(Ré)aménager les rez-de-chausséee de la villeLivresAnnée : 2013Auteur : Ariella MasboungiEditeur : LE MONITEUR MONITERDescription : Dans les projets architecturaux et urbains, le rez-de-chaussée est souvent délaissé. Ce livre propose de renverser la tendance et de faire du rez-de-chaussée un espace de projets à part entière. Créer des architectures aimables à l'espace public, avec des socles de grande hauteur sous plafond pour imaginer des activités et des services générateurs d'animation, des commerces, des halls d'immeuble lumineux, et dans les quartiers périphériques, installer des commerces de proximité, transformer les entrées de ville en quartiers mixtes ouverts sur l'espace public, etc., telles sont les pistes développées.
Introduit par un panorama historique, le livre donne la parole à une multitude de points de vue: architectes, urbanistes, promoteurs, aménageurs, économistes, etc. Au final il déclare le rez-de-chaussée d'intérêt public et engage les acteurs de la ville à le prendre en compte pour que les villes de demain échappent à l'ennui et à la répétition. La ville, matière vivante : l'AUCLivresAnnée : 2021Auteur : Ariella MasboungiEditeur : PARENTHESES PARANTESDescription : Matière vivante, la ville en mouvement ne doit se laisser enfermer ni par les carcans juridiques, réglementaires ou financiers ni par les pensées dominantes d'une époque contemporaine exposée à moult turbulences. Accompagner plutôt qu'imposer l'évolution d'un lieu, s'inspirer de la vitalité de ses habitants et aborder l'architecture par l'observation minutieuse des usages jusqu'à l'échelle de la métropole : autant de constantes pour l'AUC, équipe lauréate du Grand Prix de l'urbanisme 2021.
Ceux qui, pour avoir été la plus jeune équipe de la consultation du Grand Paris, pourraient passer pour les "enfants terribles" de l'urbanisme, ont choisi un nom révélateur : Ab urbe condita ("Depuis la fondation de la ville"). Une formule qui claque comme un étendard et affiche l'ambition que partagent François Decoster, Djamel Klouche et Caroline Poulin de s'emparer de la question urbaine de manière exigeante, précise et libre de tout dogme ou héritage pesant.
Une locution valant aussi programme, leur action se déploie des projets d'architecture aux projets urbains, voire métropolitains, qu'ils mettent en parole et en dessin d'une façon souvent peu orthodoxe. Cet ouvrage retrace également les parcours des personnalités nominées. L'économiste Laurent Davezies qui, avec son livre au titre provocateur L'Etat a toujours soutenu ses territoires, a stimulé la sphère de l'urbanisme en 2021.
Mais aussi le duo TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler), dont le talent de jongler avec les infrastructures de la modernité a trouvé un aboutissement dans "La Terre est une architecture" : une installation exposée à la Biennale de Venise 2021, qui explore les modalités d'établissement de médiations fertiles entre sociétés humaines et monde naturel. Cette année encore, le Grand Prix souligne combien, en s'enrichissant constamment d'une diversité d'approches, l'urbanisme contribue à l'invention et à la réalisation d'un futur vivable, et, mieux encore, désirable ! La ville passante : David Mangin, Grand prix de l'urbanisme 2008LivresAnnée : 2008Auteur : Jean-Marc MichelEditeur : PARENTHESES PARANTESDescription : "Faire la ville passante", telle est la déclaration militante de David Mangin, Grand Prix de l'urbanisme 2008, qui propose un avenir durable à nos agglomérations soumises à nombre de défis: réussir le vivre ensemble, lutter contre les discriminations, le réchauffement climatique, l'adaptation à la raréfaction des sources d'énergie, et surtout offrir du plaisir aux citadins. Architecte, urbaniste, enseignant et chercheur, auteur d'un succès de librairie, La Ville franchisée, David Mangin possède un talent de dessinateur qui fait merveille. Sa réflexion à l'échelle des grands territoires de l'urbanisation contemporaine plaide pour une ville durable qui transformerait les "produits" du marché de l'urbanisme en projets - pour une ville passante qui s'opposerait aux logiques d'enfermement, essentiellement les logiques routières installées qui envahissent l'espace et nos modes de penser. Les propos des trois "nominés" - François Ascher, socio-économiste, enseignant et chercheur, Nicolas Michelin, architecte urbaniste, et Laurent Théry, directeur général de la Samoa, société d'aménagement de la métropole Ouest-Atlantique - nous offrent des réflexions fortes et engagées pour agir en faveur d'une ville vivante, renouvelée et porteuse d'avenir. Métamorphose de l'ordinaire : Paola Viganò, Grand prix de l'urbanisme 2013LivresAnnée : 2013Auteur : Ariella MasboungiEditeur : PARENTHESES PARANTESDescription : Dans le cadre de Studio, agence qu'elle a fondée en 1990 avec Bernardo Secchi, Paola Viganò se distingue par une articulation exceptionnelle entre pensée et action, théorie et savoir-faire. Elle traverse toutes les échelles de l'urbanisme : de la planification à l'espace public en passant par le projet urbain. Professeur à Venise, elle mène des recherches sur les territoires contemporains européens, comme en témoigne son dernier ouvrage, Les Territoires de l'urbanisme.
