Regards sur mon espace public : "Circuler ou se caler ?"
Livres
Année : 2011
Auteur : Union régionale des conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement
Editeur : URCAUE LANGUEDOC ROUSSILLON URKAU LANGEDOK ROUSILON
Description : Initiée par le CAUE du Gard, cette manifestation photographique qui se déroule pendant l’année scolaire 2010-2011 propose à des lycéens de prendre deux photographies : l’une d’un espace public qu’ils pratiquent, où ils se sentent bien, où il retrouvent leurs amis… , l’autre d’un espace public qu’ils n’aiment pas, qu’ils évitent, qu’ils ignorent, qui les laissent indifférents … et d’accompagner leur prise de vue d’un texte argumentant leur choix. L’un des objectifs de cette manifestation est d’intéresser les jeunes à leur cadre de vie, de les inciter à regarder leur ville, leur village, à s’arrêter sur des espaces publics.

Quartiers d'habitations écologiques : retours d'expérience
Livres
Année : 2013
Auteur : Joël Sarlot
Editeur : CAUE DE LA VENDEE KAU VAND
Description : Le Conseil Départemental de la Vendée, soucieux de la protection de son environnement et de ses ressources, a décidé, en 2008, avec l’appui du CAUE, d’apporter une aide technique et financière à la création d’éco-quartiers dans le cadre de son programme “Quartiers d’Habitations Écologiques” (QHE). Afin de garantir la qualité des projets, les communes qui souhaitent s’engager dans la démarche des Quartiers d’Habitations Écologiques sont invitées à faire appel à une équipe pluridisciplinaire réunissant des compétences en matière d’architecture, d’urbanisme, de paysage, d’infrastructures et réseaux, d’hydraulique et études de sols, de maîtrise de l’énergie, et de travaux fonciers et topographiques. Différents services sont associés à la démarche et accompagnent techniquement les communes en partenariat avec le Département et le CAUE : la DDTM, le SyDEV, et en tant que de besoin, l’ADILe, Vendée Eau, l’EPF, les bailleurs sociaux…
Depuis 2008, 23 opérations sont engagées, 15 en cours de réalisation et 8 en phase de programmation. Les premières habitations sortent de terre et amorcent un développement de nouveaux modes d’urbanisation.

Pour un habitat dense indivisualisé
Livres
Année : 2009
Auteur : Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire France
Editeur : CERTU SERTU
Description : Réaffirmés dans le Grenelle de l'environnement, les enjeux liés au développement durable imposent de fixer des limites à l'étalement urbain et de s'interroger sur des modes de gestion plus économe de l'espace. L'objectif de la présente publication est d'ouvrir la connaissance sur des formes d'habitat compactes, qui relèvent le défi de concilier à la fois les aspirations des citadins en quête de nature et d'habitat individuel, et les préoccupations collectives liées à de l'habitat localisé au plus proche des services. A travers l'analyse de vingt projets d'habitat dense individualisé, ce guide décrypte et donne à connaitre les conditions et les processus de réalisation propres à chaque opération. Des données précises sur les acteurs mobilisés, le type de montage, les coûts et les financements, mais aussi sur les indicateurs de densité sont systématiquement renseignées. Généreusement illustrée, cette publication ambitionne de fournir aux professionnels un appui pédagogique, pour convaincre les élus et les acteurs de l'aménagement de l'intérêt social, économique, architectural et urbain de ces projets.

Écoquartiers en milieu rural ? : aménager durablement les petites communes
Livres
Année : 2011
Auteur : Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques
Editeur : CERTU SERTU
Description : De nombreuses villes se sont appropriées le concept d'EcoQuartier, favorisant l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir la ville, qui intègre les principes de développement durable dans les projets d'aménagement urbain. Face au foisonnement d'initiatives et de projets urbains situés dans de grandes agglomérations, que se passe-t-il dans les petites communes situées en milieu rural ? La notion même d'EcoQuartier reste-t-elle pertinente à l'échelle d'une commune de moins de 2 000 habitants ? Comment se traduit alors le concept d'urbanisme durable dans les territoires ruraux ? La présente publication explore le champ de l'aménagement durable dans les petites communes, et met en exergue, en les analysant, des initiatives portées par des collectivités proactives. Poussées par un regain d'attractivité, ces communes affichent une volonté d'orienter leur devenir dans une stratégie de développement durable au même titre que les grandes collectivités. Ce recueil de retours d'expériences démontre que, au-delà de la simple opération d'aménagement, de nouvelles stratégies d'aménagement durable à l'échelle de la commune émergent sur ces territoires. L'ouvrage "Aménager durablement les petites communes" a l'ambition de sensibiliser et de guider les élus et les acteurs opérationnels vers des projets d'aménagement durable adaptés à leur territoire. Par la présentation détaillée de projets déjà réalisés en France, cet ouvrage ne cherche pas à proposer des modèles reproductibles, mais simplement à contribuer au soutien méthodologique nécessaire pour la mise en œuvre d'une démarche singulière et adaptée au développement durable et harmonieux des territoires.

Alter-urbanisme : réparer la ville ou changer la société ?
Livres
Année : 2019
Auteur : Université d'été Conseil français des urbanistes
Editeur : CONSEIL FRANCAIS DES URBANISTES KONSAIL FRANSAI DE URBANIST
Description : L'urbanisme nous concerne tous : citoyen, décideur, aménageur, politique, association et autres acteurs, nous avons à prendre des décisions d'aménagement ou à faire des choix de modes de vie au quotidien dans un environnement mouvant, dans un cadre subi ou accepté. Utopie, fonctionnalisme, dirigisme, 30 glorieuses, Grenelle, mondialisation, numérique, uberisation : autant d'époques, autant de manières d'envisager le territoire. Le paysage en est tout bouleversé : modes d'habiter, de travailler, de communiquer, nouvelles relations entre les territoires apportent beaucoup d'espérance chez les uns et de déstabilisation chez les autres. Ce livre trouve son inspiration dans les travaux de la 22ème Université d'Été des Urbanistes de Besançon sur le sujet : ALTER-URBANISME : réparer la Ville ou changer la Société ' 6 conférenciers renommés pour leurs travaux et leurs publications, 6 ateliers et une table ronde d'élus font l'état des lieux de ces changements de paradigmes et nous ouvrent des pistes pour un futur de l'urbanisme et des urbanistes.

Palmarès des jeunes urbanistes
Villes inventives : palmarès des jeunes urbanistes 2012

Livres
Année : 2014
Auteur : Cristina Garcez
Editeur : EDITIONS PARENTHESES EDISION PARANTES
Description : 5 facettes du métier d'urbaniste ; 5 façons de donner du souffle à l'action urbaine ; 5 positionnements pour la ville contemporaine ; 5 démarches pour faire de la contrainte un atout pour le projet ; 5 manières de reconsidérer, réparer et valoriser villes et territoires, en partenariat. Endossant le rôle de conseil, médiateur ou ensemblier, tantôt stratèges, concepteurs ou animateurs, les membres des cinq équipes lauréates du Palmarès des jeunes urbanistes 2012 offrent des pistes d'innovation en termes de projets, de pratiques et de méthodes pour répondre aux défis de la ville contemporaine. Des actions éphémères et participatives aux projets d'envergure sur des territoires contraints, ils déploient leur inventivité pour renouveler formes urbaines et modes de vie.

Faire région, faire France : quand la région planifie
Livres
Année : 2021
Auteur : Daniel Béhar
Editeur : BERGER LEVRAULT BERJ LEVROLT
Description : En 2015, une nouvelle carte des régions est établie. La France métropolitaine se recompose en treize régions, censées prendre une plus grande part à l'aménagement du pays. Un schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires est créé à cette intention. Cinq ans après, l'ouvrage propose un bilan de cette expérience et la replace dans les histoires politiques de chaque région française. Il en interroge les perspectives tant pour les régions que pour un exercice planificateur qui semble avoir le vent en poupe. La crise sanitaire de la covid-19 a fait ressurgir le besoin de temps long et un mot longtemps oublié de l'action politique : la planification. Qu'apprend-t-on de la diversité des expériences régionales en la matière ' Que faut-il attendre de la région, institution la plus récente du système politique et administratif français, pour contribuer à la cohésion des territoires à toutes les échelles ainsi qu'aux transitions ' Assiste-t-on à l'émergence d'un nouveau cycle de planification '

L'Art et la ville : urbanisme et art contemporain
Livres
Année : 1990
Auteur : Michael Gibson
Editeur : SKIRA
Description : Tout au long de l'histoire, la sculpture eut une place privilégiée dans la ville. Chaque civilisation lui assigna des fonctions qui la rendirent indispensable. Indissociable de l'architecture, elle en renouvelait la signification en même temps qu'elle humanisait et hiérarchisait les besoins contradictoires et variés de l'urbanisme.

Palmarès des jeunes urbanistes
Terrains d'entente : palmarès des jeunes urbanistes 2020

Livres
Année : 2021
Auteur : Isabel Diaz
Editeur : EDITIONS PARENTHESES EDISION PARANTES
Description : Avec ses six équipes lauréates choisies parmi soixante et une candidatures, l'édition 2020 du Palmarès des jeunes urbanistes conforte l'effervescence et l'engouement que suscite la démarche de soutien aux jeunes professionnels, portée par le ministère en charge de l'urbanisme. Le sextette retenu frappe par la diversité des profils, embrassant tous les champs d'action de l'urbanisme : architectes (FCML) et paysagistes (Altitude 35) côtoient des collectifs ancrés dans la sphère de l'urbanisme transitoire (Bellastock, Yes We Camp), des stratèges urbains aguerris (Le Sens de la ville) et une conceptrice qui a fait de la permanence architecturale et urbaine son mode d'action privilégié (Sophie Ricard). Tous ont assimilé le caractère peu soutenable de notre modèle de développement et pris acte de la standardisation et de la banalisation des territoires; tous ont fait leur la posture transdisciplinaire de l'urbaniste et ont compris l'exigence d'être à la fois médiateur, détenteur d'un savoir-faire et embarqué sur un terrain d'action politique. Leurs réponses tendent à bousculer les barrières mentales et les mécanismes « en silo » de la fabrication et de la gestion des villes et passent par des démarches empiriques et expérimentales à la recherche de nouveaux outils et de nouvelles méthodes de projet.

