Les pôles d'économie du patrimoine
Livres
Année : 2002
Auteur : Catherine Virassamy
Editeur : LA DOCUMENTATION FRANCAISE DOKUMANTASION FRANSAIS
Description : Aujourd'hui, les acteurs locaux occupent une prépondérante dans la mise en oeuvre des politiques d'aménagement du territoire. Dans le même ces politiques s'enrichissent, se diversifient pour faire face à des enjeux de plus en plus complexes. Avec " Territoires en mouvement ", la DATAR propose une collection de guides pratiques présentant aux acteurs de la recomposition des territoires, sous la forme d'informations simples, les connaissances leur permettant de se familiariser avec les politiques qu'ils sont chargés de mettre en oeuvre. La démarche des pôles d'économie du patrimoine (PEP) initiée par la DATAR à la suite du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) de Troyes en 1994, a pour objectif d'utiliser le patrimoine diversifié de la France comme levier de développement économique. Une trentaine de pôles d'économie du patrimoine sont aujourd'hui en activité. Rassemblés autour de projets fédérateurs, les acteurs locaux des PEP oeuvrent pour une meilleure organisation de l'espace autour des pays et des agglomérations ou des interrégionalités des bassins fluviaux, des massifs, des littoraux...

La France du patrimoine : les choix de la mémoire
Livres
Année : 2005
Auteur : Marie-Anne Sire
Editeur : GALLIMARD MONUM ED DU PATRIMOINE GALIMAR PATRIMOIN
Description : Née de la Révolution, la prise en compte de la valeur patrimoniale des monuments, des objets d'art, du mobilier... a suscité au XIXe siècle la création d'une administration chargée de recenser, protéger, de restaurer et d'offrir au public un patrimoine devenu bien commun.

Le patrimoine territorial en projet
Livres
Année : 2015
Auteur : Marie-Marthe Fauvel
Editeur : FEDERATION NATIONALE DES AGENCES D URBANISME FEDERASION NASIONAL DE AJANS URBANISM
Description : Qu’est-ce que le patrimoine aujourd’hui ? Ce concept français, élaboré au dix-neuvième siècle et exporté à l’étranger, a considérablement évolué, recouvrant d’autres réalités que le simple bâti – espaces du quotidien (lieux de travail, habitat, quartiers...), pratiques sociales et culturelles, milieux naturels, etc – et s’articulant autour d’une règlementation également soumise à moult transformations. Ce nouvel ouvrage de la collection «Points Fnau» se propose de guider les élus dans leur approche du patrimoine territorial en mettant à leur disposition une méthode composée de quatre grandes étapes : identification et connaissance, appropriation, confrontation avec les dynamiques sociales, économiques, urbaines et spatiales, transmission au public. Cette méthode est illustrée de nombreux cas pratiques relevés en France (Saint-Étienne, Amiens, Reims, Bordeaux, Besançon, Dunkerque, Le Havre, Saint-Nazaire, Marseille, Orléans, Martinique...) et assortie d’un débat entre élus autour de la démarche visant à la reconnaissance par l’Unesco d’un élément patrimonial.

Tourisme et patrimoine (n.5211)
Livres
Année : 2005
Auteur : Valéry Patin
Editeur : LA DOCUMENTATION FRANCAISE DOKUMANTASION FRANSAIS
Description : Les musées, les monuments, les villages de caractère, les curiosités naturelles, les paysages culturels, les hôtels de charme ou les spectacles historiques constituent une ressource touristique recherchée. Ils attirent plusieurs dizaines de millions de visiteurs, séduits par une offre vivante et multiple (expositions temporaires, circuits thématiques, voyages de découverte et d'aventure, croisières...). Cet engouement contribue de façon significative au développement économique et social des régions d'accueil, mais il n'est pas sans danger pour le patrimoine, objet de surexploitation et parfois dépossédé de sa signification culturelle. Face à de tels risques, de nouvelles procédures ont été élaborées qui permettent de protéger plus efficacement les biens culturels et naturels, tout en favorisant les retombées économiques liées à leur usage touristique : plan de gestion des sites, régulation des fréquentations, mise en réseaux, meilleure intégration des populations aux actions de valorisation, chartes d'éthique. Tous ces aspects sont décrits, analysés, illustrés par de nombreux exemples français et étrangers, dans cet ouvrage qui s'adresse aux amateurs de patrimoine, aux professionnels (établissements culturels, collectivités territoriales, opérateurs touristiques...) et aux étudiants qui souhaitent approfondir leurs connaissances et leur savoir-faire en ce domaine.

