Braine et son canton : des horizons du Soissonnais aux confins du TardenoisLivresAnnée : 2005Auteur : Frédéric FournisEditeur : ASSOCIATION POUR LA GENERALISATION DE L INVENTAIRE REGIONAL EN PICARDIE ASOSIASION JENERALISASION INVANTAIR REJIONAL AN PIKARDIDescription : Le long de la vallée de la Vesle, le canton de Braine est traverse d'ouest en est par l'actuelle route nationale, dont le tracé a toujours formé la voie de circulation majeure entre Soissons et Reims. Elle contourne désormais le bourg de Braine, révélant ainsi au regard le site verdoyant qui forme l'écrin de l'admirable église abbatiale Saint-Yved. La route est bordée au nord par le plateau calcaire du Soissonnais, tandis que la vallée s'élargit au sud vers les collines du Tardenois, que domine la silhouette élancée de l'église de Mont-Notre-Dame. Les villages s'étalent dans les vallons ou bordent les coteaux. Avec leurs maisons de pierre groupées autour de l'église, ils semblent toujours obéir a la même harmonie séculaire. Les terres fertiles qui les entourent ont été exploitées des l'époque romaine en de vastes domaines. Ils sont devenus par la suite des possessions de l'Eglise, dont l'influence a longtemps été prépondérante dans l'espace économique rural. A l'ombre du puissant comte de Braine, plusieurs domaines féodaux se sont partage ce territoire, agrémente de châteaux et de manoirs, de maisons et de fermes qui sont autant de traits familiers de son identité. Agité par les troubles de la fin du Moyen Age et des Temps modernes, le canton de Braine a vu chaque fois ses villages, ses églises et ses maisons relevés et embellis. Plus que toute autre, la Première Guerre mondiale a marque les hommes, les pierres et les paysages. L'élan qui a accompagne le retour a la paix a autorise de remarquables exercices de style, dont témoignent certaines églises qui comptent parmi les plus accomplies pour la période de la Reconstruction en Picardie. La plupart des époques ont laisse dans les églises des oeuvres ou des ensembles décoratifs et mobiliers méconnus, mais parfois exceptionnels. Cet ouvrage invite à la découverte d'un patrimoine architectural et artistique riche et varie, qui laisse deviner les nombreux attraits de ce pays et la nécessite de préserver un terroir si attachant. La Thiérache, Aisne : sur une frontière de la FranceLivresAnnée : 2001Auteur : Joëlle DésiréEditeur : ASSOCIATION POUR LA GENERALISATION DE L INVENTAIRE REGIONAL EN PICARDIE ASOSIASION JENERALISASION INVANTAIR REJIONAL AN PIKARDIDescription : Se jouant des limites, puisqu'elle était frontière de la France au XVIIe siècle et qu'elle déborde aujourd'hui sur les départements du Nord et des Ardennes, le Thiérache est, dans l'Aisne, un terroir ouvert a l'identité forte. Vallons, haies, forets, villages a l'habitat disperse, mosaïque où règnent le vert des prés, le bleu de l'ardoise, le rouge orange de la brique, l'ocre jaune du torchis et le brun du bois, s'imposent a l'évidence comme un seul et même pays. Agricole et discrète, la Thiérache fut, dans l'ancien diocèse de Laon, terre de mission et de défrichement pour les grandes abbayes qui s'y implantèrent au Moyen Age, puis terre d'accueil précoce du protestantisme. Sans cesse parcourue par les armées de l'invasion, cette région, sans autre défense que ses forets, vit ses bourgs se ceinturer de murailles, et ses églises se hérisser de fortifications aux XVIe et XVIIe siècles, en particulier pendant la guerre de Trente Ans qui marqua mémoires et paysages. Dans ce terroir dépourvu de grands centres urbains, les petites cités d'Aubenton, Guise, Hirson, La Capelle, Le Nouvion-en-Thiérache, Montcornet, Rozoy-sur-Serre, Vervins ont connu une histoire politique mouvementée, souvent encore lisible dans leur architecture. L'expérience industrielle et sociale sans équivalent en France, réussie par Jean-Baptiste Godin au Familistère de Guise, tranche sur les activités artisanales implantées en Thiérache (meunerie, verrerie, forge, tissage, vannerie, saboterie...), reflets durables d'une économie et d'un monde rural qui s'effaceraient sans bruit, si plusieurs petits musées ne s'éfforcaient de transmettre le souvenir de modes de vie disparus et d'hommes emblématiques (Mgr Pigneau de Behaine, Godin, Mermoz...). Malgré toutes les épreuves, la Thiérache a conserve, dans ses édifices cultuels, un riche patrimoine religieux: des fonts baptismaux médiévaux en pierre bleue, des peintures dont les plus connues restent celles de Jouvenet, un vaste corpus de vitraux des XIXe et XXe siècles, de superbes autels et décors de choeur, et près d'un tiers des orgues de l'Aisne dont la renommée a largement franchi les frontières du département.