Aménager avec le végétal : pour des espaces verts durables
Livres
Année : 2011
Auteur : Ministère de l'écologie de l'énergie du développement durable et de la mer
Editeur : CERTU SERTU
Description : Embellir, fleurir, jardiner, paysager, végétaliser, autant d'expressions qui légitiment de nouveaux rapports entre la nature et la ville. Aujourd'hui, de plus en plus d'architectes, urbanistes, architectes-paysagistes, concepteurs d'espaces publics intègrent le végétal dans leurs projets : les arbres, arbustes, fleurs, graminées, grimpent le long des murs et des façades, investissent les toitures et les terrasses, gagnent les lignes de tramways jusqu'aux fissures des trottoirs, sous la forme de micro-implantations florales. Les espaces végétalisés sont convoqués pour dessiner des écoquartiers, composer des parcs et jardins, répondre à la demande de nature des habitants, réenchanter la ville de demain. Cet ouvrage réunit des témoignages d'élus, de spécialistes et d'experts, ayant initié une politique de développement et de mise en valeur du végétal. Il apporte des éléments de méthode pour que le végétal ne soit plus le parent pauvre des pratiques d'aménagement, ni un vulgaire décor, ni un simple mobilier. Il propose une stratégie par étapes pour engager une démarche d'aménagement et de gestion durable des espaces verts publics, depuis la phase de réflexion jusqu'à la mise en oeuvre effective des projets. Les recommandations et les conseils se fondent sur l'expérience de collectivités concernées par le concours des villes et villages fleuris. L'ouvrage bénéficie de l'appui technique des Conseils d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement dont les missions de conseil et d'accompagnement sont très souvent associées à une demande d'embellissement par le végétal. " Aménager avec le végétal" s'adresse à un public de professionnels de l'aménagement et de la gestion des espaces verts publics, mais aussi aux étudiants en écoles de paysage, enseignants et formateurs, chercheurs, personnes s'intéressant à l'art des jardins, à l'urbanisme et au paysage.

Europan 8 : Urbanité européenne
Livres
Année : 2006
Auteur : Europan France
Editeur : EUROPAN FRANCE EROPAN FRANS
Description : À l'occasion de la huitième session des concours, EUROPAN publie le catalogue des projets primés dans 74 villes européennes de 19 pays participants à la session. Le thème général d’« urbanité européenne et projets stratégiques » doit être pensé comme une manière commune de vivre la ville et ses fonctions mais aussi une volonté de réfléchir sur l’hétérogénéité de ses formes. La question stratégique n’est pas tant de savoir quelle ville européenne nous souhaitons perpétuer mais plutôt quelle ville européenne nous voulons pour le futur. Cela débouche directement sur la volonté de penser l’espace public autour de ce qui est sans doute la spécificité des villes européennes : favoriser la rencontre des gens dans des lieux qu’ils ont en commun. 143 projets primés de la session Europan 8 (61 projets lauréats et 82 projets mentionnés) et 82 projets cités sont ici présentés selon cinq thèmes regroupant les sites par familles : Urbaniser avec des infrastructures Générer du nouveau Recycler le tissu urbain Construire avec la nature Construire quelle urbanité pour les habitants ? Chaque projet (un lauréat sur deux pages et un mentionné sur une page) est développé suivant une double échelle, celle du concept urbain et celle du projet architectural, avec un texte de présentation explicitant les idées fortes.

Lisières vivantes : Comment habiter les bourgs de l'Eure ?
Livres
Année : 2011
Auteur : Jean-Louis Destans
Editeur : CAUE 27 KAU
Description : Que voulons-nous faire de nos campagnes ? Sommes-nous prêts à accepter que nos paysages se banalisent ? La diversité des campagnes de l’Eure est une chance et une richesse pour notre département. Or, face à la demande accrue en logements et face à la radicalisation des modes d’urbanisation actuels, cette richesse risque fort de disparaître. À commencer par les lisières de nos villages, dont les formes variées et vivantes font tant pour la singularité de nos paysages. Né d’une solide étude de terrain, Lisières vivantes – Comment habiter les bourgs de l’Eure ? se propose d’examiner en détail la nature et l’évolution de ces lisières. Il présente également de nombreuses pistes pour les animer, fondées sur l’exploitation des ressources locales et inspirées par des expériences probantes venues d’autres régions. Il expose enfin les conditions techniques et politiques de mise en valeur des espaces ruraux de l’Eure. Destiné aux élus locaux, techniciens des collectivités, professionnels du cadre de vie comme aux associations et habitants, cet ouvrage ouvre les yeux sur une richesse si présente que nous ne la voyons plus. Si évidente que nous ne la développons plus. Une richesse qui devient un enjeu majeur pour notre territoire.

Villes productives 2 : Ressources mobilité équité
Livres
Année : 2020
Auteur : Alain Maugard
Editeur : EUROPAN FRANCE EROPAN FRANS
Description : Ce livre présente les projets sélectionnés par un jury international sur les 9 sites français proposés en mars 2019 aux candidats : Auby, Champigny-sur-Marne, Marseille, Pays de Dreux, Port-Jérôme-sur-Seine, Rochefort Océan, Romainville, Saint Omer. La thématique de cette session approfondissait la question de la productivité des villes et de la mixité des territoires productifs, en la développant en trois sous-thèmes : ressources, mobilité, équité. Le catalogue révèle les équipes sélectionnées et leur donne la parole pour présenter leur projet. Un aperçu des projets préselectionnés complète ce panorama des réponses proposées au concours. Le catalogue se conclut sur les projets des équipes françaises sélectionnées sur d'autres sites en Europe, montrant ainsi une vitalité culturelle internationale. C'est une exploration transversale et approfondie sur 59 projets, de la création contemporaine et des pistes d'innovations explorées par une génération de jeunes concepteurs sur un thème d'actualité

Le défi de Beauséjour : une ville tropicale durable à La Réunion
Livres
Année : 2014
Auteur : Dominique Gauzin-Müller
Editeur : EYROLLES EIROL
Description : Sur une petite île française de l'océan Indien grandit depuis quelques années une ville qui pourrait devenir un modèle d'aménagement urbain éco-responsable en milieu tropical. Sur la densité, la mixité sociale et fonctionnelle, les mobilités douces, la gestion de l'eau et du végétal... Beauséjour convainc par ses propositions originales, pragmatiques et efficaces, résultat de concertations entre les multiples acteurs, les riverains et les futurs habitants. Le projet sociétal porté par la Ville de Sainte-Marie, l'aménageur CBo Territoria et l'équipe de maîtrise d’œuvre n'est pas une utopie : il répond à une aspiration croissante au mieux vivre ensemble.

De la désillusion : Six cours d'architecture
Livres
Année : 2001
Auteur : Pascal Urbain
Editeur : CAUE DES BOUCHES DU RHONE KAU DE BOUCH RON
Description : Et si le cours n'était que cette nécessaire gymnastique de l'esprit qui nous permet d'acquérir méthode pour donner, à notre guise, matière et arguments à une pensée en devenir ? Hors le contrôle des connaissances, le savoir reste en libre service, profitons-en ! Cet ouvrage est UN cours d'architecture en six leçons : ''Espace'', ''Ombre'', ''Mesure'', ''Collocation'', ''Harmonie'', ''Plaisir''.

Habiter en Somme ! : une vision renouvelée de l'habitat à l'heure du développement durable
Livres
Année : 2009
Auteur : Bertrand Bès
Editeur : CONSEIL D ARCHITECTURE D URBANISME ET DE L ENVIRONNEMENT DE LA SOMME KONSAIL ARCHITEKTUR URBANISM ANVIRONEMAN SOM
Description : Le manque aigu de logement, la qualité perfectible de sa production, le renchérissement des coûts énergétiques, la raréfaction du foncier et les nouvelles exigences environnementales conduisent à une complexification croissante de l'acte de bâtir et d'aménager. Comment participer à une prise de conscience locale ? Comment participer à la réflexion pour réduire notre empreinte écologique, collective et individuelle ?

Comment concilier urbanisme et performance énergétique
Livres
Année : 2020
Auteur : Ordre des géomètres-experts
Editeur : PUBLI TOPEX TOP
Description : L'urgence énergétique et climatique est une réalité dont nous mesurons petit à petit les conséquences et les premiers effets sur notre quotidien. La filière BTPn une des principales contributrices aux émissions de gaz à effet de serre au niveau français doit clairement accélérer sa transition énergétique et environnementale.

Quels centres-villes à l'horizon 2040 ? : Recueil des travaux
Livres
Année : 2021
Auteur : Agence Hauts-de-France 2020-2040
Editeur : REGION HAUTS DE FRANCE REJION O FRANS
Description : Ce travail de prospective réalisé par l’Agence Hauts de France 2020-2040 prend place dans un contexte plus large d’investissement du sujet des centres-villes en difficulté par la Région Hauts de France : « Depuis janvier 2019, 114 communes lauréates d’un appel à projets "centres-villes centre-bourgs" ont été accompagnées par la Région. Quatre résidences (venant pallier l’absence ou la faiblesse d’ingénierie technique des communes) ont eu lieu à Clermont de l’Oise, Tergnier, Péronne et Audruicq dans le Pas-de-Calais. Cet appel à projets, qui prendra fin cette année, sera sans doute renouvelé en 2023 au regard des besoins », explique Stéphane Humbert, responsable de l’observation et de la prospective.

