Villes productives 2 : Ressources mobilité équitéLivresAnnée : 2020Auteur : Alain MaugardEditeur : EUROPAN FRANCE EROPAN FRANSDescription : Ce livre présente les projets sélectionnés par un jury international sur les 9 sites français proposés en mars 2019 aux candidats : Auby, Champigny-sur-Marne, Marseille, Pays de Dreux, Port-Jérôme-sur-Seine, Rochefort Océan, Romainville, Saint Omer. La thématique de cette session approfondissait la question de la productivité des villes et de la mixité des territoires productifs, en la développant en trois sous-thèmes : ressources, mobilité, équité. Le catalogue révèle les équipes sélectionnées et leur donne la parole pour présenter leur projet. Un aperçu des projets préselectionnés complète ce panorama des réponses proposées au concours. Le catalogue se conclut sur les projets des équipes françaises sélectionnées sur d'autres sites en Europe, montrant ainsi une vitalité culturelle internationale. C'est une exploration transversale et approfondie sur 59 projets, de la création contemporaine et des pistes d'innovations explorées par une génération de jeunes concepteurs sur un thème d'actualité Palmarès des jeunes urbanistes
Terrains d'entente : palmarès des jeunes urbanistes 2020LivresAnnée : 2021Auteur : Isabel DiazEditeur : EDITIONS PARENTHESES EDISION PARANTESDescription : Avec ses six équipes lauréates choisies parmi soixante et une candidatures, l'édition 2020 du Palmarès des jeunes urbanistes conforte l'effervescence et l'engouement que suscite la démarche de soutien aux jeunes professionnels, portée par le ministère en charge de l'urbanisme. Le sextette retenu frappe par la diversité des profils, embrassant tous les champs d'action de l'urbanisme : architectes (FCML) et paysagistes (Altitude 35) côtoient des collectifs ancrés dans la sphère de l'urbanisme transitoire (Bellastock, Yes We Camp), des stratèges urbains aguerris (Le Sens de la ville) et une conceptrice qui a fait de la permanence architecturale et urbaine son mode d'action privilégié (Sophie Ricard). Tous ont assimilé le caractère peu soutenable de notre modèle de développement et pris acte de la standardisation et de la banalisation des territoires; tous ont fait leur la posture transdisciplinaire de l'urbaniste et ont compris l'exigence d'être à la fois médiateur, détenteur d'un savoir-faire et embarqué sur un terrain d'action politique. Leurs réponses tendent à bousculer les barrières mentales et les mécanismes « en silo » de la fabrication et de la gestion des villes et passent par des démarches empiriques et expérimentales à la recherche de nouveaux outils et de nouvelles méthodes de projet. Urbanisme #432 : Représenter la ville et les territoiresrevueAnnée : 2023Auteur : Julien MeyrignacEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Les cartes et les plans ne sont que des représentations du monde, par nature partielles et subjectives. Partielles, car certaines caractéristiques des territoires, des villes, des écosystèmes et des sociétés sont difficilement représentables, sinon irreprésentables. Comme les données d’ambiance, sensibles, qualitatives, ou les enjeux complexes, du fait du nombre de paramètres à intégrer, de leurs caractéristiques (dynamiques, temporalités, etc.) et de leur hétérogénéité. Subjectives, car ce sont des projections qui, à toutes les échelles, convertissent une sphère en plan, dépendent de la précision et de l’exhaustivité relatives des relevés, et sont assujetties aux conventions graphiques et aux intentions du cartographe. L’avènement du digital – de Google Maps à Géoportail, en passant par OpenStreetMap, des cartes en open source, des systèmes d’information géographique, des applications de génération de cartes, etc. – n’a pas fondamentalement remis en cause ce constat. Le numérique n’a que très marginalement augmenté nos capacités cognitives à intégrer des informations multifactorielles, et il demeure que représenter, c’est choisir. Par nécessité ou par volonté, souvent les deux : les cartes sont donc politiques, ce sont des outils de gouvernance des exécutifs et des administrations pour faire comprendre (mobiliser) et pour décider (agir). La prise en compte des grands enjeux territoriaux et sociétaux de notre époque – les défis qu’imposent les grandes transitions écologiques et climatiques, économiques et sociales – nécessite des représentations originales et « efficaces », afin de garantir la bonne appréhension des enjeux par le plus grand nombre et leur prise en considération effective par les acteurs concernés. Or, les cartes et les plans ne sont – de toute évidence – pas au rendez-vous. Car s’ils ont beaucoup progressé du point de vue de la qualité des représentations, ils semblent encore au