Parmi les projets à l'oeuvre, on peut citer La Courrouze à Rennes, le parc Spoor Noord et la place du Théâtre à Anvers (Belgique). Faisant partie des équipes du Grand Paris, elle a défendu une approche contextuelle, oeuvrant pour l'équité du territoire. La gestion de l'eau et de la biodiversité fonde un grand nombre des démarches menées, que celles-ci concernent le Veneto, le territoire diffus bruxellois ou le Grand Paris. Lier stratégies à grande échelle et projet est le fil conducteur des plans régulateurs qu'elle a conduits en Italie, mais aussi du plan directeur d'Anvers et des démarches Lille 2030 et Montpellier 2040, comme de la réflexion sur le Val de Durance.
Ses travaux, qui parcourent les thèmes de l'urbanisme contemporain (porosité, isotropie…), offrent un horizon à la ville diffuse et abordent les grandes problématiques du développement durable. La ville pas chiante : alternatives à la ville génériqueLivresAnnée : 2021Auteur : Ariella MasboungiEditeur : EDITIONS LE MONITEUR EDISION MONITERDescription : « Il en faut tout de même du culot pour intituler un ouvrage 'la ville pas chiante'. Les auteurs auraient pu choisir un vocabulaire plus onctueux, leur éditeur les inciter à plus de modération. Parler d'aimables cités aurait été plus convenable. Et convenu. Car ces mots bienveillants, qui ne fâchent personne, sont désormais les grands poncifs du marketing territorial. À force de novlangue, le dit de l'urbain en perd ses directions, ses objectifs jusqu'à en devenir inefficace. Pour avoir souvent entendu que 'l'urbanisme c'est barbant, personne n'y comprend rien', on se dit qu'il faut cesser de jargonner gouvernance, coélaboration, smart cities, mixité fonctionnelle ou renforcement de la cohésion sociale. Ça ne peut pas faire de mal d'y aller franco ! Faire la ville pas chiante et y intéresser les habitants, c'est peutêtre commencer par arrêter les discours emmerdants. Mais il faut être plus culotté encore pour penser, comme les auteurs de cet ouvrage, que cette ville-là est possible. Que des métropoles aux communes de la ruralité, le paysage urbain peut être plaisant, rigolo, beau, historique, inventif, surprenant, ordonné, foutraque, praticable, confortable, animé, ouvert, serein, sûr... Toujours divers, jamais ennuyeux. En ces temps de pandémie où la tentation est devenue forte d'aller chercher ailleurs de l'herbe que l'on suppose plus verte, il est urgent d'apporter la preuve qu'on peut la fabriquer, cette ville riante, éthique et durable. Une utopie urbaine qui n'en est pas une, ainsi que le démontrent les 10 points déclinés dans ce livre pas ordinaire. » Marie-Douce Albert, journaliste En campagne : entretiens avec Simon Teyssou, Grand prix de l'urbanisme 2023LivresAnnée : 2023Auteur : Simon TeyssouEditeur : EDITIONS PARENTHESES EDISION PARANTESDescription : Figure originale des métiers de l'urbanisme et de l'architecture, Simon Teyssou mène, à l'écart des grandes agglomérations, une démarche expérimentale dont les méthodes et les objectifs s'inscrivent au plus juste dans les priorités d'aujourd'hui. Avec le Cantal comme lieu-racine, l'actuel directeur de l'École nationale supérieure d'architecture de Clermont-Ferrand intègre de fait, dans sa pédagogie comme dans sa pratique, les impératifs écologiques et économiques d'un avenir vivable auquel, tous, nous aspirons. Recours aux ressources locales, préservation de l'existant, recherche de l'efficacité dans les relations entre acteurs… tels sont les outils qu'il met en œuvre dans le contexte contraint d'une ruralité aux moyens techniques et financiers des plus modestes.
« Affûter le dessin pour ne pas en faire trop » : c'est là le credo de Simon Teyssou. Une conviction qui sous-tend les projets de son agence, l'Atelier du Rouget, implantée dans une commune d'un millier d'habitants et qui – nous en avons la certitude – mérite d'être reprise au compte de tous les acteurs de l'urbain, du bourg à la métropole.
Se doter d'une vision stratégique forte nourrie d'une approche de terrain pour mieux articuler les échelles et parier sur une soustraction « positive », la libération de l'espace, la souplesse des usages... Celui que le jury du Grand Prix de l'urbanisme 2023 a identifié comme le chef de file d'une nouvelle génération de concepteurs propose une autre voie à la modernité : à grande échelle, la redécouverte du présent.