Richard Neutra, 1892-1970 : l'architecture pour une vie meilleureLivresAnnée : 2016Auteur : Barbara Mac LamprechtEditeur : TASCHEN TACHANDescription : Dans l'architecture de Richard Neutra (1892-1970), intérieur et extérieur trouvent une parfaite harmonie dans le modernisme. Tandis que le soleil californien vient scintiller sur les surfaces lisses des bâtiments, leurs murs formés par de grands panneaux de verre reflètent une vue panoramique, au-delà des montagnes, des jardins, des palmiers et des piscines.
Natif de Vienne, Neutra partit pour les États-Unis en 1923 et s'installa à Los Angeles. Il témoigna assez tôt d'une réelle affinité pour cet environnement architectural, comme en témoigne la Lovell House, située sur une colline aménagée avec vue sur l'océan Pacifique et les monts Santa Monica. Des projets ultérieurs, comme la Kaufmann Desert House et la Nesbitt House, se placèrent dans la lignée de cette fusion entre art, paysage et confort; certains clients de Neutra recevaient en effet un questionnaire détaillé afin qu'ils définissent leurs besoins avec précision.
Cette introduction richement illustrée présente les projets qui ont compté dans la carrière de Neutra. À l'unisson de ces constructions aux structures nettes et précises, nichées au milieu de merveilles naturelles, l'ouvrage rend hommage à la branche holiste du modernisme, qui intègre autant les lignes irrégulières et les nuances changeantes de la nature que les formes géométriques austères du Style international. Cahiers thématiques - Ecole d'architecture de Lille et des régions Nord n° 17
La plaine, le plat, le planLivresAnnée : 2017Auteur : Richard KleinEditeur : EDITIONS DE LA MAISON DES SCIENCES DE L HOMME EDISION SIANS OMDescription : Entre environnements physiques, univers culturels, perceptions et affects personnels, la recherche en sciences sociales autant qu'en sciences de la nature identifie des continuités qui nous invitent à penser la relation à nos milieux de vie autrement qu'en simples termes d’interdéterminations. La théorie du paysage, notamment, s’est construite sur l’hypothèse d’une super- position, voire d’une identification des faits culturels, mentaux et matériels, envisagées selon diverses perspectives théoriques. C’est à explorer cette dialectique dans un cas d’espèce précis que ce numéro des Cahiers thématiques contribue, en centrant la réflexion sur une figure géographique, topologique et épistémique qui se prête particulièrement bien à l’hybridation des univers matériels, mentaux et culturels. La plaine est ici envisagée dans la relation qu’elle entretient avec le plat en tant que figure topologique et avec le plan en tant que mode de représentation opérative de l’espace. Les contributions ici rassemblées éclairent ce dialogue à partir de points de vue issus de la géographie et de l’urbanisme, de l’économie et de la philosophie, autant que de l’architecture et du paysage, et montrent quelques-uns des multiples chemins par lesquels la pensée et l’action se tissent entre elles dans un ordre incertain à la faveur de cette forme hybride que devient la plaine dès qu’on la considère comme une question et par suite comme un projet.