Ville en partage : savoir, transmettre et partager la ville; suivi de Urbanisme et urbanistes en 2030
Livres
Année : 2017
Auteur : Jacques Lévy
Editeur : CONSEIL FRANCAIS DES URBANISTES KONSAIL FRANSAI DE URBANIST
Description : Chaque année, les urbanistes, acteurs de la ville et des territoires, se rassemblent, à la fin août, en Université d'Eté, pour réfléchir à des thèmes urbanistiques fondateurs. En 2015, ils se sont interrogés sur le futur de la ville et sur l'évolution de la "profession urbaniste" et, en 2016, ils se sont posés le problème du partage de la ville. Comment "Savoir, Transmettre et Partager la Ville ? " Telle est la question constante posée au" urbanistes dans ces universités : Pratiquer l'urbanisme suppose, de la part des professionnels, l'acquisition de savoirs et la capacité à transmettre ces compétences auprès des décideurs. Partager la Ville est devenu l'enjeu majeur de l'appropriation citoyenne du cadre de vie par les habitants. Par la pluralité de ses regards sur l'urbain et les territoires, cet ouvrage s'adresse à tous les professionnels de la ville : ils y trouveront des apports originaux, constructifs et utiles à l'exercice de leurs métiers, dans leur grande diversité.

Palmarès des jeunes urbanistes
Impulser la ville : palmarès des jeunes urbanistes 2010

Livres
Année : 2012
Auteur : Ariella Masboungi
Editeur : PARENTHESES PARANTES
Description : Le Palmarès des jeunes urbanistes a pour ambition de distinguer tous les deux ans de jeunes professionnels de talent, exerçant dans les différents champs de l’urbanisme et de l’aménagement. La présente sélection valorise des parcours professionnels relativement courts mais néanmoins très denses, qui témoignent d’une approche fine des territoires ainsi que d’une réelle maîtrise des différentes échelles spatiales et temporelles du développement urbain. Cette jeune génération se caractérise par la richesse des regards sensibles et ouverts qu’elle porte aux réalités locales en les articulant aux défis sociaux et environnementaux qu’elle se doit de relever. Les 11 lauréats du Palmarès des jeunes urbanistes offrent un portrait croisé de la nouvelle génération prête à affronter les défis de nos villes complexes et diverses et à les remettre en mouvement afin de les rendre agréables à vivre pour tous. 1 / Marc Armengaud, Matthias Armengaud, Alessandra Cianchetta (AWP, agence de reconfiguration territoriale) — 2 / Zoé Déhays, Hélène Delpeyroux, Luc Gwiazdzinski, Maud Le Floc’h, Julien Nicolas (pOlau – pôle des arts urbains) — 3 / Christine Fromageot-Leconte (A.K.N.A – Atelier K.N. architecture) — 4 / Géraldine Gardette (DDTM, Direction départementale des territoires et de la mer du Calvados) — 5 / Frédéric Gilli (Sciences Po, Chaire Ville) — 6 / Anne Giroud, Efstathios Topalis (La Fabrique urbaine) — 7 / Mathis Güller, Michael Güller, Clara Prosdocimo, Luiz Santos (Güller Güller architecture urbanism) — 8 / Thierry Kandjee, Sébastien Penfornis (Taktyk, landscape + urbanism) — 9 / Nicolas Reymond (Nicolas Reymond Architecture & Urbanisme) — 10 / Jean Richer (Responsable de l’ubanisme prévisionnel et opérationnel, Ville de Niort) — 11 / Nicolas Rougé (Consultant en aménagement urbain éco-responsable).

Aménagement des espaces ludiques et aires de jeux : programmation, conception, réalisation, exploitation
Livres
Année : 2017
Auteur : Antoine d' Argentré
Editeur : EDITIONS LE MONITEUR EDISION MONITER
Description : L'espace ludosportif et éducatif, ou aire de jeux, et l'aire ludique, regroupant aire de jeux d'enfants et espace de jeux pour adultes, constituent un véritable espace public urbain dont les enjeux sont multiples. Ils doivent s'inscrire dans une logique de développement durable et de gestion raisonnée des territoires en respectant les contraintes d'accessibilité pour tous, et constituer ainsi de nouveaux paysages ludiques. Ils doivent répondre aux critères contradictoires des différents publics, de la sécurité maximale à la prise de risque, pour inciter les enfants à être acteurs de leurs propres jeux. En rénovation urbaine ou en aménagement neuf, en espace aménagé indépendant ou inclus dans un ensemble paysager plus vaste, la conception d'un espace ludique extérieur requiert une connaissance accrue des exigences réglementaires et méthodologiques particulières et des innovations et performances des équipements. Tenant compte des derniers textes officiels et normes parus, ce guide propose une synthèse technique du programme, des objectifs pédagogiques initiaux jusqu'aux détails d'ouvrages liés aux opportunités et orientations paysagères. ' Il analyse les étapes de la création d'un espace ludique, les éléments de la programmation, les outils nécessaires à la concertation publique et à la conception technique, le financement et l'approche en coût global, les modes de gestion, l'entretien et la maintenance. ' Il détaille les types de jeux par classes d'âge et toutes les composantes d'un projet d'aménagement (matières, matériaux, implantation, dimensionnement, revêtements de sol). ' Il expose les solutions garantissant des aménagements réussis, selon une « technique intégrée » prenant en compte site, environnement, contraintes et usages, à partir du choix des équipements (entre la formule catalogue adaptée et le sur-mesure). ' Il fournit des exemples détaillés de réalisations récentes.

Breda, faire la ville durable
Livres
Année : 2008
Auteur : Ariella Masboungi
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Tous les territoires ont droit à une qualité durable. Ce livre explique comment passer de l'écoquartier à la construction d'une vraie ville durable pour tous ; c'est-à-dire une ville qui se distingue par sa qualité environnementale, le plaisir de la vie quotidienne, son charme, son audace, sa diversité d'activités culturelles et économiques - une ville qui sait fabriquer des limites franches avec la nature offrant poésie et rapport à l'incommensurable. L'exemple de breda est à ce titre éloquent, prouvant aussi que la ville durable est rentable et facteur de dynamique sociale et économique, à condition d'être pragmatique et inventif.

Villes et campagnes aimables : kiffez vos territoires !
Livres
Année : 2018
Auteur : Université d'été Conseil français des urbanistes
Editeur : CONSEIL FRANCAIS DES URBANISTES KONSAIL FRANSAI DE URBANIST
Description : « Les villes doivent être construites de manière à apporter à leurs habitants le bonheur et la sécurité » écrivait Aristote. Cette affirmation, plus de 2 300 ans après, semble toujours pertinente... Mais comment définir le bonheur en ville ' Qu'est-ce qu'une ville « aimable » et plus largement un territoire aimable... ' Y-a-t-il une géographie affective des lieux, un « espace vécu », comme le propose Armand Frémont ' L'amabilité des territoires varie-t-elle selon les âges, les sexes, les catégories socio-professionnelles ' La ville aimable de l'urbaniste est-elle la même que celle de l'habitant ' Les éco-quartiers sont-ils les dernières utopies rêvées que l'homme puisse produire ' Bref : quels sont les ingrédients de la ville aimable ' Si l'urbanité désigne une certaine qualité d'empathie du cadre de vie, comment faire de nos villes, et plus largement de nos territoires, des lieux que l'on aime, où il fait bon vivre, pour soi et avec les autres ' Apaisée, inclusive, fertile, agile, affective, ludique sont autant de qualités de la ville et des territoires aimables. Inversement, que reprochent les citoyens à la ville quand ils la quittent pour un périurbain plus ou moins lointain ' Quelles sont les qualités de la campagne que l'habitant recherche en allant s'y installer ' Qu'est-ce qui les fait revenir, un jour en ville ' « Il faut trouver les qualités que les gens cherchent à la campagne et les ramener en ville » disait un jour un urbaniste ! Ce livre a été construit à partir des travaux de la 21ème Université d'Été des urbanistes qui a réuni, comme chaque année, des chercheurs, des expérimentateurs et des praticiens de l'urbanisme. Dans les conférences introductives, les intervenants ont défini tout d'abord « l'amour de la ville », formellement, géographiquement et sociologiquement en répondant aux questions suivantes : Qu'est-ce que la ville aimable ' Faut-il stigmatiser les « rurbains » '

(Ré)aménager les rez-de-chausséee de la ville
Livres
Année : 2013
Auteur : Ariella Masboungi
Editeur : LE MONITEUR MONITER
Description : Dans les projets architecturaux et urbains, le rez-de-chaussée est souvent délaissé. Ce livre propose de renverser la tendance et de faire du rez-de-chaussée un espace de projets à part entière. Créer des architectures aimables à l'espace public, avec des socles de grande hauteur sous plafond pour imaginer des activités et des services générateurs d'animation, des commerces, des halls d'immeuble lumineux, et dans les quartiers périphériques, installer des commerces de proximité, transformer les entrées de ville en quartiers mixtes ouverts sur l'espace public, etc., telles sont les pistes développées. Introduit par un panorama historique, le livre donne la parole à une multitude de points de vue: architectes, urbanistes, promoteurs, aménageurs, économistes, etc. Au final il déclare le rez-de-chaussée d'intérêt public et engage les acteurs de la ville à le prendre en compte pour que les villes de demain échappent à l'ennui et à la répétition.

