Ré-habiter : réutiliser, transformer, expérimenterLivresAnnée : 2021Auteur : Olivier DarmonEditeur : ALTERNATIVES ALTERNATIVDescription : La transition énergétique exhorte à ne plus démolir pour reconstruire. Dans ce contexte, Ré:habiter examine différentes manières d'intervenir autrement sur les bâtiments existants dégradés, désaffectés, promis à la démolition : habitat ou équipement, hangar, grange, garage, bunker... La vingtaine d'interventions internationales sélectionnées esquissent une approche sensible et pragmatique de l'enjeu environnemental, moins technologique, plus inventive, hautement profitable à l'architecture. La posture adoptée relève davantage de la valorisation et de la réutilisation que de la réhabilitation ou de la rénovation. Au lieu de soumettre l'existant à leur projet, autrement dit d'en émousser la singularité et d'en ignorer le potentiel, les concepteurs procèdent à l'inverse. Les caractéristiques du site sont considérées comme une ressource, des éléments à exploiter plutôt qu'à conformer. Elles orientent et nourrissent les choix, infusent l'intervention. Travailler ainsi « avec » le bâtiment plutôt que « contre », et parfois avec les habitants, produit des solutions hors normes. L'intervention est visible, les usages antérieurs du bâtiment lisibles ; le procédé inscrit le projet dans une histoire en cours lui conférant une part d'inachevé, l'espace n'est pas prédéfini, il reste ouvert, flexible, réversible en termes d'usage, appropriable pour des utilisations futures variées. Cahiers thématiques - Ecole d'architecture de Lille et des régions Nord n° 17
La plaine, le plat, le planLivresAnnée : 2017Auteur : Richard KleinEditeur : EDITIONS DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME EDISION SIANS OMDescription : Entre environnements physiques, univers culturels, perceptions et affects personnels, la recherche en sciences sociales autant qu'en sciences de la nature identifie des continuités qui nous invitent à penser la relation à nos milieux de vie autrement qu'en simples termes d’interdéterminations. La théorie du paysage, notamment, s’est construite sur l’hypothèse d’une super- position, voire d’une identification des faits culturels, mentaux et matériels, envisagées selon diverses perspectives théoriques. C’est à explorer cette dialectique dans un cas d’espèce précis que ce numéro des Cahiers thématiques contribue, en centrant la réflexion sur une figure géographique, topologique et épistémique qui se prête particulièrement bien à l’hybridation des univers matériels, mentaux et culturels. La plaine est ici envisagée dans la relation qu’elle entretient avec le plat en tant que figure topologique et avec le plan en tant que mode de représentation opérative de l’espace. Les contributions ici rassemblées éclairent ce dialogue à partir de points de vue issus de la géographie et de l’urbanisme, de l’économie et de la philosophie, autant que de l’architecture et du paysage, et montrent quelques-uns des multiples chemins par lesquels la pensée et l’action se tissent entre elles dans un ordre incertain à la faveur de cette forme hybride que devient la plaine dès qu’on la considère comme une question et par suite comme un projet.