistique sensible, à la fois précise et poétique.<br>L'AUC ' Djamel Klouche, Caroline Poulin et François Decoster ' 'uvre autant à la régénération de grands ensembles et à la reconversion de friches industrielles qu'à la conception de nouveaux quartiers. Connue pour la vigueur de ses positions théoriques, l'agence se confronte à toutes les échelles sans jamais renier ses convictions.<br>Laurent Davezies, économiste, enseignant et auteur de nombreux ouvrages, travaille sur le développement régional et urbain, l'économie résidentielle et le rôle équilibrant de la redistribution au niveau national, révélant des mécanismes propres à bousculer les idées reçues sur les liens entre urbanisme et économie.<br>Jean-Marc Offner, chercheur en matière de mobilité, d'action publique locale, de gouvernance métropolitaine ou encore de planification, dirige l'A'urba (agence d'urbanisme Bordeaux-Aquitaine) depuis 2009. Sa spécificité : traverser les disciplines, les modes d'exercice, les temporalités, les postures et les échelles. L'oeil raisonné : l'invention de l'urbanisme à la carteLivresAnnée : 2010Auteur : Enrico ChapelEditeur : METISPRESSES METISPRESDescription : De nombreux auteurs ont mis au jour les conditions qui ont conduit à penser autrement la ville au tournant des années 1900 : un savoir qui se forme au carrefour de plusieurs disciplines, l’adoption de nouvelles méthodes de gestion par les personnels administratifs, la création de nouveaux cadres législatifs, les actions d’un milieu réformateur qui conduisent au renouvellement des pratiques et du métier. Mais, très peu d’entre eux se sont intéressés aux dispositifs matériels par lesquels s’est élaborée une pensée, se sont formés des concepts et se sont légitimées des démarches. Enrico Chapel s’attache à l’un d’entre eux: la statistique graphique. En suivant une approche sociohistorique, il montre que l’urbanisme naît de deux fascinations: celle du désordre urbain, étroitement lié à l’essor de la ville industrielle et des échanges capitalistes, et celle du nombre. L’auteur montre que la statistique graphique devient un outil incontournable pour nombre d’architectes au nom d’une analyse exacte, voire scientifique du phénomène urbain, ainsi que la condition de possibilité d’un projet spatial qui se veut objectif et prédictif à la fois.