Les dossiers de l'IPW
Patrimoine et territoire : Comment le patrimoine peut-être un moteur d'évolution du territoire ?

Livres
Année : 2014
Auteur : Caroline Pinon
Editeur : INSTITUT DU PATRIMOINE WALLON INSTITU PATRIMOIN OILON
Description : Dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV, le projet Trans-formation du patrimoine a, pendant cinq ans, œuvré pour la préservation du bâti ancien et pour le développement des partenariats entre les acteurs du territoire transfrontalier regroupant l'Avesnois, la Botte du Hainaut et l'arrondissement de Philippeville.

La valorisation économique du patrimoine
Livres
Année : 2003
Auteur : Xavier Greffe
Editeur : LA DOCUMENTATION FRANCAISE DOKUMANTASION FRANSAIS
Description : Les ouvrages publiés dans cette collection sont les produits de travaux en sciences sociales exécutés dans le cadre du programme du Département des études et de la prospective (DEP) ou aidés par lui en recherche incitative. Ils visent à rendre disponibles auprès du plus grand public possible non seulement des résultats ou des approches fermement établis sur les phénomènes culturels mais aussi des recherches innovantes où hypothèses nouvelles et rigueur scientifique s'allient pour mieux penser leurs évolutions. Ces ouvrages, chacun à sa place, par les informations qu'ils diffusent et les analyses qu'ils permettent sont une contribution au grand débat sur la culture auquel décideurs, chercheurs et citoyens participent. La collection Questions de Culture est éditée par le Département des études et de la prospective, principal service d'études du Ministère de la culture et de la communication. La Valorisation économique du patrimoine La mise en valeur des patrimoines est une préoccupation pour de nombreux acteurs: leurs propriétaires cherchent à en susciter les usages pour pouvoir financer des budgets de conservation souvent élevés; l'État et les collectivités territoriales sont soucieux quant à eux d'affirmer l'identité d'un pays ou d'un territoire. Les autres acteurs - entreprises, artisans et associations - sont à la recherche de références et de savoir-faire pour créer et innover dans les domaines les plus variés de l'activité économique et sociale. Cette diversité des partenaires, des usages et des valeurs conduit l'économiste à voir dans le patrimoine, bien plus que la production d'un bien collectif ou qu'un ensemble de marchés, un véritable écosystème où les attitudes et les comportements s'allient aux efforts de connaissance et de financement pour susciter des dynamiques positives. En France où l'État a mis en place de longue date un important système de protection, de financement et d'intervention, cet écosystème occupe un espace particulier. Mais en organisant la mise en valeur du patrimoine autour de la valeur d'existence, dont il détient le monopole d'interprétation, l'État a créé un paysage où les valeurs d'usage et de développement trouvent difficilement leur place, comme en témoigne le rôle limité des collectivités territoriales, des propriétaires privés et des associations. La décentralisation permettra-t-elle l'adaptation des dispositifs et des compétences pour que la mise en valeur du patrimoine fournisse de nouvelles opportunités aux acteurs de la société et les aide à reforger des mémoires. Il revient donc aux économistes, comme cet ouvrage en témoigne, d'expliciter à quelles conditions les efforts de mise en valeur du patrimoine peuvent se coordonner pour susciter développement et emploi.

Identifier, préserver, reconvertir : les éléments de paysage naturels et bâtis non protégés en Seine-Maritime
Livres
Année : 2013
Auteur : Evelyne Forest
Editeur : CAUE DE SEINE MARITIME KAU SAIN MARITIM
Description : Le département de la Seine-Maritime est doté d’un patrimoine naturel et architectural particulier lié à une diversité de paysages. Jusqu’à présent, la majorité des mesures de protection s’est attachée aux espaces et bâtiments emblématiques. Bien que la réglementation incite à mieux les prendre en compte, les éléments naturels ou bâtis qui composent le cadre ordinaire de notre vie ne sont pas encore vraiment assimilés à du patrimoine. Rares sont donc ceux qui bénéficient d’une protection particulière. Pourtant, ils participent fortement à l’identité, à la qualité et au fonctionnement des territoires. Le XXe siècle a connu des changements de société radicaux et un bouleversement des rythmes, du temps et des distances, laissant beaucoup de valeurs et d’usages en déshérence. Des choix doivent être opérés car le patrimoine ne survivra que s’il peut se recycler dans de nouvelles fonctions non seulement muséales (intérêt culturel, historique, de préservation d’un cadre de vie architecturale et paysager de qualité), mais aussi ancrées dans les enjeux d’aujourd’hui (intérêt environnemental, social et économique).

