Le patrimoine territorial en projetLivresAnnée : 2015Auteur : Marie-Marthe FauvelEditeur : FEDERATION NATIONALE DES AGENCES D URBANISME FEDERASION NASIONAL DE AJANS URBANISMDescription : Qu’est-ce que le patrimoine aujourd’hui ? Ce concept français, élaboré au dix-neuvième siècle et exporté à l’étranger, a considérablement évolué, recouvrant d’autres réalités que le simple bâti – espaces du quotidien (lieux de travail, habitat, quartiers...), pratiques sociales et culturelles, milieux naturels, etc – et s’articulant autour d’une règlementation également soumise à moult transformations.
Ce nouvel ouvrage de la collection «Points Fnau» se propose de guider les élus dans leur approche du patrimoine territorial en mettant à leur disposition une méthode composée de quatre grandes étapes : identification et connaissance, appropriation, confrontation avec les dynamiques sociales, économiques, urbaines et spatiales, transmission au public. Cette méthode est illustrée de nombreux cas pratiques relevés en France (Saint-Étienne, Amiens, Reims, Bordeaux, Besançon, Dunkerque, Le Havre, Saint-Nazaire, Marseille, Orléans, Martinique...) et assortie d’un débat entre élus autour de la démarche visant à la reconnaissance par l’Unesco d’un élément patrimonial. Les dossiers de l'IPW
Patrimoine et territoire : Comment le patrimoine peut-être un moteur d'évolution du territoire ?LivresAnnée : 2014Auteur : Caroline PinonEditeur : INSTITUT DU PATRIMOINE WALLON INSTITU PATRIMOIN OILONDescription : Dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV, le projet Trans-formation du patrimoine a, pendant cinq ans, œuvré pour la préservation du bâti ancien et pour le développement des partenariats entre les acteurs du territoire transfrontalier regroupant l'Avesnois, la Botte du Hainaut et l'arrondissement de Philippeville. Sites & Monuments #227PériodiquesAnnée : 2020Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la FranceEditeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMANDescription : La Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF), dont le nom d'usage est Sites & Monuments, est la plus ancienne association nationale de défense du patrimoine. Fondée en 1901, elle a été reconnue comme organisme d'utilité publique par décret du 2 mai 1936 et a reçu l’agrément sur le plan national depuis le 10 février 1978 (JO du 9 mars 1978).
Sites & Monuments - SPPEF a pour but la défense du patrimoine bâti et paysager français. Sites & Monuments #228PériodiquesAnnée : 2021Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la FranceEditeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMANDescription : Le quinquennat de notre Président de la République a été, dans le champ de nos statuts, celui des déconstructions, dans toute l’étendue des acceptions de ce terme.
Dès février 2017 — nous ne prêtions alors guère attention à ces propos de campagne — Emmanuel Macron a déclaré qu’« Il n’y a pas de culture française » mais « une culture en France », celle-ci étant « diverse » ou, devant nos expatriés londoniens, n’avoir « jamais vu d’art français ». Quatre ans plus tard, en avril 2021, le Président déclara à New York que la France devait « déconstruire [sa] propre histoire », notamment coloniale. C’était évidemment faire allusion à Jacques Derrida (1930–2004), inventeur du mot et fondateur aux États-Unis d’une French Theory nous revenant tel un boomerang. Les fondements de la culture, de l’art et de l’histoire de France devaient trembler.
Le climat ainsi créé permettait d’agencer l’Histoire et le patrimoine français dans un ordre plus conforme aux dogmes de notre époque, notamment en « restituant » certaines œuvres provenant d’Afrique — gommant ainsi tout un passé colonial — ou en reléguant certaines sculptures ou enseignes pour leur en substituer d’autres, dans un mécanisme inquiétant de soustraction mémorielle.
Emmanuel Macron refuse en cela de prendre rang dans l’histoire de France par un processus classique de stratification, en bâtissant sur un édifice hérité de ses prédécesseurs, mais souhaite le « déconstruire » à l’aune de ses propres conceptions, comme Derrida entendait faire dire aux auteurs classiques ce qu’ils n’avaient pas écrit.
Par définition, toute déconstruction est le processus inverse de la construction mais suppose un certain respect pour les matériaux désassemblés et un projet de construction nouvelle, visant à leur réemploi. Déconstruire n’est donc, en principe, pas tout à fait détruire. Sites & Monuments #229PériodiquesAnnée : 2022Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la FranceEditeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMANDescription : DE L’INTÉRÊT PUBLIC
Notre dernier éditorial mettait en lumière la déconstruction théorique et normative à l’œuvre dans le domaine du patrimoine. Ce mouvement sans précédent de dérégulation est aujourd’hui assez logiquement prolongé par une banalisation de la notion d’« intérêt public » faite notamment au préjudice du patrimoine.
La loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques retient précisément ce concept comme fondement des classements. Elle substitue ainsi l’idée d’« intérêt public » (voir actuel article L. 621-1 du Code du patrimoine) à celle d’« intérêt national » prévue par la loi de 1887 sur les monuments historiques. Cette nouvelle notion conférait une nature de servitude d’utilité publique au classement permettant de l’appliquer, au besoin d’office, aux propriétaires privés. Leur droit de propriété se trouvait ainsi limité au profit de la collectivité.
Le concept d’intérêt public, proche de celui d’intérêt général, n’est évidemment pas propre au patrimoine et fonde toute l’action publique. Historiquement, il a pris des noms divers : celui de bien commun, de commun profit ou d’utilité commune.
Cette idée permit notamment au monarque de légitimer et d’étendre un pouvoir normatif dont il était privé à l’époque féodale hors de son domaine. L’intérêt public (commun profit) a été, réciproquement, un critère de « constitutionnalité » de la loi du roi, contrôlée par des parlements s’opposant à sa toute-puissance. Ce concept a donc tout à la fois été un instrument de pouvoir et un critère de contrôle de l’absolutisme.
C’est pourquoi la notion d’« intérêt public majeur », coiffant les autres intérêts publics, est préoccupante, notamment en matière de développement des ENR. Sites & Monuments avait rencontré ce concept en avril 2021 dans un arrêt du Conseil d’État relatif au parc éolien de la forêt de Lanouée (Morbihan), saignée pour l’occasion. La reconnaissance d’un tel intérêt permettait en effet de déroger à l’interdiction d’atteinte à la faune protégée, abondante à Lanouée où soixante types d’oiseaux avaient été répertoriés. Sites & Monuments #230 : Rénovation thermique : un défi pour l'histoire ; A la reconquête du patrimoine naturel d'Ile-de-France ; Préserver le mobilier historique in situ ; Faire revivre les théâtre de verdurebrochureAnnée : 2023Auteur : Julien LacazeEditeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMANDescription : Les happenings du "collectif de résistance civile" dénommé Dernière Rénovation ou ceux de son homologue anglais, Just Stop Oil, fameux pour ses saccages de musées questionnent notre objet social.
La rénovation thermique du bâti ancien est, de loin, la première menace pesant sur notre patrimoine. Sites & Monuments, qui a toujours soutenu une différenciation des régimes applicables au bâti contemporain et au bâti ancien (antérieur à 1948), au moment de l’élaboration du décret sur les "travaux embarqués" de 2017, de la loi Climat et Energie de 2021 ou de ses textes d’application, poursuit son action. Dans le cadre du "G7 Patrimoine", rejoint par l’Association Nationale des ABF (ANABF) et l’Association des Architectes du Patrimoine (AAP), 16 propositions communes ont été élaborées. Notre association y a beaucoup contribué. Dossier de candidature au label Pays d'art et d'Histoire : Santerre Haute Somme ; année 2020brochureAnnée : 2020Auteur : Philippe ChevalEditeur : PETR COEUR DES HAUTS DE FRANCE KER O FRANSDescription : Le PETR Cœur des Hauts-de-France, œuvrant pour le compte des communautés de communes Terre de Picardie, Est de la Somme et Haute Somme, soit pour 144 communes et près de 70 000 habitants, a candidaté au label Villes et Pays d’art et d’histoire décerné par le Ministère de la Culture. Après un long travail de recherches, de diagnostic et d’écriture du projet pour les 10 prochaines années, le PETR Cœur des Hauts-de-France est passé en jury le 18 février 2021. Face à une assemblée d’experts du patrimoine et de l’architecture, le jury a souligné la qualité du dossier et du projet qui en résulte. A l’unanimité, le jury de la Commission Régionale de l’Architecture et du Patrimoine a validé l’obtention du label Pays d’art et d’histoire. Après le retour du Préfet de région validant cette décision, nous pouvons annoncer officiellement la labellisation du Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme, le deuxième territoire labellisé du département de la Somme avec Amiens Métropole mais surtout le premier entièrement rural de la région Hauts-de-France. Le PAH Santerre Haute Somme rejoint alors 17 autres territoires labellisés de la région. Le PAH Santerre Haute Somme a pour objectif de valoriser les patrimoines, promouvoir la qualité de l’architecture et de développer la politique des publics comme sensibiliser les habitants à leur environnement architectural et paysager ou encore initier le public jeune à l’architecture, au patrimoine et au cadre de vie… Cette annonce est l’aboutissement de la démarche de candidature mais aussi la validation pour poursuivre les actions engagées depuis 4 ans. Les prochaines étapes, le recrutement de l’Animateur de l’Architecture et du patrimoine-Chef de projet Pays d’art et d’histoire ainsi que celui de l’adjoint de l’animateur. Par la suite le projet Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme prendra forme pour les 10 prochaines années.