La rue
Livres
Année : 2008
Auteur : Alexis Daguin
Editeur : CAUE DU PAS DE CALAIS KAU PA KALAI
Description : "Voirie pour tous", "Code de la rue", "La rue est à nous"... des revendications qui traduisent le besoin de la population et de tous les usagers d'utiliser le premier des espaces publics : la rue. Comment donc utiliser et partager ce même espace qui était jusqu'à présent destiné aux voitures ? C'est l'objet de cet ouvrage. Après un regard plus particulier sur les voies du Pas-de-Calais, l'ouvrage s'appuie sur deux grands chapitres : "Trouver sa voie" pour permettre de comprendre et hiérarchiser les différentes voies de circulation,et "Tracer sa voie" pour concevoir avec plus de qualité les rues de nos villes, de nos quartiers et de nos villages. Le document n'apporte pas de recettes toutes faites, mais il soulève un certain nombre de problèmes se posant au décideur, à l'aménageur, à l'utilisateur, à l'usager et propose des solutions issues de réalisations rencontrées dans le Département, en France ou à l'étranger.

Lotir
Livres
Année : 2008
Auteur : Laurence Morice-Perlein
Editeur : CAUE DU PAS DE CALAIS KAU PA KALAI
Description : "Autrement", derrière ce mot il y a l'envie du CAUE de proposer d'autres manières de faire, de suggérer de nouvelles méthodes et de susciter aussi des envies. Les opérations d'urbanisme s'inscrivaient jusqu'à présent dans un contexte de consommation à la fois d'énergie, d'espace et de déplacements. L'impact environnemental nous oblige à changer d'attitude, et nous incite à répondre à une démarche d'urbanisme durable. Lotir autrement n'est surtout pas un livre de recettes! C'est un ouvrage qui cherche à apporter quelques clefs pour aider, les élus ou les techniciens, dans leurs démarches de projet. Car l'aménagement d'un nouveau quartier doit être l'aboutissement d'une véritable logique de développement urbain, économique et social cohérent. - Cela implique de réfléchir à une échelle globale, de définir un programme et de s'entourer de tous les acteurs, sans oublier les habitants. - Des outils techniques, administratifs, juridiques, fonciers et financiers existent pour aider les collectivités à monter ces projets. Cet ouvrage les met en évidence. - L'ouvrage propose des préconisations en matière d'aménagement de ces futurs quartiers d'habitats. - Des préconisations sont également apportées dans le domaine architectural. Le document se termine par des fiches projets présentant des opérations de construction de qualité, dans le département du Pas-de-Calais mais aussi ailleurs en France.

De la gare à la ville : une démarche de projet
Livres
Année : 2007
Auteur : Marcel Bajard
Editeur : ARCHIVES D ARCHITECTURE MODERNE ARCHIV ARCHITEKTUR MODERN
Description : Au cours des dix dernières années, l'univers architectural du chemin de fer, longtemps laissé en l'état, s'est dépoussiéré et modernisé sous l'impulsion artistique de l'architecte Jean-Marie Dutilleul au sein de l'AREP, bureau d'études filiale de la SNCF. Les gares se sont adaptées à l'arrivée des trains à grande vitesse, de l'Eurostar, du Thalys, de l'ICE... Elles accueillent de nouveaux services aux usagers, des commerces, des espaces conviviaux. Chacun peut mesurer la qualité des aménagements réalisés ou en cours dans les gares de Paris-Nord, Versailles-Chantiers, Montpellier, Saint-Etienne, Marseille Saint Charles, Strasbourg, Valence, Mans, Angers... De nouvelles stations apparaissent et structurent les paysages ruraux et urbains à l'exemple de celle de Perpignan, de la Rochelle ou encore d'Avignon qui s'inscrit magnifiquement dans le site de la Durance. Le savoir-faire français en la matière est désormais reconnu internationalement et l'AREP s'est vue confié la construction de la gare sud de Shanghai qui évoque le cercle céleste, celle de Pékin Xizhimen avec ses trois tours en ogive de 100 mètres de hauteur, celle de Porta Susa à Turin, grande chenille vitrée en cours de construction...

Voir la route
Livres
Année : 2010
Auteur : Alexis Daguin
Editeur : CAUE DU PAS DE CALAIS KAU PA KALAI
Description : La route a pour fonction première de relier, desservir, traverser. Elle permet la rencontre, la découverte, la communication, le commerce. Elle concerne de nombreux utilisateurs : automobilistes, routiers, cyclistes, piétons... Son impact dans le paysage, naturel ou urbain, par l'importance de sa largeur, par l'impact des surfaces imperméabilisées, parfois par la pollution publicitaire qui l'accompagne, mérite que soit posée la question de son intégration. De même la fracture et le fractionnement des espaces de biodiversité que causent inévitablement les tracés routiers nous obligent à réfléchir à la nature des mesures correctrices accompagnatrices.

Europan 9 : résultats Europan 9
Livres
Année : 2008
Auteur : Didier Rebois
Editeur : EUROPAN FRANCE EROPAN FRANS
Description : URBANITÉ EUROPÉENNE : Ville durable et Nouveaux espaces publics. On peut définir l’urbanité comme une manière commune de vivre la ville et ses fonctions mais aussi comme une manière de penser l’espace urbain pour favoriser la rencontre des gens dans des lieux qu’ils ont en commun : l’espace public. Mais où commence et s’arrête l’espace public ? Les espaces de voisinage et de proximité peuvent-ils être considérés comme relevant du domaine public ? Peut-on qualifier d'espace public les nouveaux espaces collectifs d'intérêt commun - comme les centres commerciaux, les gares et les aéroports ? Concevoir des projets porteurs d’urbanité qui débouchent sur la question du statut de l’espace public implique de la replacer dans le contexte du développement urbain durable, c’est-à-dire d’une transformation spatiale qui prenne en compte l’environnement et l’intègre « durablement » dans les processus de mutation. Les 73 sites proposés à la session autour de ce thème soulèvent un ensemble de questions transversales, qui pour relever d’enjeux sociétaux, n’en posent pas moins des questions spécifiques à l’espace.

Europan 7 : Challenge suburbain, intensités et diversités résidentielles : résultats européens
Livres
Année : 2004
Auteur : Didier Rebois
Editeur : EUROPAN FRANCE EROPAN FRANS
Description : À l'occasion de la septième session des concours, Europan publie le catalogue des projets primées par les jurys des 15 concours nationaux organisés dans 68 villes européennes dans 19 pays différents autour d'une problématique commune : « Challenge suburbain, intensités et diversités résidentielles ». Comment transformer la ville dispersée et de la vitesse pour créer une ville durable, écologique et urbaine, en s'appuyant sur la nouvelle demande sociale et culturelle émergente ? Comment faire de la création de nouveaux quartiers résidentiels aux typologies innovantes et à la complexité programmatique un outil de stratégie de qualification des aires suburbaines ? 119 projets (57 projets lauréats, 62 projets mentionnés sur les 2100 projets rendus) sont présentés indépendamment du pays - selon six thèmes regroupant les sites par familles : - qualifier les fragments résidentiels, - articuler par de nouvelles polarités, - revitaliser les ensembles sur planifiés, - négocier avec les infrastructures, - investir les sites libérés. Chaque projet (un lauréat sur deux pages, un mentionné sur une page) est développé suivant une double échelle, celle du concept urbain et celle du projet architectural avec un texte de présentation explicitant les idées fortes. Plusieurs articles permettent de comprendre les enjeux européens et les thèmes comparatifs des projets primés. Didier Rebois, secrétaire général d'Europan analyse les tendances dominantes de la session autour de quelques attitudes architecturales et urbaines caractéristiques du débat culturel européen à l'interface entre ville et architecture.

Résultats Europan 10 : inventer l'urbanité, régénération, revitalisation, colonisation
Livres
Année : 2010
Auteur : Didier Rebois
Editeur : EUROPAN FRANCE EROPAN FRANS
Description : À l'occasion de la dixième session des concours, EUROPAN publie le catalogue des projets primés dans 62 villes européennes de 19 pays participants à la session. Le thème générique d’Europan 10 était inventer l’urbanité, avec pour finalité de faire société, c'est-à-dire de mettre ensemble des gens de toutes conditions et de toutes provenances. On ne peut cependant ignorer la tendance dominante à l’individualisation, à la recherche d’autonomie. C’est bien à cette contradiction que s’adresse Europan : vouloir à la fois la ville, c’est-à-dire d’une part rechercher l’animation, la vie collective, le public, et d’autre part, préserver l’intimité, la «privacy», le chez soi et l’entre- soi.
 Mais la session mettait l’accent aussi sur les objectifs qualitatifs du développement durable. Comment concilier densité et qualité résidentielle, être en ville et dans la nature ? Comment imaginer des projets durables capables de créer de l’intensité urbaine tout en prenant soin de l’environnement ?

