Autopromotion, habitat groupé, écologie et liens sociaux : comment construire collectivement un immeuble en ville ?LivresAnnée : 2011Auteur : Bruno ParasoteEditeur : Y MICHELDescription : L'autopromotion consiste en la construction collective en ville d'immeubles par des particuliers, et ce sans L'intermédiaire d'un promoteur immobilier. Il est le pendant urbain des habitats groupés que l'on retrouve en milieu rural sous la configuration d'un groupe de maisons rassemblées autour d'une cour commune. Ce livre pratique a pour ambition de donner des outils pour comprendre l'autopromotion et l'appliquer concrètement. L'auteur définit précisément le concept d'autopromotion et en détaille L'intérêt pour l'individu et pour la collectivité. Car l'autopromotion n'est pas qu'un montage immobilier privé, elle peut aussi être un moyen d'action au service de la société. Il donne ensuite des outils méthodologiques pour se lancer : constituer un groupe en autopromotion (animation, statuts, etc.), piloter les études, gérer le chantier, superviser la ventilation des coûts entre les membres, respecter les obligations légales tout en maîtrisant les aspects architecturaux, techniques et environnementaux. L'ouvrage aborde également la vie d'un habitat groupé urbain après son achèvement : la vie entre voisins, l'engagement social, les retours d'expérience 30 ans après. De nombreux témoignages et photos rendent la lecture plus concrète. L'autopromotion, une solution originale et innovante pour répondre à des problématiques actuelles : conscience écologique, nécessité et volonté de créer du lien social en milieu urbain, évolution des ménages, économie des coûts de construction. De l'or dans nos poubellesLivresAnnée : 2011Auteur : Olivier BonjeanEditeur : CARBONNIER QUILLATEAU KARBONI KILATODescription : Né à Lyon, Olivier Bonjean est architecte, diplômé de l’Ecole d’Architecture de Bordeaux. Ses recherches l’on conduit au Brésil, son pays d’adoption. Il mène dans cet ouvrage une réflexion sur le geste de jeter et celui de ramasser, dans l’histoire, la sociologie, la psychanalyse et l’urbanisme. Après de nombreuses expériences en France, c’est au Brésil que pourra s’épanouir sa vision humaine de l’architecture et qu’elle prendra toute sa force. Il participera aux luttes des habitants des bidonvilles dans leur quête d’un sol, d’un emploi, d’un logement, d’une école, partageant leurs victoires et leurs échecs, leurs espoirs et leurs désillusions. Il dessinera avec eux la ville de leurs rêves. Cette ville qu’ils désirent se heurte à des résistances structurelles, aux bureaucraties des pouvoirs en place. L’autonomie financière des communautés ne pouvait exister que grâce à une activité lucrative : la collecte sélective des déchets. En changeant la vision négative du déchet pour une vision positive, on inverse l’exclusion en intégration, on transforme les ghettos en quartiers. L’auteur met en évidence un indice économique, le PID, qui correspond à 1% du PIB. Cet argent disparait à la poubelle, pour être enfoui ou incinéré sans aucune chance de seconde vie. Transformer cette dépense en recette pourrait créer des millions d’emplois, du collecteur au chercheur. Les habitants des décharges du Brésil nous montrent l’exemple. En s’organisant ils ont montré qu’ils étaient capables de négocier au plus haut niveau de l’échelle sociale. Le Brésil en plein mouvement, permet en effet l’épanouissement de la pensée car il possède la jeunesse, la rapidité, la modernité, et les richesses naturelles les plus précieuses en abondance, comme l’eau le soleil et la forêt. L’innovation en urbanisme provient du Brésil depuis Brasilia, qui devint une référence, avant de donner naissance à d’autres mouvements de pensée comme Curitiba la ville verte, et Porto Alegre la pionnière en projet de quartier participatif. La ville de Felicilandia, la ville du bonheur, est le résultat de la lutte des « catadores » collecteurs de déchets des rues, de la valorisation du déchet, et de la participation des habitants des favelas. Il y a vraiment de l’or dans nos poubelles !