service d’une conception archaïque de la politique : celle de l’information descendante, servie par des datavisualisations destinées à soutenir des postures. En conséquence, les citoyens et les décideurs ont aujourd’hui besoin de produire leurs propres documents de référence de nature à objectiver les débats, partager les constats et soutenir un engagement collectif. Ils ont besoin de coélaborer des cartes et des plans, sans lesquels, l’aménagement du territoire et l’urbanisme, embourbés dans des cadres procéduraux devenus bien trop techniques, juridiques, administratifs, ne vont pas pouvoir réaliser leur mue vers la planification durable. Pour que la société s’engage à limiter les incidences sur les écosystèmes et réduire les inégalités territoriales, sociales, économiques, une grande participation et adhésion populaire, démocratique, est nécessaire. La question des représentations y est centrale dans la mesure où dessiner des cartes et des plans est un exercice positivement mobilisateur parce qu’il convoque des imaginaires puissants. Il nous ramène aux histoires de pirates, aux cours de géographie, aux voyages… Il est le lieu et le moment de la rencontre entre le monde et nos mondes, dont il est si urgent, désormais, de produire des représentations universellement subjectives. Dessinons les défis. Les territoires de l'urbanisme : le projet comme producteur de connaissanceLivresAnnée : 2016Auteur : Paola ViganòEditeur : METISPRESSES METISPRESDescription : L'ouvrage de Paola Viganò combine, dans un montage théorique serré :
- des réflexions sur certain thèmes centraux de l'urbanisme contemporain (porosité, isotropie, etc.) ;
- des analyses "techniquement pertinentes" de projets et de théories de l'architecture et de l'urbanisme du 20e siècle ;
- les projets que l'auteur a développés pour certaines villes et territoires spécifiques ;
- plusieurs explorations méthodologiques dans le domaine de la description du territoire et de l'élaboration de "scénarios".
Avec Les territoires de l'urbanisme, Paola Viganò propose une démarche déterminante pour repenser le rôle social de l'architecture et de l'urbanisme et tenter d'élaborer, à nouveau, une vision critique du monde. La ville à l'usage : Claire Schorter, Grand Prix de l'urbanisme 2024LivresAnnée : 2024Auteur : Ariella MasboungiEditeur : DIRECTION GENERALE DE L AMENAGEMENT DU LOGEMENT ET DE LA NATURE DGALM DIREKSION JENERAL AMENAJEMAN LOJEMAN NATURDescription : L'architecte et urbaniste Claire Schorter, Grand Prix de l'urbanisme 2024, revendique un «art des tracés», et s'engage pour une ville complexe, dont la profondeur historique permet d'en développer la dimension sensible et humaine.
Le nom de l'agence qu'elle préside, l'agence LAQ, L'Amour des Quartiers, donne le ton. Son objectif est d'utiliser la dépendance fragilisante des métropoles pour repenser les systèmes de réciprocité avec leurs territoires vitaux périphériques. À cet égard, la restauration et la préservation des sols nourriciers, porteurs de biodiversité, sont au cœur de son approche de la ville. Une pratique tout en nuances, en exigence et en attention aux détails qui invite à sortir des logiques sectorielles et à repenser les approches, publiques comme privées, pour mieux répondre aux enjeux climatiques.
Cet ouvrage explore les trois principaux axes de sa démarche : un art précis de la composition urbaine s'appuyant sur des méthodes originales ; la priorité faite aux usages, qui porte à dessiner une ville pacifiée, dont le confort des espaces publics et privés résulte d'une articulation soigneuse entre forme urbaine et architecture ; le souci écologique des sols, de la biodiversité et de la nécessaire réparation des territoires.