Les ponts Schuhl
Livres
Année : 1997
Auteur : Thierry Durousseau
Editeur : ED GENERALES JENERAL
Description : ''La forme des poutres, le dessin de leurs culées et des piles, le parement de ciment blanc bouchardé, les gardes-corps contribuent à créer une impression d'unité.'' André Schuhl, 1950

Le Moniteur #6233 : Entrées de ville : sortir du vilain
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Cette année encore, Vinci ouvre le bal. La semaine dernière, le n° 1 européen du BTP dévoilait une hausse spectaculaire (+ 25 %) de son chiffre d'affaires 2022. Certes, la majorité a été réalisée à l'étranger. Certes, l'acquisition de Cobra IS explique en partie ce formidable bond. Reste que, comme le confirmeront prochainement ses concurrents tricolores, les entreprises de BTP manquent davantage de bras que de chantiers. Cette forme éclatante ne doit pas conduire à occulter les inquiétudes qui occupent l'esprit des dirigeants du secteur. Des craintes alimentées par les alarmes des maîtres d'ouvrage. A Lyon et ailleurs, les promoteurs s'inquiètent tant des obstacles persistants à l'obtention des permis de construire que des difficultés récentes des ménages à décrocher leur financement. C'est justement parce qu'il n'est pas trop tard qu'il est urgent de réagir Côté collectivités, c'est la crise énergétique qui menace de dévorer une partie du budget initialement destiné à l'investissement. Ces nuages qui s'accumulent paraissent encore lointains. Les carnets de commandes restent pour l'heure bien garnis et les projets qui coincent aujourd'hui ne pèseront sur l'activité qu'en 2024 voire au-delà. Or, c'est justement parce qu'il n'est pas trop tard qu'il est urgent de réagir. Non pas pour le plaisir d'alimenter la machine à construire, mais pour répondre aux besoins de logements abordables, d'équipements publics de qualité et d'infrastructures écologiques. Avec sa palette d'outils financiers et administratifs, l'Etat doit prendre ses responsabilités. Mais rien ne sera possible sans la ferme volonté des collectivités de prendre le sujet à bras-le-corps. Une gageure alors que les élus locaux sont tenus d'améliorer le cadre de vie, de freiner l'artificialisation des sols et de limiter les nuisances. La métropole de Rennes tente de concilier les contraintes, en généralisant d'un côté le balcon obligatoire et la dissociation du foncier et du bâti, tout en rehaussant de l'autre ses objectifs de production annuelle de logements. Objectif : + 25 %, aussi bien que Vinci. La voie est étroite, mais elle existe : encore faut-il s'y risquer.

Le Moniteur #6236 : Investissements dans les mobilités. Qui gagne, qui perd ?
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : C'est peu dire qu'il était attendu, ce rapport du Conseil d'orientation des infrastructures (COI). Initialement annoncé pour décembre, reporté à janvier et finalement remis fin février, le texte a eu le temps de voir chaque mot soupesé, chaque chiffre revérifié. Au bout du compte, ce document propose trois scénarios d'investissements, du plus économe au plus coûteux, qui esquissent les perspectives françaises en matière de mobilités. L'attente ayant été suffisamment longue, Elisabeth Borne n'a pas fait durer le suspense davantage. A peine avait-elle pris le rapport en main que la Première ministre annonçait opter pour le scénario médian. Ce choix n'est certes pas une surprise totale mais c'est un soulagement pour les professionnels car, si cette option est effectivement suivie, l'enveloppe de l'Etat destinée aux infrastructures fera un bond de 50 %. Etablir des priorités pour les infrastructures, c'est écarter certains projets et faire évidemment des déçus Un tel outil de prospective nécessite du temps, on l'a compris, du travail, on s'en doute, mais aussi d'inévitables compromis. Etablir des priorités, c'est écarter certains projets. L'époque du « quoi qu'il en coûte » est bel et bien révolue. Pire : cette période a lourdement dégradé les finances publiques, ce qui rend encore plus difficile l'accès aux deniers de l'Etat, a fortiori pour financer des investissements qui, nonobstant leur nécessité, verront leurs effets produits dans des années, voire des décennies. Il y a bien évidemment des déçus, c'est le propre de l'exercice. Les professionnels de la route grincent des dents. Le Sud-Ouest voit s'éloigner sa LGV Bordeaux-Toulouse. Quant aux promoteurs du Lyon-Turin, ils s'étranglent d'un énième décalage du projet. Ces points noirs, qui méritent qu'on y revienne, ne doivent pas occulter une réalité plus réjouissante : la volonté politique semble bien réelle, et ce, au plus haut sommet de l'Etat. On peut remercier ici la loi d'orientation des mobilités de 2019 qui a, entre autres, installé dans la durée ce COI. Une loi portée à l'époque par une ministre des Transports tenace nommée Elisabeth Borne. Cette dernière dispose aujourd'hui de tous les leviers pour réaliser l'acte 2 de cette noble ambition.

Urbanisme #428 : Energies
Périodiques
Année : 2022
Auteur : Julien Meyrignac
Editeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISM
Description : Quand nous avons inscrit, en octobre 2021, la question des énergies à notre calendrier éditorial, croyez-le ou non, nous avons dû faire face à bien des étonnements et interrogations. Or, vous qui lisez ces lignes, un an plus tard, vous êtes en train de vous demander – j’en suis certain – si la revue Urbanisme n’est pas en train de surfer sur la haute vague d’une crise qui touche désormais tout le monde et semble s’ancrer résolument dans le temps long. Pourtant, cette problématique ultrasensible des énergies a déjà produit, sur la courte échelle temporelle de la bascule de l’holocène à l’anthropocène, des évènements dramatiques (de guerres en crises) que nous n’avons pas pu ne pas voir, des conséquences sur l’environnement et le cadre de vie (pollutions, maladies…) que nous n’avons pas pu ne pas sentir et ressentir, une incidence croissante (jusqu’à devenir excessive) sur nos budgets que nous n’avons pas pu ne pas toucher. Nous n’avons pas eu envie de voir, de sentir, de toucher les impacts de l’évolution de nos modes de vie sur la planète et sur nos vies elles-mêmes. Les promesses de la mondialisation en matière de confort et pouvoir d’achat, opportunément catalysées par une énergie bon marché, étaient bien trop belles pour être assombries par des cas de conscience, pour être entachées d’éthique. D’autant que les industriels de l’exploitation et de la production d’énergie, de leur côté, s’appliquaient à rendre les questions de fond – ressources, émissions, déchets ultimes, etc., – presque parfaitement invisibles au plus grand nombre. Permettant ainsi, jusqu’à une période encore très récente, à chacun de se bercer d’illusions et autres pensées magiques, et aux acteurs de l’urbanisme de faire de cette question le plus invraisemblable et regrettable impensé de leurs projets. Notez à ce stade que si réveil il y a, personne n’a manifestement retenu la leçon, tant les acteurs du digital et de la logistique appliquent aujourd’hui avec succès les mêmes recettes d’invisibilité pour déculpabiliser les masses. Alors, que s’est-il passé en un an ? Dans les discussions quotidiennes, certains évoquent la guerre en Europe, et quand on leur rappelle qu’elle a commencé en 2014 avec l’annexion de la Crimée, ils précisent : les conséquences économiques de la guerre, et tout particulièrement la rupture d’approvisionnement en gaz de l’Europe par la Russie. S’ensuit généralement un débat entre néo-experts – comprendre informés – alternant géopolitique de l’épicerie (la moutarde), complotisme soft (les mains occultes) et inquiétudes non feintes (y aura-t-il de l’essence à Noël ?). Plus sérieusement, ce qu’il s’est passé en un an, c’est qu’une grande partie de la population s’estimant jusqu’alors pas ou peu concernée a touché du doigt sa dépendance énergétique, comprenant par là même que les ressources sont limitées et sensibles. Mais surtout, en conséquence, cette population a commencé à payer le prix de ses existences dispendieuses ; et brutalement atteinte au porte-monnaie, elle se surprend aujourd’hui à prononcer plus que volontiers, avec espoir, les mots sobriété et transition. De telle sorte qu’un numéro d’Urbanisme consacré à l’énergie prend aujourd’hui forme d’évidence.

Le Moniteur #6240 : A Calais, la capitainerie trouve l'équilibre
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Un canalisateur, un fonctionnaire et un aménageur sont sur un même bateau… mais ils ne le savent pas. Eparpillés entre des métiers, des statuts juridiques, des modèles économiques, des cultures professionnelles et même des ministères de tutelle différents, les acteurs de l'aménagement ne se conçoivent pas, de prime abord, comme un « tout ». Evidemment, les uns ont l'habitude de travailler avec les autres, mais la vision globale, elle, était jusqu'à présent largement sporadique. Cette chaîne de valeur est bien évidemment moins lisible que celle de l'agroalimentaire. Son périmètre apparaît moins net que celui de l'automobile. Et pourtant, c'est un fait : tous ses membres forment un pan cohérent de l'activité économique. Pour preuve, tous lisent « Le Moniteur ». Tout comme Monsieur Jourdain dit de la prose sans le savoir, l'aménagement, lui, fait filière sans s'en rendre compte. L'appréhension du cadre de vie comme une filière apparaît salutaire Petit à petit, cependant, la prise de conscience émerge. En témoigne l'activité de la mission gouvernementale sur la décarbonation de l'aménagement, copilotée par Anne Fraisse. Parmi les nombreux contributeurs à cette feuille de route collective, figurent bien évidemment des aménageurs, mais aussi des architectes, des entreprises de travaux publics ou encore des collectivités. Ce n'est pas un hasard si cette structuration intervient à l'occasion d'une réflexion sur la réduction des émissions carbone, qui nécessite de maîtriser tous les termes d'une équation complexe, du foncier en amont jusqu'à l'usage en aval. Pour réduire les effets des transports, il faut réaliser des pistes cyclables mais aussi concevoir des quartiers mixtes. Pour limiter l'artificialisation des sols, il faut dépolluer les friches mais aussi revoir la fiscalité locale. A toutes les étapes, à toutes les échelles, les choix s'enchevêtrent. C'est bien connu : ce qui n'est pas nommé n'existe pas. En cela, l'appréhension du cadre de vie comme une filière apparaît salutaire, tant pour les acteurs qui la composent que pour les pouvoirs publics qui l'encadrent. Comprendre que l'on embarque sur un même bateau, c'est se donner la chance de ramer dans le même sens.

