L'habitat bio-économiqueLivresAnnée : 2007Auteur : Pierre-Gilles BellinEditeur : EYROLLES EIROLDescription : A travers trois grands thèmes (chauffer, rafraîchir, ventiler, produire son électricité, produire son eau et gérer ses déchets), cet ouvrage montre comment nous pouvons tous économiser annuellement près de 1 500 € de charges. Au-delà, il propose une stratégie constructive simple et efficace permettant d'édifier un habitat passif tout en faisant baisser les coûts à la construction de près de 40 000 €. Comment ? En recourant à des produits robustes et peu chers, en tirant parti au mieux de l'environnement naturel, pour un habitat beau, sain et que l'on peut transmettre à ses enfants. Multipliant les exemples et les interviews d'innovateurs et d'autoconstructeurs, cet ouvrage démontre que la maison passive est accessible à tous et peut même être source d'économies importantes. Il offre une réponse exclusivement pragmatique au retard pris en France dans le développement de l'habitat durable. La bonne maisonLivresAnnée : 2008Auteur : Emmanuel CosteEditeur : EYROLLES EIROLDescription : Réalisée à l'initiative du photographe Yann Arthus-Bertrand, La Bonne Maison a été conçue pour l'émission Vu du ciel. Son but ? Démontrer qu'il est possible de réaliser une maison totalement économe en énergie à un prix accessible : 230 000 euros et 13 euros de chauffage par mois pour 120 m² habitables... Rénover en basse consommationLivresAnnée : 2010Auteur : Mathieu BourgeoisEditeur : L INEDITE INEDITDescription : La rénovation des bâtiments d'habitation est l'enjeu de ces prochaines années. Réduire la consommation énergétique et diminuer les émissions de CO2 nécessite un effort important pour le monde du bâtiment. Les changements dans les pratiques de construction, l'apparition de nouveaux métiers ou du moins une meilleure qualification ainsi qu'une approche globale du bâtiment, sont nécessaires pour aborder ces nouveaux chantiers. La rénovation BBC en France et la rénovation basse énergie en Belgique, visent le même objectif : réduire les consommations énergétiques, améliorer l'enveloppe du bâtiment. Ce livre est le reflet d'une dizaine d'expériences en Belgique et en France. Nous avons voulu vous présenter des projets différents qui permettent d'avoir une vue d'ensemble sur les typologies de rénovation. Ce livre de vulgarisation et d'information est destiné à un public professionnel (architectes, maîtres d’œuvre) et à un public averti. Ponts thermiques dans le bâtiment : Cahier pratiquebrochureAnnée : 2010Auteur : Le MoniteurEditeur : ED LE MONITEUR MONITERDescription : Les ponts thermiques désignent les parties de l’enveloppe d’un bâtiment qui induisent d’importantes fuites de chaleur vers l’extérieur. Une absence ou une dégradation de l’isolation est généralement à l’origine de ces fuites. Sont distingués les ponts thermiques de liaison (PTL), dus à l’interruption de l’isolation à l’intersection des parois du bâtiment, et les ponts thermiques intégrés (PTI), générés par l’interruption ou la dégradation de l’isolant au sein de la paroi. La Maison écologique #139 : La balle de riz pour isolationPériodiquesAnnée : 2024Auteur : Virginie JourdanEditeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIKDescription : Pas de résignation ! Même si 2023 s’achève sur une COP 28 aussi décevante (l’appel à la sortie des énergies fossiles n’est toujours pas lancé) qu’encourageante (le texte final appelle toutefois à « transitionner en dehors des énergies fossiles », reconnaît « les responsabilités communes, mais différenciées » des États dans l’urgence actuelle et intègre « les capacités respectives de chacun » dans la lutte contre le changement climatique). Au sein de la rédaction du magazine LME, l’année 2024 sera à nouveau celle de l’optimisme et d’une vision pratique de la transition écologique de nos habitats vers la sobriété, l’autonomie et la résilience. Tel un chantier de rénovation performante s’appuyant sur l’existant pour aller encore plus loin dans la boucle vertueuse des économies d’énergie et de carbone ! Car cette année, nous voulons encore titiller le réflexe rénovation, toujours questionner la taille de nos habitations, sans cesse souligner l’intérêt de se regrouper pour créer une manière alternative d’habiter ou se loger.