Sites & Monuments #227
Périodiques
Année : 2020
Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France
Editeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMAN
Description : La Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF), dont le nom d'usage est Sites & Monuments, est la plus ancienne association nationale de défense du patrimoine. Fondée en 1901, elle a été reconnue comme organisme d'utilité publique par décret du 2 mai 1936 et a reçu l’agrément sur le plan national depuis le 10 février 1978 (JO du 9 mars 1978). Sites & Monuments - SPPEF a pour but la défense du patrimoine bâti et paysager français.

La protection des immeubles au titre des monuments historiques : Manuel méthodologique
Livres
Année : 2003
Auteur : Francis Jamot
Editeur : MINISTERE DE LA CULTURE MINISTER KULTUR
Description : La protection des immeubles au titre des Monuments historiques en France a un longue histoire. Ses débuts datent de 1830, lorsque Guizot, alors Ministre de l'intérieur, proposa la création d'un poste d'Inspecteur Général ds monuments historiques pour recenser les monuments à entretenir et restaurer ainsi que répartir les crédits destinés à leur sauvegarde. Ce poste fut d'abord confié à Ludovic Vitet, archéologue et historien d'Art, auquel succéda, en 1834, Prosper Mérimée. Les lois du 31 mars 1887, puis surtout du 31 décembre 1913, ont donné un cadre législatif aux procédures de protection. Celles-ci ont été conduites par l'administration centrale du Ministère de la Culture jusqu'en 1984. Depuis cette date la procédure d'inscription sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques est entièrement déconcentrée au niveau du préfet de région.

Sites & Monuments #228
Périodiques
Année : 2021
Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France
Editeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMAN
Description : Le quinquennat de notre Président de la République a été, dans le champ de nos statuts, celui des déconstructions, dans toute l’étendue des acceptions de ce terme. Dès février 2017 — nous ne prêtions alors guère attention à ces propos de campagne — Emmanuel Macron a déclaré qu’« Il n’y a pas de culture française » mais « une culture en France », celle-ci étant « diverse » ou, devant nos expatriés londoniens, n’avoir « jamais vu d’art français ». Quatre ans plus tard, en avril 2021, le Président déclara à New York que la France devait « déconstruire [sa] propre histoire », notamment coloniale. C’était évidemment faire allusion à Jacques Derrida (1930–2004), inventeur du mot et fondateur aux États-Unis d’une French Theory nous revenant tel un boomerang. Les fondements de la culture, de l’art et de l’histoire de France devaient trembler. Le climat ainsi créé permettait d’agencer l’Histoire et le patrimoine français dans un ordre plus conforme aux dogmes de notre époque, notamment en « restituant » certaines œuvres provenant d’Afrique — gommant ainsi tout un passé colonial — ou en reléguant certaines sculptures ou enseignes pour leur en substituer d’autres, dans un mécanisme inquiétant de soustraction mémorielle. Emmanuel Macron refuse en cela de prendre rang dans l’histoire de France par un processus classique de stratification, en bâtissant sur un édifice hérité de ses prédécesseurs, mais souhaite le « déconstruire » à l’aune de ses propres conceptions, comme Derrida entendait faire dire aux auteurs classiques ce qu’ils n’avaient pas écrit. Par définition, toute déconstruction est le processus inverse de la construction mais suppose un certain respect pour les matériaux désassemblés et un projet de construction nouvelle, visant à leur réemploi. Déconstruire n’est donc, en principe, pas tout à fait détruire.