Le Moniteur #6241 : Sobre, low-tech et résilient : le bioclimatisme dans l'air du temps
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Comme un retour aux sources. La réflexion foisonnante sur la conception bioclimatique, même si elle se nourrit de connaissances techniques pointues, plonge ses racines dans les savoir-faire traditionnels, les architectures vernaculaires et les ressources d'à-côté. Elle interroge la confiance placée au cours de la seconde moitié du XXe siècle dans les dispositifs techniques et réinterprète la notion de confort à l'aube de la crise climatique. Pour aboutir à ces réalisations, architectes et bureaux d'études travaillent main dans la main - et très en amont du projet - afin d'imaginer des plans et des coupes favorisant la circulation d'air, le rafraîchissement en été et le maintien de la chaleur en hiver. Une tâche à la fois complexe et rustique, savante et rudimentaire, qui se heurte aux poids des habitudes comme au mur de la réglementation. Rompre avec le modèle de la boîte hermétique Tupperware, pour une salle de classe par exemple, c'est bien sûr faire entrer de l'air mais aussi du bruit, et donc se heurter à la réglementation acoustique. Le bioclimatisme n'a pas, aujourd'hui, vocation à embrasser l'ensemble de la production bâtie Le bioclimatisme n'a pas, aujourd'hui, vocation à embrasser l'ensemble de la production bâtie. Les contraintes changent du tout au tout entre une maison individuelle et une tour de logements, entre une école primaire et un immeuble tertiaire. Sans parler de l'usine, forme la plus aboutie de la machine faite bâtiment. Et pourtant, la transition écologique passe aussi par la manufacture, comme le défendent les promoteurs du futur projet de loi sur l'Industrie verte. Là aussi, il s'agit de déconstruire des décennies de certitudes. Les limites de la globalisation font désormais consensus jusque chez Bruno Le Maire. La relocalisation apparaît comme un enjeu de souveraineté et de sobriété. Là aussi, on attend une mise en cohérence des politiques publiques : accélérer les procédures sans nuire à l'environnement, faciliter l'achat public local sans en restreindre l'accès, ériger de vastes bâtiments sans artificialiser… Les chemins de la décarbonation sont multiples. Ils passent autant par les tours à vent que par le smart building, par la terre crue que par l'hydro gène. Seul point commun : dans les pouvoirs publics comme chez les professionnels, ces voies vertes seront toutes pavées de matière grise.

Le Moniteur #6234 : Les as de la nouvelle règlementation
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Un « z » qui veut dire zéro. Mais un zéro relatif ou absolu ? C'est tout le débat sur le ZAN qui agite les parlementaires ces jours-ci, loin du tumulte des retraites. Initiée par des sénateurs, une proposition de loi en cours de discussion vise à desserrer l'étau sur les collectivités. Comme par enchantement, les députés de la majorité viennent de défourailler leur propre texte, bien plus proche de la conception du gouvernement. Le combat politique s'engage, à la pointe de l'épée. Sur le terrain, la dynamique de non-artificialisation est pourtant bel et bien enclenchée. Au cœur de Lyon, à Saint-Ouen aux portes de Paris ou à Cusset dans l'Allier, ce sont bien des friches qui accueilleront les futurs quartiers. Ou encore à Dreux, territoire précurseur et enthousiaste de la sobriété foncière. D'où vient alors la crispation parlementaire ? Ses racines plongent dans les territoires ruraux, base arrière des sénateurs, où l'on peine à imaginer un développement sans consommation de terres agricoles. Les tours ne poussent pas dans les bourgs : on s'y installe justement pour fuir la densité. D'où la montée d'une angoisse, celle que le ZAN implique aussi un zéro croissance nette. La politisation comporte le risque d'attiser une opposition caricaturale entre ville et campagne. Tout semble en place pour un dialogue de sourds. D'un côté, la lutte contre l'artificialisation se trouverait réduite à une marotte de citadins désireux de plonger la ruralité dans un immobilisme de carte postale. De l'autre, les craintes des élus ruraux ne seraient, aux yeux des défenseurs d'une application stricte de la règle, qu'une expression de leur conservatisme atavique. De la ZFE au ZAN, de la bagnole au pavillon, la politisation comporte le risque d'attiser une opposition caricaturale entre ville et campagne. Evidemment, tout cela est infiniment plus complexe. L'ambition est légitime, les craintes sont réelles. Les modalités d'application nécessitent donc un débat approfondi et sincère qui, jusqu'à présent, a fait cruellement défaut. Reste à savoir si, dans le climat actuel, ce nouveau champ de bataille parlementaire accouchera de solutions concrètes et partagées. Echapper, si possible, à la « bordélisation »

Le Moniteur #6235 : Equans lève le voile sur ses ambitions
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Barbara Kiraly
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : La myopie, ce fléau Qui aurait pu prédire la crise du logement ? Tout le monde. Ou presque. Le secteur du bâtiment alerte depuis plus d'un an et la touche du doigt aujourd'hui. En 2022, les constructeurs de maisons ont en effet réussi l'exploit de commercialiser peu ou prou autant de logements individuels que de HLM agréés, soit moins de 100 000 unités ! Pour éviter d'avoir à prendre les mesures financières qui s'imposent, une énième concertation a été lancée, sous la houlette du Conseil national de la refondation. Laissant les professionnels dubitatifs, car il y a « un consensus sur le fait que la commission Rebsamen a bien fait le boulot en mettant sur la table les solutions nécessaires », rappelait tout récemment un poids lourd du secteur. Et pour répondre à la grogne bien compréhensible des promoteurs immobiliers, qui présenteront leurs mauvais chiffres début mars, le ministre du Logement, Olivier Klein, les a reçus pour une session de câlino thérapie la semaine passée. Comme dans le secteur du logement, le manque de vision pénalise la réindustrialisation du pays. Autre secteur, même manque de vision : la France découvrait avec horreur - à la faveur de la crise sanitaire - les conséquences de plusieurs décennies de désindustrialisation. Rendez-vous compte : la part de l'industrie dans le PIB de l'Hexagone chutait à 13,5 % en 2018, alors qu'elle culminait à 25,5 % à la même date en Allemagne selon l'Insee. « Installer une usine prend deux fois plus de temps en France qu'en Allemagne », admet-on aujourd'hui à Bercy. Le gouvernement compte bien accélérer avec son projet de loi « industrie verte » qui sera présenté au Parlement en juin. Un texte bienvenu… qui arrivera trois ans après le début de la crise sanitaire et quelques dizaines d'années trop tard.

Le Moniteur #6237 : EnR, ZAN, bas carbone... Vinci veut prendre les devants
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Vingt-trois millimètres qui changent tout. La profondeur de la fissure découverte, le mois dernier, dans la tuyauterie de la centrale de Penly est telle qu'elle impose une vague de contrôles dans tout le parc nucléaire tricolore. Cette énième alerte témoigne de la fragilité de notre approvisionnement énergétique : alors que la production est sous tension, ces quelques millimètres pourraient encore nous priver de précieux térawatts-heure. L'effet papillon, version atomique. L'invraisemblable série de déconvenues touchant EDF pourrait prêter à sourire. Mais on aurait tort de tirer sur l'ambulance : la descente aux enfers de l'ancien fleuron national risque d'entraîner le pays tout entier. La reconstruction de notre modèle énergétique est urgente. Elle implique la mobilisation de tous, à commencer par les majors du BTP, qui ont chacune intégré ces métiers en leur sein. Vinci va même plus loin en devenant producteur d'EnR. Un virage stratégique défendu avec ardeur par son P-DG Xavier Huillard. Au-delà de la relance du nucléaire, c'est du côté du renouvelable que les appétits s'aiguisent et que les armes s'affûtent On peut le comprendre. Au-delà de la relance massive de la filière nucléaire, c'est en effet du côté du renouvelable que les appétits s'aiguisent et que les armes s'affûtent. Les choix d'aujourd'hui seront déterminants pour les années à venir. Opter pour le photovoltaïque ou l'éolien ? Privilégier l'off-shore ou l'on-shore ? Se positionner comme industriel, constructeur ou opérateur ? Chacun cherche aujourd'hui la martingale. Après des années à porter à bout de bras l'amorçage de cette activité, le temps est-il venu pour l'Etat de laisser les acteurs privés en toute liberté ? Ce serait une erreur. Bien éloigné du monopole public, le marché des EnR connaît un bouillonnement tel qu'il devient prioritaire d'élaborer un cadre réglementaire adapté et ce, tant pour la production, comme l'ambitionne la toute nouvelle loi d'accélération des EnR, que pour la vente d'électricité renouvelable. Un environnement juridique susceptible de sécuriser les projets. Un mur d'investissement nous fait face. Et lui ne présente pas de fissure.

