Zadig ou La destinée
Livres
ISBN : 978-2-253-09828-7
cab : AFN0000839
Année : 2001
Auteur : Voltaire
Editeur : LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE LIBRAIRI JENERAL FRANSAIS
Description : J eune et riche, beau et intelligent, courtisé et considéré, savant et brave, Zadig incarnait à Babylone la plénitude du bonheur humain lorsque les caprices de la fortune mirent à l'épreuve la fermeté de son caractère et les ressources de son esprit. Trahi par la belle Sémire, en butte à la féroce jalousie du roi Moabdar, le voici bientôt réduit à l'état misérable de vagabond. Mais le malheur est-il vraiment sans remède pour qui possède au plus haut point, comme Zadig, «le talent de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir» ' On peut discerner dans Zadig la méditation d'un sage sur les jeux imprévisibles de la liberté et de la nécessité. On peut relire entre ses lignes Newton, Leibniz et Spinoza. On peut y découvrir également d'impertinentes allusions à la vie de Cour, une plaisante transposition romancée des mésaventures versaillaises de Voltaire et de ses déboires sentimentaux dans les années 1745-1747. On doit surtout se laisser ravir par le charme de cette pure fantaisie narrative où l'esprit de l'Arioste voisine avec celui des Mille et Une Nuits . La présente édition comporte également le texte de Memnon , dont l'histoire est étroitement liée à celle de Zadig, et Le monde comme il va . Edition d'Edouard Guitton.

Candide
Livres
ISBN : 978-2-253-09808-9
cab : 000003873801
Année : 1995
Auteur : Voltaire
Editeur : LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE LIBRAIRI JENERAL FRANSAIS
Description : Comme disait parfois son précepteur Pangloss, si Candide n'avait pas été chassé d'un beau château à grands coups de pied au derrière pour l'amour de mademoiselle Cunégonde, s'il n'avait pas connu le tremblement de terre de Lisbonne, l'Inquisition, le Paraguay et l'Eldorado, il ne serait pas là, dans sa petite métairie pleine d'orangers, à manger des pistaches et à cultiver son jardin. Les voyages et les aventures de Candide à la poursuite de la sagesse et du bonheur donnent le vertige. Comment garder son optimisme quand on va d'horreurs en catastrophes ? Voltaire ne croit ni au Bien ni à la Providence. Partout dans le monde, les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, les bienfaits du travail, l'art de vivre en paix avec soi et avec les autres. Et l'amour de la liberté. On sait tout de Candide, sauf une chose : quel rapport l'auteur avait-il avec ses personnages ? Les a-t-il imaginés ou connus ? A-t-il partagé certaines de leurs aventures ? Est-il caché dans un coin du roman pour les observer ? Ce regard que Voltaire pouvait porter de l'intérieur sur sa création, c'est justement celui qu'au-delà des connaissances acquises, on a eu l'audace de tenter de porter sur Candide. Cette édition change l'interprétation du plus étudié, mais aussi du plus secret des contes voltairiens. Il s'y présente de façon nouvelle. Ce n'est plus seulement, comme on l'a dit, un "catalogue de tous les malheurs humains", mis au service d'une campagne "philosophique" contre la doctrine de la providence. C'est, dans sa genèse et dans sa structure, un voyage sentimental au pays de la mémoire. Que signifie ce nom "Candide" : innocence de celui qui ne connaît pas le mal ou illusion du naïf qui n'a pas fait l'expérience du monde ? Voltaire joue en 1759, après le tremblement de terre de Lisbonne, sur ce double sens. Il nous fait partager les épreuves fictives d'un jeune homme simple, confronté aux leurres de l'optimisme, mais qui n'entend pas désespérer et qui en vient à une sagesse finale, mesurée et mystérieuse. Candide n'en a pas fini de nous inviter au gai savoir et à la réflexion.

La princesse de Babylone
Livres
ISBN : 978-2-253-13643-9
cab : 000003874101
Année : 1994
Auteur : Voltaire
Editeur : LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE LIBRAIRI JENERAL FRANSAIS
Description : « Ce qu?il y avait de plus admirable à Babylone, ce qui éclipsait tout le reste, était la fille unique du roi, nommée Formosante. Ce fut d?après ses portraits et ses statues que, dans la suite des siècles, Praxitèle sculpta son Aphrodite et celle qu?on nomma la Vénus aux belles fesses. Que de différence, ô ciel ! de l?original aux copies. Aussi Bélus était plus fier de sa fille que de son royaume. Elle avait dix-huit ans : il lui fallait un époux digne d?elle, mais où le trouver ? »Présentation et notes de Marie-France Azéma.