En regard, les deux nominées, Isabelle Baraud-Serfaty, conseil en économie urbaine, et Christine Leconte, directrice de l'Ensa de Paris-Belleville et ancienne présidente de l'Ordre national des architectes, montrent une même convergence de cette conscience politique. La première par sa capacité à repenser l'approche économique des questions urbaines, la seconde pour son engagement au service d'une architecture pensée comme vecteur de transformation de nos territoires. Participation citoyenne au projet urbainLivresAnnée : 2010Auteur : Christian MarionEditeur : L HARMATTAN ARMATANDescription : La participation des citoyens à un projet urbain, définie comme l'élaboration conjointe d'un site par les parties concernées, repose sur des modalités décrites dans cet essai. Armé de ce livre, l'organisateur d'une participation aura les meilleurs atouts pour la réussir. Il connaîtra les écueils à éviter et les méthodes propices au succès de son entreprise. Il saura comment circonscrire les réticences, pourquoi des gens sont contre son idée de projet et avec qui fabriquer un consensus, clé de la démocratie et de la réussite d'un projet. Urbanisme #425 : Logement : le grand débat (encore)revueAnnée : 2022Auteur : Julien MeyrignacEditeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISMDescription : Nos vies à loger
Nous avons toutes et tous un rapport au logement – en général, et au notre en particulier – intime et puissant, ancré dans notre histoire, dans nos expériences à travers les époques et les lieux de nos vies. Il y a cette chambre d’enfant, toute à soi ou partagée, qui est un premier territoire dans un appartement où une maison qui est un monde dans le monde. Il y a les déménagements familiaux, le plus souvent pour vivre mieux selon la conception des parents, et l’expérience d’un nouveau lieu en même temps que d’une nouvelle vie. Puis le premier « chez-soi », si inconfortable et pourtant formidable. Et le premier « chez nous » du couple, dans lequel il faut inventer de nouveaux codes et qu’il faut quitter au gré des changements d’emplois ; adapter ou quitter lorsqu’un enfant naît.
Il y a ce logement qu’on achète l’esprit joyeux et le regard fier, la boule au ventre aussi ; et que l’on revend parce les histoires d’amour durent souvent moins longtemps que les crédits. Le repli piteux dans un logement parfois de moindre qualité, provisoirement parce que nous sommes une famille recomposée maintenant. Et que nous avons encore une fois déménagé. A peine le temps de nous installer, que les enfants ont déjà décohabité, et ce logement se révèle bien grand… pas tout le temps, parce que parfois ou souvent la tribu s’y retrouve. Mais un jour il faut bien se résoudre à en changer encore, parce qu’on est âgé désormais, et parfois – hélas – tout seul à nouveau. Jusqu’à retrouver une chambre, qui est un monde dans le monde, dans une maison de retraite cette fois.
Quand on évoque le logement, c’est de nos vies dont il est question.
Et c’est probablement pour cela que nous faisons preuve d’une incroyable indulgence à l’égard de celui que nous occupons : car si les chiffres du mal-logement sont sans appel, si les études qualitatives ne manquent pas de mettre en évidence ses lacunes (manque d’espace, de confort, de sobriété…), nous sommes près de trois sur quatre à nous déclarer satisfait par notre lieu de vie.
Si nous sommes enfermés dans des schémas archétypiques (la maison individuelle, être propriétaire etc) c’est aussi parce qu’il semble être le dernier « refuge » sociétal, que rien plus que le logement ne paraît pouvoir mieux nous ancrer dans le réel et le temps. L’épreuve des confinements a été, de ce point de vue, parfaitement édifiante : plutôt que de révéler les lacunes de nos logements, il a mis à jour les dysfonctionnements et fragilités de nos grandes villes et les revers inégalitaires de nos sociétés.
Si le logement est de toute évidence la pierre angulaire des réponses aux défis environnementaux, et un matériau potentiellement grand ouvert à l’innovation, il ne sera en mesure de tenir ces promesses qu’à la condition de demeurer ce qu’il représente fondamentalement pour chacune et chacun : un abri existentiel.