Le Moniteur #6238 : Les routes, un patrimoine à bichonner
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : On peine encore à percevoir toutes les implications de la priorité donnée à la reconstruction de la ville sur la ville. Les équilibres économiques se trouvent bousculés par le coût du foncier, des déconstructions ou des transformations. Des compétences techniques nouvelles - de la dépollution des sols au diagnostic du bâti existant - deviennent incontournables. Des évolutions réglementaires s'efforcent d'encourager ce qui, jusqu'ici, n'était que marginal : surélévation, changement de destination… Sans parler du travail même de conception et de construction, infiniment plus complexe à réaliser qu'au milieu des champs. Le partenariat entre le public et le privé trouve dans la reconstruction de la ville sur la ville un nouveau terrain de jeu Cette mutation profonde n'épargne pas l'aménagement urbain. Sur la ville du déjà-là, les intérêts se croisent, les prérogatives s'enchevêtrent. Pour faire converger les points de vue, l'Etat et les collectivités se prennent à œuvrer main dans la main avec des promoteurs, des foncières voire des industriels. Le partenariat entre le public et le privé trouve ici un nouveau terrain de jeu qui exige un montage complexe, une confiance réciproque et une claire répartition des rôles. C'est cette tendance de fond qu'entend ausculter notre nouvelle série dédiée à « l'aménagement partagé ». Cette semaine, nous nous rendons dans la métropole lilloise, à la découverte de Quai 22, une opération mixte portée par deux promoteurs et une SEM. Les mois prochains, nous nous intéresserons à la requalification de friches commerciales, à la revitalisation de centres-villes dégradés, à la création de campus mêlant recherche et entreprises… Autant de projets issus de territoires divers et toujours sur mesure, mais qui, tous, sont venus à bout d'un cheminement tortueux à la faveur d'un esprit résolument collectif. Que le lecteur ne s'y trompe pas. Il n'y aura, dans ces exemples, ni grande leçon ni formule magique. Chaque cas est le fruit de contingences locales et de rencontres plus ou moins fortuites. Non reproductibles, ils n'en restent pas moins évocateurs de cette indispensable manière de fabriquer la ville aujourd'hui. En cela, ces opérations deviennent source d'inspirations. L'aménagement partagé aussi, ça se partage.

Urbanisme #430 : Prospective - Au défi des utopies et du réel
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Julien Meyrignac
Editeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISM
Description : Au retour d’une pause hiémale dont le principal bénéfice fut, sans aucun doute, la déconnexion numérique, sautant dans le grand bain médiatique (presse x chaînes d’information x réseaux sociaux), j’ai manqué périr tout à la fois noyé et démembré par le tsunami glauque des points de vue. Car il n’y a plus d’information désormais, il n’y a que des avis. Si le succès des réseaux sociaux tient depuis l’origine à la possibilité offerte à tout un chacun d’être un commentateur (contempteur) de tout sujet aussi sophistiqué ou trivial soit-il, si cela fait longtemps déjà que la télévision et la radio sont les empires des chroniqueurs, nous ne pouvons que constater qu’une presse quotidienne, en se réduisant elle-même au rôle de relais desdites opinions qu’elle capture, engraisse et libère dans ses pages, a renoncé à l’information. Tout du moins au sens que lui donnaient ses pères contemporains, parmi lesquels Hubert Beuve-Méry. Cela fait longtemps que la prudence nous enjoint de vérifier ce qui est avancé, et nous avons pris l’habitude de vérifier qui parle. Mais il est de plus en plus difficile de le savoir, dans la mesure où l’erreur d’analyse (intentionnelle ou non) de quelqu’un n’ayant d’autre motivation que d’affermir sa posture est désormais reprise en canon dans tous les canaux médiatiques. Exemples les plus connus : l’artificialisation des sols qui représenterait la surface d’un département français toutes les x années selon les sources et Paris qui serait la ville la plus dense du monde. Dans le déferlement des avis, les voix des sachants (académiques ou professionnels experts) sont couvertes par le bruit assourdissant des apprentis-sorciers, des grandes gueules et autres colporteurs en plein exercice de placement de produits, qu’il s’agisse d’eux-mêmes ou d’une offre « étagère » miracle. Mais il y a plus grave : la diffusion de la parole et des actes militants non pas pour ce qu’ils sont – le plus souvent fondés, sinon nécessaires –, mais pour « l’objectivité » des enjeux auxquels ils s’attachent et la « nécessité » des actions qu’ils conduisent. Jusqu’à l’étourdissement, au mirage d’une justice citoyenne qui n’est pas sans rappeler de bien mauvais souvenirs historiques. Ainsi, quand un grand quotidien national soutient tacitement les « dégonfleuses » de SUV au nom de la lutte climatique, on ne peut s’empêcher de se demander quel regard il porte à cet égard sur le développement massif du chauffage au bois par les ménages les plus fragiles. Et surtout de se dire : qu’est-ce qui vient après le dégonflage ? Du bruit, encore du bruit, toujours du bruit. Le grand espace digital, cette promesse de connaissance universelle et d’augmentation de l’humanité est une nouvelle tour de Babel, un endroit où règnent le bruit, la confusion et où les gens ne se comprennent pas. Dans les anciennes langues sémitiques, Bāb‑Ilum désigne « la porte des dieux », mais, dans la Bible, la racine BLBL signifie « bredouiller », « confondre » ; on la retrouve dans le verbe babiller qui veut dire « parler beaucoup », d’une manière enfantine. Pas bien grave donc ? Si, car les approximations et les fake facts composent un maelström de biais dans lequel nous – humains – piochons allègrement, sans précaution ; mais pas aussi bien que ChatGPT qui achèvera d’en faire, au gré des volumes de reprises qui fondent ses statistiques, des vérités. Dans l’Ancien Testament, la tour de Babel est abandonnée par les hommes éreintés : ne serait-ce pas la plus grande utopie contemporaine ?

Le Moniteur #6239 : Sabotages, intrusions... Le BTP pris pour cible
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Ni LBD, ni canon à eau. La protection d'un chantier s'opère - et c'est heureux - avec les outils de la sécurité privée. Alors, c'est vrai, quand des opposants débarquent, ce n'est pas l'alarme antivol ni la ronde d'un maître-chien qui peut les arrêter. C'est pourquoi, depuis quelques années, l'accroissement du nombre d'intrusions militantes ou d'actes de sabotage impose aux entreprises comme aux maîtres d'ouvrage de repenser leurs dispositifs (lire p. 8). Mieux protéger le matériel, mieux dialoguer avec les forces de l'ordre… Tout cela paraît indispensable. Cependant, comme le montre l'actualité, la réponse sécuritaire demeure terriblement court-termiste dans ses effets. Ni faction, ni factieux, les militants qui s'en prennent aux projets de construction sont mus non par l'appât du gain ou la peur du gendarme mais par des convictions, le plus souvent environnementales. La construction doit endosser un rôle historique dans la décarbonation. Or, l'urgence climatique ne faiblit pas, au contraire. Le dernier rapport du Giec est sans ambiguïté : les bâtiments et les infrastructures pèsent lourd dans les émissions (lire p. 14) . On peut en conclure qu'il faut bloquer les camions, démonter les grues et vouer le BTP aux gémonies. « All Constructors Are Bastards » en quelque sorte. Ou alors on peut considérer que, compte tenu de cette responsabilité, la construction doit endosser un rôle historique dans la décarbonation. Reste à convaincre. Traiter les opposants par le mépris n'a jamais résolu le moindre conflit. Et se draper dans la régularité de la procédure ne suffit pas à assurer la légitimité d'un projet. C'est donc du côté du dialogue et de la transparence que doivent porter les efforts. Il faut écouter Chantal Jouanno pointer, au terme de ses cinq années à la tête de la Commission nationale du débat public, le recul de notre droit de la participation. Il faut la suivre quand elle plaide pour une planification territorialisée capable de donner au public une vision plus claire de la transition écologique. Sans naïveté, mais avec conviction. La démocratie sociale apparaît bloquée. La démocratie représentative se trouve malmenée. Si, pour apaiser les tensions, on essayait au moins de sauver la démocratie environnementale ?

Le Moniteur #6242 : "Nous considérons l'Europe comme notre marché domestique"
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Fabien Renou
Editeur : ED LE MONITEUR MONITER
Description : Plic. Ploc. Plic. Et plus rien. Des robinets de quatre communes des Pyrénées-Orientales ne coule plus d'eau potable depuis le 14 avril. Le printemps commence à peine que le forage alimentant ces villages n'est déjà plus en mesure d'abreuver leurs habitants. Un raccordement à une source non potable fera office de rustine. Préoccupant, bien au-delà de la vallée de la Têt. La sécheresse de l'été dernier aura, pour beaucoup, servi de coup de semonce. « Nous avons évité le pire », confirme un rapport interministériel rendu public la semaine dernière. Comme on ne joue pas plus avec l'eau qu'avec le feu, un grand plan a été annoncé par le président de la République, fin mars, sur les rives du lac alpin de Serre-Ponçon. Un plan ambitieux mais largement insuffisant au regard du déficit hydrique chronique qui menace. De même que l'électricité, l'eau était inconsciemment considérée comme une ressource inépuisable. Le défi, en effet, est immense. Il s'agit certes d'une question de gros sous qu'il faudra bien finir par sortir pour remettre à niveau nos réseaux. L'effort s'annonce douloureux mais, face au mur, nous y parviendrons. Un toilettage réglementaire semble aussi nécessaire, mais il est à notre portée. Ce qui s'annonce bien plus difficile, c'est le changement profond de modèle de développement, pour l'agriculture comme pour l'industrie, l'énergie ou la construction. Une révolution culturelle. De même que l'électricité, l'élément liquide était inconsciemment considéré comme une ressource inépuisable, exception faite de quelques épisodes estivaux de distribution de packs d'eau sous l'œil des caméras. Et, comme pour l'électricité, une série d'efforts individuels et collectifs permettent, une fois la prise de conscience effectuée, de passer les étapes difficiles. En 2018, le demi-million d'habitants du Cap, en Afrique du Sud, a réussi à limiter la consommation et à éviter ainsi le « Day Zero », le jour où les robinets seront à sec. Une extrémité à laquelle, toutes proportions gardées, un coin de Catalogne est aujourd'hui réduit. Reste une différence fondamentale entre l'eau et l'électricité : la première ne se produit pas, elle se prélève. Lorsque la source se tarit, on ne peut en construire une autre. Lorsque le fleuve est à sec, on ne peut en fabriquer un autre. Restent alors les larmes qui, seules, peuvent encore couler.

