L'héritage industriel, un patrimoineLivresAnnée : 2003Auteur : Claudine CartierEditeur : PATRIMOINE PATRIMOINDescription : Archéologie industrielle, patrimoine de l'industrie, mémoire du travail, ces termes sont depuis un quart de siècle familiers de certains professionnels de la culture et s'intègrent progressivement au vocabulaire courant. Mais qu'en est-il ? Comment aborder ce domaine ? La prise en compte de ce patrimoine correspond-elle à une méthodologie particulière ? Peut-on concevoir des pratiques ou des exploitations pédagogiques spécifiques ? C'est à ces questions que se propose de répondre cet ouvrage en présentant successivement une synthèse scientifique et méthodologique, un commentaire sur quelques sites et des pistes pédagogiques. Renvoi au domaine de l'économie, intégration des questions sociales, analyse des modes et des techniques de production ainsi que des architectures induites, inscription sur un territoire, regard historique englobant les préoccupations contemporaines, mécanique du pouvoir économique et de la division du travail, rapport à l'esthétique et aux beaux-arts, cet ouvrage croise les champs disciplinaires pour permettre d'accroître, avec le patrimoine industriel, le champ des ressources et des références en matière d'art et de culture. Sites & Monuments #229PériodiquesAnnée : 2022Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la FranceEditeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMANDescription : DE L’INTÉRÊT PUBLIC
Notre dernier éditorial mettait en lumière la déconstruction théorique et normative à l’œuvre dans le domaine du patrimoine. Ce mouvement sans précédent de dérégulation est aujourd’hui assez logiquement prolongé par une banalisation de la notion d’« intérêt public » faite notamment au préjudice du patrimoine.
La loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques retient précisément ce concept comme fondement des classements. Elle substitue ainsi l’idée d’« intérêt public » (voir actuel article L. 621-1 du Code du patrimoine) à celle d’« intérêt national » prévue par la loi de 1887 sur les monuments historiques. Cette nouvelle notion conférait une nature de servitude d’utilité publique au classement permettant de l’appliquer, au besoin d’office, aux propriétaires privés. Leur droit de propriété se trouvait ainsi limité au profit de la collectivité.
Le concept d’intérêt public, proche de celui d’intérêt général, n’est évidemment pas propre au patrimoine et fonde toute l’action publique. Historiquement, il a pris des noms divers : celui de bien commun, de commun profit ou d’utilité commune.
Cette idée permit notamment au monarque de légitimer et d’étendre un pouvoir normatif dont il était privé à l’époque féodale hors de son domaine. L’intérêt public (commun profit) a été, réciproquement, un critère de « constitutionnalité » de la loi du roi, contrôlée par des parlements s’opposant à sa toute-puissance. Ce concept a donc tout à la fois été un instrument de pouvoir et un critère de contrôle de l’absolutisme.
C’est pourquoi la notion d’« intérêt public majeur », coiffant les autres intérêts publics, est préoccupante, notamment en matière de développement des ENR. Sites & Monuments avait rencontré ce concept en avril 2021 dans un arrêt du Conseil d’État relatif au parc éolien de la forêt de Lanouée (Morbihan), saignée pour l’occasion. La reconnaissance d’un tel intérêt permettait en effet de déroger à l’interdiction d’atteinte à la faune protégée, abondante à Lanouée où soixante types d’oiseaux avaient été répertoriés. Dossier de candidature au label Pays d'art et d'Histoire : Santerre Haute Somme ; année 2020brochureAnnée : 2020Auteur : Philippe ChevalEditeur : PETR COEUR DES HAUTS DE FRANCE KER O FRANSDescription : Le PETR Cœur des Hauts-de-France, œuvrant pour le compte des communautés de communes Terre de Picardie, Est de la Somme et Haute Somme, soit pour 144 communes et près de 70 000 habitants, a candidaté au label Villes et Pays d’art et d’histoire décerné par le Ministère de la Culture. Après un long travail de recherches, de diagnostic et d’écriture du projet pour les 10 prochaines années, le PETR Cœur des Hauts-de-France est passé en jury le 18 février 2021. Face à une assemblée d’experts du patrimoine et de l’architecture, le jury a souligné la qualité du dossier et du projet qui en résulte. A l’unanimité, le jury de la Commission Régionale de l’Architecture et du Patrimoine a validé l’obtention du label Pays d’art et d’histoire. Après le retour du Préfet de région validant cette décision, nous pouvons annoncer officiellement la labellisation du Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme, le deuxième territoire labellisé du département de la Somme avec Amiens Métropole mais surtout le premier entièrement rural de la région Hauts-de-France. Le PAH Santerre Haute Somme rejoint alors 17 autres territoires labellisés de la région. Le PAH Santerre Haute Somme a pour objectif de valoriser les patrimoines, promouvoir la qualité de l’architecture et de développer la politique des publics comme sensibiliser les habitants à leur environnement architectural et paysager ou encore initier le public jeune à l’architecture, au patrimoine et au cadre de vie… Cette annonce est l’aboutissement de la démarche de candidature mais aussi la validation pour poursuivre les actions engagées depuis 4 ans. Les prochaines étapes, le recrutement de l’Animateur de l’Architecture et du patrimoine-Chef de projet Pays d’art et d’histoire ainsi que celui de l’adjoint de l’animateur. Par la suite le projet Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme prendra forme pour les 10 prochaines années. Guide historique de l'usine Cosserat Amiens : De 1857 à aujourd'huiLivresAnnée : 2024Auteur : Philippe DessaintEditeur : AUTOEDITION OTOEDISIONDescription : Comme son nom l’indique, cet ouvrage a surtout pour objectif de guider le visiteur à l’intérieur de la friche. Pour y parvenir, Marie-Charlotte Rousseaux, l’Amiénoise de 23 ans qui a réalisé la mise en page, a eu l’idée d’intégrer un plan de la friche et de ses multiples ateliers. Et pour accompagner le lecteur et le remettre dans l’ambiance des années fastes de Cosserat, elle a également ajouté d’anciennes publicités de la marque. « Au départ, le projet était de réaliser un simple livret pour les Journées du patrimoine. Mais au fur et à mesure, le projet a évolué pour finalement devenir un guide complet. Je dois dire que je n’en reviens toujours pas », note cette étudiante en licence des métiers d’art et du design qui se souvient de sa première visite du site comme si c’était hier.