À peine sortis de nos échanges fructueux et fertiles pour mettre en œuvre ces récurrentes mais non moins excellentes résolutions, nous voilà déjà attelés à préparer les futurs contenus de votre bimestriel préféré pour vous livrer des enquêtes et reportages utiles aux changements de pratiques ou aux choix constructifs économes (à commencer pour ce numéro par la balle de riz (p. 14), à repérer un maximum de sources pertinentes pour analyser et apporter un regard critique sur les équipements et les techniques en évolution constante (pourquoi pas du bois de résineux dans votre poêle ? p. 22), à aller à la rencontre d’habitants et d’acteurs de l’écoconstruction inspirés et inspirants (un élu qui soutient les habitats légers p. 63, un atelier qui transforme des lattes de lit usagées en chaise design p. 70).
Dès aujourd’hui et pour 2024, ce riche programme, n’attend plus que sa touche finale : la vôtre ! Pour qu’elle soit pleinement nourrissante, continuez de nous faire part de vos attentes et de vos interrogations sur les bons gestes, les techniques et les matériaux qui attisent votre curiosité. Car la plus porteuse de nos motivations, c’est vous ! La Maison écologique #120 : Isoler sa maison par l'extérieurPériodiquesAnnée : 2020Auteur : Julie BarbeillonEditeur : SCOP LA MAISON ECOLOGIQUE SKOP EKOLOJIKDescription : Flouze, biffeton, oseille, pèze, fric, pépètes, ronds, blé, monnaie ; puisque le dieu Argent semble le seul encore capable de murmurer à l'oreille des puissants, les lanceurs d'alerte au dérèglement climatique tentent désormais de parler « pognon ». Après l'étude de l'ONG britannique Christian Aid(1) montrant qu'en 2019, quinze catastrophes naturelles ont coûté plus d'un milliard de dollars chacune et même plus de dix milliards de dollars pour sept d'entre elles (inondations en Inde, en Chine, aux États-Unis, typhons Lekima en Chine et Hagibis au Japon, ouragan Dorian en Amérique du Nord et feux de forêt en Californie), de courageux chercheurs chinois, américains et suédois ont fait chauffer leurs calculettes. Ils ont publié dans la revue Nature Communications une étude (2) sur le coût pour les 20 pays les plus riches de la planète (le G20, responsable de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) des mesures à prendre pour respecter les Accords de Paris. Ils l'ont comparé aux sommes qu'il faudra dépenser pour faire face aux conséquences du changement climatique si l'on continue sur le chemin actuel de l'immobilisme. Résultat sans appel : ne rien faire reviendrait économiquement à débourser chaque année ce que coûte d'ores et déjà le Covid-19, et ce jusqu'en 2100 ! Soit 1 900 à 10 000 milliards de dollars par an (2 à 12 % du PNB mondial). Pour résumer : la faillite générale assurée. Alors que prendre dès aujourd'hui des mesures fortes pour endiguer la hausse des températures sur le globe coûterait 200 à 1 287 milliards de dollars par an. Des sommes qui semblent plus à notre portée au regard de ce que les seuls États-Unis ont récemment annoncé débourser pour gérer la crise sanitaire due au coronavirus : 2 500 milliards de dollars. Gageons (pour ne pas dire prions) que les chiffres annonciateurs d'une monumentale et insoutenable crise économique mondiale résonnent plus que les discours de la jeunesse effrayée par son avenir, que les pleurs des migrants, que les ventres creux des affamés, que la disparition de milliers d'espèces animales et végétales, que les poumons qui peinent à respirer dans les mégalopoles ultrapolluées...
1. http://caid.org.uk/climate-breakdown
2. www.nature.com/articles/s41467-020-15453-z