Urbanisme NS #3 : Grand prix national du paysage 2022 - La sobriété partagée
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Julien Meyrignac
Editeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISM
Description : Des paysages en mouvement Effondrement de la biodiversité et les conséquences du changement climatique nous obligent à changer de paradigme, à redéfinir nos manières d’habiter et d’aménager nos territoires et, en somme, à innover. Au siècle dernier, l’aménagement de nos villes et nos campagnes s’est fait sans forcément prendre en compte la consommation foncière : les terres agricoles étaient abordables, le modèle du pavillon de périphérie déployé sur de larges parcelles plébiscitées, et l’implantation de grands centres commerciaux aux périphéries des villes répondait à un besoin des habitants et de l’économie. L’étalement urbain a ainsi été vu, à tort, comme une solution durant plusieurs années, sans qu’il ne s’impose de limites. Ce modèle a vécu. L’actualité des derniers mois en témoigne : nous sommes engagés aujourd’hui dans une reconquête de nos espaces délaissés, de notre sol et de nos espaces naturels. La loi climat et résilience a imposé des limites à la consommation foncière. Elle vise un objectif de « zéro artificialisation nette » en 2050, ainsi que la division par deux du rythme d’artificialisation nouvelle à dix ans. Cette loi s’intéresse pour la première fois à la question de l’atteinte à la fonctionnalité des sols et à l’importance du sol vivant. Elle est fondatrice car elle permet de comprendre que les ressources ne sont pas inépuisables. Cette reconquête passe également par la réappropriation des franges urbaines : espaces de contact entre la ville dense et son environnement immédiat, elles ont longtemps été dépréciées. Aménagées et valorisées, elles offrent alors de nouveaux espaces publics pour les citoyens et des structures paysagères renforcées, favorables à la biodiversité. C’est bien dans cette optique que le ministère a lancé la troisième édition de l’appel à projets fonds friches, doté de 100 millions d’euros. Les citoyens demandent par ailleurs, à juste titre, plus de nature en ville : c’est une priorité. Le gouvernement a ainsi mis en place récemment un fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires : ce nouveau fonds de 2 milliards d’euros, placé sous la responsabilité du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, permettra de soutenir les projets des collectivités territoriales en faveur de la transition écologique. Il visera notamment à soutenir la performance environnementale des collectivités, l’adaptation des territoires au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie. Ces différents leviers tendent vers l’exigence d’une plus grande sobriété, qui trouve sa pleine expression dans le projet lauréat du Grand Prix national du paysage de valorisation et de restauration du cap Fréhel, porté par le paysagiste Alain Freytet et le Conservatoire du littoral. Ce projet m’a séduite. Il est venu réparer, en quelque sorte, un paysage abîmé par l’homme, sans mettre de côté l’accès au site par le plus grand nombre. Ce projet, et plus largement le Grand Prix national du paysage, démontre combien l’innovation paysagère anime le processus de transformation des territoires, et met en lumière le rôle fondamental du paysagiste concepteur pour des territoires en mouvement. Si la défense de la qualité du paysage n’a pas toujours été prioritaire, je crois aujourd’hui ce combat en passe d’être gagné. Les mentalités évoluent, et nous devons nous en réjouir. Ensemble, continuons à œuvrer pour préserver la qualité de nos paysages, à les faire vivre.

Urbanisme #431 : L'eau, commun exceptionnel
Périodiques
Année : 2023
Auteur : Julien Meyrignac
Editeur : SARL PUBLICATIONS D ARCHITECTURE ET D URBANISME PUBLIKASION ARCHITEKTUR URBANISM
Description : L’eau n’est pas qu’un élément. Elle n’est pas qu’une ressource parmi d’autres. Elle n’est pas qu’une matière conjoncturelle, qu’un objet de crise. Les imaginaires collectifs et les récits, les religions et les sciences toujours nous le rappellent, sur tous les continents et à travers les âges : l’eau est la matière de toute chose vivante. Et par sa nature existentielle, elle est duale : à la fois nourricière – source de tout épanouissement végétal, animal et humain – et rageuse, dévastatrice. Depuis toujours, les hommes s’emploient à la contraindre pour s’en protéger, à la contrarier pour en tirer parti, jusqu’à la dilapider par une surconsommation négligente, la dénaturer en la polluant. Fondamentalement conscients, sans aucun doute, de la gravité de leurs décisions et de leurs conséquences, mais prêts à tout pour le « progrès », justifiant souvent leurs captations par la nécessaire lutte contre l’eau « mauvaise » : assainir, pour éradiquer la polio ; assécher, pour venir à bout du « palu » ; endiguer, pour empêcher les crues, et tant mieux si cela favorise l’irrigation. Mais, en cette aube millénaire, le cumul des effets délétères de la suractivité humaine dans un monde globalisé – changement climatique, choc démographique, perte de conscience du vivant et marchandisation de toute chose (…) –, les populations de l’hémisphère nord sont engagées sur un chemin de Damas. Face aux pénuries, le stress issu de la raréfaction de la ressource n’est plus une problématique lointaine de pays en voie de développement, au Sahel ou ailleurs. Leurs croyances (illusions ?) sont en train de s’effondrer, et il leur faut – de toute urgence – changer de postures à tous les niveaux de compétences et de responsabilités. Changer des lois héritées d’époques révolues qui privilégient les questions sanitaires et économiques à celles des valeurs et consistances des ressources. Changer les modèles de gouvernance qui les ont accompagnées (délégations de service public). Changer les partis de conception urbaine, paysagère et architecturale pour s’éloigner de l’accessoire – les trames bleues, les noues, les toits-terrasses, etc. – et se concentrer sur le principal : garantir à toutes les populations un accès responsable à la ressource. Et à ce titre, faire preuve d’imagination, pour ne pas verser dans des équilibres budgétaires discutables sur le plan social (coût indexé sur la consommation). Cela demande, aussi, de reconsidérer certaines options techno-économiques, telle la désalinisation de l’eau de mer, déjà massivement mise en oeuvre à nos portes (Catalogne), mais au coût énergétique – donc climatique – qui peut être jugé exorbitant. Pour parvenir à faire face à cette grande cause nationale, ce qui implique de s’extraire des pressions des lobbys et autres intérêts régionaux ou catégoriels, un grand débat semble absolument nécessaire. Mais cette formule a-t-elle encore une chance d’accoucher d’un projet de société ? Paul Claudel a écrit : « Toute eau nous est désirable ; et, certes, plus que la mer vierge et bleue, celle-ci fait appel à ce qu’il y a en nous entre la chair et l’âme, notre eau humaine chargée de vertu et d’esprit, le brûlant sang obscur1. » L’eau est un élément métaphysique et passionnel, qui se révèle quand elle vient à manquer ou excéder (osons le dire : comme l’amour). Il n’est pas facile, mais absolument nécessaire, de prendre aujourd’hui les décisions afin qu’elle nous maintienne et non nous emporte.

En campagne : entretiens avec Simon Teyssou, Grand prix de l'urbanisme 2023
Livres
Année : 2023
Auteur : Simon Teyssou
Editeur : EDITIONS PARENTHESES EDISION PARANTES
Description : Figure originale des métiers de l'urbanisme et de l'architecture, Simon Teyssou mène, à l'écart des grandes agglomérations, une démarche expérimentale dont les méthodes et les objectifs s'inscrivent au plus juste dans les priorités d'aujourd'hui. Avec le Cantal comme lieu-racine, l'actuel directeur de l'École nationale supérieure d'architecture de Clermont-Ferrand intègre de fait, dans sa pédagogie comme dans sa pratique, les impératifs écologiques et économiques d'un avenir vivable auquel, tous, nous aspirons. Recours aux ressources locales, préservation de l'existant, recherche de l'efficacité dans les relations entre acteurs… tels sont les outils qu'il met en œuvre dans le contexte contraint d'une ruralité aux moyens techniques et financiers des plus modestes. « Affûter le dessin pour ne pas en faire trop » : c'est là le credo de Simon Teyssou. Une conviction qui sous-tend les projets de son agence, l'Atelier du Rouget, implantée dans une commune d'un millier d'habitants et qui – nous en avons la certitude – mérite d'être reprise au compte de tous les acteurs de l'urbain, du bourg à la métropole. Se doter d'une vision stratégique forte nourrie d'une approche de terrain pour mieux articuler les échelles et parier sur une soustraction « positive », la libération de l'espace, la souplesse des usages... Celui que le jury du Grand Prix de l'urbanisme 2023 a identifié comme le chef de file d'une nouvelle génération de concepteurs propose une autre voie à la modernité : à grande échelle, la redécouverte du présent.

Rue des Quatre-vents : au fil des migrations
Livres
Année : 2018
Auteur : Jessie Magana
Editeur : LES EDITIONS DES ELEPHANTS LE EDISION DE ELEFAN
Description : En un siècle, la rue des Quatre-Vents a vu arriver, partir, naître et grandir de nombreux habitants qui ont forgé son identité. Aujourd'hui, Suong Mai, du Vietnam, Bako, du Mali, ou Najib, d'Afghanistan, y vivent. Mais hier la rue avait accueilli Marcel, l'Auvergnat, Giovanni, l'Italien, Larbi, l'Algérien, Maria, la Chilienne et bien d'autres. Un voyage dans le temps pour découvrir des histoires d'immigration, d'exil et d'accueil.