Sites & Monuments #229
Périodiques
Année : 2022
Auteur : Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France
Editeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMAN
Description : DE L’INTÉRÊT PUBLIC Notre dernier éditorial mettait en lumière la déconstruction théorique et normative à l’œuvre dans le domaine du patrimoine. Ce mouvement sans précédent de dérégulation est aujourd’hui assez logiquement prolongé par une banalisation de la notion d’« intérêt public » faite notamment au préjudice du patrimoine. La loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques retient précisément ce concept comme fondement des classements. Elle substitue ainsi l’idée d’« intérêt public » (voir actuel article L. 621-1 du Code du patrimoine) à celle d’« intérêt national » prévue par la loi de 1887 sur les monuments historiques. Cette nouvelle notion conférait une nature de servitude d’utilité publique au classement permettant de l’appliquer, au besoin d’office, aux propriétaires privés. Leur droit de propriété se trouvait ainsi limité au profit de la collectivité. Le concept d’intérêt public, proche de celui d’intérêt général, n’est évidemment pas propre au patrimoine et fonde toute l’action publique. Historiquement, il a pris des noms divers : celui de bien commun, de commun profit ou d’utilité commune. Cette idée permit notamment au monarque de légitimer et d’étendre un pouvoir normatif dont il était privé à l’époque féodale hors de son domaine. L’intérêt public (commun profit) a été, réciproquement, un critère de « constitutionnalité » de la loi du roi, contrôlée par des parlements s’opposant à sa toute-puissance. Ce concept a donc tout à la fois été un instrument de pouvoir et un critère de contrôle de l’absolutisme. C’est pourquoi la notion d’« intérêt public majeur », coiffant les autres intérêts publics, est préoccupante, notamment en matière de développement des ENR. Sites & Monuments avait rencontré ce concept en avril 2021 dans un arrêt du Conseil d’État relatif au parc éolien de la forêt de Lanouée (Morbihan), saignée pour l’occasion. La reconnaissance d’un tel intérêt permettait en effet de déroger à l’interdiction d’atteinte à la faune protégée, abondante à Lanouée où soixante types d’oiseaux avaient été répertoriés.

Sites & Monuments #230 : Rénovation thermique : un défi pour l'histoire ; A la reconquête du patrimoine naturel d'Ile-de-France ; Préserver le mobilier historique in situ ; Faire revivre les théâtre de verdure
brochure
Année : 2023
Auteur : Julien Lacaze
Editeur : SITES MONUMENTS SIT MONUMAN
Description : Les happenings du "collectif de résistance civile" dénommé Dernière Rénovation ou ceux de son homologue anglais, Just Stop Oil, fameux pour ses saccages de musées questionnent notre objet social. La rénovation thermique du bâti ancien est, de loin, la première menace pesant sur notre patrimoine. Sites & Monuments, qui a toujours soutenu une différenciation des régimes applicables au bâti contemporain et au bâti ancien (antérieur à 1948), au moment de l’élaboration du décret sur les "travaux embarqués" de 2017, de la loi Climat et Energie de 2021 ou de ses textes d’application, poursuit son action. Dans le cadre du "G7 Patrimoine", rejoint par l’Association Nationale des ABF (ANABF) et l’Association des Architectes du Patrimoine (AAP), 16 propositions communes ont été élaborées. Notre association y a beaucoup contribué.

Dossier de candidature au label Pays d'art et d'Histoire : Santerre Haute Somme ; année 2020
brochure
Année : 2020
Auteur : Philippe Cheval
Editeur : PETR COEUR DES HAUTS DE FRANCE KER O FRANS
Description : Le PETR Cœur des Hauts-de-France, œuvrant pour le compte des communautés de communes Terre de Picardie, Est de la Somme et Haute Somme, soit pour 144 communes et près de 70 000 habitants, a candidaté au label Villes et Pays d’art et d’histoire décerné par le Ministère de la Culture. Après un long travail de recherches, de diagnostic et d’écriture du projet pour les 10 prochaines années, le PETR Cœur des Hauts-de-France est passé en jury le 18 février 2021. Face à une assemblée d’experts du patrimoine et de l’architecture, le jury a souligné la qualité du dossier et du projet qui en résulte. A l’unanimité, le jury de la Commission Régionale de l’Architecture et du Patrimoine a validé l’obtention du label Pays d’art et d’histoire. Après le retour du Préfet de région validant cette décision, nous pouvons annoncer officiellement la labellisation du Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme, le deuxième territoire labellisé du département de la Somme avec Amiens Métropole mais surtout le premier entièrement rural de la région Hauts-de-France. Le PAH Santerre Haute Somme rejoint alors 17 autres territoires labellisés de la région. Le PAH Santerre Haute Somme a pour objectif de valoriser les patrimoines, promouvoir la qualité de l’architecture et de développer la politique des publics comme sensibiliser les habitants à leur environnement architectural et paysager ou encore initier le public jeune à l’architecture, au patrimoine et au cadre de vie… Cette annonce est l’aboutissement de la démarche de candidature mais aussi la validation pour poursuivre les actions engagées depuis 4 ans. Les prochaines étapes, le recrutement de l’Animateur de l’Architecture et du patrimoine-Chef de projet Pays d’art et d’histoire ainsi que celui de l’adjoint de l’animateur. Par la suite le projet Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme prendra forme pour